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La marque Asus, a récemment adopté le protocole BitTorrent pour distribuer légalement des fichiers sur son site de support technique. L'un des plus grands fabricants mondial d'ordinateur, également spécialisé dans la conception de composants, espère ainsi économiser de la bande passante, avec laquelle les spécialistes taiwanais de l'informatique sont d'ailleurs souvent avares, tout en accélérant les taux de transfert.

Le fabricant taiwanais explique sur son site qu'il a implémenté la technologie BitTorrent DNA "pour accélérer le téléchargement des logiciels", ajoutant qu'au travers de cette technologie "les logiciels dont on a besoin peuvent être délivrés en moins de temps". Une nouvelle source estampillée peer-to-peer rejoint donc les deux serveurs de téléchargement conventionnels pour la plupart des fichiers qu'on trouve dans la rubrique support du site.Le téléchargement décentralisé de poste à poste cumule la bande passante inutilisée de nombreux internautes potentiellement proches mais éparpillés, au lieu de concentrer de nombreuses connexions vers un seul serveur, entrainant des goulots d'étranglements et d'importants frais de bande passante. Asus a malheureusement choisi d'utiliser le logiciel propriétaire BitTorrent DNA et non des fichiers .torrent classiques.

Asus devient malgré tout l'une des premières sociétés d'une telle envergure à adopter ce protocole. De quoi redonner ses lettres de noblesse à un protocole prometteur entaché par une mauvaise réputation ?
Nicholas Negroponte, le créateur de la fondation OLPC (One Laptop Per Child), s'est récemment exprimé au sujet de ses ordinateurs XO initialement prévus pour être commercialisés à 100 dollars dans les pays défavorisés. Dans un entretien livré à ZDnet Asia, il explique qu'à ses débuts, ni Intel, ni Microsoft ne croyaient en son projet. Cependant, très vite, les fabricants se sont lancés à leur tour dans la commercialisation de mini portables d'entrée de gamme, à destination du public cette fois, c'est notamment le cas d'Asus et de son Eee PC.

L'OLPC doit ainsi faire face à "une résistance inattendue de l'industrie" mais également à un ralentissement des ventes dans certains pays comme en Lybie où la distribution a été plafonnée à 15 000 machines au lieu de 1,5 million. L'un des pays les plus actifs reste certainement le Pérou où l'on dénombrerait 350 000 XO avec une commande de 2,2 millions de machines supplémentaires.

Le PDG explique également que le système embarqué, Sugar OS, mis au point par Red Hat, était un bien mauvais choix. Selon lui, "la plus grosse erreur était de ne pas avoir Sugar OS en tant qu'application sur un environnement Linux classique". Il ajoute : "au lieu de cela nous avons utilisé Sugar pour gérer la batterie et les réseaux sans fil... c'est devenu une sorte d'omelette. Le BIOS est en communication directe avec Sugar, donc le tout est devenu vraiment mal fichu". M. Negroponte explique ensuite que le développement aurait dû être beaucoup plus propre "à l'image de la version que nous mettons à disposition sur clé USB". Nicholas Negroponte n'exclut donc pas que les prochains ordinateurs XO puissent être livrés nus avec simplement le système Sugar OS embarqué sur clé USB.
Près d'un tiers de la population mondiale pourrait surfer sur le Web en 2013 si l'on en croit l'institut Forrester, qui pronostique une croissance de 45% du nombre d'internautes en cinq ans. Celle-ci passerait alors de 1,5 milliard en 2009 à 2,2 milliards d'individus, dont la majorité viendra d'Asie.

En tête de file, la Chine, qui compterait aujourd'hui 338 millions d'internautes selon le CNNIC (China Internet Network Information Center). Selon Forrester, le nombre de connectés habitant l'Empire du Milieu devrait connaitre une croissance de 11% par an jusqu'en 2013, pour représenter 17% de la population mondiale.

L'occident, où le taux de pénétration d'Internet est déjà supérieur à 50% dans la plupart des pays, connaitra logiquement une croissance bien plus modérée, tout comme des pays tels que le Japon ou la Corée du Sud. Le Moyen-Orient et l'Afrique recèleraient en revanche un potentiel bien plus important avec, selon Forrester, des chiffres particulièrement élevés pour des pays comme l'Iran, l'Egypte et le Nigeria.

En 2013, les Etats-Unis conserveraient selon Forrester la deuxième place du palmarès des nations les plus connectées, rattrapés par l'Inde où moins de 10% de la population a aujourd'hui accès au Net. La France passerait quant à elle d'une population de 37,2 millions d'individus connectés à 45,9 millions, soit un taux de pénétration d'environ 73%.
L'examen des amendements déposés par l'opposition dans le cadre du projet de loi Hadopi 2 par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale n'a finalement pas eu lieu mardi matin, comme prévu, faute d'un nombre suffisant de députés UMP, mais mardi en début d'après-midi. On ne pourra pas taxer les membres de la commission de fainéantise puisque ces derniers ont abattu les quelque 860 propositions formulées en... un quart d'heure ! Le compte rendu de séance publié sur le site de l'Assemblée nationale témoigne de la rapidité du traitement.La séance est ouverte à quatorze heures.

