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Ce sera son dernier mot. Après moultes tergiversations, la commission Copé chargée de plancher sur l'avenir de la télé publique sans pub a tranché sur le modèle économique à adopter.

Au menu : une taxe de 0,5% sur le chiffre d'affaires des opérateurs internet et mobile (210 millions d'euros), une taxe sur les fréquences radio-électriques (100 millions) et une taxe sur les recettes publicitaires supplémentaires des télévisions privées (80 millions). Le tout saupoudré d'un transfert de la redevance perçue par RFI (60 millions) pour un total de 450 millions, soit l'estimation du manque à gagner pour la période transitoire de la suppression de la pub après 20 heures de septembre 2009 à janvier 2012. Au-delà, les 200 millions manquant proviendraient d'un reliquat de la redevance sur les fréquences radio-électriques.

Augmentera, augmentera pas ? Le sujet brûlant de la redevance a aussi été abordé par la commission Copé, qui préconise contre l'avis du Chef de l'Etat une indexation sur l'inflation, mais aussi une extension aux propriétaires d'un ordinateur ou d'un téléphone portable permettant de recevoir la télévision. Même si cette augmentation fait l'unanimité auprès de la totalité des professionnels du secteur, on ne voit pas comment Nicolas Sarkozy pourra la justifier auprès de l'opinion.

La rapport final, attendu le 25 juin, ne mettra pas fin à la crise traversée par l'audiovisuel public. D'autres propositions controversées devraient y être ajoutées : la fusion des rédactions de France 2 et France 3, la suppression de certaines antennes régionales de France 3 ou encore la compensation de la perte de revenus de la publicité sur 2008. Des sujets brûlants qui seront désormais entre les mains du Chef de l'Etat.
Kid Rock un chanteur américain, ex-époux de Pamela Anderson, est plus connu pour ses frasques diverses et variées que pour certaines de ses déclarations. Lors d'une entrevue menée par la BBC, le chanteur s'est toutefois montré très critique vis à vis du téléchargement légal.

Pour commencer, le chanteur n'aurait que faire du piratage : "je ne vole rien... Je suis riche. Mais tout le monde peut télécharger ma musique illégalement, je m'en fiche. Je veux être écouté et je peux jouer à des concerts !".

Par ailleurs, il considère que les maisons de disques ne fonctionnent pas de façon équitable avec les artistes : "attendez une seconde, ils volent les artistes depuis des années. Maintenant, ils veulent que je me range de leur côté ?". Le téléchargement légal tel qui est proposé aujourd'hui n'est pas non plus vu d'un bon oeil par le rappeur : "iTunes prend de l'argent, les maisons de disques prennent de l'argent et ils n'en donnent pas aux artistes [...] Internet est une opportunité importante pour traiter tout le monde de façon équitable [...] Je ne pense pas aux gens qui volent ma musique, je n'ai pas de problème avec ça. Ils devraient par contre voler tout ce dont ils ont besoin [...] Les compagnies pétrolières font beaucoup d'argent. Si vous avez besoin d'essence, allez-y remplissez votre réservoir et barrez-vous, ça ne leur manquera pas beaucoup ...".

Actuellement, la plupart des titres de Kid Rock sont indisponibles sur iTunes... Il reconnaît cependant que la situation ne pourra pas toujours perdurer et que, malgré sa volonté, les titres risquent de se retrouver sur iTunes, la faute à sa maison de disques.
Une première faille de sécurité affectant le navigateur Firefox 3 a été découverte par la firme Tipping Point cinq heures après la sortie officielle du logiciel. Qualifiée de critique, cette vulnérabilité, qui n'est pas spécifique à la dernière version du logiciel, puisqu'elle touche aussi les moutures antérieures (2.0.x), permettrait l'exécution de code arbitraire sur la machine de l'utilisateur.

