le 04/08/2010 à 23:23
B.Garlinghouse : "AOL, nous avons un p*tain de problème"
La société AOL continuera-t-elle d'assumer son indépendance ? Rien est moins sûr. En effet, hier le portail a levé le voile sur ses résultats financiers pour son second trimestre. Si les estimations de Wall Street étaient loin d'être démesurées, AOL n'a pas su faire le poids. Avec des revenus de 584,1 millions de dollars, la société enregistre une baisse de 26% par rapport au trimestre précédent. Wall Street tablait de son côté sur 602 millions de dollars.
Chez AOL on explique cette baisse par un déclin des revenus publicitaires, notamment en France et en Allemagne, deux pays au sein desquels AOL a récemment fermé boutique. AOL précise par ailleurs que les coûts liés à certains produits ont également influé sur ses revenus trimestriels. C'est le cas du réseau communautaire Bebo, racheté pour 850 millions de dollars et bradé pour à peine 10 millions de dollars ainsi que du logiciel de messagerie instantanée ICQ, également revendu.
Les activités Internet d'AOL continuent aussi leur déclin. Le FAI enregistre toujours moins d'abonnés et affiche une baisse de 27% par rapport à l'année dernière. Le PDG Tim Armstrong se veut cependant rassurant. Depuis son arrivée à la tête du groupe l'ancien employé de Google recentre la stratégie du portail en multipliant les investissements pour diversifier les activités purement médiatiques. C'est ainsi que la firme a développé un système de production de contenu en masse grâce à un algorithme capable de déterminer les dernières tendances du web et une armée de journalistes. AOL mise aussi sur l'hyperlocal avec Patch.org ou en investissant au sein d'OpenStreetMap.
La société saura-t-elle redresser la situation ? Quoiqu'il en soit chez AOL on ne se voile pas la face. C'est par exemple le cas de Brad Garlinghouse, anciennement chez Yahoo! et président des départements web et mobile chez AOL qui a récemment déclaré : "AOL, nous avons un p*tain de problème, il n'y a aucun doute la dessus".
Chez AOL on explique cette baisse par un déclin des revenus publicitaires, notamment en France et en Allemagne, deux pays au sein desquels AOL a récemment fermé boutique. AOL précise par ailleurs que les coûts liés à certains produits ont également influé sur ses revenus trimestriels. C'est le cas du réseau communautaire Bebo, racheté pour 850 millions de dollars et bradé pour à peine 10 millions de dollars ainsi que du logiciel de messagerie instantanée ICQ, également revendu.
Les activités Internet d'AOL continuent aussi leur déclin. Le FAI enregistre toujours moins d'abonnés et affiche une baisse de 27% par rapport à l'année dernière. Le PDG Tim Armstrong se veut cependant rassurant. Depuis son arrivée à la tête du groupe l'ancien employé de Google recentre la stratégie du portail en multipliant les investissements pour diversifier les activités purement médiatiques. C'est ainsi que la firme a développé un système de production de contenu en masse grâce à un algorithme capable de déterminer les dernières tendances du web et une armée de journalistes. AOL mise aussi sur l'hyperlocal avec Patch.org ou en investissant au sein d'OpenStreetMap.
La société saura-t-elle redresser la situation ? Quoiqu'il en soit chez AOL on ne se voile pas la face. C'est par exemple le cas de Brad Garlinghouse, anciennement chez Yahoo! et président des départements web et mobile chez AOL qui a récemment déclaré : "AOL, nous avons un p*tain de problème, il n'y a aucun doute la dessus".
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