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La Bill and Melinda Gates Foundation n'échappe pas à la crise. Dans une première lettre annuelle rendue publique lundi, Bill Gates, co-président de la fondation philanthropique et co-fondateur de Microsoft, numéro un mondial du logiciel, a déclaré : "Les actifs (de notre fondation) ont perdu 20% (à 38,7 milliards de dollars) de leur valeur en 2008".

Ces dernières années, la fondation aurait dépensé "plus de 5%" de ses actifs par an, soit 3,3 milliards de dollars, pour soutenir des programmes de santé et d'éducation par le biais des technologies de l'information et de la communication. Malgré la crise, a indiqué l'entrepreneur devenu philanthrope, "plutôt que de réduire ce montant en 2009, nous choisissons de l'augmenter à 3,8 milliards de dollars, soit environ 7% de nos actifs".

Gates s'est également déclaré prêt à inviter les gouvernements à dépenser plus pour la santé et l'éducation des populations du monde. Les investissements dans l'éducation payent, ils sont, d'après les termes du cinquantenaire, "la ressource clé qui rend l'économie efficace". Pour les fans et les critiques, Bill Gates a ajouté être enthousiasmé par "trois éléments magiques" de sa nouvelle activité : l'opportunité d'améliorer l'existence d'individus à travers le monde, la possibilité de créer des équipes dédiées au règlement de problèmes apparemment insolubles et, enfin, l'opportunité de travailler avec sa compagne, Melinda.
le 28/01/2009 à 21:07
Gmail passe en mode déconnecté
Google s'apprête à proposer une nouvelle fonctionnalité expérimentale au travers de GMail Labs : un accès en mode déconnecté grâce à l'application Gears.

Jusqu'à présent la technologie de synchronisation et de mise en cache des données a été employée sur Google Reader, Google Documents, Google Calendrier mais aussi par des services tiers tels que le gestionnaire de tâches Remember the Milk et certains produits de la famille Zoho. D'ailleurs le client Zoho Mail devança Gmail et proposa un accès déconnecté à son webmail au mois d'octobre 2008.

Pour beaucoup, la possibilité de lire ses emails en mode hors ligne, dans l'avion ou dans le train, reste le principal avantage du client dédié par rapport au service en ligne. Le plugin Gears pourrait-il changer la donne ? Google devrait donc prochainement mettre à jour les comptes utilisateur. Pour activer cette fonctionnalité, il faudra télécharger le plugin Gears, puis régler l'interface de son compte Gmail en anglais (Paramètres > Général) pour accéder à Gmail Labs (Settings > Labs).
L'environnement de bureau libre KDE 4.2 est disponible aujourd'hui en version finale. Il succède à KDE 4.1 qui est sorti il y a 6 mois et apporte son lot de nouveautés et d'améliorations tout en corrigeant comme à l'accoutumée de très nombreux bugs. L'accent a tout particulièrement été mis sur la stabilité (principal reproche fait aux précédentes versions), les performances et le rajout d'anciennes fonctionnalités qui avaient disparues au passage à la branche 4.0.

Le gestionnaire de fenêtres Plasma, partie émergée de l'iceberg, a reçu une attention toute particulière, notamment concernant sa stabilité. L'interface et les effets graphiques ont par ailleurs été peaufinés tandis que de nombreux nouveaux applets font leur apparition. Les Google Gadgets et certains widgets Mac sont en outre supportés. Au rang des fonctions ré-introduites, il est par exemple de nouveau possible d'afficher des icônes sur le bureau.

Le navigateur Internet Konqueror suit quant à lui la tendance en devenant plus rapide et en adoptant quelques unes des fonctions phares des navigateurs concurrents : la page d'accueil peut désormais présenter les marque-pages, à l'instar de Google Chrome. Une fonction de recherche en cours de frappe est aussi intégrée. Du côté de Dolphin, l'explorateur de fichier qui remplace Konqueror, on remarque l'apparition de prévisualisation sous forme de miniatures dans les infobulles et l'ajout d'une glissière de zoom.De nombreuses autres applications du projet KDE ont elles aussi été mises à jour. Notons pêle-mêle des améliorations du côté du client email KMail, la possibilité d'utiliser l'ergonomie de vi dans les éditeurs de texte KWrite et Kate, le support des archives protégées par mot de passe par le biais de Ark ou encore un nouveau gestionnaire d'impression.

Utilisé majoritairement sous Linux, KDE est aussi compatible avec Mac OS X et Windows. Le support de ce dernier a d'ailleurs été grandement amélioré avec cette version. Avec sa stabilité retrouvée, l'approche riche en fonctionnalités de KDE saura-t-elle convaincre les utilisateurs de l'épuré Gnome ?
Disponible depuis le 10 janvier dernier, la bêta publique de Windows 7 n'est logiquement plus d'actualité chez Microsoft, qui procède à de nombreuses modifications au fur et à mesure que l'on avance vers la sortie de la "Release Candidate" de son futur système. Une nouvelle version, identifiée comme la build 7025 et datée du 21 janvier, aurait ainsi été récemment distribuée à certains testeurs. Au milieu de certaines modifications d'ordre cosmétique, cette build dont l'accès n'est pas ouvert à tous laisse penser que Microsoft devrait conserver le principe d'un système d'exploitation décliné en différentes éditions.

