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À défaut d'optimiser son lecteur Flash, tristement réputé pour sa gourmandise en ressources processeurs, Adobe serait sur le point d'officialiser son partenariat avec NVIDIA, déjà évoqué en juin dernier, selon un confrère allemand qui a publié une vidéo comparative.

Alors que la haute définition se répand comme une trainée de poudre, tant pour des productions professionnelles que pour des vidéos amateurs (tournées à l'aide de compacts numériques récents notamment), le lecteur vidéo le plus utilisé d'internet est bien en peine. La plupart des cartes graphiques offrent pourtant le décodage des vidéos haute définition depuis plusieurs années, mais Flash fait parti des trop nombreuses applications qui n'en tirent pas parti.

Le temps presse, alors que Silverlight monte peu à peu en puissance, sans toutefois remettre en cause l'hégémonie de Flash pour le moment. La technologie concurrente de Microsoft, suffisamment bien optimisée pour permettre le décodage de vidéos HD sur des configurations modestes, a effectivement été adoptée par France 2 pour le Tour de France et Rolland Garros ou aujourd'hui encore par Canal+ pour Foot+. En partenariat avec NVIDIA, Adobe a donc réagi en ajoutant à Flash 10.1 la prise en charge de l'accélération matérielle des animations Flash pour les cartes graphiques au caméléon.

Un netbook à solution NVIDIA Ion, dont la partie graphique est confiée à un GPU GeForce 9400M, serait ainsi parfaitement à l'aise avec la HD de YouTube, encodée au format H.264 en définition 720p. La même bande annonce affichée sur un netbook à solution Intel tenait plus du diaporama que du cinéma.

L'officialisation de ce partenariat est attendue le 5 octobre, bien qu'aucune des deux sociétés n'ait confirmé l'objet des événements prévus ce jour là. Rien n'indique toutefois que la version finale de Flash 10.1 soit immédiatement disponible, une bêta publique serait néanmoins envisagée. Du côté d'AMD enfin, qui offre lui aussi le décodage de la haute définition sur ses Radeon HD, aucune information n'a encore filtré.
Microsoft annonce de nouvelles mesures de sécurité pour son moteur de recherche Bing et comme à l'accoutumée, celles-ci sont encore réservées pour la déclinaison américaine du service. La firme de Redmond a en effet signé plusieurs partenariats avec la FTC (Federal Trade Commission, chargée de superviser les pratiques commerciales du pays), l'USPIS (service d'inspection des services postaux US) et la Western Union (société spécialisée dans le transfert d'argent).

Ainsi pour certains mots-clés jugés douteux et particulièrement prisés sur les sites frauduleux, comme "crédits », "loterie » ou encore « médecine », Microsoft retournera des annonces de services public afin d'informer les internautes du danger potentiel en les invitant à redoubler de vigilance. En cliquant sur ce lien, l'utilisateur sera redirigé vers un micro site de prévention. La FTC héberge ainsi quelques pages liées à des requêtes d'ordre financier. Microsoft a également mise en place des avertissements similaires.

En 2008, le groupe Consumer Sentinel Network, qui détient une base de données regroupant plusieurs millions de plaintes déposées par les consommateurs auprès de la FTC, aurait reçu 234 000 retours de fraude par Internet. En moyenne, la somme volée par consommateur est de 440 dollars. Nancy Anderson, conseiller général de Microsoft, déclare ainsi : "nous pensons que ce programme permettra une meilleure lutte contre le scam en rappelant aux consommateurs qu'ils peuvent faire jouer leur droits quand ils en ont le plus besoin". De son côté, David Vladeck, directeur du département de protection des consommateurs de la FTC, affirme : "coupler des annonces de service public à un moteur de recherche peut se révéler très efficace car ces dernières ciblent l'internaute qui a justement besoin de trouver des informations (...) nous encouragerons les autres moteurs de recherche à en faire de même" .
Comment percer dans la jungle des réseaux dédiés à la rencontre lorsqu'on est un nouveau venu ? L'une des solutions consiste à adopter l'antithèse du politiquement correct, en construisant son propos sur des bases que d'aucuns qualifieront de choquantes. Adopteunmec voulait faire de l'homme un objet, que la femme n'avait qu'à jeter dans son chariot de supermarché. Gleeden, qui ouvrira ses portes dans le courant du mois de novembre, a quant à lui choisi de se différencier à l'aide d'un principe sur lequel la morale bien pensante jette encore l'anathème : les relations extra-conjugales.

