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Au mois de septembre nous apprenions que les dernières moutures instables de WebKit et de Firefox commençaient à embarquer la technologie WebGL. Celle-ci permet la prise en charge de l'accélération matérielle pour un rendu en 3D. C'est ainsi que l'internaute devrait être capable d'exploiter par l'intermédiaire du JavaScript, des commandes OpenGL ES 2.0 au sein du navigateur. Le développeur Kenneth Russell explique sur le groupe officiel de Chromium que la dernière build du navigateur (dont le moteur de rendu est basé sur WebKit) intègre également cette même technologie.

Rappelons qu'au mois d'avril Google avait présenté le plugin 03D fonctionnant sous Windows, Mac et Linux. Ce dernier se base sur une interface de programmation développée en interne qui faciliterait le développement d'applications web en 3D toujours en utilisant du JavaScript. Au mois de juillet, le développeur Greg Spencer affirmait qu'O3D était en passe d'être intégré nativement au sein du navigateur. La firme de Mountain View se verrait-elle obligée de suive le mouvement engagé par les développeurs de WebKit et Mozilla à défaut de sa propre technologie ?

Le groupe Khronos, chargé des spécifications de langages comme OpenGL et OpenCL, travaille conjointement avec Google, Mozilla, Opera, NVIDIA ou AMD et devrait annoncer les spécifications finales du standard WebGL dans le courant du premier semestre 2010.
Le verdict est tombé. L'ami Pegman de Google Maps se rendra prochainement sur le Mont Saint Michel pour effectuer les prises de vues pour Street View et immortaliser le site, classé patrimoine mondial de l'Unesco. Appelés aux urnes au début du mois de septembre, les internautes ont élu la cité médiévale parmi quatorze sites présélectionnés, desquels manquait malheureusement le non moins célèbre village de Montcuq.

Ce n'est évidemment pas l'habituelle voiture Street View, qu'on croise parfois sur les routes de France et de Navarre, qui se faufilera dans les rues tortueuses et pentues du Mont Saint Michel mais un tricycle maison, équipé de la même tourelle, et qui a déjà parcouru les jardins du Château de Versailles notamment.

Les internautes pourront visiter virtuellement les ruelles du Mont à une date encore inconnue.
Alors que ces derniers jours, ce sont pas moins de 10 000 comptes Hotmail qui ont été victimes d'une attaque de phishing, une société anglaise au nom de Actunetix s'est procurée cette liste dans le but de vérifier la manière dont les utilisateurs ont créé leur mot de passe.

Il en ressort que sur les 9843 entrées valides de cette base de données d'utilisateurs de Windows Live Hotmail, 8931 mots de passe uniques ont été utilisés, le plus court occupant un seul caractère (")"), le plus long en faisant trente ("lafaroleratropezoooooooooooooo"). Les deux mots de passe les plus fréquemment utilisés sont des suites de chiffres, "123456" et "123456789", suivis par de nombreux prénoms espagnols ou italiens comme "alejandra", "alberto" ou "alejandro".

Il apparait de plus que près de 70% des utilisateurs de cette liste utilisent des mots de passe qui ont entre 6 et 9 caractères. Plus précisément, 22% utilisent un mot de passe de 6 caractères contre 14%, 21% et 12% pour respectivement 7, 8 et 9 caractères. La plupart des mots de passe utilisés sont très facilement piratables, 42% d'entre eux contenant uniquement des lettres en minuscule contre 19% des chiffres. Seuls 6% des mots de passe contenaient à la fois des lettres et des chiffres. Détail étrange, les 30% d'utilisateurs avec un mot de passe mixant lettres minuscules, majuscules et chiffres... ont tout de même vu leur compte être piraté.
le 09/10/2009 à 22:36
Etendre ltrace pour vos applications
Il arrive souvent que le processus d'exécution peut être considérer comme lent. Une solution est présentée par l'intermédiaire de ltrace d'améliorer l'exécution entre MySQL et l'ensemble des langages du Web (PHP, Python, Ruby, Perl...).

Joe Damato montre l'utilisation sous la forme d'un tutorial avec des exemples utilisant l'ensemble des langages du Web.

