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Google n'a visiblement pas fini de subir les foudres de sa collecte impromptue de données Wi-Fi via ses voitures Street View, puisqu'on apprend aujourd'hui que les autorités du pays ont procédé à une perquisition dans les locaux de l'entreprise, située à Séoul.

« La police a enquêté sur Google Korea, suspecté de collecte non autorisée et de stockage de données concernant les réseaux Wi-Fi d'utilisateurs » a indiqué l'Agence de la police nationale dans un communiqué. De son côté, la firme de Moutain View a indiqué dans un mail qu'elle allait « coopérer avec les enquêteurs et répondre aux questions posées. »

L'affaire de la récolte de données Wi-Fi a démarré au mois d'avril dernier, alors que l'équivalent de la CNIL en Allemagne avait mis le doigt sur le problème. De nombreux pays se sont alors intéressé à la situation, et Google, après s'être vivement défendu de toute pratique illégale, avait finalement admis avoir aspiré "par erreur" des informations concernant moults réseaux Wi-Fi d'internautes à travers le monde.

Ironiquement, c'est également aujourd'hui que le géant du Web a annoncé vouloir relancer ses Google Cars sur les routes allemandes, de sorte à rentre Street View accessible dans le pays dans les prochains mois : « D'ici à la fin de l'année, nous ajouterons les 20 plus grandes villes d'Allemagne à la liste de celles déjà disponibles » a annoncé le moteur de recherche dans un communiqué.

Car si les voitures dotées entre autres de caméras à 360° ont déjà sillonné les routes l'année dernière, l'impopularité du service chez nos voisins allemands a jusque-là empêché Google de lancer officiellement Street View dans le pays, où seules de photographies de certains endroits sont accessibles via Google Map. On notera au passage qu'il en est de même en Corée du Sud, où des Google Car circulent également depuis l'année dernière.
La fondation Linux vient de lancer un nouveau programme pour la gestion de la conformité des licences, dans l'espoir de la simplifier. En effet, certains utilisateurs commerciaux des distributions GNU/Linux peuvent avoir des difficultés face à la complexité de la tâche. La Fondation Linux l'a compris, qui a annoncé lors de la LinuxCon de Boston aujourd'hui sa volonté de distribuer prochainement des outils et de l'aide à la formation pour améliorer la standardisation des licences.

Aujourd'hui, avec l'adoption en augmentation de distributions GNU/Linux, l'adaptation technique de plateformes est de mieux en mieux réalisée par l'industrie informatique, mais les questions légales restent un problème. Le noyau Linux et beaucoup de composants clés sont publiées sous les termes de la licence GNU GPL, qui permet entre autres aux utilisateurs de modifier et redistribuer le logiciel avec l'obligation d'afficher ses modifications.La conformité à cette licence n'est pas la plus compliquée à mettre en oeuvre, mais beaucoup de distributeurs de hardware ne parviennent pas à l'assurer. Souvent, ils ne comprennent pas les obligations imposées par la licence GNU GPL, et ne font pas la différence entre domaine public et open source. D'autres cas de figures très compliqués sont possibles, comme des conflits sur les licences de logiciels intégrant de nombreux composants, ou des drivers particuliers.

C'est pourquoi le Open Compliance Program va proposer plusieurs outils, comprenant un vérificateur de dépendances et un analyseur pour aider les entreprises à déterminer quels types de licences ils utilisent pour leurs logiciels, et à identifier les conflits potentiels. Pour abaisser le niveau de complexité, des ressources dédiées à la formation seront également publiées. Une checklist est également en train d'être mise au point, pour permettre aux entreprises de déterminer s'ils ont de bonnes pratiques sur les conformités des licences. Ceci afin d'éviter plusieurs cas de viol de licence GNU GPL, qui ont mené par le passé à des procès.

L'intégralité des nouveautés proposées par la Linux Foundation est disponible en anglais sur son site.
Afin de gérer le succès et la popularité d'un site web, il est important de prendre en compte de nombreux points comme une hausse de la fréquentation des visiteurs.

Pour répondre à cette hausse, vous devez prévoir des ressources supplémentaires comme l'ajout de serveurs à l'infrastructure existante, la répartition de la charge, etc... Pour répondre au concept de philosophie partagée, le langage PHP va répondre à ces contraintes.

Le site Ibuildings publie un livre blanc (disponible gratuitement) sur le thème des applications webs évolutives horizontalement.

