News WINDOWS

Alors que la première Release Candidate de Windows 7 devrait voir le jour d'ici le début du mois de mai, les annonces de dernière minute sur le nouveau système d'exploitation de Microsoft continuent de tomber. On apprend ainsi que le futur système de Redmond comportera un mode baptisé Windows XP ou XPM. Il s'agit pour Microsoft de proposer une solution virtualisée, basée sur la prochaine version de Virtual PC, et permettant d'utiliser Windows XP Service Pack 3, gratuitement. Précisons que la future version de Virtual PC servant de base à cette fonctionnalité n'opérera qu'avec les processeurs offrant des fonctionnalités matérielles de virtualisation, ce qui est le cas depuis un petit moment chez AMD et Intel.

Les possesseurs de Windows 7 Professionnel, Entreprise et Intégrale disposeront donc du mode Windows XP, qui permettra de bénéficier d'une compatibilité totale avec les anciens logiciels conçus pour Windows XP.
Au lendemain d'annonces révélant que la Release Candidate de Windows 7 était prête et n'attendait plus que le 5 mai pour être distribuée, y compris en français, à une sélection de testeurs, on retrouve dès aujourd'hui cette build 7100 sur les réseaux de téléchargement BitTorrent, pour l'heure exclusivement en anglais.

Compilée mardi dernier, celle-ci est vraisemblablement très proche de la version qui sera commercialisée, la Release Candidate étant comme son nom l'indique une version relativement aboutie servant à déceler les derniers bugs. Aucune nouvelle fonctionnalité majeure ne devrait en tout cas voir le jour entre la RC et la version finale distribuée dans le commerce à une date toujours inconnue.

Ce Windows 7 Build 7100, compilé mardi dernier, a d'ores et déjà été distribué à de nombreux partenaires de Microsoft, en déclinaison 32 et 64 bits, ce qui explique la fuite. Les clés distribuées officiellement avec la Beta (Build 7000) seraient parfaitement fonctionnelles avec cette dernière version. Encore un peu de patience donc, car rappelons enfin que Microsoft est suspecté de distribuer Windows 7 RC, comme il l'a fait avec la Beta, dès le 5 mai, cette fois en plusieurs langues, dont le français.
Deux chercheurs en sécurité prétendent avoir découvert une faille incolmatable affectant Windows 7. "Il n'y a pas de correctif pour cette faille. Il est impossible de la corriger. C'est un problème de conception," a ainsi déclaré l'un des chercheurs, Vipin Kumar, pendant une démonstration à la conférence Hack In The Box. Leur logiciel, qui permet de prendre le contrôle de l'ordinateur dès le chargement du système d'exploitation, exploite l'hypothèse selon laquelle le processus de démarrage de Windows 7 est inviolable.

L'installation de ce minuscule outil de seulement 3 Ko, qui se contente de changer quelques fichiers qui sont chargés en mémoire par Windows 7 et qui est par conséquent quasiment indétectable, requiert fort heureusement une intervention physique humaine. Baptisé VBootkit, il permet de retirer les mots de passe et d'obtenir le privilège le plus élevé. Le redémarrage de l'ordinateur met un terme à l'attaque et rétablit la configuration initiale, enlevant toute trace résiduelle.

Reste à voir si Microsoft parviendra à colmater cette faille "incolmatable"...
Alors que nous attendons la sortie officielle de Windows 7 en version OEM pour le mois d'octobre prochain, Microsoft semble bien décidé à préparer la mouture suivante. En effet, la firme de Redmond vient d'engager une campagne de recrutement et recherche, entre autre, un ingénieur chargé de diriger une équipe de testeurs.

"Pour la prochaine version de Windows nous retravaillerons des fonctionnalités essentielles notamment avec la prise en charge de grappes de serveurs et la réplication de données à sens unique. Nous reverrons également le noyau principal afin d'optimiser considérablement les performances. Aussi nous effectuerons bientôt des optimisations majeures pour Windows 8, au sein duquel nous intégrerons des fonctionnalités innovantes qui révolutionneront l'accès aux fichiers dans les filiales sur un serveur central".

