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Microsoft publie aujourd'hui la version finale de son hyperviseur Hyper-V, avec plus d'un mois d'avance sur son calendrier initial. Cette annonce, importante dans la mesure où Hyper-V signe l'entrée par la grande porte de l'éditeur dans le monde de la virtualisation, intervient le jour même où Bill Gates prend officiellement sa retraite pour s'occuper de sa fondation. Simple hasard du calendrier, ou véritable virage stratégique pour Microsoft ?

L'éditeur fournit depuis plusieurs années des composants logiciels dédiés à la virtualisation (Virtual PC, Virtual Server), mais ne disposait pas jusqu'ici à son catalogue d'un composant tel que Hyper-V, un "moteur" dédié à la virtualisation sur serveur. L'idée directrice est ici de faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation sur une seule et même machine physique. On parle alors de "machines virtuelles", puisque chacun des systèmes ainsi montés fonctionne de façon autonome sur le serveur.

Intérêt : avec la virtualisation, un système d'exploitation comme Windows Server 2008 est capable d'accueillir des machines virtuelles fonctionnant sous d'autres OS. Sur des machines dotées de plusieurs processeurs multi-coeurs disposant d'instructions spécialement dédiées à la virtualisation, il est ainsi possible d'optimiser considérablement l'efficience d'un parc informatique.

La version finale d'Hyper-V, dont la première bêta publique a été proposée au téléchargement lors de la sortie de Windows Server 2008, début mars, est réservée à l'édition 64 bits du système d'exploitation serveur de Microsoft. Elle permet l'allocation d'un maximum de quatre coeurs d'exécution virtuels et de 64 Go de mémoire vive par système virtualisé ; les différentes machines virtuelles peuvent par ailleurs être assemblées en grappes, ou clusters, de façon à ce que l'une puisse prendre le relai de l'autre en cas de défaillance.

Au nombre des systèmes pouvant être "invités" sur une machine avec une prise en charge complète et immédiate grâce à Hyper-V (voir liste complète), on retrouve Windows Server, des éditions 2000 à 2008, Windows XP, Windows Vista ou Windows HPC - en version 32 ou 64 bits - mais aussi SUSE Linux Enterprise Server 10, de Novell.

S'il est tout à fait possible de virtualiser d'autres systèmes, l'absence de prise en charge exhaustive rend la mise en production plus délicate (absence de support technique par exemple), et les performances risquent de s'en ressentir, dans la mesure où, par exemple, les périphériques seront émulés au lieu d'être nativement gérés.

Impatient de démontrer l'efficacité du couple Windows Server 2008 / Hyper-V face aux solutions concurrentes telles que celles développées par VMWare ou Citrix, Microsoft planche déjà sur la mise au point de la version 2.0 d'Hyper-V, qui pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année. En parallèle, l'éditeur travaillera à la mise à jour de l'outil System Center Virtual Machine Manager qui, aujourd'hui, ne gère pas les systèmes virtualisés via Hyper-V.
le 26/06/2008 à 23:19
Expérience en TDD
Stefan Priebsch relate son expérience en TDD : Test Driven Developement. En fait, la progression dans l'utilisation de TDD est la partie la plus intéressante de l'article. Il commence par ajouter des tests sur un CMS existant. La conception se fait au fil de l'eau, et au bout de quelques tests, il identifie que ce qu'il a monté est trop complexe. Il jette alors son implémentation mais conserve les tests!

Durant la première étape, l'écriture des test a permis de mieux cerner les attentes, et de mettre sur papier (sic) différentes utilisations du CMS. A partir de là, les objectifs du CMS deviennent beaucoup plus clairs et la conception se fait simplement. C'est probablement là que l'on gagne le plus à utiliser la TDD.

- TDD in a self-experiment
Microsoft profite de la fin du mois de juin pour mettre en ligne plusieurs mises à jour à destination de ses systèmes d'exploitation. Le dernier d'entre eux, en l'occurrence Windows Vista profite non seulement de mises à jour pour son module Windows Media Center, qui se dote dorénavant d'une prise en charge étendue des récepteurs infrarouges et d'un correctif pour le module gérant l'Extender Xbox 360, mais également d'une mise à jour plus importante censée améliorer la fiabilité et les performances du système. Alors que les mises à jour Media Center sont téléchargées automatiquement par le module Windows Update, la mise à jour KB952709 fait pour l'instant l'objet d'un téléchargement manuel.