Tipping Point indique avoir immédiatement signalé l'existence de cette faille à la fondation Mozilla. Le code autorisant son exploitation ne sera rendu public qu'après la publication d'un correctif.

Sur le blog sécurité de Mozilla, Window Snyder a confirmé hier que cette faille était actuellement à l'étude. "Pour protéger nos utilisateurs, les détails de cette vulnérabilité resteront dissimulés jusqu'à ce qu'un correctif soit disponible. Il n'y a pas de moyen public de l'exploiter, les détails sont privés, et le risque pour les utilisateurs est minimal", tempère-t-elle.
Bousculé par Google sur le terrain des moteurs de recherche, dépassé par Microsoft sur celui des réseaux sociaux, Yahoo garde au moins un domaine de satisfaction : la messagerie électronique. Selon le dernier classement comScore, le groupe de Jerry Yang reste en effet leader sur ce segment avec 266 millions de visiteurs uniques en avril dernier pour son service Yahoo Mail contre 263 millions pour Microsoft et 101 millions pour Google.

Afin de fidéliser ses utilisateurs et en conquérir de nouveaux, le groupe a décidé de multiplier les innovations. Après avoir introduit le stockage illimité, la compatibilité avec Windows Live Messenger ou adopté une nouvelle interface en Ajax, Yahoo Mail devrait lancer dès vendredi un nouveau nom de domaine : ymail.com.

"Le choix d'une adresse e-mail est déterminant aux yeux des utilisateurs qui abandonnent leur démarche de création d'un compte mail lorsqu'ils ne trouvent pas l'adresse qu'il leur convient. Avec le nouveau nom de domaine Ymail.com, les utilisateurs peuvent désormais créer l'adresse e-mail de leur choix. Il n'y a plus d'adresse de messagerie à rallonge comme nicolas.dupont4554@xxx. Avec Ymail.com, l'internaute choisit l'identité numérique qui traduit le mieux sa personnalité auprès de ses réseaux personnels comme professionnels." explique Stéphane Bismuth, directeur des produits et services de yahoo.fr.

Une nouvelle identité qui n'est pas sans rappeler le service Gmail de Google mais qui devrait en tout cas relancer l'intérêt pour Yahoo qui reste, malgré la concurrence de Google ou Microsoft, la première destination web mondiale avec près de 510 millions de visiteurs uniques chaque mois.
le 18/06/2008 à 23:48
Présentation de Falcon
MySQL/Sun a publié un nouveau moteur de table MySQL baptisé "Falcon" en janvier 2007. Falcon est un moteur transactionnel à hautes performances (entièrement compatible ACID) : le moteur est en béta actuellement. Dans cet article, je vais décrire les fonctionnalités de Falcon et son architecture.

Falcon a été initialement créé par Jim Starkey, inventeur de MVCC, des BLOB, d'Interbase, contributeur majeur à Firebird, avec sa femme Ann Harrison. Jim ne fait plus partie de MySQL AB depuis juin, mais l'équipe de travail autour de Falcon reste en place.

Falcon est présente des améliorations très prometteuses par rapport à MyISAM, et même InnoDB : très peu de configuration, support des transactions, hautes performances pour les écritures, lectures simultanées.

- Falcon storage engine in depth
- Download MySQL 6.0
Prévenir et non punir ? La version finale du projet de loi "Création et Internet" a été présentée ce matin au Conseil des ministres par Christine Albanel, en charge de la Culture et de la Communication. Après avoir reçu le feu vert du Conseil d'état, qui aura toutefois procédé à quelques retouches, le projet de loi que tous surnomment déjà Hadopi, du nom de l'Autorité qu'il institue, devra maintenant être soumis à l'approbation des sénateurs. Christine Albanel, qui n'a pas oublié les déboires connus par son prédécesseur lors du vote de la loi DADVSI, aura fort à faire : le soutien explicite du chef de l'Etat confère au projet une coloration politique certaine, susceptible d'enflammer les chambres, et de nombreuses voix dénoncent déjà certaines des mesures préconisées par le texte.