Bien entendu aucun détail supplémentaire n'a été publié sur l'annonce en question. Cependant, au coeur du projet c'est le moteur de la fonctionnalité DSFR (Distributed File System Replication), utilisée pour répliquer des fichiers sur un réseau, qui devrait retravaillé. Cette technologie est déjà intégrée au sein de Windows Live Messenger, Windows Meeting Spaces et Windows Server 2008 pour le partage des fichiers. Ces derniers sont alors répliqués via une mémoire cache distribuée (tels que les clients peer-to-peer) ou hébergée sur un serveur Windows 7. Concept Windows 8 : DeviantArt, Crusader1080.
Au début du mois, Brandon LeBlanc, en charge du département Windows Communications, annonçait que 96% des netbooks commercialisés aux Etats-Unis étaient distribués avec Windows. Ces propos ne manquèrent pas de soulever la polémique, notamment lorsque Chris Kenyon, du groupe OEM Services chez Canonical, accusa la firme de Redmond d'intox médiatique.

Ce week-end, le Washington Post révéla quelques informations concernant la distribution de Windows auprès des distributeurs OEM. Pour la firme de Redmond il s'agit de conserver la profitabilité du marché de Windows tout en se plaçant sur le secteur du netbook. Ainsi, pour contrecarrer la menace des distributions de Linux, Microsoft a dû casser ses prix de ventes de Windows XP.

Selon certaines estimations, la licence XP serait vendue aux alentours de 50 ou 60 dollars, un chiffre que le Washington Post remet en question après avoir interrogé une source proche des affaires de Microsoft. "Selon eux, une fois les offres promotionnelles déduites, la société demanderait moins de 15 dollars par netbook pour Windows XP", rapporte le quotidien. Le magazine Electronista souligne que ce prix de vente est deux fois moins cher que les licences de Windows Starter Edition vendues dans les pays en voie de développement.

Le netbook reste véritablement un enjeu de poids pour Microsoft. Selon les estimations du cabinet Gartner, il devrait se vendre 21 millions de machines dans le courant de l'année, soit une croissance de 80%. Paradoxalement, le marché global du PC serait en déclin de 11,9%.
Une nouvelle fois, l'un des sites de Microsoft a affiché, en fin de semaine dernière, une page indiquant que la Release Candidate, ou RC, du futur Windows 7 serait disponible au téléchargement le 5 mai prochain, en cinq langues dont le français, ce que d'autres sources nous ont confirmé ce week-end.

"Partenaires, si vous avez un abonnement MSDN ou TechNet, vous pouvez télécharger la RC de Windows 7 dès maintenant. Le cas échéant, vous pourrez la télécharger à partir du 5 mai", indiquait cette page, depuis retirée du site. Les liens de téléchargement proposés n'étaient toutefois pas valides, même pour les abonnés aux programmes Microsoft.Bis repetita placent. Cette annonce, relayée sur le « Microsoft Partner Program », n'est restée en ligne que quelques heures. Elle intervient moins d'un mois après qu'une bévue similaire a été commise par l'intermédiaire du site destiné aux abonnés TechNet Plus. Manoeuvre délibérée ou erreur d'inattention ? Officiellement, Microsoft refuse de confirmer la date du 5 mai, et précise que seuls ses partenaires industriels participent pour l'instant aux tests associés à la RC de Windows 7.

Reste une autre inconnue : la date de sortie définitive de Windows 7, que l'on estime située entre l'automne et le début d'année 2010.
D'après les messages publiés sur le groupe de discussion officiel des développeurs du navigateur Firefox, en 2010, la fondation Mozilla pourrait stopper le support du logiciel sous Windows 2000 ainsi que sous les premières versions de Windows XP.

Michael Conner, l'un des ingénieurs du logiciel, propose en effet d'obliger les utilisateurs à mettre à jour Windows XP sur le Service Pack 3 afin de pouvoir installer les prochaines versions de Firefox utilisant la version 1.9.2 du moteur Gecko. Cette proposition ferait suite à la fin du support de Microsoft pour Windows XP et XP SP1. Aussi, à partir de juillet 2010, seule la version SP3 de XP sera officiellement supportée par la firme de Redmond.

Actuellement, l'équipe travaille sur Gecko 1.9.1 qui sera intégré à Firefox 3.5 ; par la suite, les prochaines moutures embarqueront Gecko 1.9.2. C'est notamment le cas de Firefox 3.6, connu à ce jour sous le nom de code Namuraka et prévu pour la mi-2010.

"Dans la mesure où nous planifions de sortir la prochaine version de Firefox dans le courant de l'année 2010, Firefox 3.5 continuerait d'être supporté sous nos conditions actuelles (c'est-à-dire 6 mois après la sortie de la prochaine version)", précise Michael Conner.

