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En avril dernier, RapidShare avait sommé de nombreux sites Web intégrant le nom de la marque dans leurs adresses à abandonner ces dernières, au risque de représailles. Le service d'hébergement de fichiers jugeait en effet que les sites en question nuisaient à son image, en se servant de son nom pour promouvoir le téléchargement illégal. La plupart des sites ciblés par cette requête avaient refusé de coopérer, dénonçant un abus de la part de RapidShare.

L'affaire s'est cependant bel et bien poursuivie, et TorrentFreak annonce aujourd'hui que RapidShare est arrivé à ses fins avec déjà deux douzaines d'adresses incriminées, parmi lesquelles des domaines comme rapidsharese.com, rapidshare-free-download.com ou rapidsharedownload.org.

Une nouvelle victoire pour l'hébergeur allemand - qui aurait, selon TorrentFreak, déjà déposé plus d'une douzaine de nouvelles plaintes contre d'autres domaines – mais qui cache quand même quelques bévues : d'une part parce que plusieurs requêtes concernant des domaines ont été rejetées, et en particulier celles où les adresses ne contenaient qu'une partie du nom du site, comme "Rapid". D'autre part, la plupart des sites qui ont du abandonner leur adresse sont toujours en activité, ces derniers ayant pris soin d'effectuer des redirections vers d'autres adresses.

En somme, le nom change, mais le reste demeure identique : RapidShare récupère certes sa marque, mais semble encore bien loin de s'être débarrassé des adeptes du piratage qui entachent sa réputation. Gageons que RapidShare ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
SugarCRM, le premier éditeur mondial de solutions CRM en open source, et Box.net, fournisseur d'outils de gestion de contenu et de collaboration dans le cloud, viennent d'annoncer la disponibilité générale des solutions du second dans Sugar 6, le système CRM phare de SugarCRM.

« Box.net pour Sugar 6 permet aux entreprises de toutes tailles d'accéder, de collaborer et de partager du contenu au sein du même système qu'ils utilisent pour gérer leurs relations clients, » explique Karen Appleton, vice-présidente du développement business à Box.net. « Grâce à cette intégration, les utilisateurs peuvent maintenant étendre la collaboration au-delà des murs du système, et Box.net s'engage à fournir un processus de vente et de support sans besoin de licences supplémentaires. »

L'intégration en collaboration des documents de CRM est instantanée, selon les deux éditeurs. L'utilisateur doit donc pouvoir partager des documents textes et multi-médias par le biais du service Box.net, en restant dans l'interface de Sugar 6. Il aura aussi la possibilité de créer et d'accéder à des espaces de travail partagés au sein du CRM, pour collaborer avec ses contacts clés et ses clients en dehors de son système CRM.
Peu à peu, les rumeurs concernant les retards de la loi contre le téléchargement illégal se confirment. Alors que l'idée d'un lancement effectif en septembre était clairement mise de côté, il semble bien que finalement, les premiers e-mails d'avertissement partiront bien à la rentrée.

Invité lors d'une émission sur France inter. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand s'est risqué à une sortie au sujet de l'Hadopi. Cela faisait d'ailleurs quelques temps qu'il avait laissé ce sujet de côté. Dans le cadre de l'émission « Mediabolique » (écoutable sur le site, 36ème minute), il explique donc que : « le Gouvernement a indiqué qu'il estimait pouvoir publier avant la fin du mois de juin (les quatre décrets en cours de procédure). À partir de septembre, ne vous inquiétez pas, vous en recevrez des messages ».

Outre le fait qu'il manque encore des décrets à l'Hadopi, la date du mois de septembre semble donc entérinée. A moins qu'un nouveau report soit à l'ordre du jour, le ministre explique qu'« avant les mails, la chose la plus importante c'est l'aspect pédagogique : Hadopi a changé la manière dont on perçoit le piratage et le téléchargement illégal ou légal ».

Repris par PcInpact, ces propos tentent donc d'expliquer que les effets de la loi se font déjà sentir. Pourtant, alors que certains soutiens de la loi Hadopi, notamment Jean-François Copé ont évoqué « les faiblesses de la loi », on peut douter qu'une partie de la classe politique tienne réellement à l'architecture Hadopi. Certains préféreraient alors « un ensemble de règles larges » à une loi à proprement parler.