D'après ces captures d'écran, publiées par le site PCBeta, le programme d'installation de cette nouvelle version de Windows 7 propose en effet le choix entre cinq versions du système, sur un mode similaire à celui qui avait été adopté avec Vista : Starter, Home Basic (édition familiale dépourvue d'Aero et du Media Center), Home Premium, Business et Ultimate. Pour l'instant, Microsoft refuse de commenter plus précisément sa politique en la matière. Les cinq éditions seront-elles conservées ?

Au sein de cette build 7025, on noterait par ailleurs de légères modifications cosmétiques au niveau du poste de travail, ainsi que le grand retour des icônes lancement rapide et affichage du bureau ! De nouvelles versions de Paint et de Windows Media Player, sans oublier IE8 RC1 - rendu public lundi soir, seraient également au programme.
Une bonne méthode de dissuasion pour lutter contre le piratage ? La firme en sécurité Intego, qui avertissait le 22 janvier dernier de la présence d'un cheval de Troie au sein des versions d'iWork 09 circulant sur les réseaux P2P, a récemment lancé une nouvelle alerte, relative cette fois à une variante de cette menace, associée cette fois au logiciel Photoshop CS4 pour Mac OS X.

Aux côtés d'OSX.Trojan.iServices.A, qui allait se loger au coeur du système d'exploitation lors de l'installation d'iWork, on trouverait donc maintenant sur BitTorrent OSX.Trojan.iServices.B, localisé selon Intego au sein du crack accompagnant la version pirate du logiciel d'Adobe.

Après avoir téléchargé l'application, les utilisateurs seraient logiquement enclins à actionner le crack leur permettant de l'utiliser. Sous couvert d'activer le logiciel, celui-ci demanderait alors le mot de passe administrateur de la machine, ce qui lui permettrait d'aller installer une porte dérobée à l'intérieur du système. De là, il serait capable de se connecter à un serveur distant, de façon à alerter son émetteur qu'il a touché de nouveaux ordinateurs, puis de procéder au téléchargement d'autres logiciels malveillants.

La présence de virus et de malwares au sein des "keygen.exe" et autres "crack.exe" qui circulent par milliers sur les réseaux P2P n'a rien d'une nouveauté. Les utilisateurs de Mac semblaient pourtant jusqu'ici relativement épargnés par le phénomène.
Au Parlement Européen, Manuel Medina Ortega, du parti socialiste espagnol, a de nouveau soulevé la question du droit d'auteur devant la commission des affaires juridiques (JURI). Le texte présenté - le rapport Medina - a pour but de durcir et de cadrer les sanctions, et, en conséquence, d'accueillir à bras ouverts le principe de riposte graduée et de filtrage du net.

Dans un communiqué publié par La Quadrature du Net l'ingénieur Jérémie Zimmermann explique que le texte aurait dû partir d'un constat des résultats de la directive de 2001 visant à harmoniser les droits d'auteur dans la société de l'information (EUCD) ; une mesure qui s'est traduite par la loi DAVDSI cinq ans plus tard en France. Cependant, si le rapport commence par juger la directive de 2001 satisfaisante, il s'agit surtout de dresser une liste de mesures que M. Zimmermann estime : "répressives, ridicules, dictées par l'industrie du divertissement et [ qui ] va jusqu'à nier les études en cours de la Commission".

Ainsi, l'article 31 du document préconise par exemple d'utiliser une approche graduée dans la mise en application des sanctions. La notion de filtrage est introduite dans l'article 32 avec la mention précise du site Internet de partage de fichiers torrent The Pirate Bay.

Le paragraphe 35 décrit l'emploi d'une technologie distribuée gratuitement et qui serait compatible avec les infrastructures en place permettant de dissocier et d'identifier les contenus légaux et illégaux. Où cettte technologie pourrait-elle être employée ? L'article suivant le précise en "invitant" à une réflexion sur la responsabilité des fournisseurs d'accès à Internet dans la lutte contre le piratage. A cela, se s'ajoute le problème de la vie privée de l'internaute car le FAI devrait dénoncer le trafic illicite sur ses serveurs auprès des autorités des industries culturelles.

Dans la foulée, le rapport Medina conseille de supprimer les exceptions aux droits d'auteur en engageant une réflexion au niveau des droits de reproduction et de communication. Ce texte a été voté par la commission des affaires juridiques et devrait être proposé en tant que résolution devant le parlement européen.
La riposte graduée ne sera finalement pas adoptée au Royaume-Uni, après quelques mois d'expérimentation. Non pas qu'elle ne convienne pas aux représentants de l'industrie du disque britannique (la BPI), bien au contraire, mais le ministre de la propriété intellectuelle David Lammy est confronté à une législation complexe qui ne permet pas de couper les connexions à Internet. "Je crois que ça ne va pas être possible," a-t-il déclaré dans une interview accordée au Times.

