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En juillet dernier, Microsoft avait déposé une plainte à l'encontre de plusieurs firmes et individus parmi lesquels nous retrouvons Funmobile et Mobilefunster. Ces derniers avaient été accusé de spim ou (spam par messagerie instantanée) en organisant des attaques visant à récupérer plusieurs informations personnelles ou en tentant de rediriger l'internaute vers un site frauduleux. La firme de Redmond s'attaque désormais au malvertising et annonce avoir lancé de nouvelles actions en justice auprès de la cour supérieure de Seattle contre cinq nouvelles sociétés.

Dans un message publié sur son blog officiel, Tim Cranton, conseiller général de Microsoft, explique que le malvertising est un terme utilisé pour décrire une publicité sur Internet camouflant du code malicieux. "Par exemple, ces publicités peuvent rediriger les internautes vers un site promouvant un faux logiciel de sécurité, aussi connu sous le nom de scareware", explique-t-il. M. Cranton ajoute que le malvertising peut également infecter directement l'ordinateur de la victime avec des chevaux de Troie. La plainte a été déposée à l'encontre de Soft Solutions, Direct Ad, qiweroqw.com, ITmeter INC et ote2008.info

Microsoft espère que ces actions permettront de diminuer l'ampleur de la menace, l'on pourrait cependant s'interroger sur l'utilité de tous ces néologismes...
Chris Hernandez, ingénieur au sein de l'équipe Windows de Microsoft, s'est intéressé au temps qui allait se révéler nécessaire pour procéder à la mise à jour logicielle de Windows Vista vers Windows 7. . Par mise à jour, il envisage l'éventualité d'un utilisateur qui vient d'acquérir Windows 7 et souhaite l'installer sans avoir à partir de zéro, mais en conservant plutôt toutes les données, applications et préférences personnelles intégrées au système. En fonction de la configuration matérielle et du volume d'informations stockées sur la machine, le processus de mise à jour pourrait selon lui prendre de 30 minutes à... près de 21 heures !

L'objectif, explique l'intéressé sur son blog, est de déterminer la différence qui peut exister entre une migration de Windows Vista SP1 vers Vista SP1 (soit une réparation du système) et le passage de Vista SP1 vers Windows 7. Pour ce faire, il a envisagé différents scénarios, mettant en scène trois configurations matérielles et trois installations type. L'une d'entre elles est un système propre, sans données ni applications. La deuxième embarque 125 Go de données et 40 applications installées. Le dernier profil, surnommé super user comprend enfin 40 applications et 650 Go de données.

Les résultats obtenus vers Windows 7 vont de 30 minutes pour un système vierge mis à jour sur la configuration la plus puissance (Core 2 Duo Q6600, 4 Go de mémoire) )à 20 heures et 20 minutes pour un système super user sur une configuration à base d'Athlon 64 X2 5200+ munie de 2 Go de mémoire. Particulièrement élevé, ce chiffre doit être relativisé : il est assez rare que l'on se lance dans un processus de mise à jour en conservant 650 Go de données dans les dossiers utilisateurs construits par Windows et stockés sur la partition système.

Le scénario que l'on imagine le plus courant, à savoir celui où l'utilisateur dispose d'une quarantaine d'applications et d'environ 70 Go de données, offre quant à lui les résultats suivants pour un système 32 bits : 2h55 sur une machine Athlon 64 3200+ / 1 Go de mémoire, 1h55 sur la machine Athlon 64 X2 5200+ munie de 2 Go de mémoire et 1h40 sur la configuration Q6600 / 4 Go. Pour une migration de Vista SP1 64 bits vers Windows 7 64 bits, les résultats passent respectivement à 3h05, 1h35 et 1h25. De façon plus générale, on observe donc que la mise à jour s'effectue plus rapidement lorsqu'on utilise un système 64 bits, à l'exception des cas où le système est "nu". Globalement, Hernandez estime que la mise à jour vers Windows 7 se révèle 5% plus rapide que la réparation de Vista SP1.
Un nouveau malware se présentant sous la forme d'un logiciel antivirus a récemment été décelé par les experts du cabinet Sophos spécialisé dans la sécurité informatique. Ce type de menace, baptisée rogueware ou scareware, tente de tromper l'utilisateur en lui retournant un faux rapport de sécurité personnalisé.