Aujourd'hui finalisé, celui-ci a également fait aujourd'hui l'objet d'une présentation à la presse. L'occasion d'en justifier le bien fondé, et de répondre à certaines critiques. "Nous savons que nous n'allons pas éradiquer le problème du piratage à 100% mais nous pensons que nous pouvons le réduire significativement", a déclaré Christine Albanel. "Si nous arrivons à faire baisser de 70% à 80% les actes de piratage, ce sera déjà considérable. C'est l'objectif".

Voulu par Nicolas Sarkozy, ce projet de loi est pour mémoire issu des conclusions rendues au gouvernement par une force de travail emmenée par Denis Olivennes, alors PDG de la Fnac. Cette mission a donné lieu, le 23 novembre dernier, à la signature d'un accord de principe entre de nombreux ayant-droits (musique, cinéma, télévision), les fournisseurs d'accès à Internet et des représentants du gouvernement, selon les termes duquel l'ensemble des acteurs concernés cherchera à élaborer ensemble une réponse au problème du téléchargement illégal.

Développer l'offre légale

Avant d'aborder le volet répressif, la ministre de la Culture a tenu à rappeler que le projet de loi "Création et Internet" prévoyait de favoriser le développement d'une offre légale de contenus audio et vidéo sur le Web. Concrètement, les mesures d'encadrement de cette offre se résument à deux points. Premièrement, généraliser la suppression des mesures techniques de protection, les DRM, à l'ensemble de l'offre de musique en ligne. Sur ce point, les signataires des accords de l'Elysée du mois de novembre devraient s'engager à supprimer les DRM en matière de musique dans les douze mois qui suivront la mise en application de la loi.

Du côté du cinéma et de la télévision, c'est sur la VOD, ou vidéo à la demande, que se concentrent les espoirs. Bien que les problèmes interopérabilité soient, comme pour la musique, un frein au développement de ce secteur, aucune mesure ne concerne les DRM. Ici, l'idée est de calquer la fenêtre de diffusion en VOD sur celle appliquée au DVD. De sept mois et demi, le délai nécessaire à la publication d'un film en VOD passera à six mois, l'objectif étant à terme de parvenir à trois ou quatre mois maximum.

Rispote graduée : du mail à la suspension d'abonnement

"La lutte contre le piratage va changer complètement de logique", a commenté Christine Albanel. "Désormais, la lutte sera essentiellement pédagogique, puisque deux avertissements précéderont toute sanction à l'encontre de l'internaute". La Culture souhaite donc mettre en place un dispositif à mi chemin entre la prévention et la dissuasion, selon le principe désormais connu de "riposte graduée".L'internaute convaincu de téléchargement illégal recevra d'abord un courrier électronique d'avertissement. En cas de récidive, une lettre recommandée sera adressée au propriétaire de la ligne Internet utilisée. Enfin, une suspension de l'abonnement, allant de trois à douze mois, pourra être prononcée. Une "transaction" sera proposée aux internautes : en acceptant de signer un engagement écrit, ils pourront voir la sanction ramenée à une durée comprise entre un et trois mois. Dans le cadre des offres triple play, le gouvernement souhaite que télévision et téléphone soient maintenus, mais reconnait n'avoir pas encore abordé les modalités techniques avec les FAI.

Afin de ne pas pénaliser leurs activités, les entreprises se verront proposer l'installation d'un dispositif de filtrage afin que leurs employés ne puissent pas télécharger illégalement.

Il appartiendra donc à chacun de sécuriser sa ligne Internet et de vérifier ce qui y circule, résume-t-on rue de Valois, conformément à l'article L. 335-12 du code de la propriété intellectuelle, qui jusqu'ici n'assortissait le non respect de cette consigne d'aucune sanction. Les FAI commercialiseront d'ailleurs des logiciels de filtrage visant à garantir l'utilisation "licite" de la ligne, et pouvant exonérer l'internaute de toute responsabilité.

