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La fondation LiMo (Linux Mobile), qui a pour objectif de promouvoir et développer des solutions basées sur GNU/Linux à destination des terminaux mobiles, annonce un rapprochement avec la communauté GNOME éditant l'environnement de bureau éponyme.

Le partenariat en question a pour objectif de redynamiser le marché et de favoriser l'innovation sur le secteur de la mobilité. C'est ainsi que LiMo deviendra un membre à part entière siégeant au Comité consultatif de la fondation GNOME, laquelle deviendra pour sa part un partenaire de LiMo. Dans un communiqué officiel, la fondation LiMo explique que GNOME contribuera au développement de produits et services en coopération avec les membres de la fondation. D'ailleurs la plateforme LiMo embarque déjà plusieurs éléments déjà développés ou utilisés par GNOME, à savoir les bibliothèques Glib et GTK+, le système de communication inter-processus D-Bus, les outils de développement pour la gestion du son et de l'image GStreamer ou encore la pile Bluetooth open source BlueZ.

Le rapprochement entre les deux parties n'est cependant pas si surprenant. En effet, les développeurs de KDE, le second environnement de bureau particulièrement populaire sur les distributions GNU/Linux, travaillent main dans la main avec Nokia sur Plasma Mobile. Les premiers travaux ont été effectués sur une version de Moblin, le système d'Intel amené à fusionner avec Maemo pour le projet MeeGo.
La firme Google a reçu l'autorisation pour utiliser ses applications par les services fédéraux des Etats-Unis. Elle peut désormais proposer aux services officiels américains ses « Apps » pour la messagerie électronique mais également la gestion de calendrier. Pour cela, Google explique que le fait d'utiliser la technologie du Cloud computing a joué en sa faveur.

Une nouvelle version des Google Apps a donc été proposée en conformité avec la loi appelée Federal Information Security Management Act (FISMA). La différence avec les applications traditionnelles pour le grand public est que celles dédiées au gouvernement pourront traiter d'informations jugées sensibles.

Pas de secret d'Etat donc mais pour autant, toutes les informations qui transiteront via ces applis devraient passer par des « serveurs informatiques hébergés sur le sol américain et physiquement distincts de ceux que la société utilise pour ses clients habituels » informe l'agence AP.

Google précise qu'à l'heure actuelle, pas moins d'une douzaine d'agences fédérales testeraient cette nouvelle version.
Dans un communiqué sur son =26&cHash=94115fbed6]site, le régulateur de Telecoms, l'Arcep dénonce. « Au terme d'une enquête administrative, l'Autorité estime que les pratiques des opérateurs de boucle locale (fixe ou mobile) consistant à exclure certaines communications téléphoniques de leurs offres d'abondance apparaissent dommageables pour les utilisateurs appelants et appelés et doivent donc disparaitre rapidement ».

Traduction, certains opérateurs font payer en dehors de tout forfait des communications passées vers des numéros fixes dits « géographiques » en 01 à 05 ou non géographiques en 09. Ces appels sont ensuite décomptés comme étant hors-forfait. Une pratique clairement dénoncée par l'Arcep qui a mené une enquête administrative.

Selon le régulateur, ces méthodes dites d'exclusion sont « disproportionnées, arbitraires et discriminatoires et par suite, dommageables pour les utilisateurs appelants » et doivent donc disparaître rapidement.

L'Arcep invite donc les opérateurs à s'entendre entre eux afin de supprimer ces usages. Sinon, ils devront publier une liste des numéros exclus, ainsi qu'une information sur leur tarification. Un écueil de plus pour les opérateurs qui avaient pourtant juré il y a peu de faire voeu de transparence et de cesser d'utiliser l'appellation « illimitée » dans le cadre de leur forfaits. Raté.
le 27/07/2010 à 00:34
Nouvelle utilisation de HipHop
Voici quelques mois, l'actualité parlait beaucoup de HipHop pour PHP car il est possible de transformer du code PHP en C++ pour être ensuite le compiler avec G++.

Sebastian Bergmann montre qu'il est possible d'utiliser HipHop d'une autre manière comme pour effectuer une analyse statique du code PHP, avec la possibilité de repérer les erreurs.

