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le 28/07/2010 à 21:51
MediaWiki 1.16.0
MediaWiki vient de publier une nouvelle version, et il est important de souligner les nouveautés suivantes :
- Le protocole Atom au niveau des flux RSS est maintenant supporté
- Possibilité de bloquer les utilisateurs d'envoyer des emails par « Spécial: Email user »
- Le système de script de maintenance a été refait
- Le système de préférences a été réorganisé
- Le format SQLite a été amélioré
- Amélioration du system ACL
- Une nouvelle location de cache a été intégrée pour le rendre plus rapide

Bien entendu, il est toujours important d'avoir activer l'extension DBA pour PHP pour améliorer les performances de MediaWiki

Pour finir, de nombreux correctifs ont été apportés pour cette version (1.16.0), mais aussi pour la version précédente (1.15.5).

- Annonce MediaWiki 1.16.0
Pourquoi porter des accusations contre une seule société quand on peut déposer une plainte groupée contre une trentaine de firmes différentes toutes plus réputées les unes que les autres ? C'est en effet la stratégie suivie par le groupe InNova basée au Texas.

Dans sa plainte déposée devant la cour de Marshall, au Texas, le plaignant explique en effet avoir des droits déposés sur la technologie de... filtrage de spams. Parmi les multinationales incriminées notons Google, Apple, McAfee, Symantec, Yahoo, Dell, AOL, IBM ou encore Alcatel Lucent.

"L'email tel que nous le connaissons aujourd'hui ne fonctionnerait plus sans l'invention d'InNova", explique M.Banys, responsable du cabinet d'avocat Lanier. Il ajoute : "plus de 80% du courrier électronique est du spam, raison pour laquelle les sociétés utilisent l'invention d'InNova plutôt que de forcer leurs employés à effacer plusieurs milliards de messages inutiles. Malheureusement il semble que la défense profite de cette invention sans aucune reconnaissance des droits légaux d'InNova".

Le brevet déposé par Robert Uomini, fondateur d'InNova, décrit une méthode permettant d'obtenir des informations contextuelles à propos d'un expéditeur de courrier électronique. Plusieurs étapes sont décrites comme : scanner un message ou utiliser un logiciel mail pour analyser l'en-tête d'un courrier.

Quoiqu'il en soit la société InNova reste relativement ambitieuse puisqu'en plus des sociétés citées ci-dessus la plainte fait également mention de JCPenney, 3Com Corporation, du groupe American International, Bank of America, Capital One Cinemark, Citigroup, Crossmark, le groupe Dr. Pepper Snapple, Ericsson, Frito-Lay, Hewlett-Packard, JPMorgan, Perot Systems, Rent-A-Center, Research in Motion, Siemens, Wells Fargo. Microsoft semble donc être le grand absent.
Google n'a pas tardé à mettre en application l'accélération du cycle de mise à jour qu'il a annoncé hier en publiant dès cette nuit une nouvelle version de la branche stable de Chrome, quatre semaines seulement après la mise en ligne de la précédente mise à jour. Celle-ci n'apporte certes aucune nouvelle fonctionnalité et se contente de corriger cinq failles de sécurité et deux bugs critiques.

La firme de Mountain View a donc récompensé quatre personnes de 500 dollars et deux autres personnes de 1337 dollars pour la découverte des problèmes désormais corrigés.

La mise à jour peut se déclencher manuellement par le biais de la fenêtre "À propos de Google Chrome" du menu à clé, ou bien elle se fera automatiquement au prochain lancement du navigateur. Le détail des correctifs apporté par cette mise à jour est disponible sur le blog officiel du navigateur Web.
Lors de la présentation de ses résultats financiers, le portail internet Yahoo! Japan a annoncé qu'il adoptera le moteur de recherche de Google. En effet, la déclinaison japonaise du site n'est pas concernée par le partenariat de dix ans signé en juillet dernier avec Microsoft.

