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Relayée par l'AFP, une annonce du China Internet Network Information Center indique que la population des internautes chinois a franchi la barre des 200 millions pour s'établir à 210 millions d'internautes avec plus de 73 millions de nouveaux Chinois connectés au web en 2007 contre 25 millions de nouveaux en 2006.

Cette croissance permet au CINIC d'estimer que dans quelques mois, la population d'internautes chinois devrait dépasser celle des Etats Unis, qui s'établit pour le moment à 215 millions d'individus. Le Bejing Business Today estime quant à lui la croissance en 2008 à 34%, ce qui devrait permettre à la Chine de compter près de 244 millions d'internautes en fin d'année.

Une volumétrie impressionnante mais qui reste à relativiser sur le plan des affaires puisque qu'avec près de dix fois moins d'internautes (environ 29 millions selon comScore), le marché français devrait générer un chiffre d'affaires publicitaire de 1,5 milliard d'euros (16 milliards de Yuans), équivalent à celui des principaux portails chinois.
YouTube vient une nouvelle fois d'être bloqué en Turquie, suite à la diffusion de vidéos portant atteinte à l'image de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur de la République turque et héros national. Constaté par l'agence Associated Press, ce blocage se traduit par l'affichage d'un avertissement indiquant que l'accès à YouTube est bloqué suite à une décision de justice formulée par la cour d'Ankara le 17 janvier dernier. Deux blocages temporaires du célèbre service de vidéos en ligne ont déjà été prononcés en 2007 pour des motifs similaires, que d'aucuns considèrent comme autant d'atteintes à la liberté d'expression. S'il souhaite que se lèvent ces barrières, YouTube devra vraisemblablement supprimer les vidéos incriminées de son service.

Le service américain a récemment rencontré des problèmes similaires en Thaïlande, en raison de la diffusion sur son site d'une vidéo parodiant le monarque Bhumibol Adulyadej, ainsi qu'au Maroc, même si dans ce dernier cas, le blocage volontaire n'a jamais été admis, les autorités locales préférant invoquer un "problème technique".
Internet, ou le retour des radios libres ? C'est le pari que souhaitent relever les quatre fondateurs de Radionomy, un service de création de radio en ligne gratuit dont la première version bêta devrait être lancée dans le courant du mois de février. Présenté jeudi dernier, en ce lieu symbolique de l'histoire de la radio qu'est la tour Eiffel, Radionomy permettra à tout un chacun de créer sa propre grille de programmes, à partir d'une centaine de milliers de titres, de jingles et de contenus éditoriaux proposés par le service ainsi qu'avec ses propres créations.

Insistant sur la nécessité de présenter un service irréprochable au niveau du respect des droits d'auteur, les fondateurs de Radionomy ont passé un accord avec la Sabam, l'équivalent belge de la Sacem, et indiquent préparer le terrain auprès des sociétés d'auteurs françaises. A ce titre, les utilisateurs pourront puiser gratuitement et sans limite dans le fonds de morceaux proposés par Radionomy, le service assurant en aval un suivi des titres diffusés, de façon à s'acquitter des droits d'auteur.

Ils auront également la possibilité de diffuser, après envoi vers les serveurs de Radionomy, les morceaux de leur choix sur leur radio mais devront signaler ces derniers. Les créateurs de radio sont également invités à diffuser leurs propres productions, de la musique aux podcasts. Ils pourront par ailleurs partager ces contenus afin que d'autres utilisateurs puissent les reprendre.

Chaque heure sera entrecoupée d'un maximum de quatre minutes de publicité, expliquent encore les fondateurs de Radionomy, les revenus générés par cette dernière pouvant éventuellement être partagés avec les créateurs de radio. Le montant des sommes reversées sera déterminé en fonction de l'audience de chaque radio. Les radios des utilisateurs pourront être mises en avant sur leurs sites ou blogs, au moyen d'un lecteur exportable.

La gestion passera par un client logiciel, nécessaire pour la création de la grille des programmes, puis par une interface Web pour tout ce qui relève du partage des contenus. Limité à quelques centaines de bêta testeurs lors de son ouverture en février, Radionomy espère en conquérir plusieurs milliers d'ici la fin de l'année.
le 19/01/2008 à 18:31
Une tonne d'utilitaires MySQL
Il y a les outils MySQL, mais aussi les utilitaires proposés par la communauté. LeFred publie une magnifique liste sur son blogue. Il y a notamment le :
- querysniffer, qui extrait les requêtes d'un serveur, sans activer le log général;
- mysqlsla, qui analyse le log de requête lentes
- mysqlidchck,qui vous dit quels sont les index inutiles de votre base
- querysniffer, qui extrait les requêtes d'un serveur, sans active le log général;

- MySQL Swiss Army Knife
- QuerySniffer site
- mysqlsla
- mysqlidchck
- maatkit
le 19/01/2008 à 18:28
Vulnérabilités Web originales
Une présentation consacrée à la sécurité Web, avec une collection de situations un peu moins fréquentes, mais qui conduit à des vulnérabilités importantes ou difficile à repérer. On y retrouve le problème de $_REQUEST qui a déjà fait la une en début de semaine.

