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le 05/10/2010 à 22:16
Devenez membre de l'Hadopi
La haute autorité vient de donner sa conférence de presse. On pouvait attendre une officialisation du lancement des premiers e-mails ou des avancées en matière de labellisation des logiciels de sécurisation mais le sujet était visiblement ailleurs. L'Hadopi a souhaité évoquer la mise en place des « Labs », plateformes de réflexion autour des usages Web de demain.

D'entrée de jeu, Marie-Françoise Marais, la présidente de l'Hadopi assène un grand coup : « le but de cette conférence n'est pas de parler de Free ». La récente sortie du FAI sur le fait qu'il n'enverrait pas les premiers e-mails Hadopi à ses clients n'est donc pas à l'ordre du jour.

Sommée tout de même de s'expliquer sur le sujet, elle explique néanmoins : « la procédure se poursuit mais la stratégie de Free risque de porter atteinte à ses clients puisqu'ils n'auront pas l'information à laquelle ils peuvent prétendre. Quel que soit le problème, le dialogue n'est pas rompu avec le FAI… »

Précisément, l'Hadopi a donc préféré mettre le doigt sur la mise en place des Labs, centres de réflexion autour de 5 thèmes. Eric Walter, son secrétaire général prend alors la parole : « L'Hadopi entre dans sa troisième phase qui doit permettre de conduire des missions afin d'encourager l'offre légale ». Dans les premiers temps, l'autorité souhaiterait alors mettre en place un portail de référencement des offres légales en matière de téléchargement.

Les Labs, cette idée qui émane d'Eric Walter, s'articuleront autour de 5 thèmes : Réseaux et techniques, Economie numérique de la création, les usages, la propriété intellectuelle et Internet, enfin Internet et société. Ces ensembles de réflexion seront alors chargés de dresser une carte complète des enjeux et des solutions.

D'ailleurs l'Hadopi n'hésite pas à expliquer qu'elle cherche des personnes, y compris dans la salle, susceptibles de contribuer au projet. Les membres des Labs seront nommés par cooptation, le collège validera ou non une candidature. Le contrat ne pourra durer qu'un an, chaque expérience aura valeur expérimentale en quelque sorte. De 900 000 à 1 million d'euros seront alors dégagés pour la mise en place de ce réseau.

« Nous allons recevoir un grand nombre de candidatures » estime Marie-Françoise Marais. Tout le monde peut donc faire partie de l'aventure Hadopi, s'il le souhaite et pourquoi pas, imaginer l'Internet de demain. La question du VPN sera, paraît-il, même abordée.

Petite précision : la conférence devait avoir lieu à 11h, elle a été repoussée car les responsables de l'Hadopi se sont entretenus avec Nicolas Sarkozy de matin lors d'une visite au lycée Jean-Baptiste Corot de Savigny-sur-Orge. Le président de la république a affirmé : « Mon rôle, comme celui du ministre de la Culture, c'est de défendre la création, sa liberté, bien sûr, mais aussi son équilibre économique, sinon il n'y a plus un film qui se montera, sinon il n'y a plus une maison d'édition qui publiera un livre ».
le 05/10/2010 à 22:16
Fonctions inutiles en POO
L'utilisation de l'objet dans le développement, a pour but de vous simplifier votre code et aussi de partager celui-ci avec d'autres personnes de votre équipe.

Giogio Sironi propose à partir de son site une liste de fonctions qui ne sont pas réellement nécessaire dans le développement orienté objet.

Cette liste comprends :
- instance EOF
- Break/continue
- La condition IF
- switch
- Public pour les fonctions

- What we don t need in object-oriented programming
le 04/10/2010 à 22:14
Migration de MySQL vers Drizzle
Dans la première partie de migration de MySQL vers Drizzle, le site Linux jedi montrait le shcéma de migration.

