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le 16/07/2010 à 22:57
Bing sort au Japon
La version finale du moteur de recherche fait ses débuts au Japon. Auparavant en bêta, le pays du soleil levant entre dans le cercle des pays disposant d'une version complète du service avec les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni.

Pour l'instant, Microsoft va devoir rattraper son retard puisque selon le site StatCounter, son moteur n'est crédité que de 2,2 % de part de marché au Japon. Loin derrière le score réalisé sur ses terres, aux Etats-Unis. De son côté, comScore a publié les chiffres de fréquentation pour le mois de juin. Bing enregistre une progression de 0,6 points pour atteindre 12,7 % de part de marché.

Google, encore largement en tête, perd par contre 1,1 point à 62,6 %.
le 16/07/2010 à 22:57
Opera 10.1 débarque sur Symbian S60
Si Opera n'enregistre qu'une faible part de marché au sein des navigateurs classiques, la firme norvégienne entend bien s'imposer sur les smartphones. C'est ainsi qu'après avoir dévoilé la version 10.60 finale de son logiciel en début de mois puis Opera Mini 5.1 la semaine suivante, voici désormais Opera 10.1 pour les terminaux tournant sous Symbian S60.

L'application embarque les bibliothèques graphiques vectorielles de Vega ce qui signifie que le navigateur se capable de prendre en charge plusieurs propriétés du CSS3 comme 2D Transform, borde-radius ou encore box-shadow. Notons par ailleurs l'implementation du moteur de rendu JavaScript Carakan qui fit son apparition au sein de la version 10.50 d'Opera. Les développeurs ont cependant altéré Carakan et pour l"heure, la compilation à la volée a été retirée.

On le sait, les standards du web énoncés par le W3C sont chers à Opera Software, il n'est donc pas surprenant de retrouver les interfaces de programmation de géo-localisation. D'ailleurs, pour une meilleure compréhension de l'implementation des spécificités du HTML5 au sein de ses différents logiciels, Opera a mis en place un tableau récapitulatif.. Comme à l'accoutumée, vous pourrez télécharger Opera 10.1 à partir de votre smartphone Symbian sur m.opera.com.
Après avoir soumis l'application Firefox Home auprès de l'Apple App Store le 30 juin dernier, l'équipe de Mozilla annonce sa disponibilité au téléchargement pour tous. En effet l'application vient d'être acceptée. Basé sur la technologie de Firefox Sync (Weave), Firefox Home, permet de retrouver directement sur l'iPhone son historique de navigation, ses favoris ou encore ses derniers groupes d'onglets ouverts.

Firefox Home se présente comme un moteur de recherche universel et ressemble alors à l'Awesome Bar de Firefox. Il suffira donc de taper les premières lettres d'un site Internet pour retrouver ce dernier parmi son historique ou ses favoris. Notons que le mobinaute accédera à cette page directement depuis l'application.

Au mois d'avril dernier, c'est la société Opera software qui avait obtenu un avis favorable. Il aura tout de même fallu trois semaines pour achever le processus de validation contre une seule en moyenne. Il faut dire que contrairement à Mozilla, Opera a tenté le diable en proposant une application potentiellement concurrente à Safari Mobile. Apple aurait plutôt tendance à grincer des dents lorsqu'un logiciel soumis entre en concurrence directe avec ses propres applications. Reste à savoir si Mozilla proposera un jour un véritable navigateur sur l'iPhone.
On le sait, Google connaît des hauts et des bas dans de nombreux pays, que ce soit concernant des affaires judiciaires, ou des censures pures et simples.

L'agence d'analyse Aqute vient de concevoir une carte sur Google Maps qui répertorie 79 endroits où la firme est bloquée ou poursuivie depuis les 12 derniers mois. Un travail plutôt instructif pour qui s'intéresse à la situation de Google : si certains cas sont déjà connus – notamment ceux qui entourent l'affaire des données WiFi récoltées par les Google Car – d'autres le sont bien moins. On apprend par exemple qu'Orkut est bloqué en Arménie ou que Youtube est persona non grata en Tunisie, mais également qu'un numismate américain poursuit le moteur pour avoir dévoilé son adresse personnelle. Chaque affaire renvoie aux articles correspondants sur de nombreux sites : les pointeurs rouges indiquent un blocage, total ou partiel, de l'un des sites de l'entreprise, et un pointeur bleu indique une action en justice.View Google vs the world in a larger map

Un travail de classification relativement précis, qui met en lumière s'il le fallait encore les mésaventures de Google de façon très didactique.
Hiten Shah est entrepreneur dans la Silicon Valley. Avec les cofondateurs de KISSmetrics, il a développé une solution d'analyses de données centré sur le tunnel de conversion des sites web. Pur produit de la Silicon Valley - bien qu'originaire du Nebraska, c'est important - il a accepté de nous expliquer en quoi consiste KISSmetrics, et de nous expliquer sa vision de l'entrepreneuriat et de la Silicon Valley.

