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Lors d'un déplacement au Vatican, le président de la République a fait une sortie au sujet d'Internet. A l'occasion d'un discours dans la cité papale du Vatican, Nicolas Sarkozy à appelé à « réguler Internet pour en corriger les excès et les dérives qui naissent de l'absence totale de règles ». Il précise : « c'est un impératif moral ! ».Dévoilée ce vendredi, cette position du chef de l'Etat a été commentée et fortement critiquée, notamment par l'opposition politique. Patrick Bloche (PS) souvent saisi des questions ayant trait au numérique a dénoncé des « propos (qui) sont l'illustration parfaite que Nicolas Sarkozy n'a rien compris à ce qu'est Internet ». A la limite du troll, il explique au nouvelobs que : « Sarkozy diabolise tellement Internet que sa visite au Pape s'apparente à une vraie séance d'exorcisme. »

Il faut dire que l'image du président de la République souffre des multiples déclarations faites au sujet d'Internet. Outre la loi Hadopi, le chef de l'Etat réaffirme régulièrement ses positions dures à l'égard des internautes téléchargeurs et du « vol à l'étalage de la création ». En visite devant le Pape, il a donc choisi cette entité morale pour mettre à jour son discours.
Le navigateur Google Chrome connaît un rythme de développement relativement rapide. Introduit en septembre 2008, voilà déjà que la version 7 est proposée à l'évaluation. Il faut dire que la communauté travaillant sur le projet open source Chromium semble très active, et de toute évidence, le système d'exploitation Chrome OS n'a pas été mis aux oubliettes.

Premièrement dévoilé en juillet 2009, Chrome OS est un système visant principalement les netbooks et tablettes tactiles. Basé sur les fondations du navigateur Chrome et un noyau Linux, cette plateforme mettra principalement en avant l'usage des applications hébergées et dispose d'un explorateur de fichiers. Quatre mois plus tard la firme de Mountain View annonçait la publication en open source du code et invitait les développeurs à plancher sur ce dernier. Sundar Pichai, vice-président du développement des produits de la société, annonçait que Chrome OS serait disponible cette année avant Noël et pré-installé sur certaines machines.

Comme le rapportent certains de nos confrères, les choses semblent prendre forme et selon plusieurs messages publiés au sein des forums du projet Chromium OS, le système serait déjà en version RC (pré-finale). Un utilisateur fait notamment référence à la version 0.9.78.0. Par ailleurs dans un rapport de bug, un employé de Google mentionne le 11 novembre, date après laquelle, cette Release Candidate pourrait passer en version finale.
Le géant du jeu social japonais DeNA a annoncé qu'il avait acquis le développeur de jeux pour iPhone californien Ngmoco pour 400 millions de dollars. DeNA prend ainsi de plus en plus la place de sérieux concurrent pour les géants américains du secteur, Facebook et Zynga en tête. Le prix peut-être assez impressionnant, puisque Ngmoco a un chiffre d'affaires de l'ordre de 30 millions de dollars.

Il faut dire que le taux de conversion entre dollar et yen n'y est pas pour rien, ce dernier étant particulièrement haut en ce moment. La transaction est l'une des plus importantes réalisées dans le secteur, qui est certes assez jeune, et l'écosystème iPhone montre ainsi ses premiers signes de maturité.

« La grande vague du social gaming arrive maintenant, » explique la fondatrice et PDG de DeNA, Tomoko Namba. « Nous souhaiterions la prendre au passage, et devenir rapidement le numéro 1 mondial du jeu social. » Une ambition forte, pour un éditeur qui somme toute n'est pour l'instant « actif que sur le marché japonais. » De l'aveu même de Tomoko Namba, DeNA n'a pas encore trouvé « comment conquérir le marché occidental. »