Parmi les améliorations apportées par cette mise à jour, signalons la correction ou tout du moins la réduction des problèmes de sauts audio et vidéo lors de la diffusion de contenu HD depuis un PC Vista SP1 avec un circuit réseau NVIDIA nForce vers un périphérique Windows Media Center Extender. Microsoft indique également avoir corrigé les plantages de la galerie photos Windows Live lors de la prévisualisation de vidéos QuickTime. Et Microsoft de corriger des problèmes de plantage lors de la réception d'emails avec Thunderbird ou Windows Mail dans certains scénarios spécifiques alors qu'un problème de lancement d'applications pouvait intervenir lorsque le PC fonctionnait depuis une trop longue période.

Le téléchargement de cette mise à jour s'effectue sur le site de Microsoft, après vérification de l'authenticité de votre licence Windows Vista en suivant ce lien.
A l'instar de DailyMotion avec son programme MotionMaker, Google annonce l'ouverture de son programme de partage de revenus sur YouTube, sa plate-forme de diffusion et de partage de fichiers vidéos.

Mais contrairement à ce qui se pratique sur Blogger.com, autre plate-forme du groupe d'ailleurs ouverte à la vidéo et partageant les revenus adSense avec n'importe quel utilisateur en faisant la demande, Youtube restera sélectif, vérifiant non seulement la qualité du contenu mais également sa légalité et sa popularité.

"Sur Blogger, le contenu est essentiellement textuel et nos robots peuvent effectuer ce travail de filtre. Sur Youtube, nous préférons encore le confier à des humains, pour éviter toute mauvaise surprise à nos annonceurs" explique une représentante de Google.

Outre le partage de revenus issus du programme publicitaire AdWords/AdSense, les internautes sélectionnés bénéficieront également d'une légère optimisation de leurs pages, d'un nouveau design avec un visuel distinctif ou encore d'une fonction faisant démarrer automatiquement la vidéo.

Reste à savoir si ces promesses de gains et ces nouvelles fonctionnalités suffiront pour attirer les auteurs les plus talentueux.
Opprobre générale ? L'association des fournisseurs d'accès et de services internet (AFA) associe sa voix au concert de protestations engendrées par le projet de loi "Création et Internet", défendu par le gouvernement et la ministre de la Culture, Christine Albanel. Rejoints pour l'occasion par Free, qui a déserté les rangs de l'association il y a quelques années, les fournisseurs d'accès à Internet fustigent un texte qui "pénalise à l'excès les internautes et les fournisseurs".

Dissonances entre les accords de l'Elysée et le projet de loi

Principal point d'achoppement : pour l'AFA, "le dispositif aujourd'hui proposé pour lutter contre le téléchargement illégal va au delà des engagements des parties sur plusieurs points". Selon les termes des accords de l'Elysée, passés en novembre dernier, les FAI devaient en effet s'engager à entamer une démarche de réflexion concrète, accompagnée de phases de test, autour de la question du filtrage des contenus, de façon à endiguer les échanges illégaux.

Le texte du projet de loi prévoit quant à lui qu'un tribunal de grande instance puisse "ordonner à la demande des titulaires de droits sur les oeuvres et objets protégés (...) toute mesure de suspension ou de filtrage des contenus portant atteinte à un droit d'auteur ou un droit voisin, ainsi que toute mesure de restriction de l'accès à ces contenus, à l'encontre de toute personne en situation de contribuer à y remédier ou de contribuer à éviter son renouvellement".

"L'application de ce texte permet donc d'imposer aux fournisseurs d'accès internet la mise en oeuvre de mesures de filtrage portant sur les contenus mais aussi sur le réseau (restriction d'accès)", résume l'AFA, qui juge prématurée une telle décision, en faisant remarquer qu'elle est contraire aux accords passés en novembre, la possibilité de conférer au juge un tel pouvoir.

