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Le voile se lève aujourd'hui sur une faille de sécurité majeure affectant le protocole DNS (Domain Name System), qui assure la correspondance entre un nom de domaine et l'adresse IP du serveur qui héberge un site Web. Découverte il y a environ six mois par Dan Kaminsky, un analyste spécialisé dans les techniques d'intrusion chez IOActive, cette vulnérabilité confère en théorie à un pirate la possibilité de rediriger les internautes vers le serveur de son choix lorsqu'ils saisissent une adresse Web (URL) dans leur navigateur. Éditeurs de systèmes d'exploitation et équipementiers réseau viennent de procéder à une large distribution de correctifs visant à empêcher l'exploitation de cette faille. Alors que tout danger est virtuellement écarté, les détails de cette alerte peuvent aujourd'hui être publiés.

Inhérente au protocole DNS, cette vulnérabilité affecte aussi bien les serveurs de cache déployés par les fournisseurs d'accès à Internet que les postes clients utilisés par les internautes, sans distinction relative au système d'exploitation employé. Il importait donc d'apporter une réponse groupée, et généralisée, à la faille, ce qui serait aujourd'hui chose faite, aussi bien du côté des systèmes d'exploitation grand public, de Windows à Linux, que des installations en charge de la gestion du réseau.

Cette faille permettrait selon Kaminsky d'aller opérer des modifications dans les informations stockées en cache sur les serveurs chargés d'opérer les DNS (technique dite du cache poisoning). L'internaute pourrait alors se voir redirigé, à son insu, vers un autre site Web que celui sur lequel il pensait arriver. On imagine sans mal la portée d'une telle vulnérabilité dans le cadre d'attaques de phishing, ou l'on pourrait non seulement contrefaire un site Web mais également se substituer à lui en usurpant jusqu'à son adresse !

Après avoir découvert l'existence de cette faille, Kaminsky a raisonnablement pris le parti d'en appeler aux autorités, et de la signaler aux éditeurs et équipementiers concernés qui, au cours des dernières semaines, ont discrètement procédé à la mise à jour de leurs systèmes. Au total, une cinquantaine est concernée, d'Apple à Microsoft en passant par les principaux acteurs de l'univers Linux, sans oublier de nombreux spécialistes du réseau : Cisco, Siemens, Alcatel et bien d'autres (voir la liste complète). Chez Microsoft, cette faille est justement l'objet d'un des correctifs qui sont traditionnellement distribués le deuxième mardi de chaque mois (voir le bulletin correspondant).
Cuisine intelligente armée de capteurs, hélicoptère vigie qui scrute les ressources en eau et les départs de feu, cartographie de la biodiversité et logiciel d'aide à la décision "responsable", nombre de ces technologies révélées lors de l'Imagine Cup 2008 pourraient bientôt intéresser les industriels. Cette année, le "Championnat du monde du numérique", organisé par Microsoft, visait à inventer des solutions technologiques permettant de faire face aux grands enjeux environnementaux.

Après l'Espagne, le Brésil, le Japon, l'Inde et la Corée, c'était donc à la France d'accueillir, du 3 au 8 juillet, les 124 équipes finalistes. Elle remporte une médaille d'or dans la catégorie Systèmes et réseaux, une d'argent avec la cuisine intelligente de SmartCooking et une de bronze dans la catégorie design d'interface. L'Ukraine remporte, elle, la médaille d'or de la catégorie Conception de logiciel avec Soak, une solution à destination des propriétaires terriens et agriculteurs, permettant, entre autres, la gestion des ressources en eau.

Des 200.000 participants inscrits au départ de la compétition, ils n'étaient plus que 124 équipes finalistes. Les Français n'étaient pas en reste puisque 17 étudiants représentant six équipes se sont qualifiés pour les phases finales. On comptait parmi eux l'équipe SmartCooking (Supinfo Montpellier / École des Gobelins), médaillée d'or à la finale française dans la catégorie Conception de logiciel, et médaillée d'argent (prix "innovation accelerator") à la finale mondiale avec Well K'Home. La solution que Smart Cooking propose transforme la cuisine en pièce intelligente bardée de capteurs RFID (Radio Frequency Identification Devices). Ainsi, "le consommateur peut gérer au mieux les produits alimentaires et leurs emballages".Trail Blaser - Soak

Parmi les autres projets en lice dans les diverses catégories - Conception de logiciel, Développement embarqué, Développement de jeu vidéo, "Projet Hoshimi" (programmation - bataille de robots virtuels), Système et réseaux, Algorithme, Photographie, Court-métrage et Conception d'interface - on trouvait par exemple le projet Sparx du Rochester Institute of Technology aux États-Unis. Le système vise à équiper un bâtiment d'un réseau de capteurs permettant de surveiller son impact sur l'environnement et de piloter l'ensemble de ses fonctions (température, hydrométrie, consommation électrique...). L'équipe Trail Blaser utilise un robot pour effectuer un travail similaire.L'équipe BioMatch a, elle, conçu une solution adaptée aux botanistes. Le programme permet entre autres de cartographier en 3D la diversité des espèces végétales, humidité, luminosité, densité des plantes incluses. Elle apporte ainsi une solution complète pour gérer, analyser et agir sur la biodiversité d'un milieu donné. "Toutes les interactions du terrain, jusqu'à la luminosité, sont prises en compte. Cet outil va formidablement faciliter le travail de recensement sur le terrain", explique Marlies de l'équipe autrichienne.