Le marché japonais reste très différent de l'Europe ou des Etats-Unis. En effet, Yahoo! obtiendrait la place de leader avec une part de marché de 56% contre 31% pour Google. De son côté Microsoft n'accueillerait seulement que 3% des requêtes. L'AFP rapporte les propos d'un porte-parole de Yahoo! Japan qui déclare : "nous utilisons Yahoo! Search Technology, le moteur de Yahoo! US, depuis 2004, mais avant cela nous avions le moteur de Google. En fait nous avons changé deux fois par le passé ".

Le portail japonais est détenu à 40% par le fournisseur d'accès à Internet et opérateur mobile local Softbank et devrait conserver la marque Yahoo! en accord avec le siège à Sunnyvale. Le partenariat avec Microsoft concerne pour sa part 59 pays avec une finalisation du déploiement au second trimestre 2012. Yahoo! avait tenté de se rapprocher de Google aux Etats-Unis mais cette stratégie ne fut pas du goût des autorités de régulation du commerce qui pointaient du doigt une situation de monopole.

Au Japon Yahoo! devrait donc conserver sa place de leader tout en s'appuyant sur la technologie de Google mais également ses outils publicitaires.
L'USC Annenberg School for Communication & Journalism vient de publier son étude annuelle (ici en PDF) portant sur l'impact du Web auprès des américains : près de 200 questions ont ainsi été posées à un panel composé pour l'occasion.

Parmi ces questions, certaines portaient sur la monétisation des services en ligne, et en particulier les réseaux sociaux comme Twitter. Et là, la constatation est sans appel : si 49% des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà utilisé une plateforme de micro-blogging (Twitter ou autre), aucune n'a indiqué être prête à payer pour utiliser un tel service.

Un 0% absolu qui étonne Jeffrey Cole, à l'origine de l'étude. « Une constatation aussi extrême souligne la difficulté de convaincre les utilisateurs d'Internet à payer ce à quoi ils ont accès gratuitement » indique-t-il. « Twitter n'a pas l'intention de facturer ses utilisateurs, mais ce résultat illustre un énorme problème. Les fournisseurs de services en ligne sont face à un défi majeur pour motiver les gens à payer pour des services reçus jusque-là gratuitement. »

Une situation qui, si elle s'avère généralisée, risque de ne pas faire les affaires de nombreux partisans d'un Web à péage comme Rupert Murdock, le PDG de News Corp. Ce dernier compte en effet rendre payant l'ensemble de ses sites de presse, et arguait en avril dernier que quand les internautes « n'auront plus nulle part ou aller, ils paieront ». Un discours mis à mal par les récents résultats du site du Times, dont les visites ont chuté d'un tiers depuis la mise en place d'un système de paiement à la consultation.

« Les internautes peuvent obtenir le contenu sur Internet de trois manières : ils peuvent le voler, le payer, ou accepter la mise en place de publicité sur les pages qu'ils visitent » commente Jeffrey Cole, qui aborde également l'opinion des internautes américains vis-à-vis de la publicité en ligne, un autre sujet abordé par le questionnaire. « Les utilisateurs expriment des opinions négatives par rapport à la publicité en ligne, mais ils préfèrent encore supporter des annonces que de payer le contenu. Ils ont compris que le contenu doit être payé d'une manière ou d'une autre ». Les fournisseurs de contenus savent donc quelle pratique privilégier, à l'heure où la publicité en ligne renoue avec la croissance.
La communauté open source développant le réseau communautaire Status.Net annonce la disponibilité d'une application en téléchargement à destination de Windows, Mac OS X et Linux. Pour rappel Status.net est un outil de micro-blogging semblable à Twitter qui propose de créer un compte de type pseudo.status.net ou d'installer la plateforme sur votre propre serveur. StatusNet est présenté comme un outil pouvant encourager le travail collaboratif, les échanges communautaires mais aussi un moyen plus sûr pour une société de contrôler l'image de sa marque.

Un client est désormais disponible. A l'instar de Tweetdeck ou Seesmic ce dernier permettra de gérer les mises à jours de ses contacts, de consulter les messages privés, les sujets chauds, ou les publications faisant mention de son identifiant. L'application peut accueillir plusieurs comptes utilisateurs basés sur Status.net et intègre également un moteur de recherche. L'une des principales communautés à utiliser cette technologie est Identi.ca. Parmi les fonctionnalités de Status.net notons :
- L'utilisation du protocol XMPP / Jabber.
- L'authentification par OpenID.
- L'intégration des interfaces de programmation de Twitter et Facebook.
- La prise en charge des hashtags généralement utilisés pour ajouter un libellé à - un message publié.
- Des outils de géo-localisation.
- L'envoi de pièces jointes (vidéo, images, textes).
- Un flux de mises à jour en temps réel.