Ce livre parle de :
- Comment concevoir une application évolutive en définissant une architecture et techniques
- Gérer les ressources automatiques au système avec la possibilité de les ajouter et de les supprimer

- Livre blanc Les applications webs évolutives horizontalement
le 09/08/2010 à 23:23
MyTAP
Les tests unitaires sont très connus du coté des langages comme PHP, mais réaliser des tests unitaires pour MySQL, cela reste moins répandus.

MyTAP est une suite de fonctions pour écrire vos propres tests unitaires pour MySQL. L'intérêt de MyTAP va vous permettre de vraiment tester votre base de données comme :
- Vérifier la structure de votre schéma
- Effectuer des tests de vues, de procédures, des fonctions
- etc

Par ailleurs, un site dédié à MyTAP est disponible avec la documentation et les exemples.

- MyTAP site officiel
Les dommages et intérêts réclamés par Oracle à SAP seraient disproportionnés dans l'affaire Tomorrownow. Selon l'éditeur allemand, qui a accepté ses responsabilités dans l'affaire en fin de semaine dernière, le préjudice subi par Oracle dans l'affaire s'élèverait à quelques dizaines de millions d'euros tout au plus.Vol de données

Retour sur l'affaire. En 2007, Oracle dépose devant une cour de Californie une plainte de 44 pages à l'encontre de l'éditeur allemand SAP. Ce dernier se serait rendu coupable de « vol à grande échelle » avec des « accès systématiques et illégaux » au support en ligne d'Oracle, destiné à ses clients. Fin 2006, Oracle avait enregistré des téléchargements illégaux vers une adresse IP appartenant à Tomorrownow, une filiale de SAP notamment spécialisée dans le support informatique à moindre coût pour les suites logicielles d'Oracle. Selon la plainte, cette adresse était directement reliée au réseau SAP.Oracle avait porté plainte en mars 2007, et Tomorrownow cessé ses activités en octobre 2008. SAP s'engage désormais à dédommager Oracle, sauf que ce dernier estime le préjudice à plusieurs milliards de dollars. Pour SAP, c'est une somme déraisonnable qui bloque un éventuel règlement de l'affaire, « alors que nous cherchons une porte de sortie juste et raisonnable. La somme doit se baser sur la réalité et la loi, » explique le document remis par les avocats de SAP au tribunal.
Pour rendre les messages publicitaires moins ennuyeux et plus lucratifs, plusieurs entreprises présentes sur le web ont décidé de laisser les internautes choisir les publicités qu'ils regarderaient. Microsoft, Yahoo et Hulu (un service de VOD non accessible en France) proposeront sur leurs portails grand public respectifs de choisir sa publicité dès le mois prochain. Le service ne sera accessible que sur la version anglophone des sites MSNBC.com et Yahoo.com.

Ce nouveau format publicitaire, conçu par Hulu, a fait l'objet d'une étude par Vivaki, la division numérique du groupe Publicis. Selon cette recherche, les utilisateurs sont deux fois plus susceptibles de cliquer sur une publicité quand ils ont le choix, par rapport à une publicité imposée. « Quand vous donnez le choix aux gens, ils ont tendance à vous aimer car vous leur montrez du respect, » explique Beth Uyenco Shatto, directrice de recherche au département publicité de Microsoft. « S'il n'y avait pas la publicité, ils n'auraient pas accès au contenu gratuitement. »

Le nouvel outil de sélection de la publicité est baptisé ASq. Il devrait faire ses débuts dès le mois prochain sur le marché de la publicité sur la vidéo en ligne, qui pèse 3,1 milliards de dollars dans le monde, et est déjà le segment de la publicité avec la plus forte croissance. D'autres entreprises prévoient de lancer ASq dès septembre : CBS.com, AOL.com et Discovery.com. Youtube lui-même serait en train de plancher sur la question.

Concrètement, à la place du clip imposé avant le visionnement d'une vidéo en streaming, l'internaute pourra choisir entre quatre publicités et plus. « Nous avons une meilleure connaissance qu'avant sur ce qui fait une publicité avec plus d'impact, » se réjouit Uyenco Shatto. « La grande question est de savoir ce qui fait qu'un internaute choisit une publicité plutôt qu'une autre. »

La publicité en ligne devrait croître de 12% cette année, à 61,8 milliards de dollars dans le monde, selon le cabinet d'études new-yorkais eMarketers. Les publicités textuelles sur les recherches dans les moteurs type Google ou Bing restent le segment principal, mais la publicité sur les vidéos croît rapidement. Les dépenses pour ce type de publicité devraient passer de 2,2 milliards en 2009 à 11,3 en 2014, selon eMarketers.
L'autorité de régulation des réseaux américaines, la FCC, vient d'abandonner ses tentatives pour empêcher un accord entre Google et les opérateurs Internet, qui pourrait mettre à mal la neutralité du net. La FCC continue de clamer que tout accord ne respectant pas la neutralité du net serait inacceptable.

