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Amazon Web Services, la filiale du géant de la distribution en ligne dédiée aux solutions de stockage dans les nuages, vient d'annoncer la disponibilité de Cluster Compute Instances pour son service cloud EC2. Ce nouveau processus est spécifiquement conçu pour les applications de calcul haute-performance et d'autres applications gourmandes.

Amazon vise ainsi ceux de ses clients qui ont des travaux nécessitant une charge de calcul complexe, avec des volumes de données importants, comme les entreprises de la finance par exemple. L'intérêt de Cluster Compute Instances réside dans le fait qu'il a été conçu pour délivrer une puissance de calcul plus importante que n'importe quel processus d'Amazon EC2. Les processus de Cluster Compute Instances peuvent également être groupés dans des clusters qui permettent de bénéficier d'une performance réseau avec une latence réduite, nécessaire pour les communications de noeud-à-noeud critiques.

Selon Amazon, les applications peuvent ainsi tirer parti de performances jusqu'à dix fois plus élevées que les types de processus déjà présents sur Amazon EC2. Cela évitera notamment de devoir implémenter des unités d'allocations en interne, par le biais de solutions hardware, pour les opérations nécessitant du calcul haute-performance. Ces clusters sont désormais accessibles avec le modèle as-a-Service habituel d'Amazon Web Services.
Ce weekend, le développeur Andreas Grech, a découvert une faille de sécurité au sein du gestionnaire des extensions Google Chrome. Rappelons que les extensions du navigateur sont codées en HTML et Javascript et autorisent également la manipulation de DOM. C'est d'ailleurs bien l'autorisation de l'Ajax, utilisé pour accéder ou mettre à jour du contenu, qui pose problème.

Sur son blog personnel, M. Grech affirme ainsi qu'il a trouvé le moyen de lire les champs de texte, y compris les identifiants et les mots de passe associés à certains sites Internet. Le jeune hacker a mis au point une extension basée sur la bibliothèque JQuery capable d'opérer cette lecture puis d'envoyer un email via une requête Ajax contenant les identifiants de la victime ainsi que l'URL de connexion. Parmi les sites testés notons Gmail, Facebook ou encore Twitter.

Dans la mesure où il s'agit bien d'Ajax, la procédure de piratage est alors transparente pour l'internaute. Une démonstration complète ainsi que le code de cette extension ont été publiés sur son site. En espérant que Google corrige la faille rapidement... Au mois de mars dernier Chrome était cependant le seul navigateur à avoir resisté aux attaques des hackers lors du concours Pwn2Own Contest. Au premier jour, les experts en sécurité informatique avaient été découragés en avouant qu'il s'agissait-là d'une tentative trop compliquée...
Cinq personnes accusées de piratage informatique ont été arrêtées au Pakistan. Les autorités ont également ordonné la fermeture d'un forum utilisé par les pirates présumés, Pakbugs.

L'opération a été menée par le département du Crime informatique de la Federal Investigation Agency (FIA) du Pakistan, suite à des plaintes « d'organisations nationales et internationales » relatives à des défigurations de sites et des attaques. Pakbug est accusé de s'être déchaîné sur des milliers de sites appartenant à diverses organisations gouvernementales ou non-gouvernementales au Pakistan et à l'extérieur du pays, selon le site spécialisé dans les télécommunications PakSpider (en anglais).

La police a saisi du matériel informatique, mais a déclaré ne pas avoir été en mesure de mettre la main sur tous les suspects. L'un d'eux, Jawaad Ehsan, vivrait notamment à Riyad, en Arabie Saoudite. Selon un communiqué de presse du gouvernement pakistanais, les suspects seraient très compétents sur de nombreuses formes d'attaques électroniques, comme la gestion de parcs de PC zombies, le hameçonnage ou le piratage de cartes bancaires.

Selon plusieurs comptes-rendus de médias locaux, Pakbugs était un forum offrant tous les services possibles pour le piratage : discussions techniques, et même place de marché pour vendre et acheter code source de malwares, identifiants bancaires ou cartes de crédit volées. L'an dernier, un employé de l'entreprise de sécurité F-Secure s'était introduit sur le forum et avait pu récupérer les informations de ses membres. Le gouvernement pakistanais n'a pas précisé si ces informations lui avaient été utiles, mais c'est une probabilité. F-Secure a consacré une page d'informations sur Pakbugs, avec notamment les copies d'écran des informations récupérées.
Les négociateurs du traité ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Act) compte bien garder le fruit de leurs travaux secrets. Si la communication se fait désormais bien avec le Parlement européen, ce dernier a fait savoir qu'il ne dévoilerait pas la teneur des débats aux citoyens de l'Union.