« Un site qui révolutionne l'image de la rencontre adultérine, auparavant puissant tabou virtuel et aujourd'hui pratique libérée et vécue en élégance grâce à Gleeden », lit-on sur le site, où l'on peut pour l'instant s'inscrire afin d'être prévenu lors de l'ouverture définitive.

« Sur les sites pour célibataires, un inscrit sur trois est déjà un marié qui ne se déclare pas. Sur les 12 millions de membres de Meetic, ils seraient 4 millions », explique au Parisien Teddy Truchot, l'un des directeurs de la société américaine BlackDivine, à l'origine du service. « Aujourd'hui, il y a d'un côté la rencontre normale sur Amoureux.com et, à 180 degrés, la rencontre érotique. Entre les deux : rien. Sur notre site, les gens mariés peuvent déclarer leur statut et leur quête de sensations hors du couple », précise-t-il encore : « On ne pousse pas à l'infidélité, on ne fait que répondre à un besoin ».

Pour garantir aux hommes et femmes mariés des rencontres virtuelles en toute tranquillité, Gleeden mise sur une "modération exigeante", ainsi que sur des fonctionnalités sociales avancées et une apparence bien léchée. Le site, qui fonctionnera sur un modèle payant, basé sur l'achat de « crédits », n'est toutefois pas sectaire : on pourra s'inscrire même si l'on est célibataire.
le 30/09/2009 à 21:29
PHP et GraphicsMagick
GraphicsMagick est une API fonctionnant sous toutes les plateformes Windows, Mac, Linux, bsd.... Ce logiciel permet de traiter plus de 80 formats d'images et fournit aussi une large gamme de librairies et d'outils pour lire, écrire et manipuler les images.

Ce qui est moins connu, c'est l'utilisation de GraphicsMagick avec le langage PHP, permettant d'avoir plus de possibilités et de fonctionnalités.

Vikram Vaswani publie un tutoriel, associant l'extension PECL, qui indique comment communiquer, manipuler les images. Par ailleurs, l'article montre quelques effets de rotation, de mapping ou de modifications de couleurs en quelques lignes.

- GraphicsMagick
- Manipulating Images with PHP and GraphicsMagick
Qu'il s'agisse du marché grand public ou professionnel, Microsoft et Google multiplient les partenariats afin d'augmenter les parts de marché de leurs produits respectifs. C'est ainsi que Microsoft signe différents contrats avec les opérateurs mobiles afin de configurer par défaut son moteur de recherche sur les terminaux. C'est ainsi que Google tente de convoiter les entreprises avec des outils de migration depuis Exchange vers Google Apps.

Plus récemment, c'est l'infrastructure de courriers électroniques de la mairie de Los Angeles qui oppose les deux firmes technologiques, un contrat estimé à 7,25 millions de dollars. Le L.A Times rapporte en effet que selon Tony Cardenas, membre du conseil municipal local, Steve Ballmer et Eric Schmidt, respectivement PDG de Microsoft et de Google, ont annoncé qu'ils étaient très intéressés par cette opportunité.En effet, Bernard C. Parks, un autre membre du conseil, explique que pour la société choisie par le DSI de la mairie "il s'agirait d'un contrat déterminant qui pourrait ouvrir une série de partenariats similaires à travers le pays ". A l'heure actuelle, Microsoft Office détiendrait 70% du marché professionnel, des revenus annuels estimés à 20 milliards de dollars. De son côté Google a signé plusieurs partenariats avec différentes universités du pays.