Il y a aussi des trucs pour utiliser le gestionnaire de mot de passe de FireFox, XSS via HTTP, lecture de l'historique du navigateur via xss, etc. Pas mal d'expérience dans ces pages.

- Unusual Web Bugs
le 19/01/2008 à 18:27
Extraction de racines par regex
Note de l'auteur :

Inspiré par un exemple réel, une utilisation souvent oubliée des expressions rationnelles est l'extraction de racines à l'aide des sous-modèles. Le problème ? Je devais extraire les mots Canton, Region et Group d'une chaîne, et exécuter une tâche en fonction de ce qui a été trouvé.

L'extraction de racine est la recherche de mots particuliers dans un texte. Ici, il y a une recherche simple, mais cela peut s'appliquer à des moteurs de recherche interne, qui travaillent en recherchant des mots clés basés sur un dictionnaire préalable.

- Tokenization using regular expression sub patterns
Après quelques jours de rumeurs sur les sites spécialisés, Yahoo vient d'annoncer l'adoption officielle du standard d'identification open source OpenID 2.0 pour l'ensemble de ses 248 millions de comptes utilisateurs (Yahoo mail, Flickr, etc...), triplant d'un seul coup la base OpenID jusqu'à présent limitée à 120 millions de comptes. Accessible dès le 30 janvier prochain à l'adresse me.yahoo.com, ce service devrait permettre aux utilisateurs Yahoo de disposer d'identifiants communs à plusieurs sites utilisant également ce standard d'identification.

Le modèle OpenID repose en effet sur l'utilisation d'informations de connexion communes à plusieurs sites et services Web. L'un d'entre eux joue le rôle de dépositaire de ces données, et assure l'identification de l'utilisateur auprès des sites compatibles avec ce standard. Au lieu de me créer un compte lors de la connexion à un site Web compatible OpenID, je pourrais fournir mes identifiants Yahoo. Le site en question enverra alors une requête vers les serveurs de Yahoo afin de vérifier qui je suis.

Une fois l'identité confirmée, je serais éventuellement invité à accepter le transfert de certaines de mes informations personnelles de Yahoo vers le site, en admettant que celles-ci soient requises pour l'inscription. Pour simplifier, OpenID permet de ne plus utiliser qu'un seul identifiant pour se connecter aux différents sites compatibles, sans qu'il soit nécessaire de renseigner à chaque fois ses informations personnelles.

"Un identifiant Yahoo était déjà particulièrement utile mais le support d'OpenID va renforcer son efficacité en le rendant fonctionnel dans et en dehors du réseau Yahoo, réduisant d'autant le nombre d'identifiants et de mots de passe pour les internautes et offrant un outil simple et efficace pour gérer son identité en ligne", explique Ash Patel, VP exécutif de la division plate-forme et infrastructures de Yahoo.

Cette adoption massive pourrait permettre à OpenID de s'imposer comme le standard d'identification en ligne, d'autant que le consortium bénéficie également du soutien de Microsoft, de Google ou d'AOL. Ces derniers n'ont toutefois pas encore décidé de généraliser ce système d'identification à l'ensemble de leurs utilisateurs.
Orange s'est associé à Lagardère Interactive pour mettre en place Musiline, un service d'écoute de musique en ligne gratuit, accessible à tous ses abonnés par l'intermédiaire de son portail Internet. Fonctionnant sur le mode du streaming, ou diffusion en temps réel, Musiline est présenté par les deux partenaires comme un service "éditorialisé et personnalisé", sur lequel l'internaute se verra proposer la conception de flux audio adaptés à ses goûts, ainsi qu'un contenu mis à jour de façon hebdomadaire à partir des suggestions d'un panel d'utilisateurs.

Basé sur la plateforme Yacast, Musiline diffuse en temps réel les contenus sans que ces derniers soient mis en cache sur le disque dur de la machine de l'utilisateur, explique Pierre-Louis Wennes, directeur exécutif d'Orange France, de façon à assurer la protection des ayants droits. Clairement tourné vers le grand public, Musiline n'offre pas pour le moment la possibilité de constituer des listes de lecture à la carte, où l'on rassemblerait par exemple tous les titres d'un artiste donné, mais fonctionne sur un mode similaire à celui des radios gratuites de Yahoo! Music.

