News

La société AOL continuera-t-elle d'assumer son indépendance ? Rien est moins sûr. En effet, hier le portail a levé le voile sur ses résultats financiers pour son second trimestre. Si les estimations de Wall Street étaient loin d'être démesurées, AOL n'a pas su faire le poids. Avec des revenus de 584,1 millions de dollars, la société enregistre une baisse de 26% par rapport au trimestre précédent. Wall Street tablait de son côté sur 602 millions de dollars.

Chez AOL on explique cette baisse par un déclin des revenus publicitaires, notamment en France et en Allemagne, deux pays au sein desquels AOL a récemment fermé boutique. AOL précise par ailleurs que les coûts liés à certains produits ont également influé sur ses revenus trimestriels. C'est le cas du réseau communautaire Bebo, racheté pour 850 millions de dollars et bradé pour à peine 10 millions de dollars ainsi que du logiciel de messagerie instantanée ICQ, également revendu.

Les activités Internet d'AOL continuent aussi leur déclin. Le FAI enregistre toujours moins d'abonnés et affiche une baisse de 27% par rapport à l'année dernière. Le PDG Tim Armstrong se veut cependant rassurant. Depuis son arrivée à la tête du groupe l'ancien employé de Google recentre la stratégie du portail en multipliant les investissements pour diversifier les activités purement médiatiques. C'est ainsi que la firme a développé un système de production de contenu en masse grâce à un algorithme capable de déterminer les dernières tendances du web et une armée de journalistes. AOL mise aussi sur l'hyperlocal avec Patch.org ou en investissant au sein d'OpenStreetMap.

La société saura-t-elle redresser la situation ? Quoiqu'il en soit chez AOL on ne se voile pas la face. C'est par exemple le cas de Brad Garlinghouse, anciennement chez Yahoo! et président des départements web et mobile chez AOL qui a récemment déclaré : "AOL, nous avons un p*tain de problème, il n'y a aucun doute la dessus".
Une nouvelle API, réalisée en PHP est actuellement disponible. Ce projet s'intitule cFTP et propose une plateforme de fichiers partagés, accessible par le web.

Cette application va vous permettre de mettre à disposition des fichiers, documents,etc... pour vos clients ou vos collaborateurs

La gestion s'effectue par une interface simple, permettant d'uploader des fichiers, avec la possibilité de saisir un titre, un petit descriptif et d'afficher une miniature.

- clients oriented ftp
le 04/08/2010 à 22:56
Zeta components Apache
Apache Zeta components était à l'origine développé par eZ Systems sous le nom de « eZ components » et, en quelques mois, la première version de Apache Zeta components a été libérée.

Maintenant ce projet possède :
- Son propre site internet avec une documentation en ligne
- Une version téléchargeable avec un SVN intégré
- Une partie communautaire pour toute personne souhaitant participer au projet

- Site officiel Zta components
Google Earth ne sert pas seulement à chercher les crop circle dans les champs et traquer la pluie : le logiciel de Google peut également s'avérer utile pour traquer les contrevenants.

La ville américaine de Riverhead, dans l'Etat de New York, l'a bien compris, et se sert depuis quelques semaines de Google Earth pour partir à la chasse aux piscines non-autorisées. La ville a déjà trouvé 250 piscines, installées chez des particuliers n'ayant pas fait les démarches nécessaires et payé les taxes allant avec pour disposer d'un bassin chez eux. Et entre les permis de construire et les amendes qui ont été distribuées, la municipalité de Riverhead a déjà récupéré plus de 75 000 dollars.

L'argent ne serait cependant pas la question majeure dans cette traque : pour Leroy Barnes, chargé de l'inspection des bâtiments à Riverhead, « la sécurité des piscines est la préoccupation principale : sans inspection, on ne peut pas savoir si la plomberie, les travaux électriques et les clôtures respectent les normes locales. »

Mais Riverhead n'est pas le seul endroit où Google Earth est utilisé pour chercher les piscines non déclarées. En Grèce, là où la crise économique fait rage depuis plusieurs mois déjà, le gouvernement met actuellement un point d'honneur à traquer les citoyens qui "oublient" de déclarer certains biens aux impôts. A Athènes et dans sa banlieue, le logiciel de Google sert à « localiser les villas, les piscines et les propriétés » explique le site Spiegel. Une technique qui a révélé que sur 16 974 piscines existantes, 324 seulement étaient déclarées par leurs propriétaires.

Si Google Earth semble donc être efficace pour détecter les piscines non-déclarées, certaines associations s'inquiètent de cette pratique intrusive. « La technologie va tellement loin que les gens se croient tout permis, il n'y a pas de discussions communautaire à ce sujet » regrette Lillie Coney, directrice adjointe de l'Electronic Privacy Information Center de Washington. Quant à Google, l'entreprise garde le silence face à l'usage qui est fait de son logiciel.