Les principaux fournisseurs d'accès à Internet avaient pourtant accepté de mettre en garde par courrier les internautes, suspectés et dénoncés par les ayants droit, de télécharger illégalement des contenus protégés par les droits d'auteur. L'accord impliquait l'envoi de 1 000 courriers par mois à certains des sept millions estimés d'internautes pirates. Les FAI privilégient quant à eux de nouveaux modèles de ventes légaux ainsi qu'une sensibilisation préventive et non répressive de la population.

En contre partie, le ministre de la communication britannique Lord Carter plancherait vraisemblablement sur la mise en place d'une entité chargée du respect des droits d'auteur financée par une taxation des fournisseurs d'accès, ou encore plus simplement sur une taxe sur les abonnements à Internet censée compenser les pertes de l'industrie du disque, sorte de licence globale. Il doit rendre cette semaine un rapport intitulé Angleterre Numérique. Le piratage représenterait d'après la BPI (représentants de l'industrie du disque britannique) un manque à gagner de 180 millions de livres par an.

Autrement dit, les solutions envisagées puis écartées en France sont à leur tour suggérées outre-manche. En vain, pour le moment.
Aujourd'hui, nous apprenons que la fondation Mozilla s'est donnée un mission de taille : démocratiser le format vidéo sur Internet tout en encourageant le développement de solutions open source.

Christophe Blizzard, un évangéliste du logiciel libre travaillant chez Mozilla Corporation, explique que contrairement aux autres aspects de l'Internet, la vidéo reste un élément peu démocratisé. A titre d'exemple le développeur fait remarquer que les internautes se ruent sur quelques sites web bien spécifiques comme YouTube ou DailyMotion et que le problème des droits d'auteur se pose très fréquemment. Afin de décentraliser la vidéo sur Internet, Christophe Blizzard explique que le format devrait être aussi manipulable qu'une photo au sein d'un document HTML. Par ailleurs, son utilisation ne devrait pas se baser sur une technologie propriétaire nécessitant le paiement d'une licence.

Chez Mozilla, le format vidéo privilégié qui répond aux critères ci-dessus est Theora. Pour cette raison, la fondation souhaite le parfaire et le démocratiser et, en partenariat avec Wikimedia, annonce un prix de 100 000 dollars pour son développement. Au final, il en résultera une technologie mature capable de concurrencer les solutions propriétaires.

Le format de compression vidéo Theora, qui est à la vidéo ce que le Vorbis (extension .ogg) est à la musique, fut initialement développé par la fondation Xiph.org et utilise une licence BSD.
Mercredi, la commission mixte paritaire (CMP) qui réunit députés et sénateurs procèdera aux derniers arbitrages relatifs à la loi sur la réforme de l'audiovisuel. Elle devra alors décider de confirmer ou d'infirmer la hausse de la redevance TV de 116 à 120 euros, approuvée à une large majorité par le Sénat. La CMP aura également à se prononcer sur la question de l'extension de l'assiette de cette redevance aux ordinateurs, là encore votée par les sénateurs.

Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, qui s'exprimait dimanche dans les colonnes du quotidien Le Parisien / Aujourd'hui en France, a affirmé que le chef de l'Etat ne soutenait pas ces deux mesures.

"La position de Nicolas Sarkozy est claire: il est hostile à l'augmentation de la redevance", a déclaré Claude Guéant. "Il admet en revanche l'actualisation sur l'inflation", a-t-il concédé, avant d'ajouter, "Ceci dit, s'il y a une augmentation d'un ou deux euros, ça ne sera pas la fin du monde". "Le gouvernement trouve que c'est dommage", a-t-il en outre affirmé, au sujet de l'extension de la redevance aux ordinateurs.

Pour parvenir au consensus, la CMP pourrait décider de couper la poire en deux, et de se prononcer en faveur d'une augmentation de deux euros de la redevance, qui passerait donc de 116 à 118 euros. Réponse demain, 28 janvier.
A l'occasion de la présentation de ses voeux à la presse, le 22 janvier dernier, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a procédé à l'inauguration du site telecom-infoconso.fr, censé guider le consommateur dans la jungle des différentes offres, fixes ou mobiles, proposées par les opérateurs.

On y trouvera des fiches pratiques présentant certaines thématiques telles que le dégroupage, la portabilité du numéro, la couverture ADSL, ainsi que des guides répondant à des questions simples telles que "comment résilier mon contrat". L'Arcep résume en outre les différentes procédures pouvant être initiées lors d'un litige avec un opérateurs télécoms.

Jean-Claude Mallet, nouveau président de l'Arcep, a par ailleurs résumé les deux principaux objectifs de l'Arcep pour 2009 : "déclencher le déploiement des nouveaux réseaux numériques fixes et mobiles" et "réussir la couverture mobile, haut débit et très haut débit fixe du territoire", en précisant que dans un contexte de crise mondiale, les investissements publics et privés qui accompagneront ces initiatives devront être gérés avec la plus grande transparence.
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