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Participer à la communauté Linux c'est bien souvent donner de son temps pour contribuer au développement d'un logiciel ou d'un système d'exploitation, tester ces derniers et remonter certains bugs ou impressions. Les bénévoles les moins technophiles aident à la traduction ou à la promotion d'un produit. Bientôt il sera possible de promouvoir Linux d'une manière bien particulière, qui ne manquera pas de faire sourire. Ainsi Techcrunch rapporte que la fondation Linux serait sur le point de sortir les premières cartes de crédit haut de gamme VISA Platinum.

La fondation aurait signé un accord avec CardPartner, une société spécialisée dans la personnalisation de cartes de crédit. Ces dernières seront associées à un compte sur la banque UMB et donc réservées aux Etats-Unis dans un premier temps. Pour chacun des comptes ouverts, la fondation recevra la somme de 50 dollars mais également un pourcentage du prix de tous les articles achetés avec cette carte. Cet argent sera intégralement redistribué et permettra de financer les programmes de développement au sein de la communauté. La VISA Platinum inclut plusieurs avantages tels qu'un service d'urgence accessible 24h/7j ou une protection contre la fraude. Techcrunch rapporte également que la fondation souhaite étendre cette initiative à l'étranger par la suite.

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Microsoft révélait mi-juin que Windows 7 serait privé d'Internet Explorer en Europe, conformément aux attentes de la Commission Européenne et d'Opera Software, et qu'il serait donc impossible de naviguer sur internet avec le système d'exploitation fraichement installé. Le géant du logiciel retournait sa veste vendredi dernier en proposant à la Commission européenne d'afficher au premier démarrage d'Internet Explorer une page de sélection recensant les navigateurs les plus utilisés en Europe.

Si la Commission européenne risque d'estimer qu'un grand nombre d'internautes se tourneront naturellement vers Internet Explorer pour la raison suffisante qu'il est déjà installé et qu'il permet de naviguer immédiatement, la firme de Redmond espère en fait convaincre en étendant l'initiative à Windows XP et Windows Vista. Le document publié vendredi dernier indique effectivement que le processus de sélection de navigateur sera proposé aux utilisateurs de Windows XP et de Windows Vista par le biais de Windows Update, y compris ceux qui utilisent Internet Explorer par "défaut".

Le choix et l'installation d'un navigateur tiers n'impliquerait alors que la désactivation d'Internet Explorer, et non une véritable désinstallation. Aucune icône ou aucun raccourci ne permettrait dès lors d'accéder à IE, aucune application ne pourrait d'ailleurs y faire appel, pas même Windows Live Messenger. Le navigateur de Microsoft continuerait malgré tout d'occuper de l'espace disque.
La rumeur court depuis quelques jours : Facebook laisserait les annonceurs de son réseau publicitaire utiliser les photos des membres pour illustrer leurs réclames et ainsi les rendre plus efficaces. Devant l'ampleur du phénomène, et la multiplication des messages d'alerte postés directement sur les profils de ses membres, le réseau social a pris la parole lundi pour s'expliquer et tenter de rassurer ses utilisateurs inquiets. Non, les annonceurs de Facebook n'ont pas accès aux photos des membres, même si certains éditeurs d'applications tierces ont pu profiter des interfaces de programmation de la plateforme pour en tirer parti.

« Les publicités à l'origine de la rumeur ne proviennent pas de Facebook mais d'applications externes. En reprenant abusivement des photos de profil, elles ont enfreint les politiques de Facebook. En conséquence, nous avons décidé de supprimer les applications trompeuses, avant même que la rumeur ne commence à se propager. », assure Barry Schnitt, directeur de la communication de Facebook, sur le blog officiel du service.

Selon lui, la seule utilisation des photos qui pourrait être faite directement par Facebook est celle qui « permet aux amis d'un utilisateur de découvrir les liens que celui-ci entretient directement avec un produit ou un service », de la même manière qu'une mention apparait dans le fil d'actualité de son réseau lorsqu'un de ses contacts rejoint un groupe. « Ces données ne sont pas communiquées à de tierces parties », assure-t-il encore.