Bonjour, Hiten. Pouvez-vous nous expliquer la technologie et la solution que vous avez développées ?

KISSmetrics a développé un outil d'analyses un peu particulier, puisque nous nous sommes rendus compte que chaque entreprise a un tunnel de conversion, et c'est là-dessus que nous avons souhaité nous concentrer. Nous avons beaucoup réfléchi pour travailler sur ce concept. Chaque entreprise connait un processus, qui fonctionne par étapes, jusqu'à un enregistrement sur un site, ou l'achat d'un produit. Nous nous sommes rendus compte que beaucoup d'entreprises étaient en demande d'un outil qui permette de visualiser ce processus, pour mieux le comprendre.

Il y a beaucoup de solutions pour faire ça, mais beaucoup ont trop de fonctionnalités pour être utilisées uniquement dans ce cadre. Notre idée semble d'ailleurs fonctionner, car les gens aiment la simplicité d'un rapport unique dédié à ce tunnel de conversion. Nous n'essayons pas de remplacer d'autres solutions, mais nous voulons simplement traiter du tunnel de conversion mieux que quiconque.

Huit personnes, surtout des ingénieurs, ont donc travaillé pendant quatre ou cinq ans avant de fonder l'entreprise. Notre marché est mondial, avec des clients en Europe par exemple. Le produit n'est pas encore localisé dans d'autres langues que l'anglais, ce qui nous limite surtout au monde anglophone pour l'instant. Mais nous le ferons sans doute quand nous aurons besoin de croître encore.

Il y a beaucoup de données aujourd'hui. La chose la plus importante que nous faisons, c'est de tracer les gens. Si quelqu'un vient sur votre site quatre ou cinq fois, et finit par s'enregistrer, nous sommes capables de fournir des données bien plus pertinentes sur cette personne. Notre système est très en phase avec les besoins et les technologies d'aujourd'hui.

Vous axez beaucoup sur la simplicité. C'est un vrai problème aujourd'hui ?

Oui, clairement. Nous avons d'ailleurs choisi le nom de l'entreprise comme ça. KISSmetrics vient de Keep It Simple Stupid. Je pense que les gens, dans l'histoire de l'informatique, ont eu à utiliser des outils compliqués. Mais ça a pour conséquence de réduire le nombre de personnes capables de les utiliser. C'est l'une des raisons qui expliquent certains succès aujourd'hui. Regardez comment les smartphones ont percé... C'est grâce à l'iPhone. Il est tellement facile à utiliser qu'un bébé peut l'utiliser. Il suffit de le toucher, il n'y a pas de curseur, de roulette de souris...

Je pense que nous sommes aujourd'hui dans un monde où la simplicité peut fonctionner. Je pense que c'est une partie importante lorsqu'on fait un produit. Quand vous avez une solution avec autant de données qu'un outil d'analyses, qui permet de créer autant de rapports... Il faut vraiment faire un effort là dessus. Ca oblige forcément à faire des choix, et donc à se demander quels types de rapports mettre ou non. C'est le plus dur pour nous. Plutôt que de construire tous les types d'analyses possibles, il faut comprendre ceux qui sont importants pour nos clients, et s'en contenter.

De même, sur l'API qui permet de faire passer les données vers notre système est très simple. Nous avons aussi des projets de rendre notre système open-source, pour permettre une plus grande interopérabilité, mais ce n'est pas quelque chose de décidé définitivement.

Pourquoi avoir décidé de monter votre propre startup plutôt que de travailler dans une grande entreprise ?

A l'origine, les fondateurs, dont je fais partie, se sont rencontrés à l'Université de Berkeley. Nous avons lancé un cabinet de consulting après nos études, pour travailler sur l'optimisation sociale, la publicité en ligne... Nous avons essayé de lancer plusieurs produits à ce moment, car nous ne voulions pas rester dans le consulting. C'était une façon de gagner un peu d'argent, que nous gérions raisonnablement. Nous n'avons pas tout dépensé dans nos produits, par exemple. Nous avons créé un premier produit dans les analyses, et c'est comme ça que nous y sommes arrivés.

