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Par une manœuvre, un faux site du quai d'Orsay diffuse de fausses informations sur la politique étrangère de France. La différence est subtile entre diplomatiegov.fr au lieu de diplomatie.gouv.fr mais elle permet de capter certains internautes novices.

Ce faux site annonce le remboursement d'une dette de 17 milliards d'euros à Haïti. Il reprend la charte graphique du site officiel du ministère des Affaires étrangères et mélange un peu toutes les informations, officielles ou non.

Dans un communiqué, le porte-parole du quai d'Orsay Bernard Valero explique la teneur de cette attaque : « Ce site internet, créé à une adresse proche de celle France Diplomatie, diffuse de fausses informations et copie frauduleusement le site du Ministère des Affaires étrangères et européennes ». Par exemple, la France « devrait » rembourser à Haïti une « dette originelle » datant de 1825 d'un montant de 90 millions de francs-or, soit 17 milliards d'euros actuels.

Préalablement à cette « usurpation d'identité », le site avait déjà fait l'objet de tentatives d'intrusion. En juin 2008, on apprenait qu'un hacker s'était introduit en 2005 2006 dans le réseau informatique du ministère des affaires étrangères. Résultat, depuis novembre 2007, les communications des ministères ne passent plus par Internet mais par un Intranet. Le système baptisé Isis évite tout regard curieux d'un pirate qui chercherait des renseignements classés.
le 16/07/2010 à 22:57
Capifony
Capifony est une combinaison de technologies basée autour de PHP. Ici, il s'agit de faciliter le déploiement des applications du Framework Symfony avec Git et Capistrano pour la rapidité.

Le site ServerGrove montre comment utiliser ces technologies et surtout les associer pour vous permettre de gagner du temps. L'auteur commence par une introduction de Capistrano, pour ensuite rentrer dans les détails. En plus, il indique pas à pas les différentes étapes nécessaires pour obtenir le projet en ligne.

- Symfony + Git + Capistrano = Capifony
Le réseau communautaire Facebook attire toujours plus d'utilisateurs sur ses versions mobiles. Alors qu'au mois d'avril la société de Mark Zuckerberg enregistrait 100 millions de membres consultant le site depuis un téléphone portable, ce chiffre serait passé à 150 millions en trois mois seulement. De l'iPhone au BlackBerry en passant par Android, le Palm Pre ou Windows Mobile, les services de Facebook sont en effet optimisées pour un large éventail de terminaux.

Lors du sommet MobileBeat 2010 qui s'est tenu cette semaine, Eric Tseng, responsable du département mobile de la société annonçait d'ailleurs qu'il s'agissait même plus gros levier de croissance. A l'avenir, les développeurs devraient mettre à jour les interfaces de programmation pour Android et l'iPhone et ce, afin d'implémenter davantage de fonctions présentes sur la version classique du site.

Rappelons que Facebook vient tout juste d'annoncer le rachat de la start-up NextStop, un service social spécialisé dans le partage de recommandations de lieux publics ou touristiques. Le réseau devrait ainsi s'immiscer sur le web mobile hyper-local et diversifier ses fonctionnalités afin d'augmenter davantage sa masse d'utilisateurs.

Au mois de mai, Facebook annonçait le lancement d'un nouveau site mobile baptisé Facebook Zero. Pour ce nouveau portail la société a signé divers contrats avec des opérateurs téléphoniques dans 45 pays. L'accès est donc totalement gratuit et concerne principalement les pays émergents au sein desquels les offres Internet illimitées ne sont pas aussi répandues que dans l'Hexagone. Enfin dans la mesure où Facebook se concentre justement sur ses activités mobiles, la société ne souhaiterait pas y placer tout de suite de la publicité.
A la fin du mois dernier nous rapportions que les agents du bureau fédéral d'investigation avaient réussi à arrêter un groupe d'espions russes appartenant au SVR (le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie), un organisme qui vît le jour aux côtés du FSB après la fermeture du KGB. Après avoir démasqué leurs méthodes de communication via un réseau WiFi ad-hoc et découvert des informations dissimulées via un logiciel de sténographie, 11 suspects avaient été arrêtés. Les autorités rapportent qu'un douzième individu a été interpellé dans la journée de mardi.

Agé entre 20 et 25 ans, l'homme en question, Alexey Karetnikov, était entré sur le sol américain au mois d'octobre et travaillait pour Microsoft en tant que testeur de logiciel. Selon un porte-parole du FBI, il n'aurait cependant recueilli aucune information et aurait été suivi à la trace dès son arrivée dans le pays. Les autorités n'ayant rien contre le jeune homme, ce dernier a été arrêté pour immigration clandestine après avoir été sommé de quitter le pays par un juge du département de la sécurité intérieure ce lundi. C'est une enquête menée sur les précédentes arrestations qui aurait conduit les agents du FBI vers M.Karetnikov.