Aujourd'hui, il nous propose la suite avec le constat que même si Drizzle peut être proche de MySQL, la réalité peut pousser à penser différemment car ce n'est pas toujours le cas dans la réalité. Par ailleurs, il nous montre l'importance et la différence d'interprétation au niveau de la déclaration de certaines fonctionnalités comme les INT ou DATE.

Ces informations sont utiles à connaître car cela peut avoir des impacts dans vos réalisations de vos projets PHP.

- Drizzle7 Beta Released! (now with MySQL migration!)
- Migrating from MySQL to Drizzle
le 04/10/2010 à 22:14
Power Dump pour PHP
Dans un article publié par Phil Sturgeon, il montre sous la forme d'un extrait de script PHP un autre moyen pour vous aider à accélérer le déboggage.

Cette approche va vous permettre de vous simplifier la vie en obtenant des informations supplémentaires par rapport à un « VAR_DUMP » classique dans le déboggage de vos applications PHP.

Il peut-etre considéré comme une alternative à xDebug car il propose de nombreuses informations comme suivre le déroulement de l'affichage d'une page pour votre recherche d'erreurs.

- Power dump PHP applicaations
Toujours sur tous les fronts, Google a lancé en fin de semaine dernière le site Goo.gl destiné, à l'instar de Bit.ly et autres Tinyurl, à raccourcir les adresses Web pour optimiser leur taille et ainsi les utiliser sur Twitter ou toute autre situation où le nombre de caractères peut être limité.

Si le site en lui-même est une nouveauté, le service existe en vérité depuis fin 2009 mais n'était jusque-là accessible que via la fonctionnalité de partage de la barre d'outils Google. "Si le service se révèle utile, il se pourrait que nous le rendions disponible auprès d'une plus large audience" expliquaient les développeurs en décembre dernier : il semblerait que depuis, le service ait fait ses preuves.

Pour les utilisateurs disposant d'un compte Google, Goo.gl offre des fonctionnalités supplémentaires telles que des statistiques concernant les visites sur une URL raccourcie, ou encore la création d'un QR Code permettant d'accéder rapidement à une adresse en la "flashant" avec son téléphone portable. Un futur nouveau service de référence pour le géant du Net ?
le 04/10/2010 à 22:09
L'Iran annonce avoir nettoyé Stuxnet
Après avoir expliqué qu'une centrale nucléaire du pays n'avait pas été touchée par le malware, cette fois, l'Iran annonce avoir nettoyé les postes... infectés par Stuxnet. Mohsen Hatam, vice-ministre de l'Industrie chargé de la planification estime que les postes touchés ont bien été nettoyés.L'Iran fait volte-face après avoir nié une infection informatique virale, le pays, via son responsable explique que : « Ce virus a été créé il y a un an et a collecté des informations sur les ordinateurs industriels. Les ordinateurs personnels étaient les plus affectés par le malware ». Ainsi, ce serait pas moins de 30 000 adresses IP qui auraient été « infectées ».

Mohsen Hatam a donc démenti les informations sur le caractère dangereux du malware. Selon le responsable, le virus peut seulement collecter des informations avant de s'auto-détruire. Par cette méthode, Stuxnet aurait touché l'Iran, tout comme l'Inde, l'Indonésie ou le Pakistan.

Demeure la question de la protection des systèmes SCADA jugés critiques. Sur ce point, l'Iran dément clairement que des centrales nucléaires du pays aient été touchés par Stuxnet...
La société BlindType, spécialisée dans l'édition d'un logiciel de saisie pour les terminaux tactiles, a annoncé vendredi soir avoir été rachetée par Google. Nous vous avions brièvement présenté BlindType au mois de juillet dans une revue de web. Ce mode de saisie se base principalement sur un système de prédiction. Sur son site officiel, l'équipe de Blindtype explique ainsi : "la plupart des caractères saisis ne sont pas des erreurs. Il y a une raison pour que l'utilisateur ait touché l'écran de cette manière et un système réellement intelligent devrait être en mesure d'en déterminer la raison".