Après une première recherche, portant sur un artiste, un genre ou un mot clé donné, le service retourne une sélection de titres censés correspondre aux attentes de l'utilisateur. Les actions de ce dernier, comme le fait de passer un titre ou de le marquer comme favori, ont une influence sur le choix des morceaux qui lui sont proposés, de façon à correspondre le mieux possible à ses attentes. Enfin, un "mode expert" permet d'affiner plus précisément ses desiderata.

Orange et Lagardère affirment que le service revêtira une dimension communautaire, avec le partage des programmes musicaux créés par les utilisateurs, et éditoriale, à l'aide d'actualités et de documents sur les artistes écoutés. Des passerelles seront logiquement établies entre Musiline et Jukebox, le service de vente de musique en ligne d'Orange. Musiline sera donc entièrement financé par la publicité, présente sur les pages Web du service mais également, à terme, dans le flux écouté par l'utilisateur. Orange ne cache pas son intention d'utiliser les informations transmises par l'utilisateur au gré de la personnalisation de ses programmes pour lui proposer des réclames ciblées selon ses goûts. En revanche, les deux associés ne souhaitent pas communiquer sur le volume de titres intégré au catalogue de Musiline.

"Orange apporte son audience, avec plus de cinq millions de visiteurs uniques par jour, et son expertise en tant que régie publicitaire sur Internet, tandis que Lagardère fournit son expertise éditoriale, enrichie de ses expériences en télévision et en radio", a résumé Didier Quillot, président du directoire de Lagardère Active et ancien PDG d'Orange France. La collaboration du groupe médias avec Orange restera exclusive jusqu'au 15 mai prochain, date à partir de laquelle le service sera probablement intégré à certains des sites du groupe Lagardère. La filiale Internet de France Télécom restera toutefois pendant trois ans le seul FAI à pouvoir proposer ce service.

Ouvert jeudi 17 janvier, Musiline aurait enregistré 40.000 visites d'une durée moyenne d'une heure lors de sa première journée d'existence, se félicitent les deux partenaires. Orange précise que ce service ne doit pas être perçu comme une tentative de réponse à l'offre Neuf Music de son concurrent Neuf Cegetel, et qu'une offre de téléchargement gratuit et légal pourrait un jour être lancée. L'opérateur indique enfin étudier les modalités du déploiement de Musiline vers les téléphones mobiles, dont l'iPhone d'Apple, ainsi que vers LiveRadio, son poste de radio connecté en WiFi.
Google a la fibre philanthropique ! Google.org, branche dédiée du spécialiste des technologies de recherche web et des liens sponsorisés, va investir plus de 25 millions de dollars dans de nouveaux projets avec ses partenaires et mettre ses équipes à contribution.

Des travaux couvrant cinq grands projets sont concernés : prévenir les événements écologiques et sociaux avant qu'ils ne se transforment en désastre sur l'Asie du Sud Est et l'Afrique tropicale ; améliorer la diffusion de l'information pour optimiser les services destinés aux plus démunis en Inde et en Afrique orientale ; stimuler la croissance des PME ; développer une énergie renouvelable moins chère que le charbon et, enfin, accélérer la commercialisation des véhicules plug-in (RechargeIT).

"Nous avons sélectionné ces cinq projets parce que nous pensons, en les résolvant, pouvoir offrir à nos enfants et petits-enfants – et à tous nos contemporains - un monde meilleur, plus équitable et plus sûr, mais aussi parce que ces grands projets correspondent bien aux forces fondamentales de Google", a souligné dans un communiqué Larry Brilliant, directeur exécutif de Google.org.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'engagement des fondateurs de Google, les désormais trentenaires Larry Page et Sergey Brin, à savoir : consacrer 1% des capitaux propres et 1% des bénéfices annuels de la société Internet étatsunienne à des oeuvres philanthropiques.
Près d'un internaute français sur six surfe sur son téléphone mobile. D'après l'étude Profiling d'Ipsos réalisée au quatrième trimestre 2007, sur les quelque 28 millions d'internautes français, près de 16% se seraient connectés à l'Internet mobile dans les 30 derniers jours, contre 13% en 2005. La population de mobinautes est composée aux deux tiers de personnes ayant moins de 35 ans, de 10% des 50 ans et plus.

Concernant les usages, près d'un mobinaute sur dix s'est rendu, au cours de ces 12 derniers mois, sur un service de chat-mail ou SMS et, presque autant, sur un site de téléchargement de logos, de sonneries ou d'images. Par ailleurs, les sites d'actualités représentent plus de 7% du trafic, contre 3% il y a 2 ans.

Enfin, l'étude précise que loin du cliché habituel, l'Internet mobile n'entraine pas nécessairement de désaffection vis-à-vis des autres médias (radio, télévision, presse écrite). Au contraire, les visiteurs de sites d'actualités, de jeux ou de culture, ont plutôt tendance à "surconsommer" par rapport à la moyenne des internautes.
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