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D'après Les Echos, le site de commerce électronique CDiscount aurait pour projet de proposer prochainement un nouveau service dédié à la VOD (vidéo à la demande) en ligne. Un service de diffusion entièrement gratuit qui serait financé par la publicité. Dans le cadre de ce projet, CDiscount aurait déjà approché le groupe UGC. Information confirmée par l'intéressé, même s'il précise que pour le moment rien n'est fait et que rien ne sera fait si la chronologie des médias n'est pas respectée. A l'heure actuelle, il faut environ 7,5 mois après sa sortie en salle pour qu'un film puisse être diffusé en VOD.

Pour le moment, rien d'officiel n'a été annoncé et personne encore ne s'est risqué à proposer de la VOD gratuite en France. L'ensemble des offres VOD actuelles sont effectivement payantes.
Deux mois après la sortie d'Ubuntu 8.04 "Hardy Heron", Canonical indique avoir finalisé une première mouture d'Ubuntu MID Edition, une version d'Ubuntu spécialement conçue pour les appareils de type MID (Mobile Internet Device), ces petits terminaux généralement munis d'un écran tactile allant de 4 à 7 pouces. Accessible, à des fins de test ou d'intégration, cet Ubuntu Mobile sera proposé aux fabricants de MID et devrait selon l'éditeur faire son apparition sur le marché dans des produits finaux d'ici la fin de l'année. Canonical annonce par ailleurs la mise en place d'un programme d'assistance, ouvert aux intégrateurs, afin de les aider à personnaliser cette distribution à leurs besoins précis.

Cette édition MID repose sur le socle d'Ubuntu 8.04, mais un certain nombre d'éléments ont été supprimées de façon à rendre l'ensemble parfaitement fonctionnel sur un processeur comme l'Atom d'Intel ou le C7 de VIA, fréquemment utilisés dans les appareils de type MID. Elle fait par ailleurs la part belle aux technologies du Web, avec une interface pouvant être conçue aussi bien en HTML ou en Flash qu'en C et C++. Un certain nombre des applications intégrées à la version desktop d'Ubuntu ont d'autre part été modifiées, de façon à s'adapter à l'écran d'un MID. Un navigateur spécialement dédié, basé sur le moteur Gecko, fait par ailleurs son apparition. Il dispose notamment d'une fonctionnalité de zoom. Enfin, toute la panoplie des applications nécessaires en situation de mobilité peut être intégrée en standard, du courrier électronique à la lecture ou l'édition de documents bureautiques.

Début juin, Ubuntu avait annoncé la sortie d'Ubuntu Netbook Remix, une variante de la distribution 8.04 spécialement conçue pour les netbooks, ces ordinateurs généralement dotés d'un processeur aux performances limitées, ultra connectés, et destinés à un public de nomades, tels que l'Eee PC d'Asus, le Wind de MSI ou le Mini-Note de HP.
Il n'y aura pas de délai supplémentaire, hormis certains cas spécifiques comme le marché des UMPC, a prévenu Microsoft, qui arrêtera le 30 juin de commercialiser son système Windows XP. En revanche, dans la mesure où bon nombre d'entreprises n'ont pas entrepris de passer à son successeur, Windows Vista, le numéro un mondial des éditeurs a pris la décision d'allonger la période pendant laquelle le support technique et les corrections liées à la sécurité seront assurées. Celui-ci devrait finalement prendre fin en avril 2014, treize ans après le lancement du système sur le marché.

Une fin de vie inéluctable ? "Les consommateurs qui auront besoin de Windows XP après le 30 juin pourront toujours se le procurer", explique dans une lettre ouverte Bill Veghte, vice-président de la division Windows chez Microsoft. A partir de juillet, les machines neuves équipées de Windows devront impérativement embarquer Vista, mais il restera possible de se procurer le système de Microsoft jusqu'au 31 janvier 2009 chez les revendeurs autorisés. Les entreprises continueront quant à elles à pouvoir profiter du système de "downgrade" permettant d'installer Windows XP à partir d'une licence Vista.

Enfin, l'essor des netbooks, UMPC et autres PC "low cost" a conduit Microsoft à commettre une entorse à la règle qu'il s'était lui même fixée pour assurer la propagation de Windows Vista. Les fabricants concernés pourront en effet livrer leurs machines avec Windows XP, éditions Starter ou Home, jusqu'en 2010.

Les ressources consacrées au support étendu de Windows XP, ainsi qu'au suivi de Windows Vista ne détournent pas Microsoft de son nouvel objectif, Windows 7, au sujet duquel Bill Veghte précise que la sortie est toujours prévue "dans les trois ans qui suivent la disponibilité générale de Windows Vista, en janvier 2007".