En dépit des assertions rassurantes de Facebook, la rumeur risque de ne pas s'éteindre tout de suite, portée par des internautes déjà échaudés par les précédentes controverses liées au réseau : Beacon tout d'abord, le programme publicitaire permettant de voir ce qu'achète vos amis en ligne, aujourd'hui fermé, ou la question de la propriété intellectuelle appliquée aux photos et vidéos mis en ligne. Une chose est sure désormais : comme Google en son temps, Facebook en a fini avec cette période dorée où la progression fulgurante d'un service Web tirant parti des données des utilisateurs fascine sans inquiéter.
Après avoir déposé une plainte auprès de la Commission Européenne, l'éditeur norvégien Opera Software pourrait finalement réussir à faire évoluer l'état du marché des navigateurs Internet. En effet, le géant de Redmond était accusé d'entretenir un monopole en intégrant directement son logiciel Internet Explorer au sein de son système d'exploitation. Après avoir envisagé de commercialiser son prochain système Windows 7 E sans navigateur au sein de l'Union, Microsoft aurait changé d'idée et décidé d'intégrer plusieurs navigateurs afin de donner le choix aux utilisateurs.

Donner le choix aux utilisateurs, c'est précisément ce que souhaite la société Opera Software. Reste à savoir si cette initiative satisfera la Commission Européenne qui s'était elle-même rangée du côté d'Opera. L'on pourrait également se demander si les systèmes d'exploitation Mac OS X et Ubuntu seront bientôt assujettis à cette pratique. Interrogé par le magazine NetWorkWorld, Håkon Wium Lie, chef des opérations techniques chez Opera, explique "l'affaire Microsoft repose sur des lois antitrust, en ce sens elle n'est donc applicable qu'en cas de monopole. Par définition, ni Apple, ni Ubuntu ne sont donc des monopoles. Cependant, cela pourrait être une bonne idée d'offrir ce choix. Aujourd'hui le navigateur est un outil important et c'est une bonne chose de pouvoir accéder à de meilleurs logiciels".

Au travers d'un entretien recueilli par nos soins au mois mars dernier, le PDG du groupe Jon S. von Tetzchner, expliquait à ce sujet que Windows était : " un cas à part car il représente plus de 90% du marché du système d'exploitation. A cause de la dominance d'Internet Explorer (grâce au monopole de Windows), les développeurs web sont forcés de coder pour Internet Explorer. Finalement, Microsoft s'est permis de faire l'impasse sur les standards du web. ". Après quoi il ajoutait : "Si le lecteur de cet article devrait retenir quelque chose ce serait que cette bataille a pour but de rendre le web interoperable et ouvert pour tous".

Pour Opera, la première motivation de cette plainte liée à Windows semble donc être plus liée à la qualité du navigateur et aux respects des standards du web plutôt qu'à sa part de marché. Un argument qui risque cependant d'avoir moins de portée pour Mac OS X et Ubuntu dont les navigateurs par défaut - Safari et Firefox - reposent tous deux sur une base open source en prenant compte des standards du web.
A la demande de Jean-Luc Warsmann, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) rend public son avis sur 7 articles du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de sécurité intérieure (LOPPSI ou LOPSI 2).

Ce projet vise notamment à lutter contre la cybercriminalité par le biais de filtres de contenus web ou de "mouchards". La Cnil, qui s'était prononcée dès le printemps, sans obligation de rendre public son point de vue, juge la réflexion "nécessaire au débat démocratique". Elle précise, par ailleurs, que le projet de texte sur lequel elle s'est prononcée le 16 avril 2009 "est sensiblement différent de celui qui a été officiellement déposé à l'Assemblée nationale."

Sur une des problématiques majeures du texte - la surveillance de contenus par le biais de logiciels-espions de police - la Commission s'est inquiétée de la collecte de données venant de personnes ou de lieux habituellement protégés, "tels que les cabinets d'avocats, de médecins, d'huissiers ou les locaux d'un journal, via des ordinateurs portables notamment." Selon la Cnil, la rédaction et l'adoption du projet de loi permettrait de "collecter des données transitant sur des systèmes utilisés par des personnes protégées par le législateur en raison des secrets particuliers liés à l'exercice de leur profession, ou de les collecter dans les lieux de travail ou aux domiciles de ces dernières."Source : avis de la CNIL délibération n°2009-200 du 16 avril 2009 portant avis sur sept articles du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure.
D'après le Financial Times, Apple collaborerait actuellement avec les quatre grandes maisons de disque sur un projet baptisé "Cocktail". Le principe ? Proposer, aux côtés des albums numérisés vendus par l'intermédiaire d'iTunes, une série de bonus et de contenus interactifs, susceptibles d'attiser l'intérêt du consommateur pour cette nouvelle forme de consommation de la musique.

