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Sur l'un des blogs officiels de Microsoft, Eric Law, un porte-parole de l'équipe d'Internet Explorer, explique que le navigateur IE8 ne pose en soi aucun problème sur le plan des performances. Au travers de ses propos, il apparaît que si certains utilisateurs ont observé des lenteurs, ce serait à cause des plugins. D'après lui ces derniers "peuvent avoir un impact sur les performances et la stabilité" du navigateur.

Le porte-parole ajoute que toutes les extensions affectent le navigateur de différentes manières. Ainsi, les assistants de navigation (Browser Helper Objects), qui se présentent sous la forme de fichiers DLL, se chargent à chaque nouvelle ouverture d'onglet. Les contrôles ActiveX ne sont utilisés que sur certains sites Internet ; cependant les plus populaires peuvent également causer des problèmes de performance. Notons également que le panneau latéral gauche influe sur la réactivité du logiciel lorsqu'il est activé. Le porte-parole ajoute que certains protocoles de transfert externes sont souvent installés par des gestionnaires de téléchargement ou des environnements locaux "comme Google Gears". Microsoft précise que d'autres composants du navigateur se révèlent peu gourmands comme la barre de navigation, les menus, les menus contextuels, les accélérateurs et les moteurs de recherche.

Pour vérifier tout ça, Eric Law invite les utilisateurs à télécharger l'utilitaire Process Monitor, lequel permet d'observer plus précisément chacun des processus en cours d'utilisation.
Les errances de la loi chargée de lutter contre le téléchargement illégal finissent par agacer ceux qui en attendent le plus. La Sacem et le Snep, par exemple, respectivement société de gestion des droits d'auteur dans le domaine de la musique et représentant de l'industrie du disque en France, ont tous deux exprimé leur mécontentement mardi suite à l'annonce du report du vote solennel de la loi Hadopi 2.

« Alors qu'année après année, mois après mois, leurs revenus fondent sur le marché phonographique sans que les services en ligne ne compensent ces pertes, du fait tout particulièrement de la piraterie, ils appellent solennellement la Représentation nationale à prendre ses responsabilités pour répondre à cette exigence de justice. », indique la Sacem.

« Une fois encore les ayants droit sont pris en otage par les manoeuvres politiciennes de certains députés au mépris des industries culturelles qui pendant ce temps subissent une crise sans précédent », déplore de son côté le Snep, qui demande « que soit adoptée au plus vite la loi Création et Internet n° 2 afin de stopper l'hémorragie ».

Alors que l'Assemblée vient d'adopter l'article 1 du projet de loi et poursuit l'examen des nombreux amendements déposés sur le texte, son président Bernard Accoyer a pour mémoire fait savoir mardi que le vote solennel, initialement prévu pour la fin de la semaine, allait être repoussé à la rentrée de septembre.
Réunis en séance publique, les députés ont adopté mercredi matin deux amendements visant à préserver l'accès aux messageries électroniques lorsque l'abonnement à Internet est suspendu. Déposés, entre autres, par les députés Tardy, Suguenot ou Dionis du Séjour, ces amendements ont été approuvés par le gouvernement.

« Si la suspension de l'accès au services de communication au public en ligne peut se concevoir, la suspension de l'accès à la messagerie électronique apparait excessif et doit être préservé. », est-il exposé dans l'argumentation liée à l'amendement n° 4.

« Les contrefaçons que réprimera spécifiquement le présent projet de loi sont des actes de téléchargements illégaux commis par internet et non ceux commis sur une messagerie électronique. Ces deux amendements complètent donc utilement la position que j'avais prise devant la commission. », a déclaré Michèle Alliot-Marie, avant d'accepter, « dans un souci de cohérence et de logique », la proposition.

Rapide, cette adoption témoigne d'une certaine confusion : l'objet de la suspension de l'abonnement à Internet n'est-il pas d'interdire l'accès aux services de communication en ligne ? On se demande en outre comment envisager, sur le plan technique, de maintenir l'accès aux services de messagerie en ligne tout en interdisant à l'internaute de surfer sur le Web.