L'ARMT devient l'Hadopi

C'est la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet, dite Hadopi, qui se chargera de l'envoi de ces avertissements et de l'application des sanctions. Instaurée suite au vote de la loi DADVSI, l'Autorité de régulation des mesures techniques (ARMT) devient cette nouvelle institution, qui sera financée par des fonds publics, avec un budget annuel de fonctionnement estimé à 15 millions d'euros.

"La Haute Autorité n'exercera aucune surveillance généralisée des réseaux et des internautes, pas plus d'ailleurs que les fournisseurs d'accès Internet : comme c'est déjà le cas aujourd'hui, toutes les procédures partiront de la constatation, ponctuelle, morceau de musique par morceau de musique et film par film, d'un téléchargement illicite", explique la ministre. Concrètement, les ayant-droits continueront à détecter les actes de téléchargement. Ils pourront ensuite saisir l'Hadopi, et lui transmettre l'adresse IP des internautes incriminés.

L'Hadopi se chargera ensuite de contacter les FAI pour récupérer les informations personnelles, et expédier ses avertissements. Objectif : "plusieurs milliers de messages par semaine", afin de sensibiliser rapidement la population et d'obtenir une baisse immédiate du nombre de téléchargements illégaux. En 2006, un milliard de fichiers auraient été échangé de façon frauduleuse, affirme C. Albanel. En cas de litige, l'internaute devra se tourner vers les canaux traditionnels de la justice pour faire valoir ses arguments. Les tribunaux resteront par ailleurs compétents pour toutes les affaires de piratage "industriel". En théorie, la "double peine" est écartée, mais rien n'interdit pour le moment à un ayant droit de jouer sur les deux tableaux.

Pas de vraie liberté sans loi ?

Au niveau européen comme au niveau français, le projet dans son ensemble et tout particulièrement la question de la suspension de l'abonnement à Internet a soulevé de nombreuses critiques, auxquelles la rue de Valois tente de répondre du mieux qu'elle le peut. Attaque récurrente : le projet serait "liberticide", dans la mesure où il instituerait une nouvelle Autorité échappant à tout contrôle, et risquerait de porter atteinte à des droits fondamentaux.

Invoquant les Lumières, la ministre explique que ce projet de loi vise "à rétablir l'équilibre, aujourd'hui rompu, entre deux séries de droits fondamentaux : d'une part, le droit de propriété et le droit moral des créateurs, qui sont bafoués, et, d'autre part, le droit au respect de la vie privée des internautes qui est aujourd'hui, en pratique, absolu".

Pascal Nègre, PDG d'Universal, réfute également ces critiques. "Ce projet n'a rien de liberticide. Bien au contraire ! La France sera le pays où la lutte contre le piratage sera le plus fermement encadrée. C'est la raison d'être de l'Hadopi". Tous rappellent que la Cnil devrait donner son aval, et que seule l'Hadopi disposera des données personnelles de l'internaute.

Soucieuse de faire oublier l'épisode de l'amendement Bono au parlement européen, Christine Albanel souligne par ailleurs le "très vif soutien" manifesté à son projet par la Commission européenne. Si celle-ci réfléchit effectivement aux méthodes à mettre en oeuvre pour protéger le droit d'auteur, ses membres ne semblent toutefois pas aussi unanimes que le souhaiterait la rue de Valois.

Débats houleux en perspective


Christine Albanel voulait que le projet soit présenté en première lecture au Sénat avant la coupure estivale, ce qui ne sera sans doute finalement pas possible. Le texte passera donc devant la Chambre à la rentrée. Le budget de l'Hadopi sera quant à lui abordé dans le cadre du projet de loi de finances 2009. Si rien ne vient perturber les plans du gouvernement, l'Autorité pourrait entrer en fonction le 1er janvier 2009, et immédiatement commencer à distribuer ses courriers.