A l'avenir l'interface web devrait être davantage dynamique avec plus d'Ajax. Aussi les développeurs souhaitent pouvoir se connecter aux réseaux Plurk et Jaiku. Pour de plus amples informations sur Status.net rendez-vous ici. Retrouvez également le wiki officiel dédié au logiciel.
Signe qu'elle se met en place progressivement (le dernier décret d'application vient d'être publié), l'Hadopi vient d'envoyer un communiqué sur une nouvelle phase de sa construction. L'autorité lance une consultation publique relative aux « spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation ». En détail, elle porte sur le projet qu'avait préparé le spécialiste en sécurité Michel Riguidel.

Ces moyens de sécurisation ou spécifications fonctionnelles sont, en fait, des dispositifs qui vont permettre à un internaute de contrôler ou a priori d'avoir connaissance de l'état de sa connexion Internet. Vu que la loi Hadopi introduit une obligation de sécurisation de cette dernière, ces moyens proposés permettent de classer en deux catégories les internautes qui seront pris dans les mailles du filet.

D'un côté ceux qui auront installé un des logiciels soumis à consultation publique. Selon l'Hadopi, le fait d'avoir « un logiciel labellisé Hadopi constituera un critère d'appréciation positive pour l'Hadopi, si l'internaute met en place un moyen de sécurisation ». Ceux qui n'en ont pas auront donc un certain désavantage dans le traitement de leur dossier. Pour la haute autorité, ce logiciel doit également servir au consommateur à « y voir plus clair dans un marché technique et complexe ».

Pour rappel, l'installation d'un tel logiciel n'est pas obligatoire mais un internaute doit néanmoins sécuriser son accès à internet. Avec une connexion ainsi « sécurisée », il se prémunit contre une utilisation frauduleuse (reproduction, la représentation ou la mise à disposition sans autorisation d'une oeuvre protégée par un droit d'auteur) de cette dernière. Concrètement un voisin qui aura installé ce logiciel pourra facilement prouver que sa connexion, Wi-Fi par exemple, a été utilisée sans son consentement pour du téléchargement.

Reste donc à l'Hadopi à labelliser ces moyens. Déjà, les logiciels de protection comme le contrôle parental, un anti-virus, un antispam voire un pare-feu pourront servir de moyens de sécurisation. La consultation est donc ouverte. Les professionnels peuvent soumettre leurs présentations à l'adresse consultation-sfh@hadopi.net jusqu'au 10 septembre.
La distribution GNU/Linux Ubuntu devrait continuer son bonhomme de chemin sur les machines du constructeur Dell destinées aux professionnels, mais selon un site américain dédié aux nouvelles technologies, c'en est fini pour le manchot sur les ordinateurs grand public. Et si une recherche sur le site français permet encore de trouver plusieurs références liées à Ubuntu, il semblerait en effet que ce ne soit plus une option de configuration disponible.

Dell, contacté par PC-Pro, a indiqué continuer à vendre des machines équipées d'Ubuntu, mais seulement par téléphone. Ce n'est donc pas la fin du manchot pour le vendeur, même si le site ne propose plus ces configurations. « Un certain nombre de nos machines grand public et à destination des PME sont équipées d'Ubuntu, y compris certains Inspiron et Vostro. Nous avons récemment fait un effort pour simplifier nos offres, en nous concentrant sur les packs et les options les plus populaires. Cela découle d'un feedback des utilisateurs, pour réduire la complexité et obtenir une expérience d'achat simple, » a expliqué un porte-parole.