Microsoft pourra se féliciter d'avoir réussi à fédérer derrière son nom et ses technologies quelque 200.000 étudiants autour de thématiques particulièrement appréciées en ces temps de réchauffement climatique. Une façon élégante de concilier développement durable et détection précoce de nouveaux talents informatiques...
le 08/07/2008 à 21:13
PHP sur GlassFish
GlassFish est un serveur d'application, édité par Sun.
Il est écrit entièrement en Java, ce qui semble en condamner l'accès à PHP.

Pourtant, ce n'est pas le cas. Il existe plusieurs implémentations de PHP en Java, et notamment Quercus.
Cette dernière s'intègre dans GlassFish pour faire tourner les scripts, et le résultat semble suffisamment bon pour faire tourner Wordpress directement.

- GlassFish, PHP and WordPress
- Quercus
L'une des fonctionnalités phare de MySQL 6 sera la sauvegarde : au lieu de passer simplement par mysqldump, pour exporter les données, puis par mysql (le client en ligne de commande), pour tout réimporter, des commandes SQL seront dédiées à la sauvegarde et la restauration des données :

backup database employees to 'emp2.bkp';
restore from 'emp2.bkp';

Les premiers tests de Guiseppe Maxia affichent des gains de vitesse de 6 fois. La sauvegarde peut même être encore plus rapide si on ignore les index (mais la restauration sera alors beaucoup plus lente).

Jetez un oeil sur la documentation en ligne et les exemples de Guiseppe. Pendant que vous regarderez la doc MySQL, jetez un oeil sur le "MySQL Load Balancer", qui est indisponible maintenant, mais semble programmé pour la version beta.

Pour faire un test rapide de MySQL 6, utilisez donc la mysql sandbox.

- http://datacharmer.blogspot.com/2008/07/faster-online-backup-with-myisam-driver.html
- Even faster online backup!
- Téléchargement MySQL 6
- Backup and recovery
- MySQL load balancer
Note de l'auteur :

Mes récentes, brèves mais fructueuses, incursions dans l'archipel de Java m'ont permis de pratiquer les patrons de conceptions inversion de contrôle (IoC) et injection de dépendances. Je viens de tomber sur une bibliothèque PHP, Crafty, permettant de faire de l'injection de dépendances en PHP. L'occasion d'en dire 2 mots...

Par clochix.

- Injection de dépendances en PHP avec Crafty
- phpCrafty
- Inversion de contrôle
Google vient de lancer au sein de sa messagerie Gmail une nouvelle fonctionnalité qui vise à permettre à l'utilisateur de surveiller l'usage qui est fait de sa messagerie, ainsi que de se déconnecter d'une machine distante, au cas où il aurait laissé une session ouverte sur un ordinateur public. Ce faisant, Google espère renforcer la confiance qu'accordent les internautes à son service de messagerie, et tente d'améliorer son image de marque, déjà écornée à plusieurs reprises sur la question de la vie privée.

Les utilisateurs de Gmail devraient voir apparaitre au fil des heures ou des jours à venir des informations inédites dans le pied de la page qui affiche leur boite de réception Gmail. Sur ces quelques lignes, ils pourront voir quand et par qui le compte Gmail concerné a été consulté pour la dernière fois, ou visualiser l'adresse IP des éventuelles machines connectées sur ce compte, ainsi que le type d'accès ouvert (POP, depuis un téléphone mobile, etc.).

Ces nouvelles fonctionnalités, qui permettent donc de garder un oeil sur l'activité de son compte, devraient être appréciées des utilisateurs qui se connectent souvent à Gmail depuis un ordinateur public. Elles seront déployéee dans les jours à venir sur l'ensemble des comptes Gmail, les anglophones semblant être les premiers servis.

Leur lancement intervient alors que Google s'apprête à faire face à une nouvelle levée de boucliers relative au respect de la vie privée. Un tribunal américain lui a en effet récemment ordonné de livrer l'ensemble des journaux de connexion enregistrés sur son portail vidéo YouTube au groupe médias Viacom. Déjà vertement tancé par l'Electronic Frountier Foundation suite à cette injonction, Google a récemement pris le parti d'afficher dès la page d'accueil de son moteur de recherche un lien direct vers la politique de confidentialité mise en place par la société, ce qu'il s'était toujours bien gardé de faire jusqu'ici.
Père du World Wide Web, le Britannique Tim Berners-Lee lance un nouvel appel en faveur de l'ouverture et de la neutralité de la Toile mondiale. "J'ai tenté de faire du Web, une plate-forme universelle et neutre qui ne doit pas entrer en conflit avec du matériel spécifique, un logiciel, un réseau, un langage, une culture, un handicap, ou encore des données spécifiques", a rappelé Tim Berners-Lee, mardi 8 juillet 2008, lors d'une intervention à Londres sur l'avenir du Web.

