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Si le salon annuel du CES, qui se déroule actuellement à Las Vegas, est l'occasion de voir les derniers gadgets développés par les principaux constructeurs internationaux, c'est aussi un événement qui permet de réfléchir à l'avenir des nouvelles technologies dans leur ensemble.

Reuters rapporte que cette année, l'association nationale des malvoyants aux Etats-Unis s'est rendue au salon accompagnée d'une figure emblématique : Stevie Wonder. Le groupe a tenté de se faire entendre auprès des constructeurs, notamment vis-vis de la généralisation des écrans tactiles qui réduisent fortement le degré d'accessibilité des appareils pour les personnes non-voyantes. C'est véritablement l'iPhone qui a imposé la mode de l'écran tactile et depuis, plusieurs constructeurs lui ont emboité le pas.

En insistant sur l'importance de rendre les produits utilisables auprès des personnes handicapées, Steve Wonder explique que certains constructeurs, sans même le savoir, ont fabriqué des gadgets très ergonomiques tels que les iPod (probablement pas les Touch) ou les smartphones de la marque Blackberry.

Chris Danielsen, un porte-parole de l'association nationale des personnes malvoyantes, déclare que l'accessibilité des appareils n'est pas un frein à l'innovation, ni ne requiert des sommes colossales de coût de production. " Nous ne voulons pas freiner le progrès", explique-t-il, "penchez-vous sur l'interface et construisez-la de manière à ce qu'elle soit simple. Plus l'interface d'un produit est simple d'utilisation, plus de gens, handicapés ou non, y seront sensibles".

L'association explique qu'actuellement, les personnes malvoyantes peuvent utiliser un logiciel spécial permettant de lire les informations affichées à l'écran, mais le coût de cette application est souvent trop élevé et, la plupart du temps, uniquement compatible avec les téléphones haut de gamme.

Mike Starling, chef des opérations techniques de NPR, la principale radio publique américaine conclut : "je pense que le sentiment général est que le souci d'accessibilité sera comparable à celui de respecter certaines normes écologiques et deviendra le nouveau fer de lance des technologies de demain".
Il y a quelques semaines, Google annonçait la version 1.0 finale de son navigateur Google Chrome et son intention de signer plusieurs contrats de distribution OEM. Aujourd'hui, le géant de Mountain View dévoile la version alpha de Chrome 2.0 réservée aux développeurs.

Chrome 2.0 se base une nouvelle version de Webkit, le moteur open source initialement développé par Apple. La version utilisée, 528.8, se trouve actuellement au sein de Safari 3.1. En plus de corriger certains bugs, le moteur prend en charge de nouvelles proriétés CSS comme le dégradé ou le canva.

Ce nouvel opus introduit plusieurs fonctionnalités afin de rattraper son retard sur les navigateurs existants de longue date tels que Mozilla Firefox ou Internet Explorer. Ainsi, une technologie d'autocomplétion vient se coupler aux formulaires sur Internet. Alors qu'il n'était seulement possible que d'agrandir ou de diminuer le texte d'une page, le zoom s'applique désormais à tous les éléments de la page. Le correcteur orthographique a reçu plusieurs améliorations avec la possibilité de désactiver ce dernier en cliquant droit sur le champ d'écriture. Aussi, l'utilisateur peut choisir la langue du correcteur au travers des options du navigateur.

Parmi les autres fonctions qui manquent à l'appel dans la version 1.0 de Chrome et qui sont introduites dans cette mouture, notons le défilement automatique, généralement opéré en cliquant sur le bouton du milieu de la souris. Chrome 2.0 donne aussi la possibilité de créer plusieurs profiles d'utilisation avec d'autres favoris ou en choisissant différentes options pour la gestion des cookies ou de l'historique du navigateur.

Cependant, la fonctionnalité la plus demandée concerne véritablement le support des extensions à la Firefox. A ce sujet Google introduit la prise en charge des scripts de GreaseMonkey. Cette option est expérimentale. Rendez-vous ici pour plus d'informations.