Pour sa part, l'Hadopi refuse toujours de donner une date précise au premier envoi. Selon Les Echos, elle en serait toujours à une phase de tests et n'attendrait plus qu'un dernier décret précisant « la procédure devant la CPD (Commission de protection des Droits, ndr) ». L'Hadopi est donc techniquement prête mais doit attendre le feu vert. Si ce « Top départ » n'est pas donné à la rentrée, qui sait ce qu'il adviendra à cette autorité.
Microsoft vient de publier un bulletin de sécurité relatif à une nouvelle faille affectant différentes versions de Windows dont XP SP3, Vista SP2 ou encore Windows 7 SP1 bêta. L'éditeur explique que cette vulnérabilité est causée par "une mauvaise analyse des raccourcis qui peut résulter en une exécution de code malveillant lorsque l'utilisateur clique sur l'icône d'un raccourci modifié".

Cette faille serait notamment exploitée par un malware baptisé Stunxnet initialement repéré par le cabinet de sécurité VirusBlokAda. Ce rootkit fonctionne également en mode d'exécution automatique, il suffit alors de connecter une clé USB infectée et d'ouvrir cette dernière avec l'explorateur de fichier de Windows (ou tout autre utilitaire) pour générer l'attaque. Cette dernière est caractérisée par l'injection d'un fichier DLL camouflé par deux pilotes mrxnet.sys et mrxcls.sys. Ces pilotes auraient obtenu un certificat validé par Verisign pour le fabricant RealTek. Cela permet l'injection de code au sein des processus du système.

Microsoft précise que si l'utilisateur est identifié en tant qu'administrateur de la machine le hacker pourrait prendre contrôle du système pour y installer un logiciel, consulter, modifier ou effacer des données ou créer d'autres comptes administrateurs. Pour cette raison une personne connectée en tant que simple utilisateur de son ordinateur est jugée moins vulnérable.

De leurs côtés les experts de F-Secure ajoutent que le rooktik serait capable de se propager sur les autres supports branchés en USB mais également sur les stockages réseaux connectés en WebDav via le service WebClient de Windows. il est alors conseillé de fermer ce service et de désactiver l'affichage des icônes pour les raccourcis. En promouvant son logiciel antivirus, l'éditeur Sophos a publié une vidéo de démonstration de cette attaque. Reste à savoir si Microsoft publiera un correctif avant son prochain Patch Tuesday prévu pour le 10 août prochain.
Le numéro 1 des moteurs de recherche en Chine est montré du doigt par une partie de la presse du pays. La télévision publique, CCTV en tête, reproche à Baidu de diriger les internautes vers des sites de vente de médicaments contrefaits. Ces sites hébergeraient ensuite des malwares.

A en croire l'agence de presse Reuters, la télévision officielle chinoise accuserait Baidu d'avoir « tiré profit de la promotion de trois sites internet offrant des médicaments contrefaits ». 3.000 personnes en Chine auraient ainsi été touchées par ce type d'escroquerie.

De même, selon une source proche du dossier, « les sites exploitaient une faille du système en pillant la connexion de sites légaux pour obtenir les mots de passe ». Il faut dire qu'en dehors de ce laxisme à propos de tentatives de phishing, la chaîne CCTV reproche à Baidu son manque d'autorité.

Déjà, en 2008, un épisode similaire était arrivé. L'entreprise avait alors chuté en bourse et la direction avait alors été remaniée. Cette fois, la firme communique plutôt sur ses résultats financiers.
Dell, à travers sa filiale Kace, vient de rendre disponible un outil gratuit de sécurité pour navigateur web, qui crée une sandbox sur le bureau pour isoler le système des malwares ou d'autres logiciels malveillants rencontrés sur le web. Pour Bob Meinhardt, président de Kace, « les navigateurs, tout le monde le sait, sont une cible privilégiée » de ces programmes malicieux.

L'outil, que les dirigeants de Kace appellent simplement Secure Browser, ressemble selon eux dans son fonctionnement à celui qui avait été développé par GreenBorder Technologies, racheté par Google en 2007. Secure Browser ressemblerait donc au système de sandbox intégré dans Google Chrome. Selon un responsable produit de Kace, la technologie de la filiale de Dell découle de l'expérience de Computers in Motion, acquis il y a deux ans par Kace.

Techniquement, Secure Browser redirige l'activité du navigateur vers une zone alternative isolée, afin de contenir le code suspect. Le logiciel pèse 73,6 Mo, et est disponible au téléchargement sur le site de Dell Kace. Il se présente ni plus ni moins sous la forme d'une version 3.6 de Firefox, et sécurise également les contenus lus par les modules Adobe Flash et Reader. Fonctionne sur Windows seulement.
Objets de toutes les attentions médiatiques, les environnements mobiles déployés par Apple, Google et consorts sont-ils vraiment synonyme d'audience - et donc de cash potentiel - pour les médias qui ont consenti l'investissement nécessaire à la réalisation d'une application ? L'OJD nous offre, en partenariat avec AT Internet, un aperçu de l'audience réalisée par les « applications mobiles » éditées par les titres de presse inscrits auprès de ses services.

