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le 05/10/2010 à 22:29
OpenTBS version 1.4.0
OpenTBS est un outil PHP qui vous permet de générer des fichiers OpenOffice et Ms Office à partir de modèles. Il reconnait automatiquement les extensions odt, ods, odg, odf, odm, odp, ott, ots, otg, otp, docx, xlsx et pptx.

OpenTBS s'appuie sur la force et la simplicité des fonctions de fusion du moteur TinyButStrong pour rendre les modèles lisibles même pour des fusions de données compliquées. OpenTBS ajoute aussi une fonction spéciale pour gérer de façon simple le changement d'images incorporées dans les documents.

OpenTBS n'utilise pas de fichier temporaire, pas d'exe complémentaire, il ne nécessite pas d'extension PHP particulière, sauf zLib dont on peut se passer au coût d'un effort de conception des modèles. Les documents générés peuvent être produits sous forme d'un fichier enregistré sur le serveur, d'un téléchargement direct, ou même d'un chaine binaire si besoin.

- Demo
- Manuel
- TinyButStrong template engine
Le co-fondateur de Twitter Evan Williams, qui occupait jusque-là le poste de PDG du site de microblogging, a annoncé sa démission hier soir par l'intermédiaire du blog officiel du site.

Le successeur d'Evan Williams est d'ores et déjà connu puisqu'il le nomme lui-même dans son billet : il s'agit de Dick Costolo, ancien PDG de Feedburner et directeur d'exploitation de Twitter depuis un an. La décision semble avoir été prise par Evan William lui-même, qui voit en Dick Costolo la personne la plus à même de faire évoluer la plateforme.

"Aujourd'hui, 300 personnes travaillent à Twitter, contre une vingtaine quand j'ai pris le poste de directeur général, il y a deux ans. Dans ce temps là, les gens créaient environ 1,25 million de messages par jour - contre 90 millions aujourd'hui. Et durant le même laps de temps, nous sommes passés de 3 millions d'utilisateurs inscrits à plus de 160 millions" explique-t-il sur le blog, avant d'ajouter "Les défis posés par une croissance si rapide sont nombreux. C'est pourquoi j'ai décidé de demander à notre directeur d'exploitation Dick Costolo de devenir le directeur général de Twitter."

Pour autant, Evan William ne quitte pas le navire : il se concentrera désormais sur la stratégie produit. "Construire des choses, c'est ma passion, et je n'ai jamais été plus optimiste par rapport à ce que nous avons à construire" avoue-t-il. Ce changement d'organisation arrive peu de temps avant le déploiement de la nouvelle version de Twitter qui devrait, selon la volonté de ses dirigeants, en faire autre chose qu'un réseau social.
Le bureau fédéral des enquêtes (FBI), annonce avoir procédé à plusieurs arrestations après avoir découvert un réseau de hackers pratiquant la cyber-fraude. Plutôt que de cibler les grosses institutions financières, le réseau visait des petites et moyennes entreprises, voire des églises, localisées dans des villes de taille modeste. Au total les hackers auraient volé 70 millions de dollars.

Dans un communiqué officiel, le FBI explique que les attaques étaient opérées à l'aide du cheval de Troie Zeus généralement transféré au sein des courriers électroniques. Une fois installé sur la machine, le malware récupérait un tas d'informations confidentielles comme les mots de passe, les numéros de cartes de crédit ou les numéros de comptes bancaires. Avec ces données les hackers pouvaient alors pénétrer sur le compte bancaire d'un utilisateur et procéder à des paiements non-autorisés de quelques milliers de dollars. Le réseau prendrait ses racines dans l'Europe de l'Est avec des botnets au Royaume-Uni.