En souhaitant révolutionner l'ergonomie de vos écrans multipoints, Blindtype explique avoir plusieurs missions à remplir à commencer par éliminer les frustrations des utilisateurs utilisant des claviers virtuels. Avec le temps le logiciel s'adapte au mode de saisie de n'importe quel mobinaute en analysant sa vitesse de frappe. Finalement il ne serait même pas indispensable de regarder l'écran."Le système est capable de déterminer les mots que l'utilisateur souhaite entrer, même si ce dernier a tapé à l'extrême opposée des lettres correctes sur l'écran ". L'utilisation du dispositif de prédiction rend donc le clavier quasi-inutile, ce dernier n'étant là que pour aider le mobinaute et ne pas le déboussoler.

En rachetant BlindType, Google devrait donc embarquer cette technologie au sein de son système Android. Cette initiative devrait permettre au géant de Mountain View de prendre une longueur d'avance sur ses concurrents. Pour de plus amples informations sur BlindType rendez-vous ici.
le 04/10/2010 à 22:09
ACTA : dernier acte ?
Les négociateurs de l'ACTA (Anti counterfeiting Trade Agreement) viennent de trouver un accord de principe. Réunis à l'occasion du 11ème round à Tokyo, les 37 pays seraient donc parvenus à s'entendre sur une réglementation mondiale en faveur de la protection des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle.La principale problématique autour de ces négociations successives réside dans le fait que les conclusions restent secrètes. Les seules informations nous parvenant s'avèrent être des fuites organisées voire des communications de l'Union européenne, également partie au traité.

C'est donc la Commission européenne qui dévoile sur son site que la réunion au Japon a débouché sur l'établissement d'un « cadre international pour combattre la violation de droits de propriété intellectuelle, principalement dans la contrefaçon et du piratage, car ces deux domaines ont pour effet d'affaiblir le commerce légitime et le développement durable de l'économie mondiale ». Ce cadre couvrirait alors non seulement le « piratage » de musique et de films mais également la contrefaçon de médicaments Un spectre large donc.

Si la nature et le contenu du texte restent encore drapés de mystères, le Japon explique avoir mis en place des mesures pour provoquer le débat, notamment avec les ONG. Un meeting était même organisé à l'occasion. Dommage que ce type d'initiative arrive au 11ème et dernier round des négociations.
Le mois dernier nous apprenions que la fondation Mozilla avait rejoint l'Open Invention Network. A l'initiative d'IBM, Novell, Sony ou encore Red Hat, ce groupe se spécialise dans le rachat de brevets afin de protéger la communauté Linux et favoriser l'innovation. Ces droits de propriété intellectuelle sont ensuite mis à disposition des développeurs à condition qu'ils promettent de ne pas faire valoir leurs droits contre leur utilisation au sein du système GNU/Linux. A l'occasion de l'Open World Forum, qui s'est déroulé jeudi et vendredi derniers, nous avons pu discuter avec le PDG Keith Bergelt, qui nous présente sa société.

Combien de personnes travaillent à l'Open Invention Network ?

Keith Bergelt : Il y a 25 employés permanents qui analysent les brevets puis il y a aussi 20 ou 30 autres personnes à qui nous faisons ponctuellement appel. Il peut s'agir d'avocats ou de spécialistes.

A l'heure actuelle combien de membres ont rejoint l'Open Invention Network ?

K.B : Aujourd'hui, il y en a 175 et nous comptons en avoir environ 200 en fin d'année. Depuis le mois de janvier le nombre de nouveaux membres est en pleine croissance.

Depuis votre création en 2005, de combien de brevets disposez-vous aujourd'hui ?

K.B : Aujourd'hui nous en avons plus de 300.

Et ces derniers sont-ils tous valides avec une mise en application des technologies spécifiées ?

