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Après le lancement plutôt chaotique du service en ligne d'Apple, MobileMe, le magazine Ars Technica nous apprend que Steve Jobs a envoyé un email à l'ensemble de ses employés dans lequel il admet que le lancement du service aurait dû être repoussé. Entre des serveurs surchargés, des pré-autorisations bancaires erronées et des utilisateurs privés de leur emails, Jobs estime que MobileMe "n'est pas à la hauteur des standards de la compagnie". Selon lui, il aurait été préférable de diviser le lancement en plusieurs étapes en commençant par introduire la technologie Push sur l'iPhone et l'ordinateur puis ensuite dévoiler les applications web.

Le PDG de la firme de Cupertino ajoute : "C'était une erreur de lancer Mobileme en même temps que l'iPhone 3G, le système l'iPhone 2.0 et l'App Store [...] Nous étions tous surchargés de travail et l'on aurait aussi bien pu repousser la sortie de MobileMe [...] Le lancement de MobileMe démontre que nous avons encore beaucoup de choses à apprendre sur les services Web. Et il est clair que nous allons apprendre. La vision de MobileMe est à la fois excitante et ambitieuse et nous allons nous dépêcher d'en faire un service dont nous serons fier à la fin de l'année ".

Jobs annonce aussi une réorganisation de l'équipe de MobileMe, laquelle sera désormais dirigée par Eddie Cue - déjà en charge d'iTunes et de l'App Store - qui répondra directement à Steve Jobs.
Ce n'est plus un secret pour personne: Windows Vista souffre d'une certaine impopularité. En accusant les incompatibilités logicielles ou matérielles, beaucoup d'utilisateurs ont avoué une réticence à quitter Windows XP. Pourtant, selon Microsoft, la réputation autour de Vista n'est pas justifiée et comme pour montrer ses efforts, la firme de Redmond affiche publiquement le détail des périphériques et logiciels compatibles avec son dernier système. Puis, la compagnie doit faire face au marketing concurrentiel, et en l'occurence, les spots publicitaires d'Apple qui profite largement de la situation pour mettre en avant les qualités de Mac OS X. Casser l'image ternie de Vista, telle est la devise de Microsoft. Et dans ce domaine, tous les coups sont permis.

David Webster, Directeur des stratégies marketing chez Microsoft, planche sur la question et propose cette curieuse idée par email à ses supérieurs: présenter à un groupe d'utilisateurs sceptiques sur les performances de Vista une version déguisée du système d'exploitation en leur faisant croire qu'il s'agit d'un nouveau projet en cours de développement. Le nom de code de cette opération: Windows Mojave. Le projet est aussitôt adopté et, en parallèle, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, annonçe le lancement d'une campagne publicitaire d'un montant de 300 millions de dollars (soit environ 191 millions d'euros).

"Dans les prochaines semaines, nous allons mettre en place une campagne s'adressant aux utilisateurs sceptiques sur Windows Vista. Puis, plus tard cette année, nous reconcentrons nos efforts afin de redéfinir à sa juste valeur la vision de Windows pour nos clients" déclara Ballmer dans un email adressé aux employés de la compagnie.

Pendant trois jours, l'équipe en charge du projet arpente les rue de San Francisco afin de repérer ces utilisateurs récalcitrants à l'idée d'installer Windows Vista. En tout 140 personnes ont été conviées à une démonstration de Windows Mojave. Dans ce groupe, 84% utilisaient Windows XP, 22% étaient sur Mac OS et 1% sur une distribution de Linux. La scène a été filmée par 22 caméras cachées. L'ordinateur utilisé pour la présentation est un portable de milieu de gamme: le HP Pavillon DV2000 tournant sous un processeur Core 2 Duo T5250 cadencé à 1,5 GHz et doté de 2Go de mémoire vive.

Cette petite mise en scène a permis a Microsoft de dresser une étude des retours d'utilisateurs. Selon la compagnie, 94% des participants ont jugé ce prétendu nouveau Windows plus attrayant que Vista. le système d'exploitation est-il donc réellement victime des préjugés? Quoiqu'il en soit, la note moyenne attribuée à Vista par ces utilisateurs était de 4,4/10 avant la démonstration. Puis, une fois la nature de Windows Mojave révélée, la moyenne donnée par ce groupe de participants piégés est montée à 8,5/10. Satisfait de cette campagne, Microsoft à mis en ligne ces vidéos comme un pied de nez aux spots publicitaires d'Apple.