Rejeté en bloc par les internautes, soutenu par un président qui n'est pas au mieux dans les sondages et dont la majorité est divisée sur le sujet, le projet de loi Hadopi sera sans doute l'objet de débats houleux. De nombreux points posent en effet problème. Comment, et à quelle vitesse, les litiges seront-ils gérés par la justice ? Que donneront les expérimentations en cours en matière de filtrage ? Est-il pertinent de mettre en place un dispositif d'une telle lourdeur plutôt que de vraiment favoriser le développement de l'offre légale, et accompagner les industries concernées dans leur virage vers Internet ? Rien ne dit que l'internaute sanctionné, habitué à consommer sa musique comme il l'entend, sera enclin à s'inscrire dans le schéma parfois contraignant des offres légales...

D'autre part, ces mesures seront-elles efficaces, dans un monde où la technologie s'adapte des plus rapidement aux usages, et où l'on ne trouve aucune frontière ? Il est déjà possible de chiffrer ses échanges, de télécharger des fichiers sur des réseaux privés ou de masquer son adresse IP afin de ne pas être détecté. Aujourd'hui, ces techniques sont réservées à une petite frange de la population des internautes, mais l'adolescent d'aujourd'hui ne tardera pas à se renseigner sur l'utilisation d'un proxy s'il pense que cela lui permettra de télécharger en toute impunité. "Je suis pas sûr que ça marche, mais ils ont au moins le mérite d'essayer", commentait, rue de Valois, un représentant de l'industrie du cinéma.
Plate-forme francophone de streaming et de téléchargements de musique, musicMe réorganise son modèle et propose désormais l'écoute "à la demande" gratuite sur plus de 3,5 millions de titres (musicMe Free).

Ce modèle rappelle celui de Deezer, site français d'écoute gratuite de musique illimitée. Toutefois, à la différence de Deezer, musicMe opte pour l'écoute gratuite 'limitée' : chaque titre du catalogue peut être écouté gratuitement 3 fois. Par ailleurs, musicMe estime que le financement publicitaire d'un service de streaming, comme le pratiquent Deezer et son cadet Jiwa, n'est pas suffisant. musicMe maintient donc ses offres illimitées d'écoute (streaming sur PC/Mac avec Flash Player) et de téléchargements (PC sous Windows), mais révise le tarif à la baisse : 9,90 € par mois (au lieu de 14,95 € auparavant pour le téléchargement).

"L'économie de la musique en ligne ne permet pas de financer uniquement par la publicité et le marketing direct une offre d'écoute à la demande illimitée", déclare Ludovic Leu, co-fondateur de musicMe. "Il est essentiel pour une plate-forme de musique telle que musicMe de consolider son modèle économique en partageant ses revenus entre la publicité et la vente de forfaits. Nous serions ravis d'offrir de l'écoute à la demande illimitée gratuite. Mais qui peut aujourd'hui trouver son équilibre quand le prix de la musique est trois fois plus élevé que les revenus publicitaires générés ?» D'autres, comme Alice, ont intégré une offre de musique illimitée à leurs forfaits 'internet multiplay' facturés moins de 30 €/mois. Cependant, musicMe affirme aujourd'hui proposer "la seule offre illimitée en France qui ne soit pas dépendante d'un abonnement FAI ou opérateur mobile".

Jeune pousse d'une vingtaine de collaborateurs, musicMe revendique plus de 25.000 abonnés à ses services forfaitaires et 1,1 million de visiteurs uniques/mois, pour un CA 2007 de 2,3 millions d'euros.
Après plus de 15 ans de développement, les auteurs de Wine (Wine Is Not an Emulator) annonce l'arrivée de leur première version 1.0. Pour rappel, Wine est considéré comme une couche logicielle permettant d'assurer la compatibilité entre un système Linux et une application conçue pour Windows. Contrairement à un émulateur pur et simple, Wine est censée autoriser le fonctionnement de logiciels Windows sans perte de performances par rapport à leur environnement original.