Notons par ailleurs qu'il est possible d'importer ses favoris de Google Bookmarks, que la navigation en mode privé a été améliorée ou encore que le moteur JavaScript V8 a également reçu une mise à jour.
Il y a quelques mois, le fondeur Intel présentait lors de l'IDF sa nouvelle et première puce à architecture IA destinée à prendre place au sein des téléviseurs. Pour illustrer les apports de l'Intel CE 3100, la firme de Santa Clara avait choisi de présenter la plate-forme de Widgets développée par Yahoo !, sur la base du célèbre Konfabulator, et destinée à s'intégrer à nos téléviseurs pour permettre, par exemple, de garder un oeil sur la météo ou les cours de la bourse lors de son programme TV favori. Les Widgets TV Yahoo ! ici sur un écran Toshiba

L'édition 2009 du CES, est l'occasion pour les fabricants de téléviseur d'apporter leur soutien à la technologie de widgets Yahoo ! puisque celle-ci est dorénavant présente dans les téléviseurs Samsung mais aussi dans les téléviseurs Toshiba de la gamme Regza. Chez Toshiba toutefois, les téléviseurs dotés de cette technologie, qui va de pair avec la prise en charge DLNA et l'intégration d'un client Media Center Extender, sont attendus pour le courant de l'année 2009 sans plus de précision.
L'extension de la redevance TV aux ordinateurs se précise. Et il apparaît qu'elle devrait également s'appliquer aux possesseurs de mobiles. Déjà abordée à de nombreuses reprises en fin d'année dernière, c'est cette fois la commission des Affaires culturelles du Sénat qui a adopté mardi un amendement à la réforme du projet de loi sur l'audiovisuel prévoyant d'élargir la redevance aux ordinateurs et aux téléphones mobiles.

Même pour les français ne possédant pas de téléviseur, le gouvernement cherche donc à appliquer la redevance TV sur tous les autres terminaux permettant de visionner des chaines de télévision. Et ce dans la limite d'une seule redevance par foyer fiscal quel que soit le nombre de terminaux utilisés. Dans le même temps, si le prix de la redevance - actuellement de 116 euros - ne devait pas augmenter suite à la suppression progressive de la publicité sur les chaines TV du service public, la commission des Affaires culturelles du Sénat a tout de même voté pour qu'elle soit désormais indexée sur l'inflation.

Pour le reste, en attendant que ces amendements soient adoptés définitivement à la fois au Sénat et à l'Assemblée nationale, il reste à préciser leur champ d'action, le député (Nouveau Centre) Jean Dionis du Séjour proposant d'élargir cette redevance aux abonnés à des offres triple play qui ne la payent pas déjà. Les possesseurs d'anciens PC, qui ne peuvent pas recevoir d'offres de TV, devraient logiquement en être exemptés. Selon le député, cet amendement permettrait de bénéficier de 50 millions d'euros de rentrées fiscales dans le budget de l'État.
Cette année le traditionnel discours de pré-ouverture du CES revenait à Steve Ballmer, actuel président directeur général de Microsoft. Il faut en effet se souvenir qu'il y a un an, Bill Gates animait son dernier keynote d'ouverture du CES, le fondateur de Microsoft ayant décidé de passer la main pour se consacrer à sa fondation caritative. Changement de ton et de style donc cette année avec un Steve Ballmer enjoué et toujours très dynamique. Après un bref rap... que nous nommerons le rap du CES, Steve Ballmer est apparu sur scène et n'a pas tardé à briser la glace avec quelques blagues sous forme de messages qu'il aurait reçu avant le CES : un certain Bill suggérait à Steve de ne pas se tromper d'exposition (NDLR : en parallèle du CES se déroule l'Adult Expo, un salon... qui se passe d'explication !) alors qu'un certain Jerry Yang lui demandait avec insistance pourquoi il ignorait ses requêtes pour être son ami sur Facebook.

La convergence... acte III
Passé l'interlude humoristique, Steve Ballmer a rapidement évoqué la crise économique mondiale et la récession avant de s'attaquer au côté visionnaire que l'on donne en général aux keynotes d'ouverture d'un salon comme le CES puisqu'il s'agit en général d'évoquer les grandes tendances pressenties pour l'industrie dans l'année en cours ou les années à venir. Et surprise, Microsoft a retenu le thème de la convergence en évoquant, comme l'an dernier, les trois écrans employés quotidiennement par n'importe quel travailleur : l'ordinateur, le téléphone et la télévision. Le lien entre ces trois écrans ? Windows bien sûr et la nouvelle dimension offerte par le « Cloud » pour synchroniser tous ses périphériques connectés notamment.

