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Microsoft a lancé vendredi dernier une période de bêta test pour un programme commercial qui vise à distribuer les applications de la suite bureautique Office sur le modèle de l'abonnement, en lieu et place d'un achat unique et définitif. Baptisé Albany, il vise à proposer une offre globale de logiciels commercialisés comme des services, ou adossés à des services - la désormais sempiternelle chez Microsoft doctrine du Software + Services. Adressé avant tout aux particuliers qui souhaiteraient profiter d'une offre complète et unifiée, le programme Albany réunira Microsoft Office Famille et Étudiant 2007 (composé des applications Word, Excel, PowerPoint et OneNote), Windows Live OneCare, Live Messenger, Photo Gallery et Live Mail.

Selon Bryson Gordon, en charge du programme Albany, les consommateurs exprimeraient une certaine lassitude à l'idée de "passer du temps à installer différents logiciels, les mettre à jour et paramétrer leurs machines". Actifs tant que l'utilisateur s'acquittera de son abonnement, ces logiciels seront automatiquement mis à jour par Microsoft, et permettront une connexion au Microsoft Office Live Workspace, un espace de stockage en ligne autorisant le travail collaboratif et l'échange de documents.

Tarifs officiels et date de lancement du programme Albany n'ont pas encore été communiqués. Gordon précise toutefois qu'un abonnement permettra d'installer les applications proposées dans le programme sur trois machines, de façon à répondre aux besoins d'un foyer équipé de plusieurs ordinateurs.

Alors que l'offre d'un Works financé par la publicité vient tout juste d'être généralisée après près d'un an de test, Microsoft confirme son intention d'explorer de nouveaux modèles économiques dans la distribution de ses applications. Une façon, peut-être, de répondre à l'essor de solutions comme le Google Pack, téléchargeable gratuitement, qui combine également applications logicielles et services en ligne. "Il y aura toujours un nombre significatif de consommateurs qui préfèreront acheter une licence perpétuelle de la dernière version en date d'Office", reconnait toutefois Gordon.
Union sacrée contre Apple ? Quelques mois après Universal, c'est au tour de la maison de disque Sony BMG Entertainement d'officiellement rejoindre le kiosque "Nokia Comes With Music", dévoilé en décembre dernier par le géant finlandais de la téléphonie mobile.

Face au couple iPod + iTunes d'Apple, la solution imaginée par Nokia repose sur des musicphones dont le prix de vente inclue un an d'abonnement illimité à un kiosque de téléchargement musical, accessible depuis certains téléphones mobiles de la marque mais également depuis les ordinateurs compatibles avec les mesures techniques de protection Windows Media de Microsoft.

"Nous sommes convaincus que ce modèle commercial va encourager les utilisateurs à tester une vaste gamme de supports, à élargir leurs goûts musicaux et à écouter davantage de musique qu'ils ne l'ont jamais fait. Ce processus devrait ouvrir de nouveaux débouchés aux artistes de toutes les familles musicales et dynamiser la demande de musique." explique Thomas Hesse, Président du département Global Digital Business & U.S. Sales de SONY BMG.

Au terme de cette première année, les clients pourront conserver les titres téléchargés, procéder à de nouveaux téléchargements unitaires voire souscrire au forfait illimité, dont le tarif mensuel n'a toutefois pas encore été annoncé.

Deux ans après le rachat de LoudEye en Août 2006, Nokia entend en tout cas frapper fort avec ce kiosque musical, destiné à être lancé au second semestre sur une vaste sélection de musicphones. Des préannonces qui laissent en tout cas tout le temps à Apple, devenu leader mondial du téléchargement musical, de préparer sa contre attaque.
L'association UFC-Que-Choisir monte une nouvelle fois au créneau dans le domaine des fournisseurs d'accès à Internet. Cette fois-ci, le sujet ne concerne pas l'ADSL, mais le déploiement des réseaux fibrés pour les particuliers.