K.B : Ces brevets décrivent des technologies embarquées au sein de produits sur le marché ou qui seront implementées dans des produits futurs. Avant d'acheter un brevet nous nous basons sur la feuille de route de Linux. Par exemple nous venons de racheter des brevets dans le domaine de la biométrie par ce qu'il s'agit-là de technologies qui seront intégrées au sein de lecteurs ou scanners numériques. La biométrie devrait faire son apparition sur les terminaux tournant sous Android ou d'autres systèmes basés sur GNU/Linux.

Au mois de juin vous aviez annoncé la catégorie des membres associés à l'Open Invention Network dans laquelle Canonical trouve sa place. Qu'est-ce qui distingue cette catégorie ?

K.B : Il y a deux grands marchés pour Linux : le mobile et le desktop. Nous voulons travailler avec au maximum six sociétés capables de faire innover ces marchés comme Canonical. Avec ces dernières nous sommes en étroite relation au travers de débats hebdomadaires sur l'avenir des technologies de l'écosystème Linux.

De quelle manière la firme Canonical travaille-t-elle avec vous ?

K.B : Canonical nous fait parvenir les problèmes éventuels en matière de développement en nous précisant la manière dont nous pouvons les aider. Par exemple ils sont venus nous voir pour discuter des technologies du multipoint ou de la virtualisation.

Après l'affaire Tom Tom, vous avez racheté des brevets à Microsoft. Comptez-vous en acheter d'autres ?

K.B : Je les ai approché mais ils prennent soin de nous exclure. Pourtant il serait logique que ce soit nous qui reprenions leurs brevets. Et puis à chaque fois que nous achetons des brevets aux enchères nous les remportons. Nous sommes prêts à y mettre n'importe quel prix.

Que pensez-vous des efforts de Microsoft dans le domaine de l'open source ?

K.B : Nous pensons qu'il est important de maintenir un dialogue avec Microsoft. Pour revenir à l'affaire Tom Tom, je pense que s'ils font vraiment des efforts dans l'open source, ce serait un beau geste d'offrir le brevet sur les technologies du FAT. Microsoft a fait des choses remarquables mais je pense qu'ils devraient adopter une meilleure attitude face l'open source. Je comprends que ce ne soit pas facile d'effacer le passé. Mais ils leur faut créer un pont entre le monde tel que Microsoft le percevait avant et celui d'aujourd'hui. Nous essayons de les rééduquer.

De les rééduquer ?

K.B : Oui prenez par exemple Bill Gates avant la croissance des PC. Il percevait Linux comme un truc d'illuminés. Et regardez ou en est Android aujourd'hui. Malgré leur poids ils ont développé cette incapacité à percevoir le futur. L'innovation ne se crée pas au coeur mais en périphérie.

Je vous remercie
Le gouvernement américain enquêtait depuis plus d'une année sur l'opérateur Verizon. Des frais qualifiés de « mystérieux » ont été repérés sur des forfaits, les factures de l'opérateur étaient ainsi gonflées sans raisons apparentes.
La FCC (Federal Communications Commission) a donc sévi. Elle vient de contraindre Verizon à régulariser les factures de 15 millions d'américains pour une « ristourne » estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars, selon la commission. Pire, cette histoire traînerait déjà depuis deux ans.

Du coup, le Wall Street Journal rapporte que Verizon remboursera bien les clients lésés par ces erreurs de facturation. Il estime même que le montant total avoisine les 50 millions de dollars puisque la surfacturation allait de deux à six centimes de dollars par facture. Un montant global confirmé par l'opérateur lui-même.

Déjà l'an dernier, la FCC américaine s'était penchée sur des frais facturés 1,99 dollars par mégaoctet chez l'opérateur. Ces frais apparaissaient sur les factures de clients dont le forfait n'incluait pourtant pas de service Internet, mais qui y avaient tout de même accédé en appuyant sur un bouton de leur téléphone. Verizon a réfuté cette thèse ou plutôt a tenu à expliquer que ces clients « n'auraient pas dû être facturés ».
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