Les suisses, quant à eux, avaient tout compris bien avant...
Voici une bonne nouvelle pour la communauté OpenStreetMap qui s'efforce de mettre en oeuvre un service de cartographie ouvert sous licence Creative Commons. En effet, l'équipe de développement de Bing a annoncé sa disponibilité sous la forme d'une application pour Bing Maps.

Open Street Maps se superpose aux cartes de Bing afin d'afficher les données recueillies par les utilisateurs comme celles du domaine public, du satellite Landsat 7, ou encore des côtes du littoral fournies par le gouvernement américain. L'équipe de Bing explique qu'OpenStreetMap est à la cartographie ce que Wikipedia est à l'encyclopédie, chaque participant est ainsi libre d'ajouter plusieurs informations périphériques sur une région précise.

Le mois dernier c'est le service MapQuest qui annonçait l'intégration d'OpenStreetMap, la société AOL ajoutait avoir contribué au projet à hauteur d'1 million de dollars, un moyen d'aider la communauté open source tout en favorisant le développement de services hyperlocaux.

Pour tester l'intégration d'OSM rendez-vous ici.
Fin de parcours pour l'un des derniers portails français spécialisés dans la diffusion de musique gratuite à la demande, Jiwa, dont la liquidation judiciaire a été prononcée le 29 juillet dernier.

Lancé début 2008, le site n'aura finalement pas su trouver le bon équilibre entre recettes publicitaires et nécessaires rétributions versées aux ayant-droits lui ayant ouvert l'accès à leur catalogue.

Pour l'année 2009, Jiwa indiquait avoir enregistré environ 300.000 euros de recettes, bien insuffisantes pour couvrir le million d'euros exigé au titre de minimum garanti par les maisons de disque partenaires.

En février, le service avait dû mettre un terme à l'exploitation du catalogue de Warner Music à la demande ce cette dernière, en raison d'exigences impossibles à satisfaire au regard de son chiffre d'affaires. « Un modèle impossible à tenir sur le long terme », confirme Jean-Marc Pluegel, cofondateur du service, au quotidien Les Echos.

« C'était la dernière startup française ambitieuse et indépendante dans le secteur de la distribution musicale en stream », déplore le blog ReadWriteWeb, premier à avoir révélé l'information mardi matin.

Aux côtés de services tels que MusicMe ou Starzik, qui reposent essentiellement sur le téléchargement, et des offres proposées par les opérateurs mobiles, le seul Français dont l'offre repose uniquement sur un accès en streaming reste en effet Deezer, qui vient d'annoncer son rapprochement avec Orange.

Les services de streaming légaux, pourtant érigés en parangons de vertu lors des débats associés à la loi Hadopi, peineraient-ils finalement à trouver, en France, le terreau nécessaire à leur épanouissement ?
Certains internautes rapportent que Google est en train de déployer progressivement une option permettant de gérer plusieurs comptes utilisateur. Les chanceux qui font partie des premiers internautes à pouvoir en profiter pourront activer cette fonctionnalité via cette page.

Le blog Google Operating System explique qu'une fois l'option activée, celle-ci est pour l'heure restreinte à Gmail, Google Agenda, Sites, Reader, Voice, Code et App Engine. Par la suite l'internaute pourra changer de compte via un menu déroulant en tête de page, similaire à celui que nous observions hier sur la capture d'écran de Gmail.

Le dispositif ne semble cependant pas abouti et les développeurs ont listé quelques problèmes. Ainsi la gestion multi-compte n'est pas prise en charge sur les sites mobiles. Par ailleurs, certains problèmes risquent de survenir sur les gadgets de Google et notamment celui du calendrier de Gmail Labs. Aussi l'accès en mode déconnecté pour Google Agenda ne sera pas fonctionnel.

Rappelons au passage que Google avait également annoncé vouloir proposer dès cet été tous ses services aux comptes Google Apps en ajoutant YouTube, Blogger ou encore Reader et PicasaWeb.
le 03/08/2010 à 23:07
L'Indonésie va filtrer son Web
Dans un mois, les FAI d'Indonésie devront se plier à la loi et bannir tout contenu pornographique d'Internet. Il faut dire que le pays est celui qui comprend le plus grand nombre de croyants musulmans et que bientôt, le ramadan débutera. Une raison pour forcer les fournisseurs d'accès à censurer une partie du Web.

Le 11 aout devrait être une date butoir pour Internet en Indonésie. L'actuel gouvernement (islamiste conservateur selon Le Monde.fr) souhaite « protéger les enfants » sur le web en filtrant tous les contenus jugés pornographiques. De leur côté, les FAI estiment qu'ils n'auront jamais le temps de s'exécuter et de bloquer totalement ces vidéos et images.