Installé sur la machine de la victime, le scareware analyse le disque dur en y installant un logiciel espion. Puis, il invite l'internaute à procéder à un transfert d'argent afin de permettre le nettoyage d'une fausse infection. Dans un récent rapport de sécurité, Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité chez Microsoft France, expliquait : " Ces logiciels peuvent être très convaincants même si la plupart d'entre eux sont en anglais, il n'y a pas de barrière de langue, les gens cliquent parce que ça fait peur ". Fin 2008, parmi les chevaux de Troie se propageant via les faux logiciels de sécurité, Win32/Renos aurait infecté 4,4 millions d'ordinateurs distincts, ce qui représenterait une augmentation de plus de 66% par rapport au premier semestre de la même année.

Le cheval de Troie détecté par Sophos est Troj/FakeAV-AAB, lorsqu'il infecte une machine, il créé le fichier msas.exe au sein d'un dossier intitulé Privacy Center dans la liste des programmes. En cas d'infection, retrouvez les informations nécessaires au nettoyage ici.
En introduisant son système Windows Genuine Advantage (WGA) au sein de Windows XP, Microsoft souhaitait réduire le marché parallèle des versions piratées de son système d'exploitation en obligeant l'utilisateur à valider sa copie via une connexion Internet. Pourtant cette initiative ne semble pas au goût de tout le monde et un recours collectif a été déposé à la cour de Washington contre Microsoft précisément pour son utilisation du système WGA. En effet, les plaignants estiment que les ingénieurs de Redmond auraient dissimulé ce dernier en tant que mise à jour prioritaire sans expliquer qu'il s'agissait là d'un outil anti-piratage pourvu de fonctionnalités supplémentaires.

Dans la plainte qui a été déposée, il est expliqué que cet outil se compose d'un système de notification capable d'identifier une version piratée de Windows et d'un composant programmé pour collecter des informations afin de les retourner vers la société.

David Lazar, directeur du département Genuine Windows chez Microsoft, expliquait : "cette clé ne sera pas utilisée pour identifier les utilisateurs ou des machines en particulier. Je vous invite à revoir notre politique en matière de protection de la vie privée qui stipule que nous n'avons aucune connaissance de l'identité des utilisateurs, lesquels ne devraient donc pas être inquiets quant à l'usage de cette clé ".

Pourtant, les plaignants soulignent qu'un autre composant renverrait précisément des informations personnelles vers Microsoft tous les jours. "Microsoft a masqué son logiciel WGA aux utilisateurs et en a dissimulé sa vraie nature et ses fonctionnalités ", expliquent les dépositaires de la plainte qui accusent la firme de Steve Ballmer de porter atteinte à la protection du consommateur. Ils ajoutent : "Le système de vérification WGA collecte et transmet une énorme quantité d'informations sensibles vers Microsoft", notamment l'adresse IP de l'utilisateur.

Ils réclament la somme de 5 000 000 millions de dollars de dommages et intérêts.
Avec la sortie de Windows 7, attendu pour le 22 octobre prochain, Microsoft entend marquer le coup et invite la communauté mondiale à fêter l'événément. En effet, la firme de Redmond a lancé une page spéciale sur le site Houseparty.com, spécialisé dans l'organisation et l'hébergement d'événements à caractère promotionnels.L'utilisateur souhaitant organiser une fête peut s'inscrire sur cette page et préparer sa soirée entre le 22 et le 29 octobre prochain. Si sa candidature est sélectionnée il recevra une édition de Windows 7 Intégrale en série limitée ainsi qu'un « pack de soirée Windows 7 ». Notez que sur la déclinaison américaine du site, il est également possible de gagner un PC d'une valeur de 750 dollars. Si vous choisissez d'organiser un événement, il vous est possible de sélectionner un thème en particulier : Méga-Photo-Party, Multi-Mania, Soirée Zen ou Divertissement en famille.

Houseparty.com vous invite ensuite à partager vos clichés et vidéos de la soirée. Ferez-vous mieux que ceci ?
Depuis le 1er septembre, Microsoft propose au téléchargement une version d'essai, valable 90 jours, de l'édition Entreprise de son futur système d'exploitation, Windows 7. En attendant la sortie grand public, prévue pour le 22 octobre, l'éditeur espère ainsi convaincre entreprises et professionnels de se familiariser avec les nouveautés du système et d'en vérifier la compatibilité avec les équipements et applications métier utilisés à date avant, pourquoi pas, d'envisager un déploiement. Cette version d'évaluation ne s'adresse logiquement pas aux membres des différents programmes Microsoft tels que Technet ou MSDN qui ont déjà accès depuis plusieurs semaines à la mouture finalisée, dite RTM, du système.