Pour le mois de juin 2010, les services mobiles du quotidien Le Monde auraient ainsi recueilli quelque 9,789 millions de visites, pour un total de près de 53 millions de pages vues. Arrivent ensuite les applications signées 20 Minutes (2,06 millions de visites), Le Point (789.000), Le Post (702.000) et la dernière née, Le Monde Sports, lancée à l'occasion de la Coupe du monde de football, qui enregistre 453.000 visites sur le mois.
La Russie essaierait, sans trop le dire, de mettre en place un moteur de recherche national. Il exclurait alors de fait certaines recherches comme « drogue, pornographie ou extrémisme » et aurait la tâche de se concentrer sur des informations étatiques.

Le journal russe La Gazeta rapporte que le projet est déjà bien avancé et doté d'un budget de 110 millions de dollars. Malgré un démenti du ministère des télécommunications, ces fonds proviendraient pourtant de capitaux privés et d'aides de l'Etat. De même, LeMonde.fr explique qu'au moins « dix mille serveurs de 30 terabytes » seraient mis en place pour faire fonctionner ce système.

La Russie pourrait donc profiter du fait que Google n'est pas en tête des moteurs dans le pays pour mettre sur pied une nouvelle plate-forme. Ainsi, le web filtré deviendrait une tradition dans le pays. Toujours selon Le Monde, l'Etat est présent au capital de Yandex, le moteur numéro un. Du coup, certains blogs d'opposants politiques ne seraient plus référencés. Rien de bien nouveau donc.
le 19/07/2010 à 23:08
Mozilla traque les failles de Firefox
La fondation Mozilla vient d'expliquer sur son site dédié à la sécurité que le montant des primes de vulnérabilités serait augmentée. A chaque fois qu'un internaute mettra le doigt sur une faille du navigateur, il sera ainsi récompensé de 3.000 dollars désormais, et non plus de 500.

Mozilla encadre cette hausse des primes en ne la réservant qu'aux « failles graves », classées comme importantes ou critiques. De même, seules les versions récentes du navigateur sont concernées. Enfin, les plugins ou applications tierces ne sont pas prises en compte dans cette traque.

Déjà, Google avait fait de même cette année en rehaussant également ses tarifs. Désormais les failles révélées dans Chrome peuvent rapporter de 500 à plus de 1.300 dollars en fonction de la gravité de la faille.
Vendredi, Google a annoncé, via son blog officiel, une nouvelle acquisition. Il s'agit cette fois de la société MetaWeb qui édite notamment la base de données ouverte Freebase.

MetaWeb se présente comme une firme permettant aux webmasters et aux blogueurs d'ajouter sur leurs sites du contenu riche. MetaWeb dispose notamment d'une base de données baptisée Freebase et regroupant plus de 12 millions d'entrées. Pour ce faire MetaWeb utilise différentes sources comme le New York Times, Twitter ou encore Hulu. La technologie permet d'identifier un élément même si ce dernier est décrit de différentes manières.

L'internaute est alors en mesure de puiser au sein de cette base afin de retourner automatiquement du contenu sur plusieurs sujets : cinéma, livres, télévision, lieux géographiques, sociétés. Les éléments de la base de données procéderont alors à une analyse contextuelle du site / blog pour retourner différents types d'informations. Metaweb est donc aux médias ce que Google Adsense est à la publicité. Cette technologie devrait permettre à Google de peaufiner davantage les résultats de son moteur de recherche, notamment pour générer des réponses immédiates à des questions précises. Il s'agit alors d'un nouveau pas vers la recherche sémantique. Les données de la base Freebase permettent aussi d'effectuer une requête plus précise, par exemple en recherchant une célébrité par nationalité et/ou âge ou/et sexe.

Google devrait également investir au sein de Freebase et appelle les sociétés tierces à participer à son développement. Rappelons que la semaine dernière la firme avait obtenu les droits un brevet permettant d'associer la position du curseur de la souris au classement d'un site web. En effet, à ce jour, lorsque l'utilisateur obtient d'emblée la réponse à sa question, il n'a donc plus besoin de visiter la source mais déplacerait naturellement sa souris aux côtés du résultat pertinent. Or le nombre de visites sur un site Internet est un élément aujourd'hui pris en compte par l'algorithme complexe de Google pour juger de la qualité (et donc du positionnement) de ce dernier. En associant Freebase à son moteur, Google pourrait finalement concentrer l'ensemble des informations sur les pages de recherche tout en évitant d'influer sur le ranking des sites Internet.
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