Pour déjouer cette fraude massive - qui aurait pu atteindre 220 millions de dollars - le FBI a collaboré avec l'Ukraine, le Royaume-Unis et les Pays-Bas. "Il s'agissait d'un réseau majeur", déclare Gordon Snow, directeur du département Cyber Division au FBI. Il ajoute : « Les activités globales de cette ampleur sont une menace pour notre infrastructure financière et l'on ne peut s'y opposer qu'au travers d'une coopération internationale telle que nous l'avons vu dans cette affaire  ».

Aux Etats-Unis, 92 personnes ont été reconnues coupables d'avoir pris part à ces activités et 39 autres ont été arrêtées. Outre-Manche, une vingtaine d'individus sont également soupçonnés d'appartenir au réseau et 5 personnes sont en garde à vue en Ukraine. Gordon Snow déclare : « la tolérance internationale pour ce genre de crimes s'amoindrit. Plus que jamais nos partenaires outre-Atlantique luttent plus efficacement et plus fermement contre le cybercrime. ».
Après Internet pour tous, Internet pour tous les objets ? C'est le credo auquel adhère Rafi Haladjian, créateur de FranceNet, d'Ozone, mais aussi du Nabaztag, ce fameux « lapin communicant » précurseur selon lui d'une ère où les usages s'apprêtent à connaitre un nouveau bouleversement : celui de l'Internet des objets. En attendant de lever le voile sur les ambitions de sa future société, Sen.se, il revient pour Clubic.com sur ce concept et les enjeux associés.

Rafi Haladjian, bonjour. Qu'entendez-vous exactement par l'expression Internet des objets ?

RH - L'internet des objets, c'est le passage d'un monde dans lequel on a un nombre réduit d'appareils avec lesquels on peut communiquer, avoir accès à une capacité de traitement ou à une intelligence, à un monde dans lequel l'information va pouvoir être apportée à chacun des objets qui nous entoure. Aujourd'hui, c'est un peu comme si vous vous trouviez dans un désert, à proximité d'un puits. Quand vous avez soif, il vous faut aller au puits : à chaque fois que vous avez besoin d'une information, vous allez sur votre PC, votre smartphone ou autre et vous assouvissez votre besoin. L'Internet des objets, c'est le fait de ne plus avoir besoin d'un objet spécialisé pour faire ça.

Prenez par exemple un pèse personne. Si vous voulez suivre vos courbes de poids ou transmettre ces informations à votre médecin, vous devez les entrer manuellement sur votre PC jour après jour. S'il est connecté, il communique directement avec Internet et vous n'avez plus besoin de le faire. Vous interagissez donc plus naturellement avec les objets. C'est un peu la différence entre aller au puits chaque fois qu'on a soif et avoir l'eau courante à tous les étages.

N'est-ce pas un peu utopique d'imaginer que tous les objets seront un jour connecté et que cette nouvelle capacité profitera systématiquement à l'utilisateur ?

Il ne s'agit ni d'utopie, ni d'idéalisme. Vous ne vous pesez pas avec votre ordinateur, n'est-ce pas ? Demain, votre matelas pourrait avoir des capteurs et analyser la qualité de votre sommeil, ou vous réveiller automatiquement au meilleur moment. La véritable vision de l'Internet des objets, c'est que le type qui vend des matelas vous promettra que vous allez mieux dormir, mais en plus il va vous le prouver. Matelas, pèse personne, ou brosse à dents... Oral B par exemple propose sur l'un de ses modèles une analyse de la qualité du brossage, de la fréquence à laquelle vous vous lavez les dents, etc. Ces données, il peut les envoyer vers un site ou prévenir votre dentiste. C'est quand même franchement mieux que de se dire : je vais prendre mon application lavage de dents sur iPhone et déclarer le temps de que j'ai passé à me brosser les dents du bas ?

L'iPhone, l'iPad, les smartphones, ne peuvent donc pas jouer ce rôle ?