Windows 7 Beta 1 disponible officiellement
Faute de vision véritablement nouvelle, Steve Ballmer en est venu au gros morceau de ce keynote, à savoir Windows 7, le nouveau système d'exploitation en cours de développement à Redmond. Appelé à succéder à Windows Vista, Windows 7 est en bonne voie selon Steve Ballmer. Et puisque nous n'aurons pas eu le droit de savoir quand Microsoft compte commercialiser ce nouveau système, on se consolera avec la disponibilité immédiate, pour les abonnés Technet et MSDN, de la Beta 1 de Windows 7 (build 7000). Et ne désespérez pas trop vite, Microsoft rendra publique la Beta 1 de Windows 7 dès ce vendredi et ce dans le monde entier. Pour le reste, Microsoft n'a guère dévoilé de nouveautés fonctionnelles par rapport à ce qui était déjà connu, alors que Steve Ballmer est revenu sur la rapidité, la simplicité ou encore la fiabilité de ce nouveau système.

Windows Live disponible en version finale
Du côté du bouquet de services Windows Live, Microsoft annonce la disponibilité de la version finale de ses applicatifs. En réalité, il s'agit ici d'une non-annonce, puisque la version finale en question correspond aux builds 1202 publiées il y a trois semaines par Microsoft et alors officiellement qualifiées de Beta. Bref, Microsoft nous fait ici du neuf avec... du vieux alors que le géant des logiciels annonce que sa suite Windows Live Essentials sera préinstallée sur les nouveaux ordinateurs Dell.

Un accord avec Facebook pour Windows Live
Seule nouveauté réelle concernant Windows Live, la concrétisation du partenariat avec Facebook. Il sera ainsi possible d'inclure dans son fil « Quoi de neuf » visible notamment sur Windows Live Messenger, les actualités en provenance de son profil Facebook.

Fier d'être un PC !
Alors que Steve Ballmer s'est déclaré fier d'être un PC, le même Steve Ballmer n'a pas montré grand chose en ce qui concerne Windows Mobile. Il faut dire que le 3GSM approche et que la firme de Redmond se réserve sûrement pour cette occasion. A défaut de nouveauté dans ce segment on passe aux loisirs numériques avec la division en charge notamment de la Xbox 360...

Xbox et Zune
Fer de lance de la stratégie de divertissement de Microsoft la Xbox 360 est l'objet de quelques annonces à l'impact avouons-le fort modéré. Le président de la division en charge de la Xbox 360, Robbie Bach, est revenu sur les succès enregistrés par la console, notamment au niveau du service Windows Live, avant d'évoquer l'arrivée d'une chaîne PrimeTime sur la nouvelle interface Xbox 360 pour jouer au jeu « 1 contre 100 ». L'année 2009 devrait être marquée par le retour de la franchise Halo avec la sortie d'Halo Wars, un jeu de stratégie basé sur l'univers d'Halo et attendu pour le 28 février, et la sortie, dans un autre genre, d'Halo 3 OSDT. Du côté du Zune... et bien que le sujet fut évoqué pour retracer les succès du baladeur de la firme sur l'année 2008, Microsoft s'est bien gardé d'annoncer une quelconque nouveauté...

Un keynote... décevant ?
En définitive, ce premier keynote de Steve Ballmer ne restera pas dans les annales tant il a manqué de surprise et parfois même de matière. Alors que la Beta 1 de Windows 7 est disponible depuis plusieurs semaines déjà sur les réseaux de tranfert de fichiers, la Beta publiée ce jour par Microsoft est identique et la firme de Redmond n'a rien annoncé de nouveau au sujet de Windows 7, dommage !
Le site Fliquid Studios a publié une introduction à l'utilisation de l'API de recherche Google par une interface en PHP avec cURL.

Il existe de nombreux moyens de récupérer des informations venant de résultat à partir de fonctions de recherches ou par le biais de recherche des moteurs. Par ailleurs, cette introduction montre qui est très facile de faire quelques statistiques avec le moteur de recherche Google en utilisant leur API.

L'exemple qui est utilisé montre comment créer la connexion pouvant être utiliser pour présenter les modalités de retour à l'écriture.

- Introduction to using Google search API
- Demo Google search API
- Source Google search API
Hier soir, lors du salon de la Macworld Expo, Apple annonçait de nouveaux accords avec Universal Music Group, Sony BMG, Warner Music Group et EMI, afin de distribuer leur catalogue de chansons sans protection DRM au travers de l'iTunes Store. Ce matin, le groupe Warner Music annonce que ses morceaux seront aussi commercialisés sans protection numérique sur les plateformes Fnacmusic et Virginmega.