- Extending ltrace to make your Ruby/Python/Perl/PHP apps faster
Les dernières télévisions Aquos connectées de Sharp permettront bientôt, au Japon, de consulter le journal du jour directement à l'écran, dès 5h30 du matin. Pour ce faire, le fabricant a conclu un partenariat avec l'éditeur du Mainichi Shimbun, et implémenté au sein de ses appareils un module dédié à la consultation de texte, conçue en partenariat avec NTT.

Une fois téléchargé, le journal s'affiche à l'écran, en conservant la mise en page de la version papier. A l'aide de sa télécommande, on pourra passer de page en page, mais aussi agrandir le texte puis naviguer à l'intérieur de la page.

Alors que le Kindle d'Amazon s'apprête enfin à franchir les frontières des Etats-Unis, Sharp part du principe qu'il peut être intéressant d'exploiter l'un des écrans les plus répandus qui soit, le téléviseur, plutôt que d'imposer l'achat d'un terminal dédié.

A première vue, l'idée est alléchante : quoi de mieux que de lire les nouvelles tranquillement de chez soi, à l'écran, tout en prenant son petit déjeuner ? Bien que sur une dalle de grande taille (1m et supérieures), la lecture semble aisée, on se demande tout de même si les consommateurs prendront l'habitude de lire sur leur télévision.
La société Adobe a levé le voile sur les fonctionnalités de la seconde mouture de l'environnement AIR. Concurrent de Microsoft Silverlight, Adobe AIR permet de développer des applications Internet riches directement sur l'ordinateur grâce à un éventail de technologies web (XHTML, JavaScript, Flash, Flex).

Adobe AIR 2.0 devrait d'ailleurs lever davantage les barrières entre l'ordinateur et le web en proposant une interface de programmation pour les processus natifs. Cela devrait notamment permettre aux applications programmées pour AIR de communiquer avec les logiciels locaux. L'on peut par exemple imaginer qu'il sera possible d'interagir avec le carnet d'adresses local ou le calendrier. Pour cela il faudra que le développeur distribue son application sous la forme de fichier .exe, pour Windows ou .dmg, pour Mac. AIR devrait également prendre en charge les périphériques de stockage tels qu'une clé USB ou un appareil photo numérique. Théoriquement l'utilisateur devrait pouvoir charger les photos d'une carte SD depuis une application spécifiquement conçue pour Flickr par exemple.

Directement depuis une application AIR il sera possible d'ouvrir un document grâce à l'implémentation d'une API ouverte. Adobe annonce aussi la prise en charge du multipoint pour Windows 7 et Mac OS X 10.6. Notons enfin une nouvelle version du moteur WebKit, des promesses en terme de performances et de consommation de mémoire ou encore des efforts en terme d'accessibilité, avec par exemple la prise en charge de JAWS pour la lecture des boites de dialogue.

Au mois de juin la société annonçait 200 millions d'installations de la première mouture du logiciel. Une première bêta de AIR 2.0 est attendue à la fin de l'année. La version finale devrait être publiée début 2010.

Retrouvez de plus amples informations sur Adobe AIR 2.0 ici.
A l'occasion de l'Open World Forum, qui s'est déroulé la semaine dernière, Clubic s'est entretenu avec Anne Nicolas vice-président de l'ingénierie chez Mandriva, une occasion de faire le point sur la société française créée en 1998. Anne Nicolas nous présente Mandriva 2010, la prochaine version du système d'exploitation grand public basé sur Linux.

Sauriez-vous me dire quelle est la part de marché de Mandriva en France et dans le monde ?

Anne Nicolas : C'est très compliqué de connaître de chiffres exacts. Nous comptons plutôt en nombre de téléchargements. Nous ne pouvons mesurer que ce que l'on vend mais nous ne maîtrisons pas tous les miroirs. D'autant que selon leurs administrateurs, ces miroirs sont plus ou moins limités. On essaie cependant de mettre en place des outils de mesures. On estime le nombre de téléchargements à 4 millions par an dont 2,5 millions pour Mandriva Spring 2009.

