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En doutions-nous vraiment ? Internet est en passe de détrôner la télévision dans les usages des Européens, tout particulièrement pour la tranche des 16 - 24 ans au sein de laquelle la moyenne des personnes interrogées affirme pour la première fois passer plus de temps en ligne que devant le petit écran. 57 % des Européens accèdent désormais régulièrement à Internet, selon un rapport publié par l'EIAA (European Interactive Advertising Association), soit 169 millions de personnes dans les dix pays (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Danemark, Suède, Norvège) sur lesquels porte cette étude. Organisme européen de représentation des régies publicitaires interactives, l'EIAA indique avoir mené cette étude sur 7.000 personnes en Europe durant le mois de septembre.

L'usage d'Internet est déjà particulièrement bien implanté en France avec des internautes déclarant passer en moyenne 12,7 heures par semaine en ligne. Seuls l'Italie (13,6 heures par semaine) et la Suède (13 heures) affichent des usages supérieurs en termes de temps, avec une moyenne européenne qui se situe aux alentours de 11,9 heures par semaine. 32% des internautes français passeraient plus de 16 heures par semaine en ligne.

83% des internautes interrogés confessent désormais "ne pas pouvoir vivre sans au moins une activité en ligne". 32% d'entre eux affirment ne pas pouvoir se passer de la messagerie électronique, alors que 96% admettent que leur pratique d'Internet leur fait délaisser d'autres activités. En France, 71% des internautes admettent qu'ils consomment moins de télévision (51%), de presse écrite (39%) et de radio (30%) à cause d'Internet.

"82% d'internautes utilisent Internet entre 5 et 7 jours par semaine, contre seulement 77% de téléspectateurs qui regardent la télévision avec la même régularité", affirme l'EIAA, qui remarque par ailleurs une progression de 12% du nombre de personnes de plus de 55 ans utilisant Internet chaque semaine depuis 2006. Pour les femmes, l'augmentation est de 8%. Cette étude "confirme la rapidité avec laquelle les consommateurs peuvent changer leurs habitudes en fonction des opportunités numériques qui leur sont offertes. Pour les annonceurs, l'enjeu est donc de créer des campagnes adaptées à ces nouveaux consommateurs actifs", commente Michael Kleindl, président de l'EIAA.
Après le journaliste citoyen, le producteur citoyen ? L'internaute devient décidément un acteur clé du développement du web francophone. Après sa sollicitation par des sites UGC (User Generated Content) comme YouTube ou Dailymotion, voire des portails de contenu communautaire comme Wikipedia ou Agoravox, c'est la musique numérique qui intéresse de nouveaux acteurs de ce marché.

Avec déjà des dizaines de plateformes en ligne d'achat de musiques - principalement en provenance de multinationales du disque -, de nombreuses sociétés chargées de promouvoir les jeunes artistes se sont lancées avec des acteurs majeurs du secteur comme Jamendo ou de nouveaux acteurs comme Spidart, Zikpot ou, plus récemment, NoMajorMusik.

Pour ces trois derniers, l'idée consiste à s'inspirer du succès rencontré par la boutique de T-Shirt LaFraise.com et associer le succès d'un artiste... à sa promotion par les internautes en effectuant un partage des revenus tripartite : hébergeur, artiste et internaute. Les musiciens en herbe ou professionnels sont en effet invités à partager - sans exclusivité - leurs contenus en ligne sur le portail de NoMajorMusik, les internautes se chargeant pour leur part de les classer suivant leurs goûts personnels.

Pour ce faire, l'internaute pourra "investir" dans l'artiste de son choix en convertissant sa monnaie en "$oux". Dès lors qu'un auteur atteint la somme de 3000 euros (ou plutôt son équivalent en "$oux"), le single choisi par les internautes passe alors automatiquement dans sa phase de production, la société D&G Media, à l'origine NoMajorMusik, se chargeant également ensuite de sa distribution, en ligne sur le portail, via des réseaux partenaires ou via une compilation sur CD.

Une fois le single produit, l'artiste touchera 40% des revenus générés sur toutes les plateformes où il sera mis en ligne. Les internautes ayant investi dans le titre se partageront également 40% des revenus, les 20% restants permettant de faire fonctionner le service. "NoMajorMusik ne se rémunère pas sur les mises, exclusivement dédiées à la création du single en studio et à sa promotion", précise la société, qui mise sur un modèle économique basé essentiellement sur des recettes publicitaires, dans un communiqué de presse. Accessible en version bêta depuis quelques jours, NoMajorMusik devrait être lancé officiellement dans les prochaines heures.
Si vous ne testez pas votre code, comment pouvez-vous être certains qu'il fonctionne comme attendu ?
Les tests manuels sont exécutés irrégulièrement, et de manière limitée. La réponse à la question est alors dans les tests unitaires, qui peuvent tester le code de manière régulière, profonde et fréquemment.

Avec des tests unitaires automatisés, on peut surtout vérifier que les fonctionnalités de base sont toujours actives. En exécutant une suite de tests, une centaine de situations peuvent être rapidement vérifiées, et cela donne une confiance dans le produit final incroyable. Pas totale, mais déjà bien tangible.

- An Introduction to the Art of Unit Testing in PHP
- PHPUnit
- SimpleTest
- PHPT
Le gestionnaire de sortie, ce buffer interne de PHP qui collecte le contenu avant d'être publié en ligne, peut être utilisé pour habiller automatiquement le contenu d'un entête et d'un pied e page, sans intervention manuelle. À l'aide d'une petite classe, Arnolds Daniels propose une solution, avec la possibilité de faire varier certaines parties du template à chaque page.

Au passage, jetez donc un oeil sur le fonctionnement des regex : vous comprendrez mieux comment une expression anodine peut d'un seul coup devenir TRES vorace.

- How I PHP: The Output Handler
- How I PHP: The Output Handler - continued
- Beyond black magic: Regex gotcha
Noël 2008 verra l'avènement de la radio numérique, a promis mercredi 5 décembre Christine Albanel, ministre de la Culture, en signant un arrêté visant à déterminer quelle serait la norme technique retenue pour sa diffusion dans l'Hexagone. La radio numérique devrait permettre de disposer d'une meilleure qualité sonore, ainsi que d'informations contextuelles liées au flux audio : liens, titres des morceaux de musique, images, etc.), et de fonctionnalités de lecture telles que la mise en pause ou l'écoute différée.

C'est le T-DMB, ou Terrestrial Digital Multimedia Broadcasting, dérivé de la technologie DAB (Digital Audio Broadcasting) qui constituera la norme de diffusion de la radio numérique en France. Soutenue par 98% des acteurs du monde de la radio, cette norme déjà utilisée en Corée du Sud pour la télévision mobile permet de superposer au signal sonore des informations visuelles, voire de la vidéo. La radio numérique devrait cohabiter avec l'analogique pendant quelques années, comme le font actuellement la télévision "traditionnelle" et la TNT.

En théorie, n'importe quel périphérique multimédia pourra se doter de la prise en charge de la radio numérique, via l'adjonction d'une puce dédiée. Le secteur de l'automobile servira sans doute de moteur à l'expansion de la radio numérique mais les téléphones, baladeurs et autres ordinateurs portables devraient également pouvoir en profiter. Un label "Prêt pour la radio numérique" sera mis en place, afin que le consommateur puisse aisément identifier les appareils compatibles.

Le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) devrait lancer courant 2008 un appel à candidatures pour l'utilisation des fréquences réservées à la radio numérique. Elle profitera d'une part des bandes III et L, ainsi que des fréquences libérées lors de l'arrêt de la diffusion de Canal+ et d'autres chaînes en analogique, d'ici 2011.

Certaines radios associatives s'inquiètent toutefois du coût que représentera le passage au numérique et des modalités d'attribution des fréquences, particulièrement pour les antennes limitées à un département ou à une région. "Le gouvernement portera donc une attention toute particulière aux acteurs les plus fragiles, notamment les radios associatives, qui ne doivent pas rater ce tournant essentiel, faute de moyens", répond Christine Albanel.

"Noël 2007 sera sans doute celui de la télévision numérique, qui connaît un immense succès auprès de nos concitoyens. Noël 2008 sera celui de la radio numérique, une radio toujours plus proche des Français, toujours plus riche et créative, qui aura mis la technologie au service de sa double ambition : celle d'être un média à la fois populaire et pointu, un média qui rassemble et répond en même temps aux goûts les plus divers, bref, le média de l'information et de la culture pour tous", conclut-elle.
Près de sept ans après avoir dévoilé "Voila", Orange.fr a discrètement mis en ligne fin novembre une version béta de son nouveau moteur de recherche sobrement baptisé... LeMoteur.

Présenté comme plus rapide, plus performant avec un affichage 10 fois plus rapide qu'auparavant, ce nouveau moteur revendique dès son lancement plus d'un milliard de documents indexés : pages web mais également articles d'actualité, photos ou vidéos issues de grands médias sans oublier un accès au guide Shopping d'Orange ou aux réponses de l'annuaire 118712.

"La technologie utilisée permet une recherche approfondie, basée sur un très grand nombre de sources documentaires, qui affiche par ordre de pertinence l'ensemble des résultats finement filtrés" précise le groupe, qui s'est appuyé sur ses propres équipes de R&D pour concevoir ce moteur mais également une barre d'outils permettant par exemple d'envoyer des SMS.

Plutôt efficace, ce nouveau Moteur devrait progressivement être intégré aux portails Orange.fr et Voila.fr et confirmer les ambitions de France Telecom dans les services en ligne, un univers pour le moment dominé par de grands groupes américains comme Google, Yahoo ou Microsoft.
La rançon de la gloire ? Fondateur et président du réseau social Facebook, Mark Zuckerberg, regrette d'avoir intégré par défaut le programme publicitaire controversé Beacon. "Nous avons fait du mauvais boulot et je m'en excuse", a indiqué le jeune entreprenaute dans son billet "Thoughts on Beacon" daté du 5 décembre 2007.

Lancé il y a un mois, ce programme permet la publication, à des fins commerciales, des achats en ligne effectués par les utilisateurs de la plate-forme communautaire en s'appuyant sur leurs données privées. Ainsi, les achats d'un utilisateur de Facebook pouvaient être dévoilés à ses contacts (liste d'amis) sans qu'il ait donné son accord. Tollé !

La semaine dernière, répondant aux exigences de MoveOn.org, dont la pétition "Facebook, stop invading my privacy" a été signée par plus de 50.000 utilisateurs, la direction de Facebook a rendu son programme optionnel. Désormais, le programme est censé ne pouvoir être activé sans l'accord explicite (opt-in) de l'utilisateur.

Réseau social lancé par deux anciens étudiants d'Harvard en 2004, ouvert à tous les internautes depuis, Facebook affiche désormais 55 millions de membres actifs à travers le monde.
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