Proposée en cinq langues, dont le français, cette version d'évaluation s'installe sans numéro de licence, et doit impérativement être activée sous dix jours. Pour accéder au téléchargement, il faudra disposer d'un compte Live, et renseigner quelques informations quant à l'usage que l'on souhaite faire du logiciel. Au delà des 90 jours, le système s'arrêtera de fonctionner toutes les heures, prévient l'éditeur. Ce programme de test est ouvert jusqu'au 31 mars 2010.

Jusqu'à 35% de rabais pour des licences en volume

La mise en ligne de cette version d'essai intervient alors que Microsoft vient d'annoncer l'ouverture de son programme d'achat de licences en volume à destination des entreprises. Un lancement que l'éditeur accompagne d'une promotion immédiate pour ceux qui migreraient de XP ou Vista vers 7, valable jusqu'au 28 février prochain. La réduction, indépendante de celle que sont susceptibles d'appliquer les revendeurs, sera de 15% pour les Etats-Unis mais pourra monter jusqu'à 35% pour la France, pour les entreprises disposant d'au moins cinq postes informatiques.

Reste à savoir si ces différentes démarches favoriseront l'adoption rapide de Windows 7 en entreprise. « Il faut prendre en compte le fait que les entreprises mettent généralement de 18 à 24 mois pour effectuer le déploiement d'un nouveau système d'exploitation », reconnaissait récemment un représentant de l'éditeur interrogé par NetEco. Pour Microsoft, il importe donc de lancer l'entreprise de séduction le plus tôt possible.
La Free Software Foundation (FSF), fondation du logiciel libre présidée par Richard Stallman, fait sa rentrée en tapant sur "le propriétaire". Sur un site web de campagne nommée les 7 péchés de Windows, la FSF fustige la nouvelle mouture du système d'exploitation conçu par Microsoft.

Parmi ces péchés : un "empoisonnement" de l'éducation, par lequel Microsoft jouerait de tous les ressorts possibles pour que les jeunes générations s'habituent en premier lieu à utiliser ses produits, un comportement monopolistique, des abus au niveau des standards ou la promotion des méthodes de gestion des droits numériques (DRM).

La FSF affirme, sur ce site, avoir transmis aux dirigeants des 500 entreprises du classement Fortune (à l'exception de Microsoft) un message d'alerte quant aux dangers liés à l'utilisation de Windows en termes de confidentialité, sécurité et liberté. Parallèlement, une manifestation devait avoir lieu ce mercredi à Boston, Massachusetts, durant laquelle la FSF et ses partisans inviteront les entreprises à abandonner Windows, le système dominant sur PC, en faveur d'alternatives libres comme GNU et le noyau Linux. Folklore ?

Il sera difficile de convaincre des sociétés qui ont bâti leurs parcs informatiques à partir du système propriétaire et des logiciels Microsoft associés (Office, Internet Explorer, etc.) Outre Microsoft, la campagne de la FSF cible également des acteurs comme Apple et Adobe.
Paradis de la contrefaçon, considéré par le comité anti-piratage des États-Unis comme l'un des cinq premiers pays du monde à surveiller, la Chine vient d'asséner l'une de ses plus lourdes condamnation pour piratage.

Le créateur d'une version modifiée de Windows XP baptisée "Tomato Garden", un dénommé Hong Lei, a effectivement été condamné à une peine de prison de 3 ans et demi et à une amende d'un million de yuan (environ 100 000 euros). Un certain Sun Xianzhong a écopé de la même peine, tandis que deux autres ont obtenu deux ans de prison et 10 000 euros d'amende.

Inculpés en juin 2008 par la Business Software Alliance, dont Microsoft fait parti, les quatre pirates ont été reconnus coupable d'avoir encaissé des revenus publicitaires en offrant le téléchargement gratuit du logiciel piraté à au moins 10 millions d'internautes.

L'hébergeur, dont les revenus s'élèvent à environ 300 000 euros, n'est pas en reste puisqu'il a quant à lui écopé de près de 900 000 euros d'amende.

Cette condamnation fait écho aux déclarations peu élogieuses d'un parlementaire américain suite à une réunion avec des représentants chinois. "Les efforts de la Chine pour stopper le vol de la propriété intellectuelle ont jusqu'à présent été faibles et sans effet, en dépit des promesses," avait-il déclaré.
Windows 7, le futur système d'exploitation de Microsoft, sera finalement bien commercialisé en France, ainsi qu'en Suisse et dans six autres pays, sous la forme de versions mises à jour, a annoncé lundi l'éditeur. Dans la foulée, celui-ci révèle donc son intention de commercialiser en Europe le family pack annoncé aux Etats-Unis. Celui-ci offrira les licences nécessaires à la mise à jour de trois machines équipées de Windows vers la dernière version en date, 7. C'est, sans surprise, des démêlés qu'entretient Microsoft avec la Commission européenne, que découle ce nouveau rebondissement.