Mais cela suffira-t-il à convaincre l'ensemble des sceptiques et à relancer les ventes avant la sortie de Windows Seven? Pas sûr car, ironiquement, Steve Ballmer lui-même n'est plus aussi certain de la qualité de son produit. Lors du sommet MVP annuel à Seattle en avril dernier, ce dernier expliquait:

"Windows Vista: c'est un chantier en cours. Un travail très important et je pense que nous avons fait de bonnes choses, et je pense que nous devons en tirer des leçons. Il clair, qu'il ne faut plus attendre cinq ans entre deux systèmes d'exploitation [...] Vista est plus lourd que XP. Il sera toujours plus lourd que XP. Nous devons faire en sorte qu'il ne devienne pas plus lourd et s'assurer des performances, de la durée de vie d'un cycle de batterie et des compatibilités."
Des milliers d'internautes ont été victimes ces dernières semaines d'une escroquerie à grande échelle organisée sur Internet autour de la vente de billets permettant d'assister aux compétitions des Jeux Olympiques, qui ouvriront le 8 août prochain. Pour certains, le préjudice subi s'élèverait à plusieurs milliers de dollars. Devant la multiplication des cas, particulièrement dans les pays anglo-saxons, le Comité international olympique et le Comité olympique des Etats-Unis viennent de porter plainte contre six de ces sites, accusés d'avoir vendu des faux billets pour les JO.

Après avoir commandé des billets pour les JO sur des sites tels que beijingticketing.com, beijingolympic2008tickets.com ou olympic-tickets.net, de nombreux internautes ont en effet eu la désagréable surprise de découvrir en début de semaine que les sites en question ne répondaient plus. Ces sites, aux noms de domaine éloquents, présentaient pourtant l'apparence de revendeurs officiels, et affichaient complaisamment l'adresse de bureaux soi-disant londoniens, ou américains. Les numéros de téléphone qui figuraient sur chacun de ces sites ne répondent plus aujourd'hui, et les nombreux internautes semblent donc en être pour leurs frais.

Après la polémique liée au problème de la censure du Web que fait régner la Chine, y compris pour la presse étrangère, le CIO se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente. Les personnes escroquées se demandent en effet pourquoi l'institution n'a pas pris de mesure à l'encontre de ses revendeurs non accrédités avant les Jeux, alors que les sites concernés étaient en ligne depuis des mois, et que le CIO mène la vie dure à tous ceux qui utilisent l'image et les logos des Jeux sans son accord. Aux Etats-Unis, plusieurs d'entre eux étudient déjà l'opportunité de demander des comptes, ainsi qu'un dédommagement financier, au CIO.
Après la réduction de 20 euros accordée dans le cadre de la déclaration en ligne de l'impôt sur le revenu, le gouvernement poursuit ses efforts en matière de développement de l'administration électronique, en accordant aux automobilistes verbalisés un délai supplémentaire de quinze jours pour s'acquitter de leurs contraventions s'ils les paient en ligne. Le décret formalisant cette mesure a été publié le 2 août dernier au Journal Officiel. Il ne s'applique toutefois pas pour l'instant aux infractions liées au stationnement, ou à celles qui nécessitent le passage devant un juge.

"Le paiement de l'amende forfaitaire ou de l'amende forfaitaire majorée peut également intervenir dans un délai de quinze jours par télépaiement automatisé ou par timbre dématérialisé, à l'issue des délais prévus", explique le JO. Ces quinze jours viennent donc s'ajouter au délai de quarante-cinq jours initialement accordés aux automobilistes pour payer leurs contraventions. "En cas de paiement volontaire de l'amende forfaitaire majorée dans le délai d'un mois à compter de sa date d'envoi, le montant des sommes dues sera diminué de 20%", indique en outre le JO.