Le rachat de Ngmoco pourrait être une première piste, pour cette entreprise japonaise qui veut permettre aux développeurs de passer les frontières géographiques et logicielles. « Nous devons faire ça rapidement, dans les deux années qui viennent, » explique Tomoko Namba. L'éditeur a estimé son chiffre d'affaires de l'année fiscale à 575 millions de dollars, mais selon Tomoko Namba, cette prévision pourrait en réalité être doublée et dépasser le milliard de dollars.
Une plainte contre X vient d'être déposée par la holding AEF, gérante des chaînes France 24, RFI et MC Doualiya. Selon son président, Alain de Pouzilhac, les ordinateurs de la société auraient été visités. De même, l'ensemble des données de certains postes auraient été recopiés.Selon des informations recueillies par LePoint.fr, un prestataire informatique extérieur aurait réussi à mettre la main sur tous les ordinateurs de l'AEF. Il serait déjà entendu par les services de police afin de tenter de déterminer son commanditaire. Il faut dire que certaines informations ont fuité et plusieurs détails ont éveillé la curiosité des victimes.

Ainsi, plusieurs informations relatant la santé financière mais également les aides de l'Etat aux chaînes ont commencé à être révélées. Par exemple, la rémunération d'Alain de Pouzilhac soit 315 000 euros annuels ou bien encore l'existence de trois voitures avec chauffeur, alors que l'AEF n'en compte que deux, une pour Pouzilhac, l'autre pour Christine Ockrent.

Une plainte a donc été déposée par la direction d'AEF. Reste désormais à connaître les motifs de ce vol de données informatiques hautement critiques…
En bon gardien du patrimoine cinématographique, le Centre National de la Cinématographie vient de dévoiler le nom des 3 sites de référencement d'offres légales de cinéma retenus après un appel à projet lancé durant l'été 2009.

Le CNC, dont l'une des activités est de contribuer à la pérennité du cinéma français via son fond de soutien, avait lancé cet appel d'offre dans le cadre de la loi "création et Internet" également connue en tant que loi Hadopi. 3 projets avaient été retenus en janvier 2010, et ont reçu le soutien du CNC dans leur développement. Et ces projets sont aujourd'hui opérationnels.

Le premier des trois sites est Cinestore, qui référence "la plus large offre de films disponibles en France à voir en VOD, à la TV, en DVD/Blu-ray et en salles". Cinestore bénéficie d'une base de données de 18 000 films et puise ses informations sur Allociné, puisqu'il n'est autre qu'un service développé par ledit portail. Un comparatif de l'offre VOD, DVD ou encore Blu-ray est proposé pour les films plus anciens, auquel vient s'ajouter les séances cinéma et la diffusion télé pour les films plus récents.

De son côté, Vodkaster propose lui aussi une base de données conséquente et un comparatif des offres, tout étant complété par une forte démarche communautaire, l'internaute étant très fortement invité à noter et critiquer les films après les avoir vu. Le site traite également de l'actualité du cinéma et propose des quizz : bref, on est loin du site type service que propose Cinestore, qui met bien plus en avant la dimension comparative des offres.

Enfin, le troisième site se nomme Voirunfilm, qui est loin d'être nouveau sur la toile puisqu'il existe depuis 4 ans déjà. Néanmoins, sa nouvelle version intègre "les médias traditionnels" depuis juillet : le site propose donc les horaires des salles de cinéma et les diffusions télévisées en plus des offres VOD et DVD. Les Blu-ray ne sont pas présents pour le moment.

La mise en avant du soutien du CNC envers ces 3 sites coïncide avec le lancement d'Hadopi et des procédures d'avertissement des internautes, et ce n'est sans doute pas un hasard. "Le lancement de ces services va notamment contribuer à accroître la consommation légale de films en ligne en permettant aux internautes de mieux connaître les offres existantes et en rendant l'accès aux oeuvres plus simple et plus rapide" estime aujourd'hui le CNC. Reste à savoir si le renforcement de la présence des sites comparatifs sur la Toile suffira à valoriser les différentes offres, dématérialisées ou non.
Après deux versions Release Candidate dont la dernière fut publié vendredi dernier, la firme Opera Software présente Opera 10.63. Cette nouvelle mouture présente plusieurs corrections au niveau de l'interface utilisateur et offre une meilleure gestion de la mémoire.