Il en profite pour rassurer les particuliers et entreprises échaudés par les problèmes de compatibilité rencontrés lors de la migration de XP vers Vista : "vous nous avez fait savoir que vous ne vouliez pas rencontrer avec la prochaine version de Windows les difficultés que vous avez pu expérimenter lors des débuts de Windows Vista. En conséquence, notre approche avec Windows 7 sera de se reposer sur la même architecture noyau qu'avec Vista, de façon à ce que vos investissements et ceux de nos partenaires, consentis pour Vista, continuent à payer avec 7".
Le client en ligne de commande MySQL dispose d'un système pour appeler des scripts externes avant d'afficher les résultats. On peut donc automatiser des mises en forme personnalisées, ou simplement noter des informations tout en traitant des données.

Le plus simple est encore le pager less, qui évite les défilements infinis de données. 

Baron Schwartz montre aussi comment calculer la durée d'attente d'un verrou ou bien comment l'utiliser avec Maatkit pour faire un affichage en arbre. Très pratique, vraiment.

- Neat tricks for the MySQL command-line pager
- Maatkit home page
Note de l'auteur :

Disposer d'un MCD (modèle conceptuel de données) lorsqu'on travaille sur une requête SQL impliquant différentes tables représente un gain de temps.

Il est en effet plus rapide de jeter un coup d'oeil sur un MCD afin de repérer quels sont les champs qui lient une table à une autre plutôt que d'enchainer les DESC ma_table, puis repérer la clé primaire et les éventuelles clés étrangères, et rebolote sur la ou les tables de destination

La prochaine série d'articles sur les index MySQL va nous amener à enchainer quelques requêtes sur une des deux bases d'exemple disponibles sur le site de MySQL : world et sakila, le prétexte est donc tout trouvé pour évoquer ici la solution que j'ai retenu pour obtenir le MCD de ces tables : DBDesigner 4.

Cet outil n'est pas nouveau, son successeur officiel est même déjà connu, il s'agit de MySQL Workbench. Celui-ci n'étant pas encore disponible sous linux, nous utiliserons son ancêtre et plus particulièrement sa fonctionnalité de reverse engineering : une fois connecté à votre base, DBDesigner 4 va générer sous forme graphique vos tables, leurs descriptions, et si tout se passe bien, les relations entre vos tables.

- DBDesigner 4 : générer son MCD par reverse engineering
- sakila
- MySQL workbench
- DBdesigner 4
Note de l'auteur :

Bonjour a vous, je voudrais juste vous signaler deux articles intéressants expliquant comment exécuter des requêtes Ajax sur des serveurs autres que celui d'origine. les articles sont les suivants http://www.xml.com/pub/a/2005/11/09/fixing-ajax-xmlhttprequest-considered-harmful.html?page=2 http://ajaxpatterns.org/On-Demand_Javascript - bonne continuation a toute l'équipe !

- Fixing AJAX: XMLHttpRequest Considered Harmful
- On-Demand Javascript
Christine Albanel mettra à profit la présidence française de l'Union européenne pour défendre le modèle issu des accords de l'Elysée auprès des différents états membres. Lors d'une point presse consacrée aux priorités européennes de la France dans le domaine de la culture et des médias, la ministre de la Culture a défendu l'idée d'une politique commune des 27 états membres autour de la question de la protection du droit de l'auteur et de la lutte contre le piratage.

"Il s'agit avant tout d'avancer dans notre réflexion commune pour trouver les meilleurs voies pour défendre la création européenne face au défi de l'internet", a-t-elle souligné, avant de préciser que l'idée n'était "bien entendu" pas "de chercher à imposer une quelconque "approche française"" au reste de l'Union. Pour la ministre, l'objectif serait de parvenir à un consensus autour de trois points.

Premier point : conférer une "dimension contractuelle" aux engagements pris par les différents acteurs des secteurs de la culture et d'Internet, de façon à ce que l'offre légale évolue en parallèle de la lutte contre le piratage. En second lieu, Christine Albanel souhaite bien évidemment promouvoir le principe de riposte graduée, au sein duquel des messages d'avertissement sont envoyés de façon systématique, ou presque, lorsqu'ils téléchargent illégalement, avant que d'éventuelles sanctions soient prises. Enfin, la ministre souhaite que chaque état élabore comme il l'entend le dispositif répressif enclenché suite aux avertissements de la riposte graduée.

Le dernier point n'est pas anodin, dans la mesure où les députés européens se sont déjà prononcés contre la suspension de l'abonnement à Internet, partant du principe qu'une telle sanction constituait une atteinte aux libertés individuelles. Un lointain souvenir pour Christine Albanel, qui souligne que "cette majorité très courte et hétéroclite semble s'être évanouie" et ajoute que "la commission Culture du Parlement européen, qui a examiné le 2 juin dernier deux amendements au "Paquet Télécom" dont la teneur était identique à celle de cette motion, les a rejetés à une très large majorité".
Porte-drapeaux de la France numérique, les secrétaires d'Etat Luc Chatel et Eric Besson veulent faire un bilan de la mise en oeuvre de la loi pour la confiance dans l'économie numérique ou LCEN.