Les FAI soulignent en outre l'absence de recours de la part des titulaires de la ligne recevant des messages d'avertissement, ainsi que la nécessité de définir clairement les modalités de la suspension de l'abonnement à Internet. Bien que Christine Albanel ait affirmé, lors de la présentation à la presse du projet, que le téléphone et la télévision seraient maintenus dans les cas de suspension, le texte ne comporte aucune mention explicite de ce détail. Elle admettait d'ailleurs que les modalités techniques restaient à définir.

"Le projet de loi reste muet quant à la prise en charge financière des frais supportés par les opérateurs, alors que les sanctions financières appliquées aux fournisseurs d'accès pour chaque manquement à leurs obligations sont très élevées (jusqu'à 5000 euros par acte)", remarque encore l'AFA, qui déplore également l'absence de décisions définitives concernant la valorisation de l'offre légale.

"En multipliant les charges, les pouvoirs publics prennent le risque d'affaiblir la capacité des acteurs de ce secteur à investir dans des projets d'équipements numériques essentiels qui rendront la France innovante et compétitive. Ils prennent aussi la responsabilité de favoriser dans le même temps l'augmentation des prix", concluent les FAI, sur qui pèse l'épée de Damoclès d'une éventuelle taxe destinée au financement de la TV publique.

Le filtrage, filtré par la Commission européenne ?

Christine Albanel insiste sur le bon accueil réservé au principe de riposte graduée au niveau européen, et promet de défendre son projet devant le Parlement de Bruxelles. Le consensus n'est pourtant pas gagné. Dans le cadre du Paquet Télécom, la commission LIBE (Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen) viendrait ainsi d'adopter un amendement soumettant tout filtrage obligatoire à une autorisation de la Commission Européenne.

Pour Guy Bono, auteur d'un amendement visant à dénoncer le caractère anticonstitutionnel de la suspension de l'abonnement à Internet et approuvé par une courte majorité au Parlement européen début avril, "l'adoption de cet avis rappelle que les mesures de filtrage obligatoires sont considérées par le Parlement européen comme disproportionnées, inefficaces et en contradiction avec la protection de la vie privée".

Envoyé au Sénat, le texte "Création et Internet" devrait être débattu à la rentrée parlementaire, et donnera certainement lieu à des discussions houleuses. Attaqués sur le front du financement de la télévision publique, comme sur celui du téléchargement illégal, les fournisseurs d'accès à Internet, n'auront pas grand mal à faire valoir leurs arguments auprès de l'opposition, qui se fera sans doute un plaisir de pointer du doigt les carences du texte soutenu par Christine Albanel et par le chef de l'Etat, qui a encore récemment insisté sur la nécessité de ne pas laisser le droit d'auteur pâtir des libertés octroyées par Internet.
Le ministre du Budget et des Comptes publics, Eric Woerth, a fait savoir que 7 millions de français ont télédéclaré leurs impôts cette année sur Internet. La campagne de télédéclaration s'est terminée mardi dernier à minuit.

"Le nombre de déclarations collectées est à ce jour de 7 millions 349.543, soit un chiffre sensiblement égal à celui réalisé en 2007 à même date [...] Cette stabilité des résultats d'une année sur l'autre peut être considérée comme très positive dans un contexte où la réduction d'impôt de 20 euros est désormais réservée aux seuls nouveaux télédéclarants", souligne le ministre. En effet, il est important de souligner que la réduction de 20 euros n'est désormais octroyée qu'aux nouveaux télédéclarants.

A l'heure actuelle, un peu plus de la moitié des 35 millions de foyers fiscaux recensés en France paye l'impôt sur le revenu. La télédéclaration permet à l'administration de réaliser de précieuses économies. Cette forme de déclaration affiche effectivement des coûts de traitement moins élevés que les déclarations classiques papier.
le 25/06/2008 à 22:36
Appeler du code Java depuis MySQL
Note de l'auteur :

Cette dépêche est la suite de ma session à JavaDeus 2008, où j'ai montré comment utiliser Lucene à l'intérieur de MySQL, en utilisant une branche expérimentale, quelques procédures stockées et déclencheurs.