Cette contradiction, qui ne manquera pas d'amuser les détracteurs du projet de loi, ne devrait toutefois pas subsister bien longtemps. En admettant qu'un second vote ne soit pas demandé, la commission mixte paritaire se chargera sans doute de l'évincer du texte lorsqu'elle sera saisie du projet pour harmoniser les conclusions du Sénat et celles de l'Assemblée nationale.
Le sort du volet répressif de la loi Hadopi, qui va se discuter dès mardi matin à l'Assemblée nationale, n'est pas encore joué, mais cela n'empêche pas le gouvernement de préparer la mise en place de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet. En témoigne cet appel d'offres (PDF) lancé par le ministère de la Culture, visant à trouver un prestataire qui se chargera d'en concevoir l'identité visuelle.

Les candidats intéressés ont donc jusqu'au 4 août pour soumettre au ministère de la Culture un dossier montrant comment ils répondraient aux problématiques suivantes : création d'un logo, élaboration d'une charte graphique, déclinaisons graphiques, assistance et conseils graphiques et présentation.

Y'aura-t-il foule au portillon ? Difficile à dire pour l'instant, mais l'on peut en revanche parier, sans trop prendre de risque, que le sujet inspirera certains graphistes en herbe, qui se feront un plaisir d'illustrer ce que leur inspire la future Hadopi. Des créations qui constitueraient un socle d'étude passionnant pour tout média dédié à l'univers informatique et Internet...

Nous vous proposons donc de nous montrer comment vous décririez l'Hadopi par l'intermédiaire de son logo. Dûment créditées, vos contributions, ou celles, glanées sur le Web, que vous nous auriez signalées, rejoindront une galerie qui à n'en pas douter, participera à l'élaboration d'une intense analyse sur les enjeux de société que soulève l'avènement du numérique. Tout ceci, bien sûr, sans la moindre once de mauvais esprit ou d'ironie ! A moins peut-être qu'il ne s'attache aux points problématiques de loi plutôt qu'au but poursuivi, qui lui reste louable ;-)

Votre participation non officielle à cet appel d'offres est donc la bienvenue, à adresser par mail à alex, suivi d'un a tout bizarre caché dans un cercle, puis de clubic.com. On vous donne rendez-vous dans quelques jours pour le résultat des courses !Un exemple de logo pour l'Hadopi ? Par Geoffrey Dorne, jaffiche.fr
Le monde à l'envers ? Quelques heures avant l'ouverture de l'Open Source Convention, qui se tient actuellement à San Jose en Californie, Microsoft a annoncé lundi la mise à disposition prochaine sous licence GPL v2 de certains de ses pilotes dédiés à la prise en charge réseau Ethernet ainsi qu'aux interfaces de stockage IDE et SCSI qui, jusqu'ici, n'étaient disponibles que sous forme de binaires. Au total, quelque 20.000 lignes de code sont concernées.

Objectif, pour Microsoft : faciliter la prise en charge des systèmes d'exploitation Linux, dont le noyau pourra utiliser ces pans de code, sur sa technologie de virtualisation Hyper-V, déployée au sein de Windows Server 2008. Publié sous licence GNU General Public License, ce code pourra être implémenté au sein du noyau Linux, et réutilisé par la communauté. "Nous avons choisi la licence GLP v2 car c'est sur celle-ci que repose le noyau Linux", a précisé lundi Alfonso Castro, responsable plateforme stratégie pour Microsoft France, à l'occasion d'un point presse téléphonique.

Ce faisant, Microsoft assurera une meilleure interopérabilité entre les systèmes Windows et Linux dans l'univers des serveur. Une façon pour l'éditeur de renforcer l'attrait des solutions maison face à des produits concurrents comme VMWare, Xen ou KVM, la solution de virtualisation aujourd'hui intégrée au noyau Linux.

