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le 21/07/2010 à 21:12
Yahoo! publie son SDK pour Messenger
Les éditeurs de logiciels de messagerie instantanée entendent bien redonner un coup de souffle sur le marché. Skype vient en effet de publier les outils de développement de SkypeKit. Au mois de juin Microsoft avait mis a disposition une première bêta des interfaces de programmation de Messenger Connect. Finalement c'est au tour de Yahoo! d'entrer dans la danse. Après avoir annoncé la disponibilité d'un kit de développement pour Yahoo! Messenger ce dernier est désormais publié pour les développeurs.

Le SDK en question repose sur une API REST et le développeur devra coder en HTTP et structurer les données via JSON. Plusieurs fonctionnalités du logiciel de messagerie instantanée sont embarquées comme le statut de connexion, la gestion de la liste des contacts, l'envoi de messages, le transfer de fichiers ou l'édition de l'avatar.

Au mois de juin dernier, Dudley Wong, chef produit de Yahoo! Messenger, expliquait : "des millions d'utilisateurs à travers le monde dépendent de Yahoo! Messenger pour gérer leur contacts, leurs listes d'amis, notifier leur présence en ligne, effectuer des conversations en temps réel ou des transferts de données". Reste à savoir les applications qui découleront de ces outils. L'on imagine alors des services Internet ou des applications web embarquant un module de chat, par exemple pour collaborer sur l'édition d'un document en ligne ou directement au sein d'un plateforme multimédia telle que Flickr.

Reste que certains outils de développement de Yahoo! ne sont que peu utilisés par les développeurs. Les interfaces de programmation de My Yahoo!, pour la création de modules ou ceux de Yahoo! Mail pour les applications externes ne semblent d'ailleurs pas avoir porté leurs fruits.
L'ayants-droit dresse un panorama de l'industrie musicale pour 2010. Dans son rapport intitulé « L'économie de la production musicale », le Syndicat national des producteurs phonographiques (Snep) estime que le marché de la musique est toujours légèrement en baisse et que l'écoute en ligne progresse sur les plateformes connues comme iTunes, Spotify ou via Dailymotion et même eMule.

Selon le Snep, le marché de la musique est en baisse de seulement 3,2 % sur l'année précédente. Le secteur continue donc de voir son activité diminuer même si il semble désormais que certaines positions se soient figées. Les sorties d'albums et de singles ont certes été plus faibles et le marché de la vente physique est le domaine où la crise se fait donc la plus sentir.

Pour autant, le Snep constate que le marché du numérique a connu en 2009 un bond puisqu'en France il représente presque 13 % des ventes. Un signe que le secteur continue sa lente mutation même si la France reste loin de la moyenne mondiale, estimée à 27 %.

Du coup, l'ayants-droit s'inquiète des usages sur Internet, notamment en matière de téléchargement légal et illégal. Dans le rapport envoyé par le Snep, il précise que le téléchargement illégal représente 5,92 millions de visiteurs uniques par mois sur des supports comme eMule, PirateBay ou BitTorrent Le « légal » représente alors 2,96 millions d'utilisateurs. Les sites de streaming s'arrogent, eux, la part du lion avec plus de 18,46 millions de visiteurs uniques par mois.

Enfin, comme à son habitude, le Snep rappelle qu'il tient à l'application de la loi Hadopi et au lancement de la Carte jeune. Son président, David El Sayegh avait d'ailleurs précisé pendant une récente conférence de presse que cette loi devait « favoriser un changement dans les usages ». La route reste donc encore longue.
Plusieurs sociétés se sont rassemblées afin de concocter un nouveau standard en matière de protection numérique. Cette alliance rassemble aussi bien des firmes technologiques (Microsoft, Adobe, Cisco, HP) que des studios de cinéma (Sony Pictures, Warner Bros, Paramount, NBC) ou encore des distributeurs (Best Buy, Netflix). De cette collaboration il en découle un nouveau format DRM baptisé UltraViolet.