Tous ces objets prolongent le modèle du PC, celui d'une fenêtre par laquelle je suis obligé de passer. Ça ne change donc pas vraiment sa conception. Et tout résumer à des applications iPhone, c'est un peu ridicule. Du reste, ça ne marche pas, sauf pour les trucs rigolos, qu'on a le temps de faire. Prenez 4Square par exemple (service qui permet d'indiquer sa position géographique depuis son smartphone à son réseau, ndlr), ça marche au restaurant parce qu'on a le temps de le faire qand on attend. Bizarrement, on l'utilise beaucoup moins dans les magasins parce que là, on n'a pas le temps.

Si on veut lier les activités du jour, il ne faut pas passer par le modèle du guichet. Il faut un environnement intelligent, qui sent ce que vous faites. Tout ça prend alors un sens et les objets du quotidien font leur boulot beaucoup mieux. Chaque industriel va donc être amené à améliorer ce qu'il fait en ajoutant une intelligence ou une capacité de connexion à ses produits.

Le phénomène a-t-il besoin d'un déclencheur ou a-t-il déjà profité de l'action d'un déclencheur ?

Le déclenchement a déjà eu lieu. Rien n'empêche aujourd'hui que quelqu'un achète une balance communicante par exemple. Maintenant, il faut donner du temps au temps. Entre le moment où Internet a démarré en 94 et le moment où aujourd'hui on considère qu'il est partout, il s'est quand même passé quinze ans. L'internet des objets est déjà un phénomène, mais il est encore à ses débuts.

Vous introduirez le 15 octobre prochain l'atelier organisé à La Cantine (Paris) par O-Labs sur ce thème du Physical Computing. La suite du programme prévoit une séance d'initiation à Arduino, ces micro-contrôleurs qui doivent permettre à tout un chacun de réaliser un objet communicant. Est-ce le genre de catalyseur dont a besoin l'Internet des objets ?

Arduino fournit effectivement un contrôleur permettant de créer un objet qui n'existe pas. Que ce soit pour un designer qui veut réaliser un prototype ou pour un bricoleur qui veut poursuivre l'une de ses idées, ça va dans le sens de l'Internet des objets puisque cela permettra de révéler des usages autour de petits appareils intelligents. C'est donc un révélateur ou un catalyseur et si votre métier est développeur ou designer, vous devez vous intéresser à cette idée de voir comment votre application tourne dans le monde physique et pas juste derrière la vitre d'un écran de PC ou d'un iPad. Le phénomène est d'autant plus intéressant qu'Arduino est open source, n'importe qui peut donc fabriquer son propre contrôleur. Plus tard, avec Sen.se, on fournira une interface technique en ligne qui permettra de faire communiquer en ligne les objets conçus par les gens.

Au niveau de cette « connexion », que préconisez-vous sur le plan technique ? IP, RFID, etc, ou parfait agnostique ?

Nous sommes à fond dans IP et IPv6, bien sûr. On sort des choses qui ont été inventées dans un premier temps pour la domotique, trop fermées et qui proposaient des scénarios un peu ringards. RFID ? Egalement, nous sommes favorables à toute techno qui permet de lier le monde physique avec les mondes virtuels. Selon l'objet ou l'environnement, vous allez utiliser une technologie différente. Pour un petit objet inerte, ce sera du RFID, pour quelque chose de plus gros vous ferez appel au WiFi. Dans certains cas, ça pourrait juste être une caméra à reconnaissance de forme. La vraie question, c'est : quel est le moyen le plus commode pour que dans la vie quotidienne vous puissiez l'utiliser facilement. Agnostiques ? Disons que l'on n'aime pas le propriétaire fermé.

On constate, au niveau du RFID notamment, que certains pays (Etats-Unis, Chine) semblent bien plus avancés que la France. Serions-nous en retard sur cet Internet des objets ?