Parmi les problèmes résolus notons par exemple le plantage du logiciel lors de la suppression d'un dossier de favoris, le mauvais chargement d'Opera Unite ou d'Opera Link ainsi que la précision du pointeur avec certains plugins. Par ailleurs Opera annonce une meilleure prise en charge des éléments SVG, de Flash ou de certains JavaScript. Outre l'intégration du moteur de recherche Baidu, plusieurs failles de sécurité ont été patchées. Ces dernières pouvaient permettre à un tier d'intercepter un flux en streaming sur la machine de la victime ou de rediriger ce dernier vers un site malveillant. Aussi, le démarrage du logiciel a été optimisé. Dans certains cas, il pouvait consommer la totalité ds ressources du système

Retrouvez de plus amples détails sur les modifications effectuées pour Windows, Mac OS X et Linux. Pour le téléchargement, c'est par ici.
Les objections formulées par les trois opérateurs mobiles en place à l'encontre de l'attribution de la quatrième licence 3G au futur Free mobile ont finalement été rejetées par le Conseil d'Etat, dont la décision a été communiquée mardi en fin d'après-midi par l'Arcep. La procédure d'annulation intentée par Orange, SFR et Bouygues Télécom se voit donc rejetée.

Les opérateurs mobiles en place estiment que la procédure d'attribution de la quatrième licence 3G revêtait plusieurs irrégularités. Ils contestent notamment le prix de la licence (240 millions d'euros), mais aussi l'existence même de la procédure ; dénonçant une « distorsion de la concurrence » au profit de ce dernier.

Le Conseil d'Etat a d'après l'Arcep rejeté en bloc ces arguments. Concernant le prix, il a notamment estimé que le « montant de la redevance fixe due par le quatrième opérateur à 240 millions d'euros n'était ni sous-évaluée ni discriminatoire par rapport au montant versé en 2001-2002 pour les trois opérateurs mobiles en place (619 millions d'euros), en raison notamment de la quantité de spectre plus faible dont il dispose et de son entrée sur le marché mobile avec un retard d'une dizaine d'années sur ses concurrents ». Les plages de fréquence accordées à Free sont en effet moins importantes que celles dont disposent aujourd'hui Orange, SFR ou Bouygues.

« S'agissant de la procédure d'attribution proprement dite, le Conseil d'Etat a confirmé qu'elle s'était déroulée conformément aux principes de transparence et d'objectivité et que les conditions de l'autorisation d'utilisation de fréquences accordée à Free Mobile n'étaient pas discriminatoires au détriment des trois opérateurs mobiles existants », indique encore l'Arcep.

Une nouvelle victoire pour Free, deux mois après que la direction de la concurrence de la Commission européenne, saisie pour les mêmes recours, a déjà tranché en sa faveur.
le 12/10/2010 à 23:02
Les 10 pères fondateurs du Web
Le site mashable a publié une liste de 10 personnes, considérés comme les pères fondateurs du Web.

Ces 10 personnes ont permis de faire ce que nous connaissons actuellement du Web. Vous trouverez dans cette liste :

- Tim Berners-Lee (inventeur du World Wide Web)
- Marc Andreessen (création du premier navigateur Netscape)
- Brian Behlendorf (membre fondateur de Apache)
- Rasmus Lerdorf (créateur de langage PHP)
- Andi Gutmans (participe à la ré-écriture de PHP)
- Zeev Suraski (participe à la ré-écriture de PHP)
- Brad Fitzpatrick (créateur du live journal)
- Brendan Eich (créateur du javascript)
- John Resig (créateur de jQuery)
- Jonathan Gay (créateur de Flash)

Bien sur, il en existe d'autres, mais cette liste montre les premiers qui ont une idée importante et sans eux, nous n'aurions pas le Web que nous connaissons actuellement.