Alors que seul un PV sur deux est payé dans le délai de quarante-cinq jours imparti par la loi, le gouvernement souhaite ainsi inciter les automobilistes à régulariser leur situation spontanément, le passage à un mode de paiement dématérialisé permettant en outre de réduire les coûts associés au traitement des infractions. Pour régler leurs amendes, les citoyens français auront la possibilité d'acheter des "timbres dématérialisés" dans les bureaux de tabac, ou d'effectuer le paiement en ligne, via le site amendes.gouv.fr.
Critiquées pour leur contribution à la censure du Net en Chine, les firmes américaines Google, Yahoo et Microsoft révisent leur copie. Ces sociétés et d'autres acteurs de l'internet auraient signé avec des organisations de défense des libertés un accord portant sur un code de conduite à adopter en Chine et dans d'autres pays "répressifs", rapporte le Wall Street Journal. En cours d'élaboration, ce code porterait sur les principes de libre expression et de protection de la confidentialité des données privées, précise le quotidien dans son édition du 5 août 2008.

A la veille des Jeux Olympiques de Pékin, chacun veut se présenter sur son meilleur jour. Façade ? Pour mémoire, début 2006, Google a été le premier acteur mondial de l'internet à reconnaître sa participation à la censure du Net chinois, avant de se déclarer prêt "à revenir en arrière". De son côté, Yahoo, accusé par des organisations comme Reporters sans frontières et la World Organization for Human Rights USA d'avoir fourni aux autorités chinoises des informations sur des internautes emprisonnés depuis, a fait son mea culpa fin 2007.
Comme chaque année, la remise du rapport annuel des activités aux autorités financières américaines (SEC) est pour les cadres de Microsoft l'occasion de se livrer à ce délicat exercice qu'est l'identification des "menaces" susceptibles de mettre en péril la position dominante de l'éditeur sur le marché des logiciels. Au sein de la version 2008 de ce copieux document (en anglais) de quelque 80 pages, Microsoft souligne l'efficacité du modèle économique mis en place par Apple et égratigne une nouvelle fois le principe même de l'open source.

L'open source, un modèle litigieux ?

"Notre modèle économique est basé sur le fait que les utilisateurs acceptent de payer pour utiliser sous licence les logiciels que nous développons et distribuons. Avec un tel modèle, les développeurs de logiciels endossent les coûts que représentent la conversion d'une idée en des logiciels finis, à travers des investissements en recherche et développement, puis compensent ces dépenses à l'aide des revenus générés suite à la distribution de leurs produits", résume fort justement Microsoft.

L'éditeur poursuit, en rappelant que le terme open source fait généralement référence à des logiciels "dont le code source est soumis à une licence autorisant sa modification, sa combinaison avec d'autres logiciels et sa redistribution, sous réserve de certaines restrictions propres à chaque licence", avant d'ajouter que certaines sociétés font commerce de ces logiciels et des services qui les accompagnent.

"Ces sociétés n'endossent pas la totalité des coûts que représente la recherche et le développement d'un logiciel. Certaines de ces sociétés sont susceptibles de se baser sur des idées formulées par Microsoft, auxquelles nous leur avons laissé accès gratuitement, ou en échange d'une faible redevance, dans le cadre de nos initiatives en matière d'interopérabilité", poursuit Microsoft, avant d'en arriver à la conclusion : "Dans la mesure où le logiciel open source est de plus en plus accepté sur le marché, nos ventes, revenus et marges opérationnelles pourraient diminuer".

En tant que numéro un mondial des éditeurs, Microsoft est tenu d'innover, et ses activités couvrent un éventail si large qu'il y aura effectivement toujours une société pour tenter de se positionner sur l'une des niches qui le composent. Pour autant, la firme de Redmond a un temps aussi adopté ce positionnement, face à des initiatives comme Lotus ou Netscape, sans oublier une société comme... Apple.

Prendre Apple pour modèle ?

Apple justement, société dont Microsoft reconnait l'habile stratégie, sans explicitement la nommer. "Un modèle concurrent, vertical, dans lequel une seule société contrôle aussi bien les éléments logiciels que matériels d'un produits, a remporté le succès au sein d'une série de produits grand public, comme des ordinateurs personnels, des téléphones mobiles, ou des baladeurs numériques », commente ainsi l'éditeur, qui ne cache pas son intention de s'en inspirer. "Nous offrons aussi ce type de produits verticaux, autour d'éléments logiciels et matériels ; cependant, nos efforts en la matière sont susceptibles de faire augmenter nos coûts et de réduire nos marges », prévient-il.