Comme le processus n'est pas entièrement évident, et que cette branche est très expérimentale, j'ai pensé qu'il serait utile de détailler tout cela en ligne. Il est vraiment surprenant de voir comment peu de code (en Java, en tous cas) peut vous donner un moteur de recherche en texte intégral complet et souple.

Où il est question de faire une procédure stockée en Java. Beaucoup de compilation, et au final, l'utilisation directe de Java en MySQL.

- Calling Java Code from MySQL
- Lucene
- sakila-server
dom29399 propose trois approches pour améliorer la lisibilité du code PHP :
- Réduire la taille des conditions : les blocs de conditions qui font des centaines de lignes perdent aisément les lecteurs
- Utiliser des blocs non-PHP pour produire du code HTML sans utiliser trop de PHP : en bref, allez-y à la majorité
- Utilisez sprintf pour simplifier les requêtes SQL

- Three Quick Tips To Make Your PHP Understandable
Le site "note2be" qui proposait aux élèves de noter leurs profs, a été de nouveau condamné cet après-midi par la cour d'appel de Paris. Le site Internet ne pourra plus diffuser les noms des professeurs notés par leurs élèves.

Le 3 mars dernier, "note2be.com" avait déjà été condamné à éliminer toute "donnée nominative", mais son propriétaire, Stéphane Cola, avait décidé de faire appel. Le corps professoral avait vivement protesté contre ce site, estimant que cela ressemblait à de la délation : les élèves restaient, eux, anonymes.

Stéphane Colas voulait en fait réveiller les consciences : "C'est aussi un mouvement de fond. Plusieurs écoles en France ont déjà mis en place une notation des professeurs et c'est un phénomène très important à l'étranger".

Selon nos constatations, depuis la première condamnation, "note2be" ne permet plus aux élèves de noter leurs profs, mais leurs établissements. La confirmation en appel cèlera-t-elle la fin définitive de ce site ?
Jean-Francois Copé a remis mercredi au Président Sarkozy sa copie sur l'avenir de la télévision publique sans publicité. Ce rapport préconise notamment de financer l'audiovisuel public par une taxe sur internet et le mobile. Susceptible de rapporter 210 millions d'euros par an, cette taxe, entre 0,5% et 0,8% du CA des fournisseurs d'accès internet et des opérateurs mobiles, est vivement critiquée.

Est-ce pertinent de supprimer la publicité des chaînes télévisées publiques et de compenser le manque à gagner par une taxe sur les secteurs innovants dans une France moribonde ? Est-ce raisonnable de déresponsabiliser les uns (les chaînes publiques, dont les équipes chargées de la pub s'inquiètent) et de freiner l'expansion d'un secteur jeune et dynamique ? Est-ce justifié de risquer une augmentation du prix de détail de l'accès à l'heure où les pouvoirs publics communiquent sur "l'internet haut débit pour tous" ?

La Fédération française des télécoms (FFT) a réaffirmé son "opposition déterminée" à une taxe "extrêmement dangereuse pour ce secteur, qui est l'un des moteurs de la croissance en France". De son côté, l'Association des services internet communautaires (ASIC) déclarait le mois dernier à l'heure des premières conclusions de la commission Copé, "une taxation de l'internet, quel que soit son périmètre, pour financer la télévision relève d'une vision tournée vers le passé : taxer la marine à vapeur pour financer la marine à voile". Ce jour, un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que Viviane Reding, commissaire en charge de la société de l'information et des médias, n'est pas favorable à un nouvel impôt "sur les secteurs moteurs de la croissance".

Outre la taxe sur le CA des opérateurs et la redevance, la commission Copé préconise de financer l'audiovisuel public par un prélèvement sur les chaînes privées. Avant son arrêt total en 2012, la publicité sur les écrans de France Televisions devrait être arrêtée après 20h en 2009. Nicolas Sarkozy serait favorable à un arrêt dès le 1er janvier, et non au 1er septembre. Une fois l'aval du Président de la République obtenu, un projet de loi devrait être soumis au parlement à la rentrée.
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