Microsoft s'engage par ailleurs à assurer la maintenance de ce code. Reste à voir si cette initiative sera accompagnée d'une documentation suffisamment riche pour en permettre la bonne exploitation, et si elle sera élargie à d'autres composants logiciels.
Mise à jour, 11h45 : alors que s'enchainent les prises de parole à la tribune de l'Assemblée nationale, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a confirmé mardi que le vote solennel du projet de loi Hadopi 2 n'aurait pas lieu avant le mois de septembre. Ouvert jusqu'à jeudi soir, l'examen du texte devrait donc ensuite s'interrompre jusqu'aux alentours du 14 septembre. Voilà qui laissera tout loisir de se pencher sur la création d'un logo pour l'Hadopi !

Michèle Alliot-Marie puis Frédéric Mitterrand ont ouvert mardi matin le nouveau volet des débats liés à la loi "Hadopi 2", chargée de définir le volet répressif de la Hadopi première du nom, dont une partie a été censurée fin mai par le Conseil constitutionnel. Selon le calendrier parlementaire, le sujet pourrait occuper les députés jusqu'au vendredi 24 juillet. Le programme se révèle en effet chargé puisque pas moins de 800 amendements ont été déposés !

Avant que ne commence l'examen des suggestions formulées par les opposants au texte - celles-ci allant du plus sérieux au plus loufoque, comme l'amendement 747 visant à faire travailler le dimanche les agents de la Hadopi - le nouveau ministre de la Culture a défendu le bien fondé du texte dans une allocution très littéraire, émaillée de références à Platon, Molière ou Balzac.

Refusant la licence globale, qui « n'est une solution ni pour les consommateurs, ni pour les créateurs », il a réaffirmé la nécessité d'enrayer la « concurrence déloyale » générée par le piratage.

Pour le gouvernement, il s'agira maintenant de faire valoir les mesures proposées par le second volet de la loi Hadopi, ces dernières devant répondre aux objections formulées fin mai par le Conseil constitutionnel. Franck Riester, rapporteur du texte auprès de la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, a profité de son passage à la tribune pour insister sur les dispositions prises pour promouvoir l'offre légale sur Internet, suppression des DRM dans le domaine de la musique et raccourcissement de la chronologie des médias pour le cinéma.

« Je regrette que nos collègues SRC et GDR aient déposé autant d'amendements, dont certains vraiment fantaisistes », a-t-il ajouté, avant de demander que le débat porte sur le fond du texte, et que ce dernier soit voté. Comme toujours, on pourra suivre les débats, en direct, depuis le site de l'Assemblée nationale.

Rappel du projet

Rappelons qu'après la censure du volet répressif de la première loi Hadopi, ce nouveau texte conçu dans l'urgence répond aux objections du Conseil constitutionnel en conférant au juge les pouvoirs de sanction initialement réservés à la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).

Il prévoit que le juge puisse prononcer des peines relatives au délit de "négligence caractérisée" en matière de surveillance de son accès à Internet. Dans ce cas, l'internaute pourrait être frappé d'une contravention de cinquième classe pouvant donner lieu à un maximum de 1500 euros d'amende ainsi qu'à une suspension d'abonnement à Internet de un mois.

La loi conserve toutefois pour les cas les plus graves le délit de contrefaçon, puni d'un maximum théorique de 300.000 euros d'amende et de trois ans d'emprisonnement, sanction doublée d'une éventuelle suspension d'un an de l'abonnement à Internet. Si les députés parviennent à boucler l'examen du dossier d'ici vendredi, le texte partira en commission mixte paritaire, chargée d'harmoniser les décisions du Sénat et celles de l'Assemblée.
le 21/07/2009 à 23:55
Google Earth vous emmène sur la Lune
Le 20 juillet 1969, pour la première fois, l'homme posait le pied sur la Lune. Pour fêter les quarante ans de cet événement, la semaine dernière, la NASA a retravaillé les bandes vidéo des moments les plus populaires de cette épopée et annonce que le film complet sera disponible cet automne. Chez Google, cet hommage est rendu via son logiciel Google Earth disponible pour Windows, Mac OS X et Linux.