UltraViolet présente la particularité de permettre aux consommateurs de lire un film sur différents formats qu'il s'agisse d'une télévision connectée, d'un PC, d'une console de jeux, d'un smartphone ou encore d'une tablette numérique. UltraViolet se couple à un compte utilisateur en ligne. Sur le site officiel il est ainsi expliqué que lorsque le consommateur achètera une oeuvre protégée par UltraViolet, ce dernier pourra l'enregistrer sur l'ensemble des terminaux compatibles de son choix. "Nous avons conçu UltraViolet afin que les fournisseurs de services puissent offrir aux consommateurs la souplesse nécessaire pour lire un titre via un large choix d'appareils connectés". Et de conclure : "En définitif UltraViolet offre au consommateur le choix d'acheter ce qu'il veut, où il veut pour le lire comme il le veut " Chaque article compatible, qu'il s'agisse, d'un DVD, d'un Blu-Ray ou d'un fichier en streaming, présentera un certificat dédié. Il suffira alors à l'utilisateur d'ajouter cet identifiant sur son compte en ligne. L'idée n'est pas nouvelle et nous la connaissions déjà sous le nom de KeyChest au mois d'octobre 2009. Le Wall Street Journal rapportait en effet que Walt Disney planchait sur un nouveau dispositif de DRM. Bob Chapek, président du groupe Home Entertainment chez Disney Studios, déclarait alors : "notre vision des choses, c'est qu'à l'avenir, les consommateurs ne devront pas avoir à réfléchir où et quand ils ont acheté le film ni sous quelle forme". En août 2008, Mitch Singer, directeur technique de Sony, avait dévoilé Open Market un système également capable d'offrir une interopérabilité entre les verrous numérique existants.

Sur la feuille de route il est prévu de développer plusieurs applications capables de lire les vidéos verrouillées par ce type de protection et ce, à destination des smartphones, des PC, des consoles de jeux "et toutes autres plateformes pouvant être mises à jour de manière logicielle ». En revanche il faudra probablement changer votre télévision HD (voire 3D) flambant neuve... Ce consortium regroupe déjà une soixantaine de membres. Retrouvez de plus amples détails sur le site officiel.
Orange, qui développait par l'intermédiaire de sa structure dédiée à l'innovation un service de musique en ligne, Wormee, annonce l'intégration prochaine de ce dernier à Deezer. Dans le même temps, l'opérateur indique que les services de Deezer seront intégrés, à la rentrée, à ses offres fixes et mobiles. Il confirme en outre une hypothèse avancée début juillet par Stéphane Richard : la possibilité d'une prise de participation minoritaire au capital d'Orange.

Bousculant, peut-être, les plans de communication des deux partenaires du jour, un journaliste de l'Express expliquait mercredi matin que cette nouvelle alliance conduirait à la disparition de Wormee, service de streaming concurrent direct de Deezer. Orange explique les choses de façon plus diplomate, préférant parler du « rapprochement de leurs services », a« vec pour objectif d'accélérer le développement de Deezer en capitalisant sur la croissance rapide de Wormee ».

« Dès la rentrée, Orange et Deezer proposeront le service Deezer Premium intégré aux offres mobiles et ADSL d'Orange, une première sur le marché français », se félicitent les deux sociétés. Deezer Premium, rappelons-le, est une formule à l'abonnement qui permet de profiter d'un son de meilleur qualité, d'une absence totale de publicité et de fonctionnalités telles que la mise en cache de ses listes de lecture favorites afin que ces dernières soient disponibles hors connexion (sur PC et mobile).

Un chemin identique à celui que Wormee avait prévu d'emprunter. Julien Hodara, son directeur chez Orange Vallée, nous expliquait ainsi en mars dernier que Wormee aurait bien, à terme, une ou plusieurs formules premium, seul moyen selon lui de compléter les revenus générés par la publicité.

Pour ces services, Deezer, Wormee, mais aussi Jiwa ou Spotify, c'est bien là que le bât blesse : les réclames, qu'elles soient visuelles (Deezer) ou audio (Spotify) ne permettent pas à l'heure actuelle de monétiser dans de bonnes conditions les copieux inventaires fournis par les maisons de disques partenaires. D'où l'intérêt d'amener l'internaute aux formules payantes, seules vraiment lucratives, ce qui sera certainement plus aisé avec la puissance de feu d'un Orange.

L'opérateur signale enfin que l'opération « pourrait se traduire par la prise de participation minoritaire d'Orange dans le capital de Deezer », ce qui collerait avec les nouvelles ambitions affichées par Stéphane Richard. Début juillet, il expliquait qu'Orange allait cesser la course aux exclusivités sur les contenus, extrêmement onéreuse, pour plutôt tisser des partenariats avec des acteurs déjà établis.
On ne pourra pas dire qu'à l'instar de Google, Apple n'est pas un tenant de l'open-source... Voire, car si la Pomme vient d'offrir au musée de l'histoire de l'informatique le code source de l'un de ses logiciels de création graphique phare, il s'agit en fait de MacPaint, qui date de... 1984.

Le code source de la bibliothèque graphique QuickDraw a été offert dans le même temps au musée, qui a distribué les deux via les réseaux. Ils sont disponibles au téléchargement ici, avec un historique un brin nostalgique du logiciel. MacPaint n'est pas pour autant à ranger sur le rayon des anecdotes de l'histoire informatique. C'est en effet selon le musée le premier logiciel à avoir intégré des palettes d'outils déplaçables, qui ont depuis essaimé dans des softwares aussi célèbres qu'Adobe Photoshop CS5 ou The Gimp.