Nous avons ensuite réalisé deux tours de table pour KISSmetrics, ce qui nous a permis de nous lancer définitivement sur ce produit. Mais sur le pourquoi être entrepreneur... Vous savez, il y a un environnement très fort dans la région pour l'entrepreneuriat. Je pense que ça a commencé avec la Seconde guerre mondiale, car beaucoup d'innovation est venue d'ici. Je peux me tromper, mais je crois que c'est de ça que découlent Intel et les autres. Du coup, l'investissement est plus important ici que n'importe où ailleurs, même si vous pouvez lancer une startup ailleurs.

J'ai l'impression aussi qu'il y a une solidarité entre les entrepreneurs. Et c'est le type de vie que je veux, vous savez. Vous rencontrez des gens comme vous, qui peuvent vous aider, vous financer. Je peux avoir dix rendez-vous très enrichissants par jour ici, et je ne quitterais cette vie pour rien.

Vous n'auriez pas pu réussir... au Nebraska par exemple ?

C'est amusant que vous mentionnez cet Etat, puisque je suis du Nebraska à l'origine. Non, disons que j'aurais pu réussir là-bas, évidemment. Mais il y a ce que je vous disais, sur l'investissement... L'écosystème en quelque sorte. Nous sommes dans un monde où peu importe l'endroit où vous vous trouvez, mais je crois qu'il y a beaucoup d'avantages à être dans la Silicon Valley. Je vois de plus en plus des gens venir des Etats-Unis, ou même du monde entier.

C'est un endroit où beaucoup de choses se font. Pour nous, quand nous nous sommes rencontrés, nous voulions travailler sur Internet. C'est vrai que nous nous sommes lancés après l'éclatement de la bulle, en 2003, mais c'était tout de même très enthousiasmant. Ce que je veux dire aussi, c'est qu'il y a une tolérance au risque plus importante qu'ailleurs ici. C'est ce qui permet de se lancer sur Internet après l'éclatement de la bulle par exemple. La raison n'est pas forcément évidente. Peut-être est-ce parce que justement ici, plutôt que d'aller travailler pour quelqu'un en sortant de l'école, ici, vous montez votre startup, ou alors vous allez travailler pour une startup, ce qui vous permettra de monter la vôtre ensuite. Ce n'est pas pour rien que Mark Zuckerberg (le PDG de Facebook, NDLR), est venu jusqu'ici après Harvard. Il a dit qu'il était venu parce qu'il aime travailler avec des gens qui ont l'esprit d'entreprise.

L'important, quand on veut être entre entrepreneur... C'est de vouloir changer le monde. Quand j'étais enfant, mon père m'a dit qu'il ne fallait pas travailler pour quelqu'un. C'est ce qui m'a amené à l'entrepreneuriat.

Je vous remercie.
Selon le magazine Les Mobiles, l'opérateur Orange serait en train de finaliser le lancement de nouveaux forfaits pour sa gamme Origami. Réponse directe à SFR Illimythics Absolu, il s'agirait donc d'offres illmitées facturées entre 99,90 euros et 159 euros par mois.

Le premier, Origami jet France, intégrera des appels illimités vers tous les opérateurs de la France métropolitaine. Sont également compris les SMS et MMS illimités ainsi que le surf sur Internet (20 chaînes TV et l'accès au WiFi. Les Mobiles fait également mention d'un "avantage" au choix entre Orange Maps, Orange Sport ou Orange cinéma séries.

Facturé à 129 euros par mois, Origami jet International inclut toutes les spécificités de l'offre Origami jet France mais ajoute la voix illmitée vers une trentaine de destinations (DOM, Europe, USA, Canada). Ce forfait compterait également une heure de communication depuis l'étranger. Aussi, l'utilisateur devrait pouvoir bénéficier des trois avantages mentionnés plus haut.

Enfin Origami jet international & services serait proposé à 159€ /mois. Outre les détails mentionnés au sein d'Origami jet international, l'utilisateur bénéficierait cette fois de 2h30 de communication depuis l'étranger. Il pourra changer de smartphone tous les ans pour un réengagement de 12 mois et pourra profiter des services Orange Premier assurant une protection en cas de vol, perte ou casse du terminal.

Les prix mentionnés seraient couplés à un engagement de 24 mois ; comptez 6 euros de plus pour une période d'un an. L'opérateur aurait tout de même apposé certaines restrictions :Limitation du débit au-delà d'un usage raisonnable de 1 Go /mois jusqu'à la date de facturation
Voix / SMS / MMS entre personnes physiques limités à 250 correspondants différents par mois
3h max/appel, hors numéros spéciaux, numéros de services. Appels entre personnes
Internet : Hors usages modem, contenus et services payants. Voix IP, Peer to Peer et Newsgroups interdits
WiFi Orange : sur hotspots Orange WiFi access.
A l'initiative de La Quadrature du net, une nouvelle version du traité de l'ACTA a été publiée. Il s'agirait de la mouture consolidée et intégrale du texte en date du 1er juillet comprenant les noms des parties autour de la table des négociations.