Mandriva est une distribution grand public livrée avec KDE ou GNOME. Finalement qu'est-ce qui différencie Mandriva sous Gnome d'Ubuntu ?

AN : A la différence de Canonical, chez Mandriva, nous avons choisi de ne pas privilégier GNOME ou KDE. Nous ne proposons pas d'ISO spécifique. D'après les retours de nos utilisateurs on est presque à 50/50. Plus précisément, 57% des utilisateurs préfèrent KDE et 43% utilisent GNOME. Pour ces deux environnements Mandriva propose une interface unifiée avec une même intégration de tous les logiciels.

Travaillez-vous sur d'autres environnements ?

AN : Oui pour les netbooks nous avons LXDE par défaut. Nous avons besoin d'un environnement sexy et léger. Nous intégrerons bientôt Moblin au sein de Mandriva Mini. Nous travaillons également avec KDE sur un gestionnaire optimisé et basé sur Plasma.

Que nous réserve la prochaine mouture de Mandriva 2010 ?

AN : Nous continuons à travailler sur le temps de boot. Nous y avons intégré la toute dernière version de KDE 4.3 qui embarque plus d'applications et dont l'intégration a été améliorée. Par exemple avant on ne pouvait pas poser d'icônes sur le bureau, il fallait donc revoir l'ergonomie. Aussi les utilisateurs étaient partagés sur le menu. Nous avons essayé de leur donner des repères. Nous avons également revu le contrôle parental et les outils de sécurité, par exemple pour définir une tranche horaire sur laquelle l'enfant va pouvoir se servir de la machine. La gestion des profils réseaux a été améliorée et il est désormais possible de configurer le réseau Wifi par défaut, les options de proxy ou l'installation des médias selon qu'on se trouve sur son lieu de travail ou chez soi. Nous avons également fourni beaucoup de travail sur la mise à jour de drivers d'imprimantes, notamment de la marque Canon.

Pourriez-vous rappeler la date de sortie ?

AN : Mandriva 2010 est prévu pour le 3 novembre et nous publierons une RC2 jeudi prochain.

A la sortie de Mandriva Spring 2009, vous évoquiez plusieurs projets parallèles, notamment en ce qui concerne un démarrage instantané de la machine. Qu'en est-il aujourd'hui ?

AN : Les résultats sont plus spectaculaires pour les versions OEM car nous pouvons véritablement adapter le système à la machine du constructeur. Pour ces versions le temps de démarrage est aux alentours de 6 à 10 secondes dans le pire des cas. Cette technologie a été transférée dans la version Mandriva One avec un gain moyen de 20% au démarrage.

Qu'en est-il de vos travaux sur le BIOS ?

AN : Cela reste toujours à l'état de projet et pour l'instant c'est notre département de recherche qui s'y intéresse. Cela devrait également permettre d'améliorer le temps de démarrage.

Vous aviez également mentionné un projet de Web OS ?

AN : Nous avons sorti un espace de stockage en ligne. Nous voudrions ensuite proposer de stocker le profil utilisateur. Puis, à terme, nous souhaiterions mettre à disposition un bureau distant accessible soit via un navigateur soit via une amorce comme un CD ou une clé USB qui se connecterait directement sur Internet. On espère sortir quelque chose en 2010.

Au mois de juillet, Mandriva a publié un communiqué en réponse à l'annonce de Chrome OS de Google en rappelant que Mandriva existait depuis plus de dix ans. Craignez-vous Google sur ce marché ?

AN : Google a une force de frappe conséquente. Ils savent faire passer leur technologie simplement en communiquant. Ils ont beaucoup de produits très populaires. On se doit d'occuper le terrain et de réagir.

Je vous remercie
Selon un rapport du New York Times, le FBI a lancé son « Operation Phish Phry » et vient d'arrêter 53 personnes soupçonnées d'avoir été impliquées dans une vaste affaire de fraude sur Internet par phishing. Ces interpellations ont eu lieu en Californie du Sud, dans le Nevada et en Caroline du Nord. De son côté l'Egypte serait en passe d'arrêter 47 personnes jugées complices de ces actions criminelles notamment pour les activités Internet.