MacPaint aurait donc sa place au musée, puisqu'il a contribué à la genèse des logiciels de graphisme modernes. L'outil de sélection au lasso, le pot de remplissage ou le crayon sont autant d'outils archi-connus qui n'auraient peut-être pas existé sans MacPaint. Le tout fonctionnait au sein d'une fenêtre fixe de 416 par 240 pixels, sur l'écran du Macintosh de 512 par 342 pixels.

Même les pointillés clignotants qui indiquent toujours le contour d'une sélection proviennent de ce logiciel, distribué avec le Macintosh de janvier 1984. Il permettait notamment de réaliser des copiers-collers d'une image ou d'une portion d'image pour la déplacer, par exemple, dans le traitement de texte MacWrite.

Autant de petites actions qu'on oublierait presque aujourd'hui tant elles sont entrées dans les usages, mais qui à l'époque étaient une révolution pour les utilisateurs d'outils de graphisme. Le tout tient dans 5 804 lignes de code en Pascal, pour la version 1.3 de MacPaint disponible. Selon Andy Hartzfeld, l'un des pionniers du Mac, 2 738 lignes d'assembleur venaient s'ajouter à ce code, pour une version compilée « de moins de 0,05 Mo. »
L'autorité de régulation des Telecoms vient d'annoncer les chiffres du marché pour le premier trimestre 2010. Selon l'Arcep, la tendance serait à une reprise progressive des revenus des opérateurs.

Selon le communiqué, FAI et opérateurs Telecoms compris connaissent une hausse de leurs revenus en moyenne d'1,5 %. Une bagatelle estimée à environ 10,9 milliards d'euros. En détail, 4 milliards proviennent de la progression des services fixes et 5,5 milliards de la téléphonie mobile (qui reste relativement stable).

France Télécom, SFR (Vivendi), Bouygues Telecom, tout comme Iliad (Free et Alice) s'en tirent donc plutôt bien pour un début d'année pourtant placé sous le signe de la rigueur. D'autant que la facture moyenne d'un client français tourne autour de 36,50 euros par mois dans le fixe, et 25,80 euros pour un forfait mobile.

Une hausse pour les tarifs fixes qui explique donc l'augmentation des revenus des opérateurs. Logique.
Lancé en 2004 par Google, le réseau social Orkut peine à s'imposer dans le monde, où la majorité des utilisateurs lui préfèrent Facebook. Il reste néanmoins particulièrement populaire dans certaines contrées, dont le Brésil, où il ne sert malheureusement pas qu'aux échanges cordiaux.

En effet, Orkut s'avère particulièrement prisé par les organisations criminelles du pays, en particulier en ce qui concerne la pédophilie. Un fait qui inquiète les autorités brésiliennes et qui a poussé le procureur général de Rio de Janeiro à déposer une action civile contre Google pour forcer l'entreprise à faire le nécessaire pour changer la donne.

A partir d'aujourd'hui, la firme de Mountain View a 120 jours pour instaurer un système permettant de stocker durablement les informations qui transitent sur son réseau social. Actuellement, Google garde les données utilisateurs durant 30 jours, mais selon le procureur Rodrigo Mascarenhas, ce délai est insuffisant et peut empêcher la police de faire convenablement son travail.

Google va donc devoir revoir son dossier Orkut au Brésil, où l'entreprise a accumulé près de 1500 procès, dont une grande partie en rapport avec son réseau social, souvent au coeur d'affaires de diffamations ou d'activités illégales. Le site Adnews rapporte que dans la moitié des cas, Google a été jugé responsable du contenu de ses pages, et condamné en conséquence.

Une nouvelle affaire qui intervient au moment où l'on apprend qu'Orkut perd du terrain en Inde, où Facebook s'impose petit à petit. Rappelons également que Google développerait actuellement un nouveau site de réseau social, dont aucun détail n'a pour le moment filtré.
Suite à la réunion de son assemblée générale, lundi, le syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) a annoncé dans un communiqué son intention de faire créer, avant la fin 2010, un moteur de recherche dédié à l'actualité, qui serait associé à un kiosque de contenus commercialisés sous forme de bouquets payants. L'objectif, plus ou moins avoué, c'est bien sûr de proposer une alternative, lucrative de préférence, au moteur de recherche Google News.

Longtemps considéré comme un mal nécessaire, Google News est devenu la bête noire de certains depuis que le numéro un mondial de la recherche en ligne a annoncé, début 2009, qu'il accolerait des publicités aux résultats issus de l'actualité, sans que soit reversée la moindre compensation aux sites dont émanent les contenus référencés sur ses pages. Google a toutefois accepté de transiger avec les agences de presse, dont il héberge et monétise les contenus avant de leur rétrocéder une partie des recettes.