A propos de cette affaire, David B. Yoffie, un professeur de stratégie commerciale de l'Université de Harvard, déclare : "c'est l'histoire de deux sociétés très importantes qui s'affrontent pour dessiner l'avenir et l'image du monde technologique de demain". D'un côté Google proposerait une solution globalement moins onéreuse mais Microsoft répond davantage aux problèmes de sécurité en proposant aux entreprises d'installer Exchange sur leur propres serveurs.
L'Arcep, l'Autorité de régulation des télécoms, vient de publier son tableau de bord du marché de l'accès Internet à très haut débit dans l'Hexagone. Il en ressort que le nombre de clients abonnés à des offres de fibre optique a fortement augmenté au premier semestre. Mais il reste encore très faible.

Le nombre d'abonnés au très haut débit fixe a augmenté de 35% sur un an pour atteindre 230 000 au 30 juin dernier. Si l'Arcep estime que plus de 4,5 millions de foyers se situent à proximité d'un réseau en fibre optique, seuls 650 000 foyers sont éligibles à des offres en fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH), même si la progression reste ici encore importante (+50% en 6 mois).

L'Autorité déplore que la mutualisation de la fibre optique dans les immeubles peine à se généraliser, avec seulement 200 abonnés sur 5000 foyers éligibles pouvant en bénéficier. Mais ce nombre devrait "croître très fortement après l'adoption par l'Autorité de son projet de décision relatif aux modalités de l'accès aux lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique, prévue avant la fin de l'année 2009", précise l'Arcep.

Au 30 juin 2009, 21% des abonnements, soit environ 50 000 clients, pouvaient bénéficier de la fibre jusqu'à leur domicile. Les 180 000 clients restants bénéficient d'une offre de très haut débit en fibre optique avec terminaison en câble coaxial (via Numericable donc).
Au mois de juin l'éditeur norvégien Opera Software avait déposé une plainte auprès de la Commission Européenne en pointant du doigt un abus de position dominante suite à l'intégration du navigateur Internet Explorer directement au sein du système Windows. Dans sa démarche, Opera fut notamment soutenu par Google et Mozilla. Afin d'éviter toute sanction de la part de Bruxelles, Microsoft prit les devants en proposant un assistant d'installation permettant à l'utilisateur de sélectionner le navigateur de son choix

Si l'on aurait pu penser que cette décision aurait satisfait les acteurs du marché, de nouveaux rebondissements sont survenus. En effet, la suggestion formulée par Microsoft au mois de juillet ne plaît par à tout le monde, à commencer par le groupe ECIS (European Committee for Interoperable Systems) qui inclut notamment Opera Software. Selon ces derniers, plutôt que d'aider l'utilisateur, l'écran d'accueil apporterait davantage de confusion ; une idée également partagée par Mozilla. Au mois d'août John Lilly, PDG de Mozilla, déclarait ainsi : "que Microsoft et la commission décident ou non de réviser cette proposition, j'espère en tout cas que Microsoft prendra nos demandes à coeur (...) il s'agit de déterminer ce qui est le meilleur pour l'utilisateur, donc on espère que Microsoft prendra cela en considération".

Thomas Vinje, avocat et porte-parole du groupe ECIS explique au Wall Street Journal que choisir un autre navigateur "demande à l'utilisateur de confirmer et de répondre à des avertissements menaçants et toutes sortes de questions" avant d'ajouter : "Microsoft s'est empressé de répondre à la demande de la Commission Européenne suggérant un assistant d'installation mais l'a fait de manière totalement inefficace". Microsoft souhaitait proposer cet écran via une mise à jour pour Windows 7 le jour de sa sortie (le 22 octobre), puis aux utilisateurs de Windows XP/Vista quelques mois plus tard.

Ce revirement de situation pourrait ralentir l'étude du dossier. En effet, le 22 septembre dernier, Neelie Kroes, à la tête du département des affaires antitrust de la Commission espérait "clore ce dossier". Reste à savoir si le groupe ECIS saura influencer la décision finale de la Commission.
Demain mercredi 30 septembre marque la fin du contrat entre le département du commerce américain et l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l'organisation chargée de superviser la gestion des suffixes Internet. Le rattachement de l'ICANN à un organisme américain a suscité de nombreuses polémiques. Ainsi la commissaire européenne Viviane Reding expliquait que l'échéance du contrat devait permettre de réfléchir à : "la privatisation totale de l'ICANN et sa responsabilité envers des autres ». Pour cette raison, Mme Reding demandait au président Barack Obama de se pencher sur une forme de gouvernance de l'Internet qui soit "plus transparente, plus démocratique et plus multilatérale".