« Ce n'est pas une décision permanente, » selon le porte-parole, « et Dell reste engagé en faveur de la distribution d'Ubuntu. » Il n'a cependant pas pu confirmer que les PC à base d'Ubuntu reviendraient sur le site, ni n'a donné la moindre date. Il a simplement suggéré que la distribution GNU/Linux ne parvenait pas à remporter l'adhésion du public« . La raison pour laquelle ils ne sont pas sur nos pages principales, c'est parce que les systèmes Ubuntu visent d'abord les enthousiastes et les utilisateurs avancés, et la vaste majorité des clients achètent des PC avec Windows préinstallé. »
Suite à l'assassinat de l'otage français Michel Germaneau au Niger, l'émission « C dans l'air » a montré à l'antenne un document. Ce pdf donné aux « cadres d'al-Qaïda » se veut être une encyclopédie de programmation en C++. Un tuto qui ne dit pourtant pas grand-chose Info ou intox ?

Ce document appelé C++ encyclopedia Programming serait un « manuel du parfait petit terroriste » à en croire les spécialistes présents sur le plateau. Pourtant, selon LePost, on le trouve facilement sur 4shared et après un coup de Google Traduction, il ne révèle finalement pas grand-chose.

Reste donc à savoir quel crédit apportent certains spécialistes à ce document, dont Roland Jacquard, Président de l'Observatoire international du terrorisme, qui l'ont exhumé et comment ils l'ont eu en main. S'il s'agit, comme semble le montrer les premières traductions, d'un simple guide de programmation C++ en arabe, on est loin de la thèse de la cyber-attaque programmée par les terroristes ou d'une hack Academy.
L'équipe chargée du développement de Ask.com annonce aujourd'hui l'ouverture d'une bêta pour une toute nouvelle version du moteur de recherche. Le service s'orientera cette fois davantage sur la recherche sémantique en permettant aux internautes de formuler une question pour obtenir une réponse en mixant les résultats traditionnels aux contributions directes de la communauté.

Tony Gentile et Lisa Kavanaugh, respectivement vice-présidents du produit et de la technologie, affirment dans un billet que le retour aux sources s'explique par une explosion du web communautaire. "Les gens utilisent le web comme moyen de communication, c'est pourquoi ils y posent beaucoup de questions (un phénomène notamment démontré par l'intérêt porté sur le système Q&R de Google, Facebook et tout un groupe de start-ups)". Crédits : ReadWriteWeb

Ces douze derniers mois les ingénieurs auraient ainsi peaufiné et localisé leur technologie de recherche sémantique afin de retourner immédiatement en tête des résultats une réponse directe à une question formulée par l'internaute. Ask.com bénéficierait d'ailleurs de 500 millions de réponses pour autant de questions. Il s'agirait à ce jour de la plus grosse base en son genre. Par ailleurs, Ask précise être en mesure de pouvoir générer automatiquement une réponse à partir du contenu d'une page web.Ask ne lésine pas non plus sur les moyens puisque le service met à disposition une équipe d'experts spécialisés dans certains domaines qui seront en mesure de formuler des réponses aux questions plus pointues. Enfin le moteur s'inspire de Yahoo! Answers en permettant à la communauté de pouvoir elle-même participer à ce jeu en aidant les membres à trouver leurs réponses.

Pour Ask il s'agit donc d'un retour aux sources en donnant un coup de jeune à M. Jeeves, le fameux valet qui se portait toujours volontaire pour répondre à vos questions. Ask.com enregistrerait de 87 millions de visiteurs uniques chaque mois. Selon les derniers chiffres de MarkShare, le moteur n'aurait aujourd'hui que 0,78% de parts de marché à travers le monde derrière le chinois Baidu (3,06%) et devant AOL (0,49%).

Reste que le marché n'est pas dénué de concurrence. Yahoo! Answers bénécifie d'un fort trafic et le site enregistrait l'année dernière 200 millions d'utilisateurs à travers le monde et 15 millions de visiteurs uniques chaque jour. Google n'est pas en reste puisqu'en février dernier le géant a racheté le moteur social spécialisé dans l'échange question/réponse Aardvark pour 50 millions de dollars. Notons également Quora fondé en juin 2009 par Adam D'Angelo, l'ancien chef des opérations techniques de Facebook.

Pour vous inscrire sur la bêta rendez-vous ici.
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