Certains développeurs, comme Mike Beltzner, ne partagent pas cet avis. En effet, pour ce dernier : "aujourd'hui la majorité de nos utilisateurs de Windows sont sous XP. Cependant, je ne suis pas sûr du nombre d'entre eux qui ont mis à jour leur système, qui prévoient de le faire, ou dans certains cas, qui sont même capables de le faire".

Ce ne serait pas la première fois que la fondation décide de limiter la prise en charge des systèmes d'exploitation pour concentrer le développement du logiciel. A ce jour, les utilisateurs de Windows 98 et Windows NT se voient obligés d'utiliser Firefox 2.0 et ne peuvent installer une version plus récente du navigateur.
Conformément à ses habitudes, Microsoft a profité du deuxième mardi du mois pour publier un ensemble de correctifs de sécurité destinés à ses principaux logiciels, Windows et Office en tête. Ce mois-ci, 8 patchs sont proposés, venant corriger un total de 23 failles de sécurité, dont certaines sont qualifiées de critiques.

La plupart des vulnérabilités concernées sont susceptibles d'entrainer l'exécution de code arbitraire à distance, ou de permettre à un attaquant d'obtenir une élévation de privilèges sur la machine cible. On trouvera sur le site de Microsoft le détail des correctifs, et des failles qui leur sont associées.

L'installation de ces mises à jour est particulièrement conseillée, dans la mesure où certaines de ces vulnérabilités ont été rendues publiques, et sont déjà exploitées par des logiciels malveillants. On pourra les obtenir simplement, en lançant l'utilitaire Windows Update.
Lancé le 25 octobre 2001, Windows XP rentre aujourd'hui en phase terminale. La phase principale du support de ce dernier se termine effectivement comme prévu en ce 14 avril 2009.

C'est donc la phase d'extension qui débute aujourd'hui et qui devrait s'achever en avril 2014. Seules les mises à jour de sécurité seront désormais proposées gratuitement, les autres correctifs étant payants, tandis qu'aucune nouvelle fonctionnalité ne verra plus jamais le jour. Au terme de cette phase, Windows XP rejoindra définitivement Windows 3.11 au rang des systèmes d'exploitation non supportés par Microsoft, et seule la base de connaissance restera alors consultable en ligne gratuitement.

La suite bureautique Office 2003, remplacée depuis janvier 2007 par Office 2007 et sa nouvelle interface, subit exactement le même sort.

Retiré de la vente le 30 juin 2008, Windows XP n'est plus commercialisé auprès du grand public depuis près d'un an mais reste toutefois à la disposition des fabricants d'ordinateurs sous certaines conditions jusqu'au 31 juillet 2009.
Selon une étude du cabinet Dimensional Research, rapportée par le magazine Information Week, les professionnels et les entreprises ne seraient pas encore convaincus par les possibilités du prochain système d'exploitation de Microsoft, Windows 7. Selon ces premières estimations, la migration devrait être lente, voire très lente dans certains cas.

« Les premiers bêta testeurs se sont montrés plutôt élogieux envers les fonctionnalités et les performances de Windows 7, notamment en comparaison à Windows Vista », explique l'étude, mais les entreprises resteraient beaucoup plus méfiantes à son égard, du moins, dans un premier temps. En tout, 1100 professionnels ont été interrogés et il apparaît que 83% des sociétés auraient prévu de faire l'impasse sur Windows 7 dans sa première année de disponibilité. Dans la mesure où Windows Vista ne s'est pas avéré très populaire, cela signifie que beaucoup d'entreprises continueront à utiliser Windows XP, un système dont les mises à jours de Microsoft sont aujourd'hui officiellement stoppées, pour passer en mode de support étendu.

Parmi les sociétés ne souhaitant pas mettre à jour leurs infrastructures, la moitié d'entre elles mentionnent une réduction budgétaire due à la crise économique. "L'un des autres points récurrents concerne les problèmes de compatibilité des logiciels ", précise l'étude en question.

L'avenir de Windows 7 ne semble d'ailleurs pas plus rose puisque moins de 42% des entreprises interrogées aurait planifié de déployer le système sur leurs machines entre 12 et 24 mois seulement après sa disponibilité. Dans 24% des cas, la mise à jour devrait se dérouler entre deux et trois ans après la sortie officielle de Windows 7 et pour 17% des professionnels, il faudra même attendre plus de trois ans.

Reste à savoir si la firme de Redmond saura surprendre les DSI et si Windows 7 répondra à leurs attentes.
LoadingChargement en cours