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En Juillet 2008 en France, Google a encore gagné des parts de marché pour atteindre 90,72%. Les deux plus grosses baisses en valeur sont celles de Live Search (-0.04%) et AOL (-0,03 point).

Par rapport au mois précédent :
- Google gagne 0,11 pt à 90,72% (+0,1%)
- Yahoo perd 0,01 pt à 2,84% (-0,5%)
- Live Search perd 0,04 pt à 2,30% (-1,9%)
- AOL perd 0,03 pt à 1,50% (-2,1%)
- Orange reste stable à 1,35% (+0,4%)

Ces chiffres ont été calculés par XiTi sur la période du 1er au 31 juillet 2008, à partir des statistiques de trafic de sites web francophones analysés par XiTi.

Il ne faut pas oublier qu'en ce moment AOL.fr utilise la technologie de Google... donc en réalité la part de marché de Google est encore un peu plus grande que ce qui est indiqué !
Champion du marketing à la performance et des liens sponsorisés, Google vient d'officialiser un nouvel outil, baptisé "Insights for Search", à destination des responsables marketing ou des internautes souhaitant mieux connaître les dernières tendances sur Internet.

Complémentaire de Google Trends ou du Keyword Tool d'Adwords, "Google Insights for Search" permet de donner une vision plus complète de ce que recherchent les internautes : tendance dans le temps, recherches les plus fréquences et recherches associées voire recherches par région.

Un outil gratuit, qui devrait faire la joie des spécialistes du référencement et autres "keywordeurs", et qui démontre une certaine transparence de la part de Google sur l'utilisation de son index par ses centaines de millions d'utilisateurs à travers le monde.
Si vous êtes un mordu du net, peut-être faites-vous partie d'un réseau communautaire ? Et bien, prenez garde car il s'agit pour les personnes malintentionnées d'une nouvelle façon de distribuer efficacement des malwares sur la Toile. Dernier cas en date : Twitter, cette plateforme de microblogging qui permet de facilement partager avec vos amis de petites brèves en deux ou trois phrases. En effet, le centre de sécurité de Kapersky vient d'identifier un faux compte utilisateur du service par lequel un pirate aurait publié un lien vers une soi-disant vidéo pornographique.

Selon le magazine Viruslist.com "Si vous cliquez sur le lien, une fenêtre de téléchargement automatique simulant une mise à jour d'Adobe Flash, un plugin généralement nécessaire pour regarder des vidéos. Vous vous retrouvez avec un fichier intitulé Adobe Flash sur votre machine; il s'agit-là d'une technique qui est devenue très populaire". Au lien d'une mise à jour d'Adobe Flash, la victime héberge en fait un cheval de troie sur son ordinateur.

Malheureusement les choses prennent de l'ampleur au fur et à mesure que ce profil public circule sur Internet et s'infiltre au travers de plusieurs réseaux sociaux, il en résulte une mise en valeur de ce lien dans les moteurs de recherches. De plus, dans le cas de Twitter, si l'utilisateur a activé la fonction auto-follow il suffit qu'un imposteur décide de vous ajouter à sa liste de contacts pour que ce dernier soit automatiquement ajouté à la vôtre.

Depuis fin 2007, les centres de sécurité ont analysé plusieurs cas similaires. Après avoir été alerté par Kapersky, Twitter a fermé le compte utilisateur de cet imposteur.
450.000. Ce serait le nombre de films téléchargés, chaque jour, de façon illégale, par les internautes français. "On ne s'attendait pas à de tels chiffres", commente l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa), commanditaire d'une étude réalisée par les sociétés Thomson et Advestigo, visant à déterminer l'ampleur du phénomène que représente le téléchargement sur les réseaux P2P tels qu'eMule ou BitTorrent.

De novembre à juin, les deux sociétés en charge de cette étude auraient surveillé le trafic P2P en France, en se concentrant sur les cent films les plus régulièrement piratés, qui représenteraient à eux seuls 90% des téléchargements illégaux. Sur huit mois, la moyenne s'élèverait à 