A quelques heures de l'échéance du contrat les autorités de Bruxelles ont renouvelé leurs demandes mais l'ICANN n'a toujours pas publié de détails officiels concernant les modalités du prochain contrat. L'indépendance totale de l'ICANN semble cependant peu probable. En effet, suite à la démission de l'australien Paul Twomey à la tête de l'ICANN, c'est l'américain Rod Beckstrom qui a pris les commandes au moins de juin dernier. Dans un lettre envoyée au Congrès des États-Unis, ce dernier expliquait vouloir mettre en place une relation à long terme avec le gouvernement local. Notons que l'ICANN détient également un autre contrat avec les Etats-Unis bien plus important. En effet, les accords IANA (Internet Assigned Numbers Authority), valides jusqu'en 2011, permettent à l'organisation de contrôler la racine Internet pour mettre en fonction les nouvelles extensions créées. Reste à savoir si tout en préservant ces accords le gouvernement américain autorisera une plus grande autonomie de l'ICANN.
Près de trois semaines après la sortie de la version iPhone et Android du logiciel Spotify d'écoute continue (streaming) de musiques numériques, c'est Deezer qui s'apprête à se renforcer dans la mobilité avec une première offre "Premium".

Car si les versions mobiles proposées gratuitement de Deezer ont déjà été téléchargées près d'un million de fois (900 000 téléchargements sur l'App Store, 9500 téléchargements sur l'Android market), il faut désormais amortir leur développement et les rentabiliser. Spotify a choisi pour sa part de fournir gratuitement ses versions mobiles du service en ligne, mais seuls ses abonnés "Premium" peuvent les utiliser. Facturée 9,90 euros par mois, cette offre "Premium" de Spotify permet d'accéder en illimité à un catalogue de 6 millions de titres et d'accéder en mode déconnecté à quelques milliers d'entre eux.

Profitant d'un concours organisé par Deezer, ce sont plus d'informations sur sa version "Premium" qui sont aujourd'hui disponibles, l'un des lots proposés étant justement un accès à l'offre payante de "Deezer Mobile". Il en ressort qu'elle sera facturée au prix de 9,99 euros par mois. Le concours se terminant le 13 octobre prochain, elle devrait donc être disponible dans les prochaines semaines.

Deezer sur mobile est actuellement proposé gratuitement en téléchargement et permet d'accéder aux différentes SmartRadios (radios prenant en compte les goûts musicaux du mélomane). Sa version "Premium" devrait permettre d'écouter la musique ou l'album de son choix en plus de services supplémentaires qui restent encore à définir (gestion des listes lecture, ...). Selon une étude de Forrester Research, un tiers seulement des mobinautes américains utilisent leur mobile pour écouter de la musique. Reste à savoir si avec le développement de telles offres, l'écoute de musiques sur mobile se généralisera.
Au mois de décembre 2008, suite à l'échec de négociations financières avec Google, le groupe Warner Music avait demandé le retrait immédiat les vidéos de l'ensemble de ses artistes. Un porte-parole de la maison de disque avait ainsi affirmé : "nous ne pouvons tout simplement pas accepter des conditions qui ne compensent pas suffisamment les artistes, auteurs, labels et éditeurs pour les contenus qu'ils apportent ".

Selon une dépêche d'AP, il semblerait que les deux parties soient finalement arrivées à un accord. Selon une personne proche de cette affaire, Google aurait accepté d'augmenter la part des revenus publicitaires générés par les vidéos des artistes et des chansons disponibles en streaming et mises en ligne par les utilisateurs. Les artistes de la Warner disposeront de leur propre chaîne permettant non seulement une meilleure interaction avec les fans mais également de recueillir de plus amples informations démographiques et donc un meilleur ciblage publicitaire.

En revanche aucune information n'a été communiquée sur la date exacte du retour de Warner Music sur YouTube.
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