Selon le rapport d'accusation ces personnes auraient trompé les internautes pour recueillir leurs informations bancaires et récupérer en tout au moins 2 millions de dollars. Cette affaire aurait débuté en 2007 jusqu'au mois de septembre 2009. Selon le FBI, c'est la première fois qu'autant de personnes arrêtées sont mêlées à une même affaire de ce type. Les victimes de cette vague de phishing étaient clients de deux des plus grosses banques du pays : Bank of America et Wells Fargo.

A la manière du phishing traditionnel, l'email reçu semblait légitime et provenir d'une des banques en question et présentait un lien vers un site frauduleux imitant celui de l'établissement financier. Depuis cette page, l'internaute était invité à y entrer ses informations personnelles et financières. L'argent volé était versé sur les comptes bancaires des pirates basés aux Etats-Unis, lesquels transféraient ensuite une part de ces fonds aux complices basés en Egypte. "Tout était très bien fait, très bien pensé et tout le monde était payé", explique M. Bolcar, responsable du FBI à Los Angeles.

A la tête de ce réseau, nous retrouvions Kenneth Joseph Lucas, un jeune homme de 25 ans aidé de John Clarke et Nichole Merzi. Chacune des 53 personnes arrêtées risque jusqu'à 20 ans d'emprisonnement.
Selon le magazine All Things Digital, le site de micro-blogging Twitter serait en pleine discussion avec Microsoft d'un côté et Google de l'autre. Les deux géants souhaiteraient en effet conclure un partenariat leur permettant de tirer profit de la multitude des données mises en ligne par les internautes (les fameux « tweets »). Ces données seraient directement intégrées au sein de leurs moteurs de recherche pour retourner des résultats en temps réel. Les publications de Twitter permettraient par exemple de retourner des réponses plus précises à une question formulée par un internaute.

De son côté Twitter recevrait un versement de « plusieurs millions de dollars » ainsi qu'une part sur les revenus publicitaires générés par les moteurs de recherche. Pour Twitter il s'agit en effet de trouver un modèle économique stable. Selon les sources proches de cette affaire, ce partenariat ne serait pas exclusif, Twitter ne souhaitant pas perdre son indépendance en réservant cette offre à un acteur du marché en particulier. Cela signifie donc que Google et Microsoft pourraient tout deux mettre en place cette technologie. La firme de Redmond avait d'ailleurs tenté l'expérience en créant bingtweets.com en partenariat avec Federated Media.

En juillet dernier Carol Bartz et Steve Ballmer ont signé un partenariat de 10 ans au travers duquel Microsoft pourrait profiter de la technologie de Yahoo! pendant que ce denier remplacerait son moteur par Bing. Si cet accord aboutit l'on peut donc se demander si la firme de Sunnyvale sera en mesure d'en profiter. Yahoo! a déjà implémenté les résultats de Yahoo! Questions / Réponses pour dynamiser son moteur de recherche.

Rappelons que d'autres rumeurs spéculaient également sur un éventuel partenariat entre Bing et Wolfram Alpha afin d'intégrer au sein du moteur une technologie de recherche sémantique plus poussée.
La vidéo à la demande et plus particulièrement la télévision de rattrapage ont le vent en poupe. C'est aujourd'hui au tour de TCM, la chaine de cinéma, de lancer son offre de catch-up TV en rejoignant l'offre Freebox.

Les Freenautes abonnés à la chaine TCM peuvent accéder gratuitement aux programmes récemment diffusés sur la chaîne, dont certains magazines télévisés mais aussi et surtout de "grands films". Ce mois-ci, des films tels que Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears, West Side Story de Jérôme

Robbins et Robert Wise, Lolita de Stanley Kubrick, Autant en emporte le vent de Victor

Fleming, ou encore Manhattan de Woody Allen sont à l'affiche.

La chaîne Turner Classic Movies n'est pas dans le bouquet de base de Free. Elle est disponible en option, à l'unité pour 3 euros par mois ou dans le cadre du Pack anniversaire Free à 10 euros par mois.
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