Lou Gellos, un porte-parole de Microsoft, confirme que M.Karetnikov travaillait bien au sein de la société depuis environ 9 mois. Toujours en garde à vue, Alexey Karetnikov "se serait contenté de faire le nécessaire pour assurer sa couverture", explique le FBI.
Le magazine québécois Le Soleil rapporte qu'Apple aurait fait de nouveaux investissements dans le secteur de la cartographie. Cette fois, la firme de Cupertino aurait discrètement racheté Poly9, une société développant un service web présenté sous la forme d'un globe terrestre en 3D baptisé Poly9 Globe.

Poly9 Globe s'apparente à une version hébergée de Google Earth et peut être couplé à des services tiers. La société a notamment travaillé avec Sanyo, Skype, et LinkedIn et développé des interfaces de programmation pour Microsoft ou encore Yahoo. Pour développer son application, Poly9 utilise les données de Google, MapQuest ou encore Platial et Urban Mapping. Selon Le Soleil, la majorité des employés de la firme auraient déménagé à Cupertino pour rejoindre les équipes d'Apple. Aucune des sociétés n'a confirmé cette acquisition.

Rappelons qu'en octobre 2009 nous apprenions qu'Apple avait racheté Placebase, une firme développant notamment Pushpin, un service de cartographie proposant une interface de programmation pour les éditeurs tiers. Reste à savoir ce qu'Apple nous concoctera avec ses deux rachats. Pour l'heure, la société s'appuie sur l'interface de programmation de Google Maps. Celle-ci est en effet intégrée dans différents produits proposés par Apple. C'est ainsi que nous retrouvons le service sous la forme d'une application Maps pour iPhone mais également au sein de l'éditeur de sites Internet iWeb, dans le gestionnaire d'images iPhoto '09 pour la fonctionnalité Places. Google Maps trouve également sa place sur l'interface d'administration du service Find My iPhone.
Au mois de mars nous apprenions que Google avait racheté l'éditeur de photo en ligne Picnik, le voici désormais intégré au sein du service Picasaweb. Picnik se présente sous la forme d'une application hébergée couplée à plusieurs interfaces de programmation. De cette manière, il est possible d'importer ses clichés depuis son disque dur mais également de Picasaweb, Flickr, Facebook ou encore MySpace pour effectuer différents types de modifications.

Une fois connecté sur PicasaWeb, l'internaute sera en mesure de cliquer sur un simple bouton d'édition placé en haut à droite d'une photo. L'interface de Picnik s'ouvrira alors directement sous la forme d'une couche superposée. D'emblée, le cliché sera ouvert en mode d'édition. Outre les divers réglages de luminosité et d'exposition Picnik permet de pivoter ou de recadrer le cliché ou encore de corriger les yeux rouges. Le service propose également d'appliquer quelques filtres (noir et blanc, sépia...). Certaines options de création (collages, diaporamas) sont couplées à des palettes d'effets pré-configurées qui changent selon les saisons (Noël, Halloween).

Google semble avoir conservé la formule payante facturée à 24.95 dollars par an. Outre une application web sans publicité, l'internaute bénéficie d'outils de correction exclusifs, d'une palette d'effets élargie et personnalisable ainsi que d'un service de support utilisateur dédié. En décembre 2007, la plateforme Flickr avait été la première à faire usage de Picnik puis le service s'est vu implementé au sein de Yahoo! Mail sous la forme d'une application tierce. Reste à savoir si au fil du temps Picnik saura reprendre les diverses fonctionnalités du logiciel Picasa pour assouvir le rêve de Google : un système complet entièrement hébergé.
L'équipe de Mozilla Add-ons a publié sur son blog un avertissement concernant deux extensions dont l'une serait jugée particulièrement dangereuse. En effet, publiée sur addons.mozilla.org le 6 juin dernier, l'extension Mozilla Sniffer, comme son nom l'indique, a été spécialement conçue afin d'intercepter les données de connexion à certains sites Internet pour les retourner vers son concepteur. Repéré le 12 juillet dernier, celle-ci fut immédiatement bloquée par Mozilla et ajoutée sur une liste noire. De cette manière, les internautes recevront un message d'alerte les invitant à désinstaller l'extension en question.

Mozilla demande aux utilsateurs ayant installé Sniffer de changer leurs mots de passe. L'addon aurait été téléchargé 1800 fois. L'équipe précise que le plugin était en phase expérimentale ; le code de ce dernier n'avait donc pas été analysé par Mozilla. Par ailleurs si tous les éléments publiés sont automatiquement scannés par un anti-virus, certains types de comportements malveillants ne peuvent être détectés sans une analyse de la source. Pour cette raison les règles de mise en ligne sont en passe d'être modifiées.

De son côté l'extension CoolPreviews permettant de prévisualiser un lien, comporterait une faille de sécurité dans ses versions 3.0.1 et antérieures. Cette vulnérabilité permettrait à une personne malintentionnée de modifier un lien. Il suffirait alors que la victime passe sa souris dessus pour générer l'exécution automatique d'un script. Le hacker serait en mesure de prendre le contrôle de la machine. La version 3.0.1 et toutes les précédentes ont été effacées. Depuis, une mise à jour a été publiée. A l'heure actuelle 177 000 internautes utiliseraient une version vulnérable de l'extension.