Pourquoi acheter un CD plutôt que la version numérique d'un album ? Certains parleront de la qualité de l'encodage, ou insisteront sur la pérennité d'un objet physique. D'autres mettront en avant l'intérêt de la pochette, et du livret qui accompagne le disque : des paroles de chanson aux photos et autres artworks, il participe à la retranscription de l'univers de l'artiste.

Pour Apple, son absence inciterait les internautes à se tourner vers des chansons prises individuellement plutôt que vers des albums complets.

Avec "Cocktail", la firme chercherait donc à recréer ce livret sous forme numérique, de façon à conférer aux albums la valeur ajoutée qui leur fait défaut depuis qu'ils sont distribués en ligne. La firme ambitionnerait d'aller plus loin qu'une simple version PDF du livret traditionnel, en proposant une série de contenus interactifs, photos, vidéos, interviews, etc, à travers lesquels le consommateur pourrait naviguer tout en écoutant son album.

EMI, Sony Music, Warner Music et Universal Music Group collaboreraient au projet, qui pourrait voir le jour d'ici le mois de septembre, affirme le Financial Times qui revendique des "sources proches du dossier".
Fait suffisamment rare pour être noté, Microsoft dérogera demain à l'habitude qui veut que les mises à jour de sécurité de ses logiciels soient distribuées le deuxième mardi de chaque mois. Dans un bulletin de sécurité anticipé, l'éditeur annonce en effet la mise en ligne prochaine de deux correctifs. Le premier s'adresse au navigateur Web Internet Explorer, tandis que le second est destiné à l'application de développement Visual Studio.

Pour l'instant, l'éditeur ne s'étend guère sur la nature des vulnérabilités corrigées. Les informations disponibles se limitent à un billet du Microsoft Security Response Center, qui indique que la mise à jour dédiée à Visual Studio corrigera un problème "susceptible d'affecter certains types d'applications". Du côté d'Internet Explorer, il évoque la correction de plusieurs failles qualifiées de critiques, ainsi que la mise en place de protections supplémentaires liées au problème découvert au sein de Visual Studio.
Les opérateurs télécoms proposent depuis quelque temps déjà à leurs clients de dématérialiser leurs factures. Exit la version papier; Free, Orange, SFR ou Bouygtel fournissent à ceux qui en font la demande une version numérique accessible par email ou directement sur le web.

Si cela ravit les écolos, ce n'est pas le cas de certaines associations de consommateurs qui voient ici un moyen pour les opérateurs de ne pas être vraiment transparent sur leur politique commerciale. C'est ainsi que l'UFC-Que Choisir, dont les propos sont rapportés par LeTelegramme, précise recevoir "beaucoup de plaintes de consommateurs qui enragent car ils se retrouvent en facture électronique sans le vouloir et n'arrivent pas à revenir à la facture papier".

Si le passage du papier au numérique est de plus censé être moins onéreux pour les opérateurs, cela n'a aucun impact sur la facture des abonnés. Pire, dans certains cas, cela peut gêner les clients qui ont parfois besoin d'un support physique à présenter à certaines administrations.