Comme les lois DADVSI et Hadopi, la LCEN du 21 juin 2004 fait couler beaucoup d'encre. Présenté comme "le texte fondateur d'un droit de l'internet autonome du droit de l'audiovisuel français", la LCEN est censée durcir les sanctions contre la cybercriminalité, renforcer la protection des consommateurs et préciser la responsabilité des hébergeurs et des fournisseurs d'accès internet. Or, avant même l'adoption du texte, des parlementaires de gauche et des organisations telles que la Ligue des Droits de l'Homme et Reporters sans frontières ont critiqué le manque de clarté d'articles relatifs aux prestataires techniques.

En avril dernier, l'Association des services internet communautaires (ASIC) s'est opposée "à l'éclatement du statut d'hébergeur ", au glissement vers le statut d'éditeur responsable des contenus diffusés, prôné par Jean Dionis du Séjour, député centriste, dans un rapport d'application de la LCEN. "Si un régime aménagé de responsabilité a été créé par l'UE et le législateur français, c'est pour protéger les droits des tiers et la liberté d'expression des risques de censure privée", ont souligné Pierre Kosciusko-Morizet et Giuseppe de Martino, co-présidents de l'ASIC.

Outre la question de la responsabilité des prestataires techniques (FAI et hébergeurs), d'autres problématiques se font jour, dont l'évolution des modèles économiques des acteurs du Net parallèlement au développement rapide, anarchique parfois, de la publicité sur internet ainsi que l'augmentation du niveau d'exigences des utilisateurs, devenus des consomm_acteurs.

A l'heure des Assises du numérique, Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, secrétaire d'Etat à l'industrie et à la consommation, et Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé du développement de l'économie numérique, lancent une consultation publique "destinée à évaluer le bilan d'application de la loi pour la confiance dans l'économie numérique et à dresser des perspectives d'amélioration de sa mise en oeuvre". La consultation est ouverte jusqu'au 18 juillet 2008.
Nvidia et la communauté Linux, toujours en bisbille ?

Dans un bref communiqué publié lundi, la Linux Foundation déclare : "alors que la plupart des dispositifs ont des pilotes open source, il existe quelques exceptions. La communauté en charge du kernel (NDLR : noyau au coeur des distributions du système d'exploitation libre et ouvert GNU/Linux) veut envoyer un signal clair à ces fournisseurs et aussi empêcher de futurs fournisseurs d'opter pour la fermeture du code et, par extension, d'empêcher les utilisateurs de bénéficier des avantages du modèle Linux de développement ouvert".

La Linux Foundation, organisation à but non lucratif née en janvier 2007 de la fusion de l'Open Source Development Labs et du Free Standards Group, ne cite pas ouvertement Nvidia, fournisseur de processeurs graphiques basé à Santa Clara, Californie. Toutefois, dans un entretien accordé à News.com, James Bottomley, responsable du conseil technique de la fondation, déclare : "mon intention est de souligner les problèmes que Nvidia a lui-même provoqués avec ses pilotes (drivers) uniquement binaires. Nvidia est une des rares sociétés à s'accrocher à cette stratégie". Avant d'ajouter : "leur module binaire est une des principales causes des crashes du noyau".

Nvidia, de son côté, affirme fournir un pilote Linux de haute qualité, tout en défendant sa stratégie uniquement binaire. Celle-ci lui permettrait de protéger la propriété intellectuelle qu'elle concerne le matériel ou le logiciel. Simple lavage de linge sale ?
Fin 2006, Sun amorce le grand virage de Java vers l'open source, avec la publication d'environ 95% de son code source sous licence GPL. Cette semaine, l'éditeur a fait savoir que les 5% restants passeraient également bientôt en open source, de façon à ce que le code de Java, qui combine un langage de programmation orienté objet et un environnement d'exécution, soit accessible dans son intégralité. La licence publique générale, ou GNU GPL, stipule que le code source d'un logiciel doit pouvoir être diffusé et modifié à l'envi, tant que les éventuelles modifications apportées sont elles aussi publiées sous cette licence.

"Nous avons passé sous licence GPL tout ce pour quoi nous avions le droit de le faire, l'été dernier. Il restait quelques obstacles, comme les pans de code relatifs aux images 2D ou à la rasterisation, qui appartenaient à une société qui ne voulait pas que nous le diffusions comme de l'open source", explique Simon Phipps, responsable de la stratégie open source chez Sun.

Après des négociations, réussies, "le dernier élément qui pose problème est un composant de Java lié à la gestion du son", poursuit-il. "Nous avons finalement décidé que son propriétaire risquait de ne pas aller dans notre sens, et nous allons réécrire ce code de zéro". L'opération devrait prendre quelques mois, à l'issue desquels Java serait donc 100% open source.
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