Pour certains, l'Internet des objets se confond avec le RFID, pour moi c'est un principe général. Après, pour ce qui est du RFID en particulier, nous sommes en retard, oui. Les Chinois sont partis très vite. Il y a beaucoup d'applications au Japon également. En France, il ne se passe rien. Par contre, dans les autres domaines de l'Internet des objets, celui où l'on invente des appareils et où on les connecte, on n'est pas mal. Alertme (surveillance de la consommation électrique, ndlr), Withings (balance connectée) ou, bientôt, Sen.se, on n'est pas mauvais. Il faudrait voir à ne pas tuer cette offre là.

N'y a-t-il pas à l'inverse un risque d'arriver trop tôt ? N'était-ce pas justement le problème du Nabaztag ?

Le risque existe toujours, quoi que l'on fasse. Mais le vrai risque, que je connais bien, c'est d'être insuffisamment soutenu ou livré à soi-même. En Europe, vous n'êtes pas soutenus, les investisseurs attendent que le phénomène apparaisse aux Etats-Unis avant de s'intéresser vraiment à vous, ça les rassure. Les pouvoirs publics, n'en parlons pas. En 2008, ils demandaient des rapports sur ce qu'était le Web 2.0, alors que les débuts du Web 2.0 remontent à 2002...

Le Nabaztag, il s'agit plus d'une mort conjoncturelle. C'était la crise, les grandes centrales se sont montrées conservatrices. Pour une PME, le stock coûte très cher, quand vous ne pouvez pas le liquider vous finissez par avoir des problèmes financiers. Le Nabaztag n'était de toute façon qu'une étape. On avait l'impression qu'il ne s'agissait que de faire des petits objets sympas. On ne renie pas ça mais maintenant il faut aller plus loin.

D'où le projet Sen.se...

Avec Sen.se, on va faire les choses selon plusieurs volets. Au début, on s'adressera surtout aux développeurs, aux designers, aux concepteurs, aux gens qui veulent s'amuser à réfléchir. Puis, progressivement, il y aura des produits sense achetables par le fils de madame Michu. N'oublions pas que l'innovation, il faut que ce soit un peu ludique. On achète pour le plaisir et l'on garde ensuite parce que c'est utile.

Le Meccano de demain sera donc connecté ?

C'est une certitude. On ne parlera plus que du PC ou de l'iPhone comme appareils connectés, ce courant est inéluctable. A quelle vitesse ça va aller, on ne sait pas, mais on sait avec certitude dans quel sens ça va !

Rafi Haladjian, merci.
Certaines informations tendaient à montrer que l'autorité de la concurrence souhaitait regarder de plus près certaines offres d'Orange. Cette fois, l'organisation a affirmé être en phase pré-contentieuse contre l'opérateur historique au sujet de son offre « Open » proposant un quadruple service (Téléphonie mobile, Internet, télévision, téléphone).Selon les premiers éléments réunis par l'autorité, ce type de forfait pourrait représenter des risques pour la concurrence en raison de certaines conditions contractuelles pour des durées de 12 à 24 mois. Du coup, Orange a été convoqué par l'autorité de la concurrence afin qu'il prenne des « engagements ». Une voie non contentieuse qui permettrait, pour l'instant, de ne pas enclencher d'action officielle.

Orange pourrait ainsi être amené à modifier son offre, surtout sur le délai d'engagement à 24 mois. Jugé trop long par certains concurrents, il pourrait donc être revu à la baisse.
L'opérateur SFR annonce qu'il compte lancer une nouvelle Box pour les fêtes de Noël. Le directeur général de la firme est sorti du bois pour dévoiler le visage des futures offres de l'opérateur. En dehors de cette nouvelle Box, SFR devrait également rester dans le rang en mettant en place la récente hausse de la TVA souhaitée par le gouvernement.Sentant que le marché de l'offre Internet va subir quelques changements en 2011, SFR tente d'anticiper l'avenir. Son DG Frank Cadoret a expliqué à l'agence de presse Reuters que cette nouvelle box sera accompagnée d'une offre « Premium », plus chère. A côté de ce type d'offre, la gamme « multi-packs » sera conservée : « On aura notre nouvelle box avant la fin de l'année (...). Les gens auront le choix entre l'offre actuelle, à 29,90 euros, et l'offre premium » estime le responsable. Rien de plus.