L'UFC-Que-Choisir estime que Orange, l'opérateur historique, bloque volontairement le déploiement de la fibre optique en France afin d'empêcher ses concurrents à proposer des accès très haut débit. L'association ajoute qu'Orange chercherait à bloquer sciemment les déploiements de la fibre par ses concurrents afin de favoriser le déploiement de son propre réseau. Elle précise qu'Orange cherche à mettre sur pied un véritable monopole en procédant à un déploiement rapide et en bloquant l'accès à la concurrence de ses points de raccordement.

D'après l'UFC Que-Choisir, Orange place volontairement ses points de mutualisation en pied d'immeuble. Pour couvrir l'ensemble des habitations, la concurrence aura donc à déployer un large effectif, ajoute-t-elle. Par ailleurs, une autorisation serait nécessaire pour intervenir au niveau de ces boîtiers et les coûts de transaction auraient tendance à augmenter et à se multiplier au travers d'Orange. Pour compléter le tout, l'UFC reproche également à Orange de ne pas divulguer volontairement les adresses où se trouvent ces points de raccordements, chose que fait pourtant les concurrents d'Orange avant de conclure : "Orange utilise les avantages acquis par France Telecom lorsqu'il était en situation de monopole pour brider la concurrence sur un marché en devenir".

De son côté, Orange réfute tout en bloc à l'AFP : "Nous avons mis dans nos conventions une clause qui dit que le syndic autorise non seulement notre sous-traitant à pénétrer dans l'immeuble, mais aussi nos concurrent". Dans un communiqué l'opérateur historique ajoute que : "Orange s'attache, depuis le démarrage de ses projets sur la fibre optique, à ce qu'ils soient menés dans l'intérêt des consommateurs notamment en leur permettant, foyer par foyer, de choisir leur opérateur d'accès à la fibre, et en respectant les règles de la concurrence". Il reconnaît cependant ne pas communiquer sur les adresses des points de raccordement, ajoutant qu'il "n'y a pas de processus formel d'échange d'informations et que ces informations passent généralement via les clients".

Enfin, il se murmure que Free et Neuf pourrait annoncer prochainement un accord afin de partager l'accès à leurs réseaux fibrés respectifs et ce dans le but de faire barrage face aux pratiques d'Orange.
le 22/04/2008 à 20:53
Damn Small Linux 4.3 voit le jour
La version 4.3 de la distribution Linux minimaliste, Damn Small Linux 4.3, pouvant être installée sur clé USB ou CD. Damn Small Linux 4.3 est adapté pour fonctionner sur des ordinateurs relativement vieux comme des 486DX avec seulement 16 Mo de mémoire.

Cette nouvelle mouture intègre notamment Firefox 2.x, on trouve aussi la plateforme de développement murgaLua 0.6.8 et du nouveau mydslBrowser. On trouve aussi de nouveaux jeux (picture puzzle) et des corrections / optimisations (en taille et/ou ressources) multiples.

Les différentes sources pour télécharger Damn Small Linux sont présentées sur cette page.
La première version finale de Wine devrait finalement voir le jour aux alentours du mois de juin, soit quinze ans après que le développement de cette application permettant d'émuler des logiciels Windows sous Linux a commencé. En attendant, les développeurs en charge du projet ont annoncé en fin de semaine dernière la sortie de la version 0.9.60 de Wine, qui offre la possibilité d'opter pour un thème proche de Windows, un système d'intégration des applications au système sous-jacent amélioré, et corrige une longue liste de bugs et problèmes divers, sans oublier d'ajouter une meilleure prise en charge des Global Input Method Editors de Microsoft.

Cette nouvelle version devrait en outre offrir une meilleure gestion des jeux Windows, de l'application Steam de Valve à Civilization IV en passant par Command and Conquier 3.