Dans une video publiée sur le blog officiel de Google, Harrisson H Schmidt, un spationaute d'Apollo 17, nous raconte son expérience sur la Lune au mois de decembre 1972. Le logiciel Google Earth, qui permet d'ores et déjà de visiter les constellations et la planète Mars, s'enrichit cette fois d'une nouvelle fonctionnalité permettant de virtuellement fouler le sol lunaire tout en apprenant les objectifs de chacune des missions. En mode d'exploration lunaire, le panneau latéral gauche retourne différentes éléments d'observation comme les missions Apollo (11 à 17), une topographie des régions ou les appareils des scientifiques permettant d'en savoir plus sur la composition des sols. En plus de pouvoir zoomer sur chacun des objectifs des missions Apollo, Google y rajoute également des vidéos clip associés ainsi que des clichés pris par les spationautes à cette époque.
Depuis quelques temps, Microsoft tente de redorer l'image de son service de courrier électronique Hotmail afin de se placer sur un pied d'égalité face à la concurrence. Ainsi après avoir autorisé la migration de ses emails via le protocol POP sur des clients de messagerie externes, l'équipe de Windows Live a récemment annoncé qu'il était aussi possible de configurer des comptes directement au sein du webmail.

Le magazine LiveSino rapporte que la capacité de stockage a également été augmentée en passant à 500 Go. Cette observation a été effectuée au travers du gestionnaire de courrier embarqué au sein logiciel MSN Premium et via le connecteur Office Outlook. L'équipe de Windows Live annonçait que la capacité de stockage augmenterait de manière croissante en fonction de l'état de la boite aux lettres. Cette idée fut initialement introduite par Google. De son côté Yahoo! avait annoncé un espace de stockage illimité, une manière de ne bloquer aucun quota réservé pour les internautes les moins actifs tout en assurant une capacité de stockage suffisante aux gros consommateurs d'emails.

Aux Etats-Unis, Yahoo! est en pôle position du marché, avec une part de 56,45% et 92,5 millions de visiteurs uniques au mois de janvier (selon ComScore). Loin derrière, nous retrouvons Windows Live Hotmail qui affiche une baisse régulière à 19,14% avec 43,4 millions de visiteurs. De son côté Gmail a enregistré une hausse de 88% sur un an avec une part de 10,82% et 31,2 millions de visiteurs uniques. Reste à savoir si Hotmail s'alignera également sur Gmail et passera la capacité des pièces jointes envoyées et reçues de 10 Mo à 25 Mo.
Sur le site officiel de Mozilla, quelques images ont été publiées faisant strictement office de concept afin de faire avancer la réflexion sur l'ergonomie future du navigateur Firefox en version 3.7. Aza Raskin, spécialiste des interfaces utilisateur chez Mozilla, a mené beaucoup de projets notamment en ce qui concerne le placements des onglets de Firefox tout en lançant un concours au sein de la communauté

Sur ces images, il semblerait que l'équipe de développement souhaite tirer profit des effets de transparence de Windows embarqués au sein de Vista et de 7, notamment au niveau de la barre de navigation et des onglets ouverts (1). Un bouton intitulé "Page", qui devrait permettre d'obtenir des informations sur la page en cours de lecture, viendra se placer à gauche de la barre d'onglet (2). Enfin, à la manière de Google Chrome, le menu des options se retrouve désormais à droite de la barre de navigation, aux côtés d'un élément permettant d'activer et de désactiver la barre de favoris personnels.

Lorsque les effets d'Aero sont désactivés sur Windows Vista et 7, Firefox est présenté avec un thème bleu clair par défaut, qui une fois de plus rappelle le navigateur de Google. L'ergonomie reste identique sur Windows XP avec un thème plus traditionnel. Rappelons encore une fois qu'il ne s'agit que de concepts visant à obtenir des retours de la part des développeurs et des utilisateurs. Rendez-vous ici pour d'autres clichés sous Windows XP.
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