Reste à déterminer le contenu de cette offre Premium. Il pourrait s'agir d'un forfait Triple-Play classique mais avec des garanties de débit sur certaines parties de l'offre, comme la télévision par exemple. Enfin, malgré le peu d'informations sur le contenu ou la forme de cette nouvelle Box, cette annonce est synonyme d'un morcellement et d'une diversification des forfaits Internet. A l'image de Numéricable, les opérateurs semblent en effet vouloir proposer des forfaits « à la carte »

D'autant que les tarifs Triple-Play devraient augmenter prochainement du fait de l'initiative du ministre du Budget François Baroin. Sur le sujet, Frank Cadoret reste pragmatique : « On est obligé d'appliquer la loi. La loi de finances n'est pas encore arrêtée. On n'a pas encore tranché le niveau de pricing, mais bien sûr on répercutera ». Cette hausse devrait couter entre 2 et 3 euros au consommateur.

Enfin SFR a également annoncé qu'il compte lancer vers Noël de nouveaux forfaits de téléphonie mobile de type « Sim-Only ». Un client pourra alors prendre n'importe quel forfait sans acheter de mobile. L'opérateur blanc et rouge prépare donc déjà la fin d'année. Chacun a désormais le choix de lui ouvrir sa cheminée.
Le pays dévoile sa progression au sujet de l'enquête sur l'attaque du ver informatique Stuxnet. L'Iran annonce avoir déjà arrêté des espions qui seraient à l'origine de la propagation du malware. Même si le pays tient à rassurer la population sur le faible impact du ver sur les installations critiques, l'Iran ne précise pas s'il s'agit ou non des auteurs du virus.Lors d'une intervention télévisée, reprise par le New-York Times, le ministre du Renseignement Heydar Moslehi s'explique : « Je tiens à assurer à tous les citoyens que l'appareil de renseignement a actuellement une supervision complète sur le cyberespace et ne permettra pas une fuite ou destruction des activités nucléaires de notre pays ».

Rien sur l'identité, la nationalité ou la fonction des auteurs de l'attaque. L'Iran reste évasif sur ces points et préfère répéter que: « Ce virus a été créé il y a un an et a collecté des informations sur les ordinateurs industriels. Les ordinateurs personnels étaient les plus affectés par le malware ». Ainsi, pas moins de 30 000 adresses IP auraient été « infectées ». Aucune centrale nucléaire n'aurait donc été visée.
UQ Communication, unique opérateur nippon à commercialiser des accès à Internet de type Wimax, a indiqué à l'occasion du salon Ceatec qu'il planchait d'pres et déjà sur la mise à jour de son réseau vers une nouvelle évolution de la norme, non finalisée à l'heure actuelle. Estampillée 802.16m, celle-ci doit permetttre d'obtenir des débits descendants théoriques de l'ordre de 330 Mb/s.

Aujourd'hui, UQ Communication propose au Japon un accès Wimax mobile avec 10 Mb/s en upload (envoi) et 40 Mb/s en download (réception). Des débits à même de satisfaire bon nombre d'internautes français, mais qui ne tiennent pas la comparaison avec la fibre optique ou avec les réseaux mobiles de troisième et quatrième génération déployés en Japon.

Afin de renforcer l'attractivité de ses offres, UQ Communication mise donc sur le Wimax 2, dont la ratification ne devrait pas intervenir avant 2011. L'opérateur fera appel à Samsung pour la modernisation de son réseau, qui ne demandera pas que soient déployés de nouveaux émetteurs : les équipements actuels pourront être mis à jour, assure-t-il aussi bien au niveau matériel (cartes d'extension) que sur le plan logiciel.