Les seules informations qui circulent sont donc celles-ci puisque même l'Europe n'a pas droit de communiquer la teneur des négociations aux citoyens européens... La semaine dernière le député suédois du Parti pirate, Christian Engström avait pourtant demandé une communication mais s'était confronté au refus de la Commission européenne. Il réclamait notamment le droit de pouvoir rédiger un compte-rendu public des informations transmises par les négociateurs de l'Union européenne.

Parmi les mesures prévues au texte, des dispositifs pourraient être créées pour retirer ou filtrer préventivement l'accès à des contenus contrefaits. L'ACTA souhaiterait aussi voir une coopération mutuelle entre les FAI et les ayants droit. Enfin, le texte souhaite mettre en place des mesures pour sanctionner le contournement des verrous technologiques (DRM).

Cette « fuite » donne donc une bonne idée du stade où se trouvent les débats. Deux nouveaux tours de négociations sont déjà prévus pour l'ACTA, l'un à Washington cet été, un autre au Japon en septembre.
Les capitaux-risqueurs ont réalisé leur plus gros trimestre d'investissement depuis le troisième trimestre 2008. C'est après ce trimestre que l'investissement avait décroché sensiblement aux Etats-Unis.

Selon un rapport MoneyTree de PricewaterhouseCoopers LLP et de l'Association américaine des investisseurs par capitaux-risques, qui ont utilisé des chiffres de Thomson Reuters. L'investissement trimestriel, qui se chiffre à 6,5 milliards de dollars pour 906 actes aux Etats-Unis, est en hausse de 34% en dollars par rapport au premier trimestre 2010, et de 22% en nombre d'investissements réalisés.

Pour la première moitié de l'année 2010, donc, l'investissement par capital-risque a atteint 11,4 milliards de dollars, pour un total de 1 646 accords. Ce qui représente une hausse de 49% en dollars et de 23% en nombre d'accords par rapport au premier semestre de l'année 2009, en pleine récession. 7,7 milliards avaient été investis dans 1 340 accords pendant ces six mois noirs.

Si on prend le nombre d'investissements, l'industrie des nouvelles technologies qui en profite le plus est celle du logiciel. Les 229 tours de table réalisés au deuxième trimestre 2010 représentent une hausse de 43% par rapport aux 160 du premier. En terme de dollars, le secteur logiciel arrive en 3ème position, avec un investissement traditionnellement plus faible que le hardware. La hausse en dollars est tout de même de 43% aussi, avec 1 milliard d'investissement.

Les entreprises spécifiquement dédiées à Internet ont reçu 879 millions de dollars, au cours de 212 levées de fonds. Par rapport au premier trimestre, c'est une hausse de 25% du nombre d'accords, mais les sommes investies sont en stagnation : 891 millions de dollars avaient été levés au premier trimestre pour 169 levées de fonds.

Le secteur des technologies vertes confirme avoir le vent en poupe. Au cours du deuxième trimestre, l'investissement par capital-risque a plus que doublé, avec une hausse de l'investissement de 107% à 1,5 milliard de dollars pour 71 accords. Au premier trimestre, 70 investissements avaient été réalisés, mais pour un montant bien plus faible. Les sciences vivantes, les biotechnologies et les appareils médicaux confirment leur bonne santé, avec des hausses de 52% en dollars et 36% en nombre d'accords, soit 2,1 millions de dollars pour 234 accords pour les premières, un record avec une hausse de 59% à 1,3 milliard de dollars pour 139 levées de fonds (+34%) pour les biotechnologies, et 40% de hausse, en dollars comme en nombre d'investissements, pour les matériels médicaux, à 755 millions pour 95 deals.

Le secteur le plus important après les biotechnologies, c'est l'industrie et les énergies. 1,3 milliard investis pour 61 actes, soit une hausse record de 95% en dollars mais une chute de 13% du nombre de levées de fonds par rapport au premier trimestre. 11 des 17 sous-secteurs industriels ont enregistré des hausses en dollars, comme 48% de hausse pour les ordinateurs et périphériques, 44% pour les produits et services destinés aux consommateurs, et 28% pour les services IT par exemple. Parmi les secteurs où l'investissement en dollars est en baisse sont notamment les semiconducteurs, avec 40% de baisse, les services financiers (22% de baisse), et les télécommunications (en chute de 27%).