Cette nouvelle version corrige de nombreux bugs et apporte son lot d'optimisations. Wine permettrait à présent de faire fonctionner plus de 1200 applications Windows sous Linux avec plus ou moins de réussite. A noter que les applications bureautiques ne sont pas les seules prises en charge et Wine permet aussi de jouer à World of Warcraft ou à Guild Wars sous Linux.

Malgré ces 15 années de développement, Wine devrait encore évoluer dans les prochains mois. Son équipe de développement vise effectivement une prise en charge encore améliorée, une gestion des périphériques USB, des applications 64 bits, des applications .Net, la gestion de thèmes pour les interfaces, une interface native pour Mac OS X... Si l'on en croit les développeurs, il y'aurait de quoi encore être occupé pendant les 15 prochaines années ! Pour le téléchargement, rendez-vous sur cette page.
le 17/06/2008 à 21:55
Google Docs passe au format PDF
Google a fait évoluer son service en ligne "suite bureautique" Google Docs. Ainsi, les utilisateurs de Google Docs peuvent à présent charger, prévisualiser et partager des fichiers PDF via Google Docs. Il est également possible de copier du texte depuis un document PDF. Par contre, la fonction édition de PDF n'est toujours pas proposée, mais cela pourrait voir le jour un peu plus tard.

Par ailleurs, précisons que le remplissage des formulaires n'est pas non plus géré et que l'utilisateur est limité à une centaine de fichiers PDF (avec une limite de 10 Mo pour chaque). En sus de cela, le visualisateur s'affiche de façon fixe en 1024 pixels Gageons que ces limitations auront tendance à s'atténuer dans les mois à venir...
Après la sortie de trois Release Candidate, la version finale de Mozilla Firefox est disponible, comme prévu, ce 17 juin. Retardé plusieurs fois, la version 3 du navigateur de Mozilla était attendue avec anticipation, notamment en raison des améliorations de performances promises par rapport à une version 2 souvent critiquée pour sa lourdeur. Firefox 3 apporte un nouveau moteur de rendu, et revoit à la baisse l'occupation mémoire du navigateur, tout en améliorant nettement ses performances, notamment au niveau de l'exécution du Javascript.

Plusieurs nouveautés sont également au programme. La gestion des marques pages s'enrichit de la possibilité de leur attribuer des mots clés (ou "étiquettes"). La barre d'adresse permet de rechercher ces mots clés, ainsi que tout mot inclus dans l'adresse ou dans le titre des pages visitées, de manière à les retrouver plus facilement. Le gestionnaire de téléchargement s'enrichit quant à lui d'une fonctionnalité de recherche, et de la possibilité de mettre un téléchargement en pause et de le reprendre après le démarrage d'une nouvelle session ou une coupure de la connexion réseau. Au niveau de la sécurité, Firefox 3 propose un nouveau système d'alerte pour son outil anti phishing, et prévient également l'utilisateur lors de la visite de sites diffusant des logiciels malveillants. En outre, le navigateur prend en compte les certificats permettant d'identifier les sites commerciaux ou bancaires qui les utilisent comme authentiques.

Rappelons que Mozilla a organisé, autour de la sortie de Firefox 3, une opération visant à battre le record du nombre de téléchargements en une journée. Seuls les téléchargements effectués depuis le site officiel seront comptabilisés pour ce "Download Day" . Pour participer au record, rendez vous sur le site de Mozilla à partir de 19h (heure de Paris).

En attendant, vous pouvez d'ores et déjà télécharger la version finale en utilisant les liens suivants, qui ne seront pas comptabilisés pour le record :

- Télécharger Mozilla Firefox 3.0 pour Windows
- Télécharger Mozilla Firefox 3.0 pour Mac OS X
- Télécharger Mozilla Firefox 3.0 pour Linux
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