Les FAI du pays pencheraient donc vers la création d'une liste de sites dont la consultation pourrait être limitée ou purement interdite. De même, ils expliquent qu'il leur faudrait « au minimum plusieurs mois pour identifier ne serait-ce que 50 % des sites devant être bloqués ».

Si la mesure est mise en application, l'Indonésie rejoindra d'autres Etats, démocratiques ou non qui ont fait le choix de censurer certains pans du Web.
Demeurer une encyclopédie libre, ce n'est pas facile : Wikipédia le prouve assez souvent. Le site collaboratif est encore une fois au cœur d'une affaire concernant les visuels utilisés sur certaines de ses pages : cette fois-ci, cela ne concerne pas les photographies jugées sexuellement offensantes, mais le logo du FBI.

Le Federal Bureau of Investigation américain désire en effet que l'encyclopédie en ligne supprime de ses pages le sceau de l'institution, sous prétexte que la Wikimedia Foundation n'a pas demandé l'autorisation pour utiliser le logo en guise d'illustration. « Le sceau du FBI est un insigne officiel du ministère de la Justice. Son but principal est d'authentifier les communications officielles et les actions du FBI. Toute reproduction non autorisée du sceau du FBI est interdite par l'article 18 du Code des États-Unis, Section 701 » explique une lettre (ici en PDF) envoyée par le Bureau à la fondation. Le courrier cite ensuite un long passage de l'article de loi 18 USC 701.

Une citation tronquée et interprétée de façon très personnelle selon Mike Godwin, responsable du département juridique de Wikimedia Foundation. « Nous apprécions votre volonté de réviser la loi pour nous informer de votre vision expansive de celle-ci, mais le fait est que nous devons travailler avec la version actuelle de la loi et non l'ambitieuse version de l'article 701 que vous nous avez transmise » commente non sans ironie le juriste dans sa réponse envoyée au FBI (en PDF ici).

Wikimedia est donc convaincu d'être dans son bon droit, prétextant que la loi citée par le Bureau a principalement pour but d'empêcher tout un chacun de réaliser des falsifications de badges, et n'englobe pas l'usage qui peut être fait du logo sur un site Internet non commercial.

« Nous sommes prêt à soutenir notre point de vue devant les tribunaux » conclut Mike Godwin. Au FBI, on s'offusque : « Vous ne pouvez pas utiliser le sceau du FBI, c'est la loi. A moins d'avoir l'autorisation du directeur » a commenté William Carter, un porte-parole de l'institution.

La joute verbale ne fait probablement que commencer. Cindy Cohn, la directrice juridique de l'Electronic Frontier Foundation, n'a pas hésité à qualifier cette histoire de "stupide" et "troublante" : « Vraiment, je crois que le FBI a mieux à faire que ça » a-t-elle commenté. Et pourtant, tout ça risque bel et bien de se terminer au tribunal.

En attendant, encyclopédie libre oblige, les modifications vont bon train, même si le logo original est rétabli à chaque fois : Wikipédia ira jusqu'au bout, qu'on se le dise !
Un petit jeu semble faire fureur en ce moment sur le site de micro-blogging Twitter : Annoncer le décès de « stars » perdues ou oubliées. Le fait que le site soit capable de diffuser largement une information sans aucune vérification aide beaucoup à ce type de pratique. Pour autant, ces derniers jours ont été le théâtre de fausses rumeurs que l'on pourrait classer dans la catégorie « n'importe quoi ».

La chaîne américaine CNN s'est donc fendue d'une édition pour prouver, interview en direct à l'appui, que l'acteur Bill Cosby n'était pas décédé. L'humoriste vintage a donc feint en direct d'être souffrant mais a bien expliqué qu'il allait parfaitement bien et que seul Twitter avait nourri cette rumeur.

Plus tôt dans la semaine, c'est le cas de Jean-Marie Le Pen qui était étudié sur Twitter. Certains tweets enterraient déjà le leader frontiste. Un internaute a simplement écrit « Jean Marie Le Pen est mort aujourd'hui 31 juillet à 11h45 à l'âge de 81 ans ». A en croire le site du Point.fr, des dizaines de personnes se seraient alors réunies à Paris pour « fêter » cette mort.

Cette vague de fausses rumeurs n'est pas non plus nouvelle puisqu'on se rappellera les fausses annonces de la mort de Bernard Montiel (acteur génial) ou encore de Jordy (No comment). Reste qu'il est dommage que la charte de Twitter n'applique pas de règle avant publication du genre : « Réfléchir avant d'écrire »...
LoadingChargement en cours