Pour l'investissement en seed et en early stage, il a augmenté de 54% en valeur à 2,3 milliards de dollars pour le deuxième trimestre. En nombre d'investissements, cela représente une hausse de 32% à 429 par rapport au trimestre précédent. Ce type d'investissement en amont représente 47% du total de l'investissement réalisé au second trimestre, une proportion qui était à 44% au premier trimestre.
Les revenus comme le profit réalisés par Google ont augmenté au seconde trimestre de l'année 2010. C'est plutôt une bonne nouvelle pour le géant du net, qui a dépassé les attentes de la Bourse de Wall Street en terme de revenus, mais le profit de Google n'a pas atteint les espérances. Le chiffre d'affaires du groupe est de 6,82 milliards de dollars pour le trimestre qui se terminait le 30 juin. Une hausse de 24% par rapport au trimestre de l'année précédénte, selon l'entreprise.

En retirant de ce chiffre les commissions que paye Google sur la publicité ou à ses partenaires, le revenu atteint 5,09 milliards de dollars, un record par rapport aux 4,99 milliards de dollars prévus par plusieurs analystes interrogés par Thomson Financial. Les revenus nets ont atteint 1,84 milliard de dollars, soit 5,71 dollars par action, à comparer au 1,48 milliard (4,66 par action) du deuxième trimestre 2009.

« Google a eu un trimestre fort, » a déclaré Eric Schmidt, le PDG. Le coeur du business de Google, la publicité sur les recherches, reste très solide, et la croissance serait très forte dans les secteurs émergents selon le PDG. Les sites de Google comptent pour 66% dans le revenu de l'entreprise, alors que les sites partenaires génèrent 30%. Plus de la moitié du revenu - 52% exactement - proviennent de l'extérieur des Etats-Unis.

La publicité qui rémunère au clic, a augmenté de 15% sur une année glissante, mais a connu une baisse de 3% par rapport au premier trimestre 2010. Le coût des clics - l'argent que Google réclame aux annonceurs quand quelqu'un clique sur une publicité - a augmenté de 4% en moyenne sur un an, et d'environ 2% par rapport au premier trimestre 2010. C'est le poste de revenu le plus important pour le géant.

Du côté de la Bourse, l'action de Google a atteint 494,02 dollars à la fermeture du Nasdaq, avec une hausse régulière sur toute la journée d'échanges.
La popularité de Google repose sur un ensemble d'algorithmes complexes gardés précieusement secrets et dont on ne connaîtrait véritablement qu'une partie. Le ranking d'un site, c'est-à-dire la position de ce dernier au sein des résultats de recherche pour une requête donnée, repose en effet sur plusieurs critères (ratio liens entrants/sortants, jeu de métadonnées, de mots-clés ou encore la qualité du code HTML). A l'avenir Google pourrait également s'intéresser au mouvement de la souris de l'internaute.

En effet, selon le blog SEO by the sea, le géant de Mountain View aurait obtenu les droits sur un brevet permettant de collecter différents types d'informations et notamment le positionnement du curseur de la souris de l'internaute à l'écran. Ce dispositif permettrait de mieux comprendre pourquoi l'utilisateur a été attiré vers cette zone spécifique et surtout pourquoi il ou elle n'a pas choisi de cliquer sur tel ou tel lien. Si d'emblée il fait sens d'associer ce dispositif à l'optimisation des liens sponsorisés AdSense, Bill Slawski , expert SEO, estime qu'il s'agit également d'affiner la pertinence des résultats.

Paradoxalement les réponses instantanées retournées par Google au sein de la page des résultats ne contribuent pas à améliorer le placement d'un site Internet. En extrayant ces données, Google simplifie la tâche pour l'utilisateur. Or, le nombre de visites enregistrées pour un site contribue également à déterminer son ranking. Cependant, si l'internaute obtient d'emblée sa réponse, nul besoin de cliquer sur ce lien. Bill Slawski estime alors qu'en associant une requête à la position du curseur de la souris, Google serait en mesure de déterminer davantage la pertinence d'une site.

Dans ce brevet, déposé par l'ingénieur Taher H Haveliwala en 2005, il est ainsi expliqué : "Typiquement l'utilisateur déplace le pointeur de sa souris au dessus ou à côté de la source d'information. Il laisse le curseur positionné à cet endroit le temps de lire cette information".

D'un jeu d'algorithmes, Google passe donc à l'analyse comportementale des internautes, une technique très en vogue, notamment en ce qui concerne la publicité ciblée.
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