Le chercheur s'est exprimé à l'invitation du Nesta (UK) au titre du MIT (US) et de la Web Science Research Initiative (WSRI). Aux yeux de Berners-Lee, la neutralité de la Toile - qui a assuré son succès - est essentielle. "C'est la base d'une économie de marché compétitive, la base de la démocratie, à travers laquelle une communauté peut décider ce qu'elle veut faire, la base de la science, qui permet au genre humain de décider où se trouve la vérité".

Les gouvernements, les scientifiques et les entreprises doivent faire plus d'efforts pour garantir que le Web reste "un standard ouvert utilisable par tous", a déclaré Berners-Lee. Les développements du Web auront des implications sociales, économiques et politiques majeures sur notre vie future. L'engagement à maintenir les principes d'ouverture et de neutralité d'une plate-forme dédiée au partage de l'information doit être respecté, a poursuivi Tim Berners-Lee.

Diplômé d'Oxford (UK), remarqué pour ses travaux au sein du CERN, Centre européen pour la recherche nucléaire, Tim Berners-Lee a inventé le World Wide Web entre 1989 et 1990 en mettant au point les premiers serveurs, navigateurs et standards. En avril 1993, le CERN a assuré l'entrée du Web dans le domaine public. Cette initiative a permis au Web de devenir une des principales composantes d'Internet - le Réseau des réseaux créé en 1969 par l'armée américaine.Nesta : National Endowment for Science, Technology and the Arts

MIT : Massachusetts Institute of Technology
Les aventures de Microsoft et Yahoo! n'empêchent pas ce dernier d'être innovant. Ainsi le service de page d'accueil personnalisée MyYahoo!, grand concurrent du service équivalent iGoogle face auquel il perdait du terrain, fait peau neuve. En effet, tandis que le nombre d'utilisateurs d'iGoogle connaissait une progression, passant de 23,8 millions d'utilisateurs en novembre à 24,3 millions en juin, MyYahoo connaissait une nette régression passant de 56,9 millions à 41,6 millions sur la même période (chiffres ComScore).

Disponible depuis quelques mois déjà en version bêta, le service est désormais disponible pour tous, y compris en France (sous le nom Mon Yahoo!).

Au programme :
- Nouvelle interface incluant de nouvelles dispositions, la navigation par onglets et d'autres améliorations,
- Nouveaux modules de contenu (New York Times, ...),
- Nouveaux modules intégrant les services de Yahoo! (Flickr, Calendars, ...),
- Meilleure intégration de services tiers (Gmail, Facebook, ...).

Enfin, tout à fait dans l'air du temps, il est prévu que Yahoo! ouvre sa plateforme aux développeurs et à des modules tiers.
La concentration dans le secteur des télécoms se poursuit. Le troisième opérateur mobile français, Bouygues Telecom, filiale du géant du BTP, vient d'annoncer être devenu propriétaire de son propre réseau fixe en France. L'objectif est de proposer des offres convergentes alliant le mobile et l'ADSL. Un projet ambitieux puisqu'Orange, Free/Alice et SFR/Neuf Cegetel se partagent près de 90% de ce marché déjà très concentré.

Pour tenter de s'imposer, Bouygues Telecom indique avoir déployé un réseau IP national de très haut débit en fibre optique et de DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) hébergés dans 622 noeuds de raccordement abonnés (NRA). Ce réseau vient compléter les 545 NRA dégroupés par Neuf Cegetel qui constituaient la première brique de son infrastructure. Au total, Bouygues Telecom va donc opérer 1.167 NRA.

Bouygues Telecom a également acquis des plateformes de services (plateforme VoIP, serveur de messagerie, accès Internet, TV, IPVPN…), permettant ainsi de "maîtriser de bout en bout des services d'accès Internet, de transmission de données, de télévision et de téléphonie IP, pour les entreprises et les particuliers", explique le groupe.

La box de Bouygues Telecom qui devrait comprendre un modem routeur Wi-Fi et un décodeur TV, avec disque dur et tuner TNT HD, est annoncée pour la rentrée 2008 sur le site bientotbbox.bouyguestelecom.fr. L'opérateur en profite pour lancer une opération marketing en plusieurs épisodes. Le futur abonné ADSL peut ainsi suivre les étapes de l'arrivée de la bbox et des services correspondants. Quoi qu'il en soit, l'arrivée d'un nouvel acteur sur le terrain des FAI ne devrait pas être une mauvaise chose pour les consommateurs.
L'opération promotionnelle consistant à offrir aux nouveaux abonnés de Free haut débit 1 an d'abonnement à Canal+ Le Bouquet pour 1 euro de plus, lancée le 16 juin dernier et réservée aux 30 000 premiers nouveaux inscrits, devait se terminer le 4 juillet.

Canal+ Le Bouquet comprend les chaines Canal+, Canal+ Sports, Canal+ Cinéma, Canal+ Family, Canal+ Hi-Tech, Canal+ Décalé ainsi que le service de télévision à la demande "Canal+ à la demande".

L'offre a été étendue jusqu'au 11 juillet sans limite du nombre de nouveaux abonnements.
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