Or ici, c'est bien de monétisation qu'il est question. « La monétisation des contenus web, menée de concert avec différentes familles de presse, sera au coeur des priorités avec notamment la création qui devrait voir le jour avant fin 2010 d'un moteur de recherche de référence sur l'actualité et l'offre de bouquets payants multi-marques de presse », explique un communiqué du SPQN, cité notamment par l'AFP.

Conscients qu'il est impératif que leurs contenus soient visibles sur des outils de recherche afin que viennent les internautes, les éditeurs de presse semblent donc désireux de court-circuiter l'incontournable Google pour mieux promouvoir une solution développée par leurs soins, dont les bénéfices seraient ensuite équitablement partagés entre les différents fournisseurs de contenus. Le projet est déjà en préparation depuis six mois.

Google estime quant à lui que son moteur de recherche d'actualités ne constitue en rien une utilisation indue, voire parasite, des contenus de presse accessibles en ligne. Poursuivie à plusieurs reprises en Belgique, la firme a toujours fait valoir qu'il était très simple d'interdire à Google d'indexer ses contenus (via le fameux fichier robots.txt) et que son service ne se contentait que de reprendre des accroches, titres et entêtes d'articles, contribuant ainsi à alimenter la curiosité de l'internaute sans risque de la tarir.

Cette position vient d'être formalisée au sein d'une lettre ouverte de vingt pages, adressée à la fédération du commerce américaine, qui planche ces jours-ci sur l'avenir de la presse traditionnelle (par opposition aux pure players du Web). « Les larges profits et marges que les journaux ont tant appréciés par le passé reposaient sur une rareté artificielle : un choix limité aussi bien pour les annonceurs que pour les lecteurs. Cette rareté a disparu, remplacée par l'abondance avec Internet », y affirme le moteur.

A la différence de certaines de ses consoeurs européennes, outrées au point d'aller en justice, la presse quotidienne française semble rejoindre parfaitement Google sur ce point. A ceci près qu'elle préfèrerait récolter elle-même les fruits de l'abondance.
Nous rapportions lundi que Microsoft avait publié un bulletin de sécurité relatif à une nouvelle faille affectant différentes versions de Windows dont XP SP3, Vista SP2 ou encore Windows 7 SP1 bêta. La faille en question a été exploitée par un rootkit baptisé Stunxnet.

Lorsque le malware est placé sur une clé USB, il suffit de connecter cette dernière à l'ordinateur. Pour peu que l'exécution automatique soit activée, l'attaque est d'emblée générée. Celle-ci se caractérise par l'injection d'un fichier DLL camouflé par deux pilotes ayant obtenu un certificat validé par Verisign pour RealTek. S'ensuit l'injection de code au sein des processus du système.Le correctif publié par Microsoft ne fait cependant pas l'unanimité puisque celui se contente de modifier quelques clés au sein de base de registre. Plus précisément, il désactive l'affichage des icône dans Windows. Finalement l'utilisateur se retrouve avec un bureau parsemé d'icônes blanches. Autant dire que l'ergonomie de la machine s'en verra affectée puisqu'à part le nom du fichier il sera plus difficile d'identifier clairement le raccourci correspondant à un logiciel ou à un fichier.

Rappelons que le malware est également capable de se propager sur les autres supports connectés en local ou en réseaux. Pour cette raison, les experts en sécurité informatique conseillaient de fermer le service WebClient de Windows permettant d'effectuer une connexion en WebDAV.
Le président américain apporte une nouvelle information au feuilleton sur le hacker Gary McKinnon. Ce dernier avait avoué avoir cherché des preuves d'existence d'extra-terrestres sur les ordinateurs de la Nasa.

Désormais, il risque jusqu'à 70 ans de prison dans les geôles de l'Oncle Sam et une amende pouvant culminer jusqu'à 800.000 dollars. Un motif qui pousse McKinnon à être jugé au Royaume-Uni, lieu où il réside plutôt qu'aux Etats-Unis.

Ce britannique est une épine dans le pied des relations diplomatiques entre anglais et américains. Pour autant, le site Computerworld rapporte que le président Barack Obama « n'interviendra pas sur le cas McKinnon ». Il faut croire que le président ne souhaite pas entrer dans la polémique causée par ce cas.

La justice britannique a, en effet, diagnostiqué une forme d'autisme à ce hacker (syndrome d'Asperger) mettant un terme à toute extradition vers les Etats-Unis. Du coup, chacun se retranche derrière la loi et estime que « chaque chose se fera dans les règles ».

Déjà, il y a quelques semaines, le nouveau gouvernement britannique avait finalement expliqué qu'il n'agirait pas sur ce dossier qui semble visiblement gêner tout le monde. Pendant ce temps, McKinnon, appelé aussi « Solo » reste donc sur son territoire.
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