Loin d'occulter la montée en puissance de ses concurrents - Apple dans le domaine de l'informatique ou de la téléphonie mobile ; la popularité grandissante des solutions open source, tant auprès du grand public que des entreprises, Microsoft semble donc désireux de maintenir le cap. "Le plus dur n'est pas d'avoir été quelqu'un, mais de le rester", écrivait Roger Martin du Gard.
le 04/08/2008 à 22:27
Yahoo lance Delicious 2.0
Voilà près d'un an que Yahoo! a dévoilé la nouvelle interface de Del.icio.us, ce service web permettant de gérer ou partager vos favoris en leur attribuant des mots-clés. Et finalement, c'est en fin de semaine dernière que le voile a été levé. La base d'utilisateurs, qui comptait 300.000 inscrits à l'époque du rachat par Yahoo, en affiche aujourd'hui plus de 5 millions, d'où la nécessité de revoir l'infrastructure globale. Yahoo! promet une optimisation générale et un chargement des pages beaucoup plus rapide. S'il profite de cette optimisation, le moteur de recherche interne est aussi doté de nouvelles fonctionnalités avec la possibilité d'opérer une requête dans vos favoris pour un mot-clé donné ou d'effectuer une recherche au sein de vos contacts. L'utilisateur remarquera surtout cette nouvelle interface qui, tout en conservant le côté épuré, rajeunit le service et améliore l'ergonomie générale.

Parmi les autres nouveautés, notons que la page d'un utilisateur inclut désormais un champ de recherche de tags avec auto-complétion. Aussi, la barre latérale met en avant les mots-clés les plus prisés de cet utilisateur et propose un classement alphabétique de l'ensemble de ses autres mots-clés.

Enfin, le détail qui fait la différence, le site est disponible sur delicious.com et non plus via cette URL bizarre jouant sur un sous-domaine et une extension TLD "us", del.icio.us.
Si Apple a une bête noire, il s'agit véritablement d'Internet! Après que la firme a laissé croupir son service de souscription .Mac, son remplaçant, MobileMe, ne tient pour l'instant pas ses promesses. Dévoilé le 9 juin dernier lors de la WWDC de San Francisco par Phil Schiller, Vice-Président du Département Marketing chez Apple, MobileMe semblait plutôt novateur. En offrant une suite complète de services web 2.0 basés sur une infrastructure SproutCore ainsi qu'une technologie Push globale pour les emails, le carnet d'adresses, le calendrier ou les signets de Safari, MobileMe avait tout pour plaire... Malheureusement son déploiement fut catastrophique.

Le 9 juillet dernier, alors que les utilisateurs devaient tranquillement observer la mise à jour de leur compte .Mac vers MobileMe, les serveurs d'Apple furent très rapidement surchargés et les services en ligne, inaccessibles pendant plusieurs jours. Mais ce n'est pas tout, car la tension monte au sein des Mac users lorsqu'on apprend qu'Apple s'est adonné à ce qui ressemble fortement à de la publicité mensongère. En effet, si vos données personnelles sont bien synchronisées entre votre iPhone, votre suite d'outils en ligne et votre ordinateur, les changements opérés depuis ce dernier ne sont pas doublés de la technologie Push qui permet une synchronisation immédiate. Au mieux, les modifications sont mises en ligne sur le serveur puis réfléchies sur les autres machines toutes les 15 minutes via iSync.

C'est un long silence qui s'intaure entre Apple et ses utilisateurs. Finalement, une semaine plus tard, la compagnie envoie un message d'excuses à l'ensemble de ses abonnés... en anglais, pour tout le monde. Voici une traduction partielle: "Nous avons terminé le processus de transition de .Mac vers MobileMe. Malheureusement, ce fut plus chaotique que prévu. Bien que la mise en place des services principaux tels que le Mail, iDisk, Sync, Back to My Mac et les Galeries web fut sans encombres, les nouvelles applications de MobileMe ont été bien plus problématiques. Heureusement, nous avons résolu ces problèmes et les services web sont désormais fonctionnels ».

La firme reconnaît par ailleurs qu'il n'y a aucune synchronisation Push depuis l'ordinateur et promet de plus employer ce terme. En guise de compensation, Apple décide d'étendre cette souscription annuelle de 30 jours.