La Commission des affaires culturelles et de l'éducation examine, en application de l'article 88 du Règlement, les amendements au projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet (n° 1841) (M. Franck Riester, rapporteur).

Puis, la Commission désigne les des membres d'une éventuelle commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet.

La séance est levée à quatorze heures trente.

Membre de la commission, l'UMP opposant au texte Lionel Tardy livre lui aussi un compte-rendu des plus synthétiques.14 heures 03 : A peine 9 députés présents, l'ouverture des débats est retardée.

14 heures 05 : Arrivée du rapporteur

14 heures 07 : Annonce de la composition de la CMP (présence de Gosselin et Tabarot pour l'UMP)

14 heures 08 : C'est parti pour l'abattage ... aucun débat pour l'instant. Vote négatif sur l'amendement 640.

14 heures 09 : Le rapporteur est favorable au 642.

14 heures 10 : Amendements 748 à 756 (je crois, ça va très vite), Riester réserve sa réponse, veut vérifier les éléments, veut approfondir : donc défavorable pour l'instant car n'a pas eu le temps d'analyser. Vote : ... ils sont adoptés.

14 heures 15 : 20 députés présents

14 heures 17 : L'abattage se poursuit : je n'ai pas défendu mes amendements 7, 8 et 13

14 heures 20 : La présidente de la commission communique les décisions de la commission des finances concernant les amendements irrecevables : il s'agit des amendements 182 à 190, 540 à 548, 558 à 556, 594 à 602, 842 et 844, ainsi que le 13.

14 heures 21 : Fin de l'examen des 800 amendements ....

Raison d'un tel traitement ? Pour la présidente de la commission, s'exprimant mardi en séance, on trouvait parmi ces amendements « une liasse de quatre-vingt-quatre amendements déposés neuf fois par neuf députés différents ». Des dépôts à répétition qui selon elle témoignent d'une « réelle volonté d'obstruction ».

La Commission a donc tranché rapidement sur ces amendements qui vont maintenant être discutés en séance. Rappelons que la présidence de l'Assemblée nationale a pris mardi la décision de reporter au mois de septembre le vote solennel du texte.
le 21/07/2009 à 23:55
Bench PHP 5.2 vs PHP 5.3
Après la sortie de PHP 5.3, il était nécessaire de faire des tests au niveau des performances.

Pour rappel, voici environ 1 an, les performances de PHP 5.3 étaient un des critères importants comme l'apparition des nouvelles fonctionnalités. Pascal Martin a réalisé ces tests comparatifs sur des réalisations de projets comme Wordpress, Drupal, le Quick Start de Zend Framework, tests qu'il a publié sur son blog.

L'analyse, très complète, vous permettra de voir l'importance de PHP 5.3.

- Bench PHP 5.2 vs PHP 5.3
Quelques possesseurs du Kindle d'Amazon, ont eu la surprise de découvrir que certains de leurs ouvrages avaient été effacés à distance de leur lecteur de livres électroniques la semaine dernière, alors que ces derniers avaient été acquis le plus légalement du monde sur le kiosque de téléchargement opéré par le célèbre e-commerçant. Ironie du sort, deux des livres concernés sont 1984 et La Ferme des animaux, des classiques dans lesquels George Orwell dénonce les méfaits du totalitarisme et de la censure.

Outre-Atlantique, l'affaire a fait grand bruit, reprise notamment par le New York Times, lequel ouvre son article par l'évocation de la "police de la pensée" inventée par Orwell, qui n'hésite pas à plonger dans l'oubli les ouvrages susceptibles d'instiller le doute dans l'esprit des citoyens.

Amazon, qui a procédé au remboursement des ouvrages effacés par ses soins, donne une explication plus prosaïque qu'orwelienne : ces deux ouvrages lui auraient été fournis par un éditeur qui, finalement, n'en détenait pas les droits. « Quand nous en avons été notifiés par les ayant-droits, nous avons supprimé ces copies illégales de nos systèmes ainsi que des terminaux de nos clients, et remboursé les acheteurs », indique un porte-parole de la firme.

La plateforme mise en place par Amazon permet en effet à certains éditeurs de s'inscrire et de proposer directement des livres au téléchargement sans qu'il ne soit procédé à certaines vérifications. C'est ce qui se serait passé avec ces deux titres d'Orwell. « Ironie du sort, c'est comme si Big Brother surveillait le contenu de notre Kindle », commente un internaute mécontent sur le site d'Amazon. Le célèbre e-commerçant, peu flatté de la comparaison, jure qu'on ne l'y prendra plus, et indique chercher dès à présent d'autres solutions en cas de futurs litiges.
Pionnier en son genre, Firefox a largement contribué à faire évoluer le marché du navigateur, notamment grâce à son système d'extensions. Qu'il s'agisse d'un plugin permettant de consulter ses derniers emails, partager un favori ou bloquer l'affichage de publicités, chacun trouvera de quoi combler ses besoins. Au fil des années, les extensions ont également permis de fidéliser les internautes ne trouvant pas leur bonheur au sein d'Internet Explorer ou peu habitués aux widgets d'Opera.