Face à l'insistance de l'euro-député suédois, le vice-président du mouvement pirate, Christian Engström a obtenu une réponse à ses questions. Sur son blog, il confie que lors de la venue d'observateurs européens à la table de l'ACTA, les débats étaient animés. Engström a alors posé la question de : « demander si cette réunion comportait des restrictions sur la façon dont les informations pouvaient être utilisées et diffusées. Au début, la Commission ne semblait pas disposée de répondre par un franc oui ou non, mais après avoir reposé ma question plusieurs fois, ils ont finalement indiqué que je ne serai pas autorisé à évoquer publiquement les informations données. »

La communication sur l'avancée des travaux de l'ACTA doit donc rester secrète dans la mesure du possible. Un manque de transparence patent qui a provoqué le départ du responsable politique suédois.

Pour autant, la question de la communication des informations devra se décanter puisque le site Numérama rappelle que début juin, un document juridique de l'Union européenne signifiait que les négociateurs n'avaient pas le droit de tenir le Parlement européen loin des discussions liées à l'ACTA. Par contre, rien pour les citoyens européens.

Du coup, l'Union européenne est dans une impasse en étant seulement « informé » de l'évolution et de la nature des débats.
Le 30 juin dernier, Paul D. Ceglia, résident à Wellsville dans l'état de New York, a déposé une plainte auprès de la cour suprême. Selon lui, le 28 avril 2003 il aurait signé un contrat avec Mark Zuckerberg afin de concevoir et développer le site Internet accessible aujourd'hui sur Facebook.com. Selon les termes de ce fameux contrat, M.Ceglia aurait dû recevoir la somme de 1000 dollars mais également posséder 50% du produit final. Le réseau était alors dénommé The Face Book ou The Page Book et devait trouver place sur The Facebook.com.

Dans sa déposition, Paul D Ceglia explique que le site aurait dû être lancé le 1 janvier 2004 et que Mark Zuckerberg avait accepté de lui accorder 1% de parts supplémentaires à chaque jour de retard. Or le site ayant finalement été publié le 4 février 2004, soit 34 jours après la date prévue, M. Ceglia estime être dans son droit de réclamer 84% des parts de Facebook et donc de son capital. Si Paul D Ceglia a bien reçu le chèque de 1000 dollars, Mark Zuckerberg aurait alors entrepris de migrer son réseau communautaire vers le domaine Facebook.com et ce afin de rompre avec les autres termes du contrat impliquant la détention de parts au sein de la société.

Barry Schnitt, porte-parole de Facebook, déclare alors : "Nous pensons que cette plainte est injustifiée et nous ne nous laisserons pas faire". Avec 500 millions d'utilisateurs, Facebook est aujourd'hui le plus gros réseau communautaire de la Toile. En mai 2009, le groupe russe Digital Sky Technology avait investi 200 millions de dollars au sein de la société pour obtenir 1,96% des parts de la société évaluant alors cette dernière à 10 milliards de dollars.

Retrouvez une copie de cette plainte ici.
En mai dernier, la société EuropaCorp de Luc Besson avait annoncé s'être associée à Orange pour lancer le site WeAreProducteurs.com. Un portail qui doit permettre aux internautes de contribuer à la création d'un film et de participer à toutes ses étapes.

Les premières décisions ont donc été prises à savoir le choix du synopsis. Selon Orange, 11.000 internautes se sont exprimés pour décider de retenir le synopsis « A l'aveugle » parmi 5 autres. Le film portera donc sur « l'histoire d'un policier qui enquête sur une série de crimes non résolus. Ses investigations s'enlisent, jusqu'à ce que certains indices attirent son attention. Une piste étrange, l'amenant à suivre un mystérieux accordeur de piano ». Pour l'instant, pas encore de ninjas.

L'initiative des deux pontes du cinéma a pour but de faire prendre conscience aux internautes du coût financier et humain de la production d'un film de A à Z. Désormais, les 8.500 inscrits sur le site devront valider le scénario proposé. Une fois l'écriture du scénario terminée, « ils pourront voter sur des options scénaristiques, le casting ou la bande sonore, etc » afin qu'une contribution financière soit demandée par EuropaCorp, à la rentrée.
Orange a mis en ligne mardi les paroles de plus de 7.000 chansons francophones suite à la signature d'un accord avec la Chambre Syndicale de l'Edition Musicale (CSDEM). L'opérateur se félicite de cette opération, grâce à laquelle il dispose, selon ses propres termes, du « premier service légal de consultation de paroles de chansons en France ». Pour l'instant proposé par l'intermédiaire du site Voila.fr, il intègrera à la rentrée les pages musique du portail de l'opérateur.