La maison de disque précise qu'il s'agit pour l'instant d'une expérimentation et d'une suite logique à sa position favorable au projet de loi "Création et Internet". Cette initiative se déroule sur près d'un an, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 31 décembre prochain. Par la suite, Warner Music pourrait étendre ce modèle à l'ensemble des plateformes de téléchargement.

"Nous sommes ravis de débuter cette expérimentation avec ces 2 partenaires historiques en France et espérons étendre notre collaboration à d'autres partenaires très prochainement. Nous espérons que cette annonce contribuera à soutenir l'effort législatif en cours en faveur de la lutte contre la piraterie d'oeuvres culturelles", explique Thierry Chassagne, président de Warner Music France.

En avril 2007, EMI a lancé un catalogue de titres musicaux sans DRM en annonçant un partenariat similaire avec ces deux services en ligne. Denis Olivennes, alors président de la Fnac, avait déclaré : "nous espérons que les autres "majors" vont suivre la voie d'EMI et proposer leur catalogue en format numérique sans protection".
S'agirait-il d'une prise de conscience soudaine chez Microsoft ? Plusieurs rumeurs sur Internet spéculent sur la prochaine initiative de Microsoft face à Hotmail qui envisagerait d'offrir l'accès au protocole de connexion POP3 gratuitement.

Rappelons que le protocole POP3 permet aux utilisateurs de consulter leurs messages électroniques depuis un logiciel dédié tel que Outlook, Thunderbird ou Eudora plutôt qu'au travers de l'interface web. Par la suite, lorsqu'il est téléchargé sur le client local, le message peut être lu en mode déconnecté. La connectivité POP3 était particulièrement prisée au temps des facturations de connexion Internet à la minute et reste aujourd'hui un moyen d'établir des sauvegardes de ses emails.

Actuellement, Microsoft autorise l'accès à POP3 à condition de souscrire à Windows Live Hotmail Plus, un service premium facturé à 19,99 euros par an. Le géant de Redmond semble donc suivre les traces de Gmail qui propose cette connexion depuis le mois d'octobre 2004 et l'IMAP depuis octobre 2007. En guise d'IMAP, Microsoft utilise DeltaSync afin de synchroniser les emails, contacts ou événements du calendrier. De son côté, Yahoo! autorise la connectivité POP via une souscription similaire baptisée Yahoo! Mail Plus.

Cette rumeur semble avoir été confirmée par un représentant de Microsoft dans les forums officiels de Windows Live.
le 06/01/2009 à 23:45
RV AFUP : PHP et les frameworks
Pour le début année, Les éditions Eyrolles et avec la participation de l'AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP) lance un rendez-vous gratuit sur le thème de "PHP et les frameworks".

Cet évènement est prévu le 13 janvier 2009 à la cantine.

Pour avoir toutes les informations, il suffit de consulter le lien ci-dessous :

- PHP et les frameworks
La rumeur s'intensifiait depuis quelques jours, et hier soir, l'équipe de développement Mac de Google a finalement levé le voile sur une version optimisée de Picasa 3.

Picasa est un logiciel permettant d'organiser et de retoucher ses clichés. Quelques fonctionnalités d'édition basique sont donc proposées afin de recadrer une photo, ajuster les contrastes ou enlever les yeux rouges. Le logiciel inclut une palette d'effets avec plusieurs filtres prédéfinis (sepia, noir et blanc, saturation des couleurs....). Google y a aussi inclut des options un peu plus ludiques à savoir le collage, la création de clips vidéo ou de posters.

Face à Picasa, certains préfèreront iPhoto, le logiciel d'Apple de la suite iLife. Les deux produits sont assez similaires et s'adressent principalement au photographe amateur. En terme de publication sur Internet, Picasa offre une solution clé en main pour Picasa Web, les journaux de Blogger ou encore YouTube. De son côté iPhoto fonctionne particulièrement bien avec le service MobileMe Web Gallery et les sites crées sur iWeb. Sachez qu'il existe aussi une extension pour iLife baptisée Picasa Web Albums Uploader.

Picasa 3 pour Mac est actuellement disponible en version bêta en anglais et certaines fonctionnalités n'ont pas encore été intégrées comme le geotagging ou la capture des images de webcam. L'application nécessite Mac OS X 10.4 (Tiger), un processeur Intel et 256 Mo de mémoire vive.
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