Rappel des faits : Microsoft prend en premier lieu la décision de ne commercialiser en Europe qu'une version de Windows 7 dépourvue d'Internet Explorer, « Windows 7 E ». Bien qu'un système d'exploitation sans navigateur soit une idée quelque peu étrange en 2009, l'éditeur estime ainsi se conformer aux décisions de Bruxelles, qui l'a déjà condamné à plusieurs centaines de millions de dollars d'amende pour abus de position dominante dans le domaine des logiciels. Inconvénient de cette méthode : elle interdit selon Microsoft la distribution de versions "Mise à jour" du système.

Fin juillet, l'éditeur fait volte-face et décide de finalement commercialiser la version standard de Windows 7, en offrant à l'utilisateur un écran permettant d'installer un navigateur concurrent lors de la première ouverture d'Internet Explorer. Plus aucun argument ne s'oppose donc à la mise en place des versions mises à jour. Aujourd'hui, Microsoft confirme leur arrivée. Leur prix n'a pas encore été communiqué.

On sait en revanche que le pack familial comprenant trois licences destinées à une mise à jour vers Windows 7 Familiale Premium sera proposé à la précommande, à partir du site de Microsoft et des détaillants partenaires, à partir du 1er septembre prochain pour un prix de 149,99 euros TTC. L'offre est censée prendre fin le 31 décembre 2009. L'éditeur nous a confirmé ce tarif de lancement, ainsi que le caractère promotionnel de cette offre à durée limitée dans le temps. Il indique également qu'elle ne concerne qu'un nombre limité de licences, sans préciser combien.

Sont également confirmés la commercialisation d'une version « N » de Windows 7, dépourvue de Windows Media Player, ainsi que la livraison de versions complètes à tous les consommateurs qui ont précommandé une version « E ».

Rappelons qu'à partir du 22 octobre, date de la disponibilité générale de Windows 7, le système sera commercialisé aux tarifs suivants :
- 119,99 euros TTC pour Windows 7 Edition Familiale Premium
- 285 euros TTC pour Windows 7 Edition Professionnelle
- 299 euros TTC pour Windows 7 Edition Intégrale

Après une période de précommande lors de laquelle on pouvait acquérir l'édition familiale Premium pour 49,99 euros, Microsoft va donc remettre le couvert en septembre avec une nouvelle offre « série limitée » réservée aux licences de groupe, tout en lançant aux côtés des versions complètes et de leurs variantes « N » les mises à jour individuelles. Il compliquera ainsi encore un peu un dispositif déjà bien alambiqué...
Avec Windows Vista, Microsoft inaugurait un nouveau système d'activation permettant d'utiliser pendant 30 jours le système sans avoir à entrer et valider son numéro de licence. Très rapidement, une astuce permettant de prolonger cette période de grâce de 30 à 120 jours avait été découverte. Cette dernière se révèle aujourd'hui parfaitement fonctionnelle avec le successeur de Vista, Windows 7.

Le principe est le suivant : la période de test n'est que de 30 jours, mais il est possible de réinitialiser le compteur qui la gère jusqu'à trois fois. Autrement dit, au bout des 30 premiers jours, une simple instruction rentrée dans l'invite de commande permet de repartir pour 30 nouveaux jours de test. Appliquée trois fois, cette commande permet donc de disposer d'un maximum de 120 jours de test.

Comment procéder ? Après l'installation du système et 30 jours d'utilisation, il faudra ouvrir l'invite de commandes de Windows en veillant bien à disposer des droits administrateur. Pour ce faire, rendez-vous dans le menu Démarrer, Programmes, Accessoires, puis faites un clic droit sur Invite de commandes et sélectionnez Exécuter en tant qu'administrateur. Acceptez l'alerte UAC.

Tapez maintenant, sans les guillemets, la commande suivante : "slmgr /rearm" et appuyez sur Entrée. Une fenêtre devrait s'ouvrir, signalant la bonne exécution de l'instruction, et demandant de redémarrer la machine. Au démarrage suivant, retournez dans l'invite de commande et entrez la commande "« slmgr -dlv », là encore sans guillemets. Dans la fenêtre qui s'ouvre, vous devriez constater que la durée de la période d'essai est repassée à 30 jours. Rappelons qu'au bout de cette période d'essai, le système entre en mode "restreint" s'il n'est pas définitivement activé avec un numéro de licence valide.
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