"Il y a probablement une perte de contrôle, car quand vous recevez par mail l'annonce que votre facture est prête, il faut retrouver votre mot de passe pour aller la voir... beaucoup de gens laissent tomber", ajoute la CLCV, une association nationale de consommateurs et d'usagers. Au total, ce sont plus de 7,5 millions de français reçoivent aujourd'hui (3,5 millions pour Orange, 2,4 pour SFR, 1,6 pour Bouygues) une facture numérique. Et c'est sans compter les clients de Free, opérateur qui a généralisé depuis bien longtemps les factures dématérialisées.
En attendant que le ministère de la Culture ait bouclé l'appel d'offres relatif au logo de la future Hadopi, nous vous proposons aujourd'hui un condensé de propositions réalisées par des lecteurs de Clubic suite à notre actualité Insolite : concevez le logo de la future Hadopi. Une idée qui manifestement était bonne, puisque nous avons reçu plusieurs dizaines de propositions, et que plusieurs autres sites nous ont emboité le pas. Non sans surprise, nous avons découvert que l'ensemble des créations soumises chez nous s'attache à dénoncer les potentiels travers de l'Hadopi.

Autrement dit, pas une ne reflète ni n'exprime la capacité de la Haute Autorité pour la Diffusion des oeuvres et la Protection des droits sur Internet à défendre le droit d'auteur et l'industrie culturelle française, alors que ces missions constituent sa raison d'être ! Une incohérence que nous ne sommes pas en mesure d'expliquer, à moins peut-être de supposer que vous êtes tous convaincus que l'Hadopi sera inefficace, voire dangereuse. "Étonnant, non ?", aurait dit un fameux humoriste défunt.

Les propositions sont trop nombreuses pour qu'on les commente une à une mais on trouvera en vrac des idées de logo, des trucs qui n'ont rien à voir, la confirmation d'une prédiction maya, de peu ragoutantes allusions, un brin de mauvaise foi, la manifestation de talents certains sous Paint, une évocation subtile du Green Dam Youth Escort, une Marianne bien maltraitée et une illustration des super vacances que l'on pourra passer une fois déconnecté grâce à Hadopi Voyages.

Voici donc dans le désordre les contributions (originales ou trouvées par eux sur le Web) de Dimitri, Typx, Jérémy, Bertrand, Goli, Thomas, Alexandre, Ac2n_SnoopY, Gaite, qlexqndre, Tenshi, Fremy, Bigben3333, Darkfeuf, HillTheMad, Rider62, Golioo, Zolivenet, Cerberussoul, Scudo, Hvedrung, Bou2004, Squale22, Dark_Krilin, jamesdu75, Too² et mr_costo, en espérant ne pas avoir oublié trop de monde puisque certains de vos mails se sont perdus dans la bataille.

On a nos préférés, mais on vous laisse le soin d'opérer votre propre sélection. Merci à tous ceux qui ont eu envie de jouer le jeu ;-).
le 27/07/2009 à 23:20
Veiled : le darknet de HP simplifié
Billy Hoffman et Matt Wood, deux chercheurs de la société HP, ont trouvé un moyen de créer un darknet directement au sein du navigateur. Le darknet est un type de réseau virtuel privé regroupant une poignée d'utilisateurs et le plus souvent utilisé pour le partage de fichiers sur Internet. Si certaines connaissances techniques sont souvent requises pour maintenir le serveur privé, les deux ingénieurs annoncent qu'ils proposeront d'ici quelques jours, lors de la conférence Black Hat, une démonstration d'un darknet entièrement géré au travers d'un navigateur sur un PC voire, sur l'iPhone.

"Si vous voulez créer un darknet, il vous suffira d'envoyer un email chiffré" mentionnant une URL de connexion. Une fois sur le site Internet, le navigateur chargera l'application peer-to-peer, explique Matt Wood. Il précise que la société HP ne souhaite pas licencier cette technologie, baptisée Veiled, ni y apposer des droits d'auteurs. En revanche aucun code source ne sera partagé. « Black Hat est l'une des principales conférences sur la sécurité et nous souhaitons que cette idée sympa soit partagée avec des gens très intelligents".

Pour ce client peer-to-peer privé, les ingénieurs se basent sur la technologie du HTML 5 qui permet d'héberger des données en local tout en tirant parti d'un réseau distribué. Notons également qu'il est possible de partager des fichiers, notes, url... au sein de Veiled de manière anonyme. A l'image des clients dédiés, ces données, en plus d'être chiffrées, sont également fragmentées dans le cache des navigateurs de l'ensemble des participants. M. Wood ajoute que le chiffrement est rendu possible grâce aux « avancées de la technologie JavaScript  » et que l'anonymat repose sur le mode de navigation privée du logiciel.
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