L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais non. Au Royaume-Uni, une nouvelle surprise attend les nouveaux utilisateurs ayant décidé d'ouvrir un compte d'évaluation de MobileMe. Au lieu de bénéficier gratuitement de 60 jours d'essai, ces nouveaux arrivants ont vu leur compte en banque débité de 121 livres. Quelques jours plus tard, le 19 juillet, Apple fait un second mea culpa électronique auprès des utilisateurs concernés et promet qu'aucun débit réel n'a eu lieu et que la compagnie devait initialement bloquer un dollar pour vérifier l'existence du compte bancaire. Pour calmer les les vagues de mécontentements, Apple décide de prolonger la période d'essai de 30 jours - lesquels s'ajouteront automatiquement au premier dédommagement de la semaine précédente.

Si Apple a décidé de s'excuser par messages électroniques, encore faut-il que la réception des emails soit belle et bien fonctionnelle ! En effet, deux jours plus tard, nous apprenons que près d'1% des utilisateurs de MobileMe ne peuvent toujours pas accéder à leur boite électronique. Comme pour reprendre le contrôle de la situation, Steve Jobs, le PDG de la firme de Cupertino, demande à ses employés d'informer les utilisateurs continuellement des états de service de MobileMe, directement sur le site Internet d'Apple. L'accès aux email ne sera pourtant restauré qu'une semaine plus tard.

Depuis des années, les performances de .Mac ne furent pas emblématiques des produits généralement soignés d'Apple. Malheureusement, MobileMe ne dément pas cette triste réputation. Pour beaucoup, il s'agit ni plus ni moins du lancement le plus catastrophique de l'histoire d'Apple. Aujourd'hui, d'après le site de la société, MobileMe serait complètement fonctionnel, cependant, beaucoup d'abonnés attendent encore leur extension de 30 ou 60 jours. Quand les problèmes seront-ils définitivement réglés ?
Peut-être connaissez-vous Google Translate, ce site permettant de traduire facilement un mot, une phrase voire une page web complète en quelques clics de souris. Bien sûr il serait périlleux de se fier uniquement à un moteur de traduction automatique. Selon le magazine spécialisé Google Blogoscoped, le géant du web a décidé d'aller plus loin en développant le Google Translation Center. En invitant les traducteurs bénévoles et professionnels, le service permettra d'obtenir des traductions humanisées dans une quarantaine de langages. L'utilisateur pourra entrer une requête de traduction directement à partir de l'interface et web, quant aux traducteurs, ils sélectionneront le projet de leur choix et informeront de l'avancée du travail.

Selon la FAQ déjà en ligne, Google ne semble être qu'un intermédiaire entre le traducteur et le client. Dans cette optique, le Centre de Traduction ne garantie aucune qualité de travail. De plus, aucune information n'est encore disponible sur la manière dont les professionnels seront payés. Enfin, on peut se demander de quelle manière Google tirera profit d'un tel service : publicités, ou commissions sur d'éventuelles transactions ? Le Google Translation Center est actuellement en phase bêta et testé auprès d'un panel privé d'utilisateurs .
Maison mère de Free, Iliad a dévoilé lundi de solides résultats pour son 1er semestre 2008. Le chiffre d'affaires (CA) consolidé du groupe s'établit à 692,2 millions d'euros sur le semestre, soit une progression de 20,6% par rapport à la même période en 2007. A lui seul, le CA haut débit d'Iliad a progressé de 22% sur un an pour s'établir à 679,6 millions d'euros.

Au cours du deuxième trimestre 2008, Iliad a gagné 93.000 nouveaux abonnés haut débit. Free, filiale internet d'Iliad, revendique, au 30 juin 2008, 3,13 millions d'abonnés haut débit équipés d'une Freebox pour un forfait unique à 29,99 €/mois. Par comparaison, Neuf Cegetel revendique plus de 3,22 millions d'abonnés haut débit (3,7 millions si l'on tient compte de l'OPA de SFR sur Neuf), Orange plus de 7,84 millions.

Sur le seul deuxième trimestre 2008, le CA consolidé du groupe affiche 352,2 millions d'euros (dont 346 millions pour le haut débit), ce qui représente une hausse de 18,9% par rapport au 2ème trimestre 2007. Quant à l'ARPU haut débit (chiffre d'affaires moyen réalisé par abonné), il ressort à 36,3 euros par mois hors TVA, soit une progression d'environ 1,3 euro sur un an. A eux seuls, les services optionnels "à valeur ajoutée" ont généré un CA de 168,9 millions d'euros au 1er semestre 2008, en hausse de 41% par rapport à la même période en 2007.
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