- The 10 Founding Fathers of the Web
En guise de conclusion des Assises de la sécurité organisées à Monaco, une conférence autour de la sécurité des systèmes d'information dans l'Espace était présentée. Aux commandes, Pierre Lasbordes, député UMP de l'Essonne et Jean-François Clervoy, astronaute fort de trois vols spatiaux.Occasion était donnée de comprendre comment se déroule la vie à l'intérieur de la base internationale et comment sont maîtrisées les communications. D'entrée, Pierre Lasbordes dévoile quelques informations sur le fonctionnement des satellites : « Il faut bien savoir que les communications ne sont pas chiffrées pour les satellites civils car le coût de l'installation d'une telle technologie est trop élevé. Les risques reposent sur les systèmes d'informations au sol même si nous n'avons pas encore eu la trace de failles majeures permettant de cibler clairement une entité ».

Invité pour parler du quotidien des astronautes, Jean-François Clervoy évoque également les risques d'infiltration dans les réseaux informatiques embarqués. Il explique : « le réseau informatique de la station spatiale n'est pas connecté au monde extérieur. Tous les équipements sont également homologués de catégorie A. C'est-à-dire que les lignes de code ont été toutes vérifiées par une société différente de celle qui développe le logiciel. De même, toutes les boucles logicielles ont été testées à l'avance ».

Concernant la vie dans l'Espace, Jean-François Clervoy livre quelques anecdotes : « En vol, nous pouvons envoyer des e-mails avec de simples portables vendus dans le commerce. Par contre, ils s'éteignent tous lorsque l'on passe au dessus d'une zone définie dans l'Atlantique sud. Ce système de communication n'est pas sécurisé, sur le principe il est piratable. Il précise, par contre une personne au sol est chargée de faire monter ou non un e-mail. Il dispose d'une liste de contacts pour chaque astronaute et seules les personnes habilitées peuvent nous envoyer un message ».

La NASA semble donc opter pour une sécurité informatique avec une bonne dose « d'humain ». Plus tard, l'astronaute français finit par avouer qu'il existe un téléphone utilisant la voix sur IP à l'intérieur de l'ISS (station internationale). Il précise « ces communications sont contrôlées par des satellites relais et sont filtrées… un peu ». Difficile de s'infiltrer facilement dans l'Espace.
L'éditeur de l'antivirus éponyme Avast met aujourd'hui en garde les joueurs adeptes du PC concernant les menaces présentes sur Internet. «Les joueurs en ligne sont des proies idéales pour les cybercriminels» explique Avast Software, qui pointe du doigt les habitudes peu sécurisantes de certains joueurs.

L'éditeur explique en effet que pour optimiser leurs performances de jeux, certains joueurs en ligne prennent l'habitude de désactiver pare-feu ou antivirus lorsqu'ils se lancent dans une partie. Un comportement qui serait dû aux programmes anti-virus accaparant inutilement trop de ressources informatiques.

« Les joueurs sont une cible parfaite pour les pirates informatiques, car ils sont plus préoccupés par leurs jeux que par la sécurité de leur ordinateur » commente à ce titre Ondrej Vlcek, directeur technique chez Avast. « Comme l'industrie du jeu ne cesse de croître, les pirates vont inévitablement développer d'autres moyens de cibler cette importante communauté ». L'éditeur cite également une liste non-exhaustive de sites initialement destinés à proposer des jeux en ligne, mais qui sont parmi les plus riches en malwares du secteur : Gamefactoryinteractive.com, Mariogamesplay.com ou encore Towerofdefense.com comptent parmi les sites détectés par l'antivirus Avast comme étant souvent infectés.

En toute logique, l'éditeur recommande de ne pas désactiver son anti-virus en cours de partie et opter pour des réglages généralement proposés par ce genre de logiciel de façon à en optimiser le fonctionnement. Avast Software demande également de "se méfier des téléchargements de jeux sur des sites warez" : une recommandation comme une autre !
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