Wine, dont le nom est un acronyme récursif signifiant Wine Is Not an Emulator - appellation volontairement ambigüe, puisque l'on range souvent Wine dans la catégorie des émulateurs - fonctionne comme une couche logicielle permettant d'assurer la compatibilité entre un système Linux et une application conçue pour Windows. Contrairement à un émulateur pur et simple, Wine est censée autoriser le fonctionnement de logiciels Windows sans perte de performances par rapport à leur environnement original. Téléchargement et informations complémentaires, en anglais, sur le site officiel.
Quelques petites faiblesses dans le code du site de campagne de Barack Obama auraient permis à un hacker de rediriger pendant quelques heures les visiteurs de passage vers le site de sa principale concurrente, Hillary Clinton, rapportait hier l'entreprise Netcraft. Un certain "Mox" revendique, directement sur le site du candidat démocrate, la paternité de ce détournement. Pour mettre au point ce dernier, le hacker n'aurait eu qu'à injecter un pan de code JavaScript dans l'un des champs de formulaire de l'onglet communauté du site de Barack Obama, qui n'était pas protégé contre le traitement de caractères spéciaux tels que les guillemets (").

Une vidéo publiée sur YouTube atteste de la véracité de ce détournement : on y voit un internaute se rendre dans la partie Communauté du site de Barack Obama, et être instantanément redirigé vers celui de Hillary Clinton. "Je n'ai pas vraiment commis de hack dans le sens où je me serais introduit sur un serveur poussiéreux pour modifier le site d'Obama et voler vos numéros de cartes de crédit", explique le dénommé Mox, avant d'ajouter, non sans un brin d'ironie : "tout ce que j'ai fait, c'est d'exploiter un peu de code HTML écrit n'importe comment".

Bien que la faille utilisée par le supposé hacker ait été corrigé, il subsisterait selon Netcraft un certain nombre de vulnérabilités permettant l'injection de JavaScript au sein du site d'Obama, sur le principe du Cross-Site Scripting (généralement noté XSS, pour éviter la confusion avec le sigle CSS, qui désigne les feuilles de style associées à une page HTML). Renvoyé par le site, puis exécuté au niveau du navigateur de l'internaute, un pan de code conçu à cette fin peut tout à fait orchestrer la redirection immédiate d'un visiteur vers un autre site.
Gérer des hiérarchies dans une base de données est un problème. Il y a bien CONNECT BY PRIOR de chez Oracle, et le standard SQL définit par le UNION récursif de IBM, mais quand même... est-ce que cela ne serait pas agréable si les hiérarchies (ou même, des graphes complets comme un graphe social) pouvait fonctionner proprement dans une base relationnelle ?

C'est un sujet que Kim et moi ([NTJ :Arjen Lentz]) avons étudié depuis un moment. Le moteur qui en est sorti s'appelle OQGRAPH (OQ for Open Query), car un simple moteur GRAPH serait en conflit avec des symboles internes.

Arjen Lentz a finalisé un prototype de moteur pour OQGRAPH durant la conférence MySQL, et nous avons maintenant à attendre une version beta à tester pour MySQL 5.1. Encore une bonne raison de migrer directement à cette version !

- Hierarchies in SQL ? OQGRAPH engine backend preview
- GRAPH Storage Engine
Si vous utilisez MySQL depuis un moment, vous savez, malheureusement, que MySQL n'a pas d'interface pratique pour gérer les performances, comme les bases propriétaires peuvent avoir, telles que Oracle. Poser un diagnostic complet sur un système en sous-performances est un défi. Heureusement, les dernières versions de MysQL ont apporté de plus en plus de tableaux de bord pour surveiller les serveurs.

Une des dernières innovation est disponible dans le nouveau moteur de table transactionnel Falcon de MySQL 6.0. L'équipe Falcon a conçu de nouvelle tables dans la tabe information_schema, pour vous aider à comprendre comment Falcon se comporte, et quels sont les problèmes. Voyons donc de plus près ces tables, comment les utiliser.

- A look at Falcon Diagnostic Tables
- Téléchargement MySQL 6.0
le 21/04/2008 à 21:15
multiples __autoload() pour PHP 5
__autoload() est une fonction bien pratique de PHP 5 pour charger dynamiquement des définitions de classes dans PHP quand celui-ci a besoin d'un objet. Avec SPL, il est désormais possible de définir plusieurs fonctions __autoload(). SPL définit une pile d'exécution à utiliser avec __autoload().

La fonction est disponible en standard, depuis PHP 5.1.2.

- SPL autoloading in PHP
- spl_autoload_register
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