L'équipe de Mozilla s'apprête d'ailleurs à fêter le chiffre symbolique d'un milliard de téléchargements à travers le monde. Comme à l'accoutumée, il s'agit bien entendu d'inviter la communauté à se rassembler et à promouvoir le navigateur. L'équipe devrait aussi mettre en place un site promotionnel, et à cette occasion, recherche plusieurs photos d'utilisateurs prises dans différents endroits du globe terrestre.

Rappelons que 24 heures seulement après sa disponibilité, Firefox 3.5 aurait été téléchargé 5 millions de fois. En comparaison, Mozilla est entré dans le livre Guinness World Record pour la sortie de Firefox 3.0 et ses 8 002 530 téléchargements. L'année dernière, le nombre total de téléchargements de Firefox dépassait les 500 millions.

Pour de plus amples informations sur cette campagne promotionnelle, rendez-vous ici.
Microsoft publiera dans le courant du mois d'août une nouvelle version de l'exécutable d'installation d'Internet Explorer 8, qui offrira désormais un écran permettant de ne pas en faire le navigateur par défaut du système, même si l'on opte pour l'installation rapide. Jusqu'ici, il fallait passer par la procédure d'installation avancée pour désactiver ce paramètre.

"IE ne s'installera ni ne deviendra le navigateur par défaut du système sans votre consentement explicite", explique l'équipe IE sur son blog. "Nous avons reçu de nombreux retours (...) et décidé de rendre le choix du navigateur par défaut plus clair. Ce changement participe à notre engagement pour plus de choix et de contrôle de la part de l'utilisateur".

Difficile toutefois de ne pas supposer, en parallèle de ce bel état d'esprit, une réaction aux démêlés judiciaires que connait Microsoft avec la Commission européenne. Quoi qu'il en soit, les utilisateurs de Firefox, Chrome, Opera ou Safari apprécieront. Le changement interviendra donc dans les semaines à venir, à l'occasion d'une mise à jour cumulative destinée aux utilisateurs de Windows XP, Vista et 7.
Fermé en septembre 2005 suite à une condamnation, le célèbre service de téléchargement Kazaa renait aujourd'hui de ses cendres. Pionnier du téléchargement peer-to-peer autrefois utilisé pour des échanges majoritairement illégaux, il suit les traces de son prédécesseur Napster et tente à son tour d'emprunter la voie légale.

Contrairement à The Pirate Bay, qui est quant à lui sur le point de lancer un service de téléchargement légal via BitTorrent, Kazaa se cantonne à un modèle vu et revu. Le peer-to-peer est effectivement abandonné au profit d'une boutique en ligne conventionnelle, donnant un accès illimitée à un catalogue de musique en échange d'un abonnement mensuel. Le catalogue comprend pour l'heure un million de titres issus notamment du répertoire d'EMI, d'Universal et de Warner.

Les morceaux sont affublés d'un verrou numérique, qui n'autorise leur lecture que depuis trois ordinateurs différents. Les fichiers sont au format Windows Media en "qualité CD", leur lecture n'est donc autorisée que depuis des ordinateurs sous Windows et leur transfert n'est permis vers aucun baladeur numérique. Sans surprise, la résiliation de l'abonnement réduit au silence les morceaux téléchargés.

Le service, disponible pour l'heure exclusivement aux États-Unis, est facturé 20 dollars par mois.
L'opérateur Orange use et abuse de tous ses partenariats dans le monde du sport pour tester de nouvelles technologies à grande échelle. Après la télévision en 3D dans les allées de Roland Garros, c'est la fibre optique qui est généralisée dans le Tour de France 2009.

La grande boucle est cette année en effet très technologique, cumulant différents moyens d'accès à l'internet fixe et mobile. Le tout en plus d'une diffusion sur la TV, le mobile et le PC. Exit les réseaux maillés d'accès à Internet haut-débit via des lignes ADSL ou SDSL, l'opérateur généralise cette fois la fibre optique sur la totalité du parcours du Tour pour atteindre des débits de 155 mbps.

Dans quel but ? Permettre aux différentes chaînes partenaires de diffuser des images de la compétition sportive en haute-définition, aux journalistes d'écrire leurs articles ou aux photographes de transférer leurs images. "Nous devons passer dans des zones où il peut arriver qu'il n'y ait même pas de couverture GSM. Nous devons alors proposer à la fois un réseau mobile 3G/3G+, un réseau WiFi et un réseau fibre", nous précise le directeur technique d'Orange.

Tout du moins pendant le temps du tour, car une fois une étape passée, l'opérateur récupère ses DSLAMs et autres matériels de réseau IP pour passer à l'étape suivante. "Il peut arriver toutefois qu'on laisse une partie de l'infrastructure, notamment pour la fibre, avant de changer d'étape ", nous confirme-t-il. En plus du WiFi, réservé aux clients professionnels de l'opérateur, "nous avons testé brièvement le WiMax, sans attendre d'obtenir des licences officielles, avant de nous rendre compte de quelques problèmes techniques, liés au "handover", c'est à dire au passage d'une antenne WiMax à une autre", ajoute-t-il enfin.
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