En attendant 2011, puis 2012, date à laquelle il estime qu'il pourra commercialiser ces offres, UQ fait au Ceatec la démonstration du Wimax 2. Avec des débits moyens descendants gravitant aux alentours de 300 Mb/s, la formule est alléchante lorsque les conditions de test sont optimales. Reste à voir ce que donnera la nouvelle norme dans le monde réel, et quelle sera la riposte technologique des opérateurs mobiles, qui se font fort de rappeler que leurs réseaux sont empruntés aussi bien par les ordinateurs et équipements professionnels - cible du Wimax - que par les téléphones mobiles.
Microsoft s'intéresse très fortement au Cloud Computing, et pas forcément via les dispositifs auxquels on aurait pu penser de prime abord : invité à la London School of Economics aujourd'hui, Steve Ballmer a pris la parole pour donner son avis sur l'avenir des technologies dans le Nuage, et a révélé nourrir de grands espoirs concernant l'utilisation du Kinect dans ce secteur.

"Le dispositif sur lequel je porte le plus d'attention est la prochaine génération de la Xbox 360" a expliqué le PDG de Microsoft avant de présenter le Kinect en vidéo. « Vous contrôlez tout sur votre écran de télévision, et l'interaction avec vos amis se passe dans le Nuage. C'est un système intelligent qui inclut le joueur dans le processus. Cela nous donne la possibilité d'avoir une interface utilisateur intuitive. Et vous pouvez participer à des jeux avec vos amis à travers le monde » a-t-il expliqué.

Steve Ballmer place donc le Kinect et son "interface utilisateur intuitive" au-dessous des tablettes et des smartphones dans la hiérarchie des dispositifs qui permettront à l'utilisateur de s'épanouir dans la technologie dans le Nuage. L'enthousiasme du chef de file de Microsoft laisse également présager que le Kinect, qui sera disponible sur Xbox 360 le 10 novembre prochain, pourrait voir son champ d'application étendu au PC. Une possibilité évoquée récemment par Kudo Tsunoda, directeur général de Microsoft Game Studios.Toujours sur le sujet du Cloud Computing, Steve Ballmer a également donné son avis sur Facebook Places et FourSquare, deux services bien connus des adeptes de la géolocalisation : "ce sont vraiment de petites innovations" dans le Nuage a-t-il déclaré, précisant que ces systèmes représentent « la première partie du jeu » en termes de possibilités au sein du Nuage. "Mais de petites innovations peuvent avoir un grand impact si elles changent notre façon de voir le monde" a-t-il conclu.

En somme, Steve Ballmer croit fermement à l'avenir du Cloud Computing et à l'interactivité au cœur de ce système, à condition d'avoir des appareils suffisamment sophistiqués pour l'exploiter : "Le Nuage a besoin d'appareils plus intelligents, je pense que c'est désormais une évidence à 100%. Il y a eu cette idée que les appareils deviendraient plus simples si les calculs étaient effectués par un serveur distant, mais les utilisateurs désirent des appareils intelligents qui les relient au Nuage de façon pertinente".
Au mois de mars, les chiffres rapportés par le cabinet StatCounter révélaient que le navigateur Internet Explorer était passé sous la barre des 50% de parts de marché en France. Ces derniers mois le phénomène aurait pris de l'ampleur pour se généraliser à travers le monde.

Ainsi au mois de septembre 2010, la part de marché d'Internet Explorer serait tombée à 49,87% contre 58,37% un an plus tôt. Le navigateur Google pour sa part enregistre le plus fort taux de croissance en passant de 3,69% à 11,54%. De son côté Firefox reste plus ou moins stable à 31,5%. En France le navigateur de Microsoft atteindrait 45,82% de parts de marché devant Firefox (35,7%), Chrome (10,41%), Safari (5,99%) et Opera (1,28%).

Reste à savoir si la version finale d'Internet Explorer 9, qui semble plutôt prometteuse et pleine de nouveautés technologiques, saura rectifier le tir pour Microsoft. Retrouvez ces statistiques ici.
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