Le weekend dernier, le développeur Andreas Grech, avait découvert une faille de sécurité au sein du gestionnaire des extensions Google Chrome. Il affirmait avoir trouvé le moyen de lire les champs de texte, y compris les identifiants et les mots de passe associés à certains sites Internet. M. Grech fut d'ailleurs le premier a réagir à l'avertissement de Mozilla.
Dans l'une de ses dernières dépêches Reuters rapporte que la plateforme de ventes aux enchères eBay a été trainée en justice par le groupe XPRT Ventures LLC. Le système de paiement électronique Paypal intégrerait illégalement plusieurs technologies protégées.Dans une plainte déposée mardi auprès de la cour fédérale de l'état du Delaware, les plaignants expliquent qu'eBay aurait trahi la confiance des ingénieurs de XPRT en volant des informations confidentielles et protégées par des droits de propriété intellectuelle. Ces documents techniques, ayant fait l'objet de six brevets, auraient en effet été partagés entre les deux parties. EBay aurait ainsi repris certaines sections du document pour soumettre son propre brevet intitulé "Méthode et système pour automatiser le paiement pour une transaction commerciale" daté du 30 avril 2003. Les fonctionnalités auraient été répliquées au sein des dispositifs PayPal Pay Later et PayPal Buyer Credit.

En 2009, Paypal aurait généré 2,8 milliards de dollars soit 32% des revenus globaux d'Ebay (8,73 milliards de dollars). Les plaignants réclament 3,8 milliards de dollars de dommages et intérêts.
En 2006 et 2008 la RIAA (Recording Industry Association of America), l'organisation chargée de défendre les intérêts des maisons de disques aux Etats-Unis, aurait dépensé en tout plus de 58 millions de dollars dans les procédures légales. Ces informations ont été révélées grâce à une série de documents découverte par l'avocat new-yorkais Ray Beckerman éditeur du blog recordingindustryvspeople.

Hébergé sur le site P2Pnet, les documents en question mettent en évidence les diverses dépenses du groupe militant contre le piratage d'oeuvres musicales. L'association a engagé trois gros cabinets d'avocats : Holme, Roberts, & Owen, LLP (qui ont notamment pris part à l'affaire Jamie Thomas), Jenner & Block (qui ont aidé à fermer le service de peer-to-peer Grokster en 2005), et Cravath, Swaine & Moore. Les frais de ces professionnels se sont élevés à plus de 17,6 millions d'euros au total en 2008 (PDF). Cette année-là, la RIAA estimerait avoir gagné 391 000 dollars au travers des différents procès engagés.

L'année précédente la RIAA aurait déboursé (PDF) 21,2 millions de dollars et récolté 515 929 dollars. Enfin pour l'année 2006 (PDF) le document fait état d'un gain de 455 643 dollars mais d'une dépense de l'ordre de 19,4 millions de dollars. Au total ce serait donc 58 258 394 dollars qui auraient été financés pour un retour global de 1,36 millions de dollars, soit à peine un peu de 2%.

La RIAA ne s'en est jamais cachée et a affirmé à plusieurs reprises que ses campagnes contre l'utilisation du P2P n'étaient pas prétexte à gagner de l'argent et que les procédures légales tenaient plus d'une mission éducative. Pourtant certaines attitudes contredisent parfois ces propos. En septembre 2008, la RIAA avait relancé son procès contre la jeune américaine Whitney Harper alors âgée de 16 ans et ayant téléchargé 31 chansons via le logiciel Kazaa. Le juge chargé de cette affaire, Xavier Rodriguez, proposa à la RIAA d'infliger à Melle Harper une amende de 200 dollars par chanson alors que la peine minimum réclamée par la RIAA est de 750 dollars par morceau. La RIAA avait refusé préférant laisser au jury le soin de décider du degré de punition.

Reste à savoir si les labels et maisons de disques, qui pointent du doigt les pertes liées au piratage, continueront à accepter ces dépenses annuelles.
le 15/07/2010 à 22:48
Le site France.fr est tombé
France.fr a bien ouvert ses portes comme prévu à la date anniversaire du 14 juillet. Un portail destiné à promouvoir le pays auprès des touristes. Des informations étaient même disponibles pour les millions de touristes qui viennent chaque année visiter le pays.

« Etaient » puisque le site n'est déjà plus disponible ce jeudi. Un message figure désormais sur la page d'accueil du site : « Parce que France.fr est victime de son succès, le nombre très important de visiteurs nous contraint à augmenter la capacité de nos serveurs. Quelques perturbations dans la visite du portail dans ses 5 langues peuvent donc survenir, l'équipe de France.fr vous prie de l'en excuser. Tout sera rétabli au plus vite, merci de votre patience ! ». En 5 langues...

Un cocorico qui s'est un peu étranglé puisque bien qu'en version bêta, des bugs ont commencé à faire leur apparition sur la traduction de pages en anglais. Puis le site entier est devenu rapidement inutilisable avant d'afficher ce message.

Si on ne connaît pas encore la nature exacte de cette fermeture temporaire prématurée, on ne peut que constater le manque de clairvoyance des responsables du site. S'il y a eu afflux de visites, une solution afin de tenir la cadence aurait tout de même pu être prévue. Histoire de donner une bonne image.
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