Selon Google et Verizon, le principal intéressé par l'affaire, ce sur quoi ils travaillent n'a rien à voir avec un accord commercial dont ils tireraient bénéfice, mais serait une proposition de législation sur la façon de gérer le réseau. Pas d'accord commercial, donc, mais il reste tout de même que Google souhaiterait que les opérateurs prévoient de conserver suffisamment de trafic pour assurer l'utilisation de certains types de services. Google aimerait que le trafic assuré soit suffisant pour des applications de voix sur IP par exemple, ou de vidéo. Ce qui irait à l'encontre du principe de neutralité du net, selon la FCC.

L'autorité de régulation a néanmoins abandonné toute idée de poursuites, et plusieurs médias spécialisés américains appellent désormais la FCC à reprendre plus fortement son combat pour la neutralité du net. Le San Francisco Chronicle estime pourtant que la meilleure option serait une implication directe du Congrès américain pour jeter les bases législatives de cette neutralité. Mais pour le journal, « le Congrès n'a pas montré beaucoup d'appétit pour la neutralité du net par le passé, et nous ne pouvons être optimistes pour le futur proche. »
Pour Bill Gates, Internet est l'avenir de l'éducation : selon le fondateur de Microsoft, qui s'est exprimé vendredi dernier lors de la conférence Techonomy, il ne faudra pas plus de 5 ans au Web pour supplanter les autres méthodes d'apprentissage.

« Dans 5 ans à partir de cet instant, vous serez en mesure de trouver le meilleur des conférences mondiales gratuitement sur Internet » a-t-il déclaré. « Ce sera mieux que dans n'importe quelle université ». Bill Gates prédit ainsi une baisse de l'enseignement universitaire durant la même période, qui est selon lui trop « localisé » et coûte trop cher. « L'éducation à 200 000 dollars est de plus en plus difficile à faire, parce qu'il y a de moins en moins d'argent à lui accorder » a-t-il commenté. « Seule la technologie peut faire descendre ce chiffre non pas à 20 000 dollars, mais à 2 000 dollars. »

C'est donc une forme de dématérialisation de l'enseignement que prône Gates, qui estime également que les connaissances devraient pouvoir être validées même sans passer par un établissement spécifique. Dématérialiser les écoles et universités pour faire baisser le coût des diplômes, une vision que certains considéreront comme fantaisiste, mais qui s'avère en adéquation avec les revendications des actions caritatives de Bill Gates, notamment en matière d'éducation pour tous.
Saisi par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), le tribunal de grande instance de Paris a finalement décidé que les fournisseurs d'accès à Internet avaient l'obligation d'interdire à leurs abonnés d'accéder aux sites de jeux d'argent en ligne n'ayant pas reçu l'agrément officiel pour adresser le public français.

Les sept FAI assignés avaient pourtant fait front unanime pour réfuter la nécessité de mettre en place un dispositif de blocage. Dans leur défense, ils ont notamment argué du fait que l'Arjel ne s'était pas, au préalable, tournée vers les services concernés afin qu'ils empêchent eux même l'accès des internautes français à leurs sites ; refusant ainsi que leur incombe la responsabilité d'actes commis par des tiers aisément identifiables.

Une nouvelle fois, ils ont tenté de faire valoir l'efficacité toute relative du filtrage, les dommages collatéraux qu'il est susceptible d'engendrer, et l'absence de texte régissant précisément la façon dont les frais liés au blocage doivent être compensés.

Ces arguments n'ont pas été retenus par le TGI, qui dans sa décision, respecte l'esprit de l'article 61 de la loi encadrant la libéralisation des jeux d'argent et de hasard sur Internet, en faisant "déréférencer" les sites ne répondant pas aux critères d'agrément de l'Arjel. Au vu des problèmes soulevés par les FAI, le juge a toutefois laissé à ces derniers un délai de deux mois pour la mise en place de ce filtrage, délai au-delà duquel ils encourront une astreinte de 10.000 euros par jour pendant un mois.

Une décision somme toute logique, pour une ordonnance en référé qui s'attache aux processus plus qu'au fond du problème. Il pourra par ailleurs être fait appel de cette décision.
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