Si de nombreux sites référencent aujourd'hui des paroles de chansons, les fameux lyrics, la pratique n'est pas forcément légale puisque les paroles de chanson sont soumises au droit d'auteur au même titre que les morceaux dont elles sont extraites. En 2005, la CSDEM s'était d'ailleurs lancée dans une vaste campagne de lutte contre les sites exploitant de façon indue les paroles de chansons et avait réussi à obtenir la fermeture de plusieurs d'entre eux.

« Cet accord historique est une merveilleuse occasion pour les éditeurs de musique de faire la preuve de leur profond engagement au service des œuvres qu'ils éditent et de se féliciter de la mise en place par les ayants droit eux-mêmes et pour la première fois dans le monde d'une offre légale de paroles de chansons », se réjouit Nelly Quérol, présidente de la CSDEM, dans un communiqué.
le 13/07/2010 à 18:29
Le site France.fr va s'ouvrir
La vitrine Web de la France devrait être lancée dès le 14 juillet. Le site France.fr va ouvrir, à l'occasion de la fête nationale ses portes afin de promouvoir le pays à destination des touristes.

Il faut dire que le domaine était laissé presqu'à l'abandon depuis deux années et demi. Le site LePoint.fr nous informe que le portail rassemblera d'innombrables liens, ainsi que des informations pratiques et historiques sur l'Hexagone. Ces données devraient principalement concerner les 74 millions de touristes qui viennent chaque année visiter le pays.

La France rattrape ainsi son retard face aux allemands, espagnols et aux italiens qui ont déjà leur site respectif. Dans un premier temps, la bêta sera mise en ligne et devrait subir des mises à jour régulières.
Les ingénieurs de Microsoft Research continuent de travailler avec la NASA et proposent de nouvelles images de la planète Mars pour le logiciel de cartographie WorldWide Telescope. L'internaute est donc en mesure de naviguer des cartes en haute résolution, interactives et avec un rendu en 3D. Pour ce voyage virtuel, deux scientifiques de la NASA James Garvin, du centre spatiale Goddard, et Carol Stoke ont mis en place plusieurs vidéos retraçant l'histoire géologique de Mars et évoquent différents sujets dont l'inévitable : Y a-t-il une vie sur Mars ?

C'est en mars 2009 que l'agence spatiale américaine et Microsoft se sont engagés à recueillir puis distribuer les images de la planète. Ed Weiler, responsable des missions scientifiques de l'Agence spatiale à Washington avait alors déclaré : "Rendre plus accessibles au public les données scientifiques et astronomiques de la Nasa (National Aeronautics and Space Administration) est une priorité". Les deux parties prévoyaient alors de mettre à disposition quelque 100 teraoctets de données traitées et hébergées par le centre de recherche Ames de la Nasa à Moffett Field, Californie.

Aujourd'hui ce sont 74 000 images qui sont disponibles. Ces dernières ont été recueillies par la caméra de surveillance tournant en orbite autour de la planète. A cela s'ajoutent 13 000 clichés en haute-résolution également oubliés sur le site HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment).

Vous pouvez télécharger le logiciel WorldWide Telescope de Microsoft depuis la logithèque de Clubic. Visitez également le site officiel de HiRISE.
VMware change de modèle économique, et va vers une solution qui ressemble un peu plus au paiement en fonction de l'utilisation. Cela permet à l'éditeur de diviser par deux le prix de ses solutions pour le marché des petites entreprises. VMware semble ainsi prendre en compte la compétitivité accrue du marché de la virtualisation.

D'autant qu'avec les applications de cloud en expansion, et les récentes annonces de Microsoft, VMware doit faire face à un nouveau partenariat. Microsoft s'est associé avec Citrix, rival de VMware, pour lancer ses environnements de cloud privés. Du côté hardware, le géant de Redmond s'allie à Dell, HP et Fujitsu.

L'approche de VMware est cependant différente. L'éditeur essaie de s'insérer sur le marché de la sécurité et de la gestion des applications dans les clouds privés, ou de leur permettre de déployer des passerelles vers les clouds publics plus facilement. VMware a donc dû bouger pour faire face à Microsoft, et répond du même coup aux critiques sur ses tarifs élevés.

Avec la nouvelle tarification, les utilisateurs pourront désormais ne payer que pour les machines virtuelles qui sont en application. Un client qui aurait acheté 10 000 machines virtuelles au cours des douze derniers mois n'aurait à payer que pour celles qu'il fait réellement tourner, par exemple. Ce modèle emprunte aux services cloud, pour offrir aux utilisateurs une attractivité plus importante pour leurs propres clients. Le marché des petites entreprises, en forte croissance pour VMware, est donc spécifiquement ciblé.
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