- Using HipHop for Static Analysis
IBM doit faire face à une enquête menée par l'Union européenne pour un abus présumé de sa position dominante sur le marché des mainframes. Ce sont deux enquêtes séparées qui visent Big Blue, lancées suite à deux plaintes d'éditeurs de logiciels, a expliqué la Commission européenne dans un communiqué. Selon IBM, les plaintes en question seraient le résultat d'une campagne lancée par des satellites de ses concurrents, menés par Microsoft.

La Commission européenne, dont les politiques anti-monopole s'appliquent dans les 27 Etats-membres, a déjà sanctionné plusieurs entreprises américaines pour des causes similaires, dont Microsoft. Dernière amende en date : Intel a été forcé de payer 1,06 milliard d'euros l'an dernier.

« La Commission est soucieuse du fait qu'IBM aurait utilisé des pratiques anti-concurrentielles avec comme but de verrouiller le marché des services de maintenance, » a expliqué l'Union européenne dans son communiqué, « en particulier en restreignant ou repoussant l'accès à des pièces détachées dont IBM est l'unique fournisseur. »

Mais IBM se défend de telles pratiques, estimant dans un communiqué qu'« il n'y a aucun fondement dans ces allégations faites par Microsoft et ses affidés. Certains concurrents d'IBM qui ont été incapables de gagner sur la place de marché en investissant dans des innovations fondamentales veulent aujourd'hui que les régulateurs leur créent une position sur le marché qu'ils n'ont pas gagnée. »

La première enquête de la Commission contre Big Blue fait suite à des plaintes des éditeurs T3 Technologies et Turbo Hercules, et induit qu'IBM tenterait de lier le matériel de ses mainframes à son logiciel, selon la Commission. La seconde enquête porterait sur des pratiques discriminatoires à l'encontre de fournisseurs concurrents de services de maintenance. Avec la sortie très récente du nouveau mainframe zEnterprise et des ventes moyennes de 3,4 milliards de dollars par an pour les six dernières années, l'affaire ne devrait pas être prise à la légère par la Commission.
Bien que présenté en septembre 2008, le navigateur Google Chrome n'en finit plus d'évoluer et à peine deux ans plus tard la version 6.0 pointe déjà le bout de son nez. Pourtant, selon les développeurs du projet open source Chromium, les choses devraient s'accélérer davantage.

Ainsi, Anthony Laforge, responsable du projet de Chromium, explique que la stratégie de développement devrait bientôt être revue. Alors qu'une nouvelle version de Google Chrome est aujourd'hui dévoilée environ tous les trois mois, le rythme devrait être divisé par deux avec une nouvelle mouture toutes les 6 semaines.

Pour l'utilisateur cela devrait permettre d'obtenir les dernières fonctionnalités plus rapidement plutôt que d'attendre une mise à jour groupée. M. Laforge précise que cela n'influencera en rien la qualité de développement. D'ailleurs, cette stratégie vise également à amoindrir la pression pour le développeur qui ne se verra plus contraint à achever un travail pour une date donnée. Si son projet n'est pas mené à bien, il pourra alors bénéficier de 6 semaines supplémentaires pour le compléter.

Parallèlement un employé de Google a publié un message sur le groupe officiel dédié au projet Chromium. Huan Ren explique en effet qu'il est désormais possible d'installer deux versions de Google Chrome sur Windows. En effet, les développeurs ont concocté un nouveau canal de distribution baptisé Chrome Canary. Il s'agit d'installer une version très expérimentale de Google Chrome et de la faire tourner aux côtés de la version stable. Chrome Canary devrait être mis à jour automatiquement au moins aussi souvent que les builds déjà expérimentales de Chrome Dev si ce n'est plus.

Le processus d'installation de Chrome Canary a été volontairement repensé pour être séparé des versions stables, betas et dev du navigateur. Cela permettra aux développeurs de mettre le logiciel à jour quotidiennement afin de tester leurs extensions par exemple, et ce, sans impacter la version stable de Chrome utilisée pour les autres tâches de tous les jours. Notez que Chrome Canary n'est pour l'instant disponible que sur Windows XP, Vista et 7.
L'Australie essaie de censurer la censure. C'est tout du moins ce qu'explique le quotidien du pays The Age, repris par Numerama, lorsqu'un journaliste a demandé à connaître la teneur des prochaines mesures du pays. La partie du document transmis comportait alors la quasi-totalité des informations masquées par des bandes noires…

Le gouvernement australien aurait tenu une réunion secrète avec les FAI afin de définir de nouvelles orientations sur le filtrage du Web. Le résultat de cette rencontre est officiellement un document pdf masqué à 90 % par des bandes noires. La réponse officielle du gouvernement a alors été d'estimer qu'une « divulgation trop rapide pourrait, de façon plus que probable, entrainer une confusion et une impression faussée ». Ambiance.

Cette pratique rappelle fortement les méthodes employées pour les négociations autour de l'ACTA. Récemment, un eurodéputé du Parti pirate avait demandé que l'Europe (partie aux débats) puisse communiquer sur le résultat des discussions en vain.
Le site d'informations « secrètes » Wikileaks lâche un flot de données sur le conflit en Afghanistan mais aussi sur les bavures commises notamment par l'armée française. Cette fois, Wikileaks montre comment des armées pourtant bien dotées technologiquement peuvent s'embourber dans des opérations coercitives.

Le site dévoile ainsi 90.000 fichiers militaires, documentant la guerre en Afghanistan sur une période allant de 2004 à 2009. Trois journaux ont eu l'exclusivité (The Guardian, New-York Times et Der Spiegel) mais l'information se répand comme une traînée de poudre.

Le Guardian révèle ainsi comment l'armée française a, en 2008, ouvert le feu sur un bus et ainsi blessé 8 enfants. Des victimes civiles qui ont alors été transférées dans des hôpitaux visiblement militaires.

Le site explique avoir obtenu ces informations par le biais du réseau américain SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network). Un soldat en activité pouvait alors accéder librement à ces informations De même, Wikileaks utilise le réseau Tor pour brouiller les pistes et chiffrer quelques données sensibles.

Pour rappel, le site s'était fait connaître en montrant une vidéo d'une frappe aérienne depuis un hélicoptère se concluant par la mort de journalistes et des simples civils. Mais le site avait aussi récupéré 573.000 messages envoyés depuis des pagers aux Etats-Unis le 11 septembre 2001.

Cette pratique de l'information détonne donc fortement et reste critiquée par certains gouvernements, dont américains. Il faut dire qu'elle met en lumière la réalité des conflits armés et met également des responsables tout comme une opinion publique devant ses erreurs.
Au pays du Spam, les URL raccourcies ont le vent en poupe : c'est ce qu'a déclaré MessageLabs dans son dernier rapport de juillet.

Si les URL raccourcies sont très utilisées sur des réseaux sociaux comme Twitter, où le nombre de caractères par message est limité, ce n'est –malheureusement pas le seul usage qui en est fait, et de plus en plus d'expéditeurs de pourriels se servent de ce genre de service pour masquer des adresses Web douteuses : durant le second trimestre de 2009, l'utilisation d'URL raccourcies dans des emails de Spam était de l'ordre de 1 pour 200 mails. Durant le second trimestre de 2010, MessageLabs rapporte que 5% des Spams envoyés intégraient des URL raccourcies, soit environ 10 sur 200.

Selon Paul Wood, analyste chez MessageLabs, la démocratisation des URL raccourcies dans les pourriels vient du fait qu'elles sont encore assez ignorées par les systèmes de filtrage, et aident donc les Spams concernés à éviter de se trouver dans les messages indésirables. La multiplication des services qui permettent de réduire les adresses Web aident également à propager le phénomène.

La totalité du rapport est disponible en PDF sur le site de MessageLabs.
IBM va bientôt arrêter de vendre des machines x64 avec le système d'exploitation Solaris 10 pré-installé. Il semblerait que la décision vienne d'Oracle, qui aurait choisi de ne plus distribuer son système aux fabricants qui ont leur propre système UNIX. L'accord de commercialisation de serveurs IBM avec Solaris datait de 2007, quand Big Blue avait signé la distribution avec Sun.

Après avoir dénoncé le contrat qui permet à HP de distribuer Solaris en tant qu'OEM, et à vendre de l'assistance pour son OS sur des serveurs ProLiant, Oracle met fin à Solaris sur les serveurs rack System x et les serveurs en lame BlaceCenter d'IBM. Oracle n'a comme à son habitude pas souhaité commenter, et IBM n'a pas été en mesure d'apporter la moindre information supplémentaire.
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