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4,514 millions. C'est le nombre d'abonnés ADSL que revendique le groupe Iliad au 30 juin dernier. Mercredi, à l'occasion de la publication de ses résultats financiers pour le premier semestre 2010, Iliad a indiqué avoir recruté environ 125.000 abonnés sous sa marque Free, soit une part de marché estimée à environ 20% sur la période. Un chiffre qui permet au groupe de conserver un solde positif, en épongeant les 69.000 abonnés perdus sur six mois par la marque Alice.

Sur le semestre, le groupe affirme avoir réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 1,015 milliard d'euros, dont 869 millions ont été généré par les abonnés Free. Iliad souligne par ailleurs la reprise de l'ARPU, ou revenu moyen par abonné, à 36,3 euros par mois, notamment grâce à l'essor des servives liés à la télévision. « Ainsi, au cours du 1er semestre 2010 près de 4,9 millions de VOD et d'abonnement SVOD ont été souscrits, soit une hausse de 24% par rapport à la même période en 2009 », indique le groupe dans un communiqué.

Iliad se félicite par ailleurs de la poursuite de ses efforts au niveau de la boucle locale, avec un taux de dégroupage qui atteint désormais 87,5% contre 81,20% au 30 juin 2009 et devrait lui permettre d'améliorer ses marges.

Le groupe reviendra le 31 août prochain sur ses objectifs à l'occasion d'une conférence de presse. Ceux-ci étaient pour mémoire d'atteindre 5 millions d'abonnés ADSL à fin 2011. Il tablait par ailleurs sur une couverture en fibre optique jusqu'au pied de l'immeuble de 70% à Paris avant la fin de l'année et de 4 millions de foyers d'ici 2012, année qui devrait voir le lancement des premières offres commerciales Free Mobile.
Lancé début juin, sous la forme d'une bêta fermée, le service de musique en ligne Rdio.com est désormais accessible à tous les internautes des Etats-Unis et du Canada. Financé et soutenu par les fondateurs de Skype et de Kazaa, Rdio.com permet d'accéder à un catalogue d'environ 7 millions de titres sur le mode du streaming (diffusion en direct) et dispose d'une option permettant de stocker en local le contenu de ses listes de lecture, sur ordinateur comme sur mobile, afin d'être en mesure d'y accéder hors connexion.

Rdio, c'est donc un modèle similaire à celui de Spotify ou de Deezer, l'écoute gratuite en moins. Le portail ne propose aucune publicité, et n'offre que trois jours d'essai sans frais avant qu'il soit nécessaire de passer sur une formule payante. Celles-ci sont au nombre de deux. La première, facturée 5 dollars par mois, offre l'accès intégral au catalogue, en streaming, depuis un ordinateur. La seconde, à 10 dollars par mois, ajoute la possibilité de stocker ses morceaux en local ainsi que l'accès au service depuis un téléphone mobile. A date, Rdio dispose d'applications destinées aux plateformes iPhone, Android et Blackberry. Sur PC ou sur Mac, Rdio propose une application basée sur le runtime AIR d'Adobe, alternative à la version Web accessible depuis le navigateur.

Le catalogue Rdio contiendrait aujourd'hui 7 millions de titres, selon les dires de la société. Celle-ci revendique des accords inédits avec des labels comme IODA, IRIS, Finetunes, INgrooves ou The Orchard, ainsi qu'avec les quatre grandes majors du disque.

Alors qu'en France, le paysage des services de diffusion de musique en streaming se réduit comme peau de chagrin (Jiwa vient d'annoncer son placement en liquidation judiciaire), Rdio devra, aux Etats-Unis, se faire une place au milieu de concurrents tels que MOG, Rhapsody ou Napster qui, tous, proposent des formules payantes d'accès illimité à leur catalogue. Pour se démarquer, le nouveau venu mise notamment sur un système de recommandation "sociale", grâce auquel l'utilisateur se verra suggérer des morceaux en affinité avec ses goûts ou avec ceux des membres de son réseau.
Google avait déjà introduit la capacité de faire un glisser/déposer depuis un dossier vers un e-mail sous Gmail. Cette fois, la firme donne la possibilité de faire glisser un fichier depuis la boite vers n'importe quel dossier, si l'utilisateur est sous Chrome.

Le blog officiel consacré à Gmail explique donc qu'après Firefox, c'est le navigateur Chrome qui est mis en avant par cette nouveauté. Pour autant, les autres navigateurs devraient prendre en compte rapidement cette amélioration. En effet, Firefox propose déjà de faire glisser un fichier dans un e-mail de manière très simple.

Concernant Chrome, tous les fichiers sont pris en compte. Après un petit test, même pour les documents les plus lourds, aucune barre de progression n'apparaît. Petit détail, le glisser/déposer doit se faire en pointant la souris sur l'icône du fichier et non sur le lien « download ».
Lundi dernier, le Parlement indonésien a dû faire face à une intrusion des plus originales dans sa chaîne interne, diffusée dans l'enceinte de l'institution à destination des membres du Parlement et des journalistes.

Pendant 15 longues minutes, les écrans de télévision ont diffusé non pas les débats en cours, mais des scènes tirées de films pornos : un quart d'heure, c'est le temps qu'il a fallu au personnel de sécurité pour stopper le flux d'images, décrites comme plutôt hardcores par le site Boing Boing.

Une enquête est actuellement en cours pour déterminer l'origine de l'intrusion, mais il semblerait que cette provocation soit due à une décision récente du ministre de l'information Tifatul Sembiring, qui a demandé aux FAI indonésiens de bloquer les sites pornographies pendant toute la durée du Ramadan, qui commencera le 11 août. Une ordonnance "bien accueillie" en Indonésie selon BBC, mais visiblement, pas par tout le monde...
S'il est déjà possible de proposer un système de connexion avec Facebook Connect sur votre site web, que diriez-vous d'avoir une sorte de mini Facebook directement implementé sur vos pages ? Plus précisément la société Echo, qui propose déjà un système de commentaire à insérer sur votre site, a développé un nouvel outil qui se présente sous la forme d'un flux mis à jour en temps réel.

Baptisé Echo River, ce flux inclut les publications ainsi que les commentaires des internautes. Afin de simuler la nature dynamique d'un mur de Facebook, le flux est mis à jour automatiquement. Destiné aux professionnels, Echo River est également compatible avec plusieurs systèmes de commentaire tels que Disqus, Intense Debate, ou Wordpress. Le flux est également capable récupérer les réactions des visiteurs publiées sur différents réseaux communautaires comme Facebook, Digg ou Twitter. Notons par ailleurs que le visiteur aura la possibilité de publier des photos, des vidéos ou du texte formaté en HTML.

Echo River n'est cependant pas gratuit. La PME souhaitant en faire usage devra s'inscrire à la formule Echo Pro facturée 100 dollars par mois. Retrouvez une démonstration ici.
Tous les annonceurs n'apprécieront pas. A partir du 14 septembre prochain, il sera possible d'enregistrer au sein du programme publicitaire Adwords des annonces faisant mention d'une marque déposée contre l'avis du détenteur de cette dernière. Jusqu'ici, Google fournissait aux entreprises une option permettant d'interdire toute utilisation de leurs marques déposées. Fort d'une décision récemment rendue par la cour de justice européenne, le moteur de recherche annonce qu'il s'apprête à lever ces possibilités de restriction, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis.

Aujourd'hui en France, une marque a la possibilité de restreindre, par le biais d'AdWords, l'utilisation de son nom à ses seuls services. L'intérêt, pour l'annonceur, c'est bien sûr d'éviter que des concurrents ou des distributeurs viennent parasiter ses propres campagnes d'achat de mots clé et, incidemment, fasse grimper la valeur de son nom au sein du programme d'enchères AdWords.

L'utilisation des marques comme mots clé, notamment dans le cadre de la publicité concurrentielle, a fait l'objet de nombreuses procédures judiciaires avec des résultats souvent contradictoires suivant les affaires et les pays. En France, la firme Louis Vuitton (LVMH) avait par exemple réussi à faire condamner le moteur de recherche, en faisant valoir que le fait de proposer sa marque comme mot clé à des rivaux ou à des sociétés proposant des produits contrefaits constituait un acte de contrefaçon.

L'affaire a depuis été portée devant la Cour de justice des communautés européennes (Luxembourg) qui, en mars dernier, a tranché ce noeud gordien en donnant raison à Google. Dans un avis daté du 23 mars, cette dernière a ainsi estimé que dès lors que le moteur de recherche n'entretenait pas la confusion entre la marque cherchée par l'internaute et les liens sponsorisés pour d'autres marques, il s'agissait d'une proposition alternative, facile à ignorer.

C'est sur cet avis que se base aujourd'hui Google pour annoncer les modifications prochaines du service AdWords. Concrètement, une marque ne pourra donc plus se réserver l'usage exclusif de son nom, ce qui signifie que Darty, la Fnac pourront par exemple enchérir sur des mots clé contenant le terme "Sony", tout comme ses concurrents, si tant est bien sûr que les annonces respectent le droit des marques.

« Le but de Google est de fournir à ses utilisateurs l'information la plus pertinente possible, qu'il s'agisse des résultats de recherche ou de la publicité, et nous pensons qu'un choix plus important leur sera bénéfique. Notre politique vise à répondre de manière équilibrée aux besoins des internautes, des annonceurs et des détenteurs de marque », indique Google dans la notice qui signale ce changement de stratégie.

Une bonne nouvelle, sans doute, pour les e-commerçants européens, parfois pénalisés dans leurs campagnes de SEM (Search Engine Marketing) par l'impossibilité de faire appel à certaines marques déposées. Une bonne nouvelle, surtout, pour Google, dont la place de marché devrait connaitre un regain d'intérêt.
Dévoilé au mois de mai dernier, le nouveau Windows Live Hotmail est désormais disponible pour l'ensemble des internautes, soit 350 millions d'utilisateurs dans 220 pays. La mise à jour a débutée le 16 juin dernier pour être progressivement déployée de serveurs en serveurs.

Avec cette nouvelle version Microsoft introduit plusieurs nouvelles fonctionnalités. Outre une meilleure gestion de sa boite avec la possibilité de créer des filtres à la volée, le dispositif anti-spam a été renforcé et les messages peuvent être consultés sous forme de conversations. Rappelons aussi l'intégration d'Office Web apps, de Skydrive pour l'envoi des pièces jointes ou la possibilité de prévisualiser les médias reçus directement au sein de sa boite mail. Vous retrouverez de plus amples informations sur toutes ces nouveautés ici.

La mise à jour n'a cependant pas été exempte de problèmes. Près d'un millier de messages ont ainsi été publiés sur le forum officiel de support de Windows Live. Certains utilisateurs ont en effet rencontré plusieurs bugs souvent liés à la version de leur navigateur. Mike Schackwitz, de l'équipe de Windows Live, explique que suite aux retours des internautes plusieurs changements sont survenus et notamment au niveau du web messenger qui ne se connectera plus automatiquement à chaque nouvelle session.

D'autres nouveautés feront leurs apparitions un peu plus tard et notamment la prise en charge de Microsoft ActiveSync permettant de configurer son compte sur un smartphone compatible pour synchroniser automatiquement mails, carnet d'adresses et calendriers. L'on imagine qu'ActiveSync sera implementé à la sortie des Windows Phone 7 prévus pour le mois d'octobre.
Le moteur de recherche chinois dévoile en partie ses motivations et sa stratégie dans le secteur de la recherche sur Internet. Dans une interview accordée au Wall Street Journal, Robin Li, responsable en chef et co-fondateur de Baidu laisse entrevoir quelques pistes, à savoir accroitre les revenus en proposant des versions du moteur pour l'étranger.

Baidu part du principe que les deux tiers de la population chinoise n'a pas encore accès à Internet pour expliquer que sa croissance ne tarira pas encore cette année. Li explique alors qu'il compte sur une croissance pour une durée de « 5 à 15 ans ». De quoi voir venir.

Pour autant, Baidu annonce également chercher à développer d'autres sources de revenus en proposant des versions de son moteur pour d'autres pays, mais aussi d'élaborer des publicités sur les contenus créés par Baidu ou ses partenaires. A ce sujet, Robin Li explique que la société va « commencer à élaborer ses propres contenus afin des les intégrer dans nos résultats de recherches. Nous pensons aussi à placer des liens sponsorisés sur certaines recherches ».

Sur le plan international, Baidu rappelle le lancement de la version japonaise de son moteur mais estime que « la stratégie internationale doit se baser sur une vision d'investissement à long terme ». Le géant chinois table sur une dizaine d'années pour que des revenus significatifs puissent émerger grâce à l'international.

Pour l'instant tout se passe donc plutôt bien pour le numéro un de la recherche sur Internet en Chine. Selon Analysys international, Baidu était crédité au deuxième trimestre 2010 de 70 % de parts de marché sur son territoire…
Financé à hauteur de deux milliards d'euros par le gouvernement dans le cadre du grand emprunt, le programme national "très haut débit" a fait l'objet d'un lancement officiel mercredi matin, avec la publication d'un premier programme explicitant calendrier et modalités de souscription. L'objectif, réaffirmé par les ministres de tutelle du programme, est pour mémoire de participer à la mise en place d'infrastructures permettant de délivrer au plus grand nombre un accès Internet à très haut débit.

Aux opérateurs et collectivités de jouer

Désormais entré dans sa phase opérationnelle, le plan très haut débit repose pour l'instant sur deux appels à projets préparatoires. Le premier, ouvert jusqu'au 5 octobre prochain, s'adresse aux collectivités territoriales et vise à recueillir des propositions de « projets pilotes » dans lesquels l'Etat pourrait être amené à investir jusqu'à 500.000 euros. Cinq seront retenus. Pour cela, ils devront « être représentatifs du territoire français et concerneront des zones à faible et moyenne densité ».

Ici, l'objectif est d'identifier les bonnes pratiques relatives aux architectures techniques, aux processus de co-investissement, aux échanges d'information entre acteurs du déploiement ou encore à l'articulation entre les réseaux déployés par des investisseurs privés et les réseaux d'initiative publique, explique le gouvernement dans le cahier des charges associé.

Le second, ouvert jusqu'au 31 janvier 2011 concerne les intentions d'investissement dans les réseaux à très haut débit formulées par les opérateurs et collectivités territoriales, dans le cadre de déploiements ne nécessitant pas d'aides publiques. L'idée, ici, est de parvenir à constituer rapidement une carte prévisionnelle de ce que sera le très haut débit en France à l'horizon 2015, de façon à identifier les zones qui devront profiter des investissements de l'Etat.

Premiers résultats attendus dès 2011 ?

Une fois ces deux phases préliminaires accomplies, le gouvernement procèdera à la mise en place des guichets de financement qui permettront de soutenir les projets viables. Les fonds publics issus du grand emprunt devraient donc être mis à contribution dès le début d'année 2011. Reste à voir si ces 2 milliards d'euros suffiront à doper les investissements privés, sur un marché où l'on estime que le déploiement du très haut débit requiert un minimum de 30 milliards...
Le réseau communautaire LinkedIn vient de réaliser sa première acquisition en rachetant la firme mSpoke. mSpoke développe notamment mPower, une plateforme hébergée sur laquelle vient se greffer une technologie de recommandation afin de retourner des résultats de recherche plus pertinents pour un ou plusieurs utilisateurs. Le moteur de mSpoke est également doté de la plateforme mTrend permettant d'analyser les conversations en temps réel sur un sujet donné ainsi que de mSense pour une meilleure gestion des flux RSS.

Cette technologie devrait trouver sa place sur le moteur de recherche LinkedIn. L'on imagine alors des suggestions de relations professionnelles adaptées à son profil utilisateur. L'équipe de mSpoke devrait prochainement migrer dans les locaux de Linkedin. Depuis sa création en 2003, le réseau professionnel compterait aujourd'hui 75 millions de membres. En France, la concurrence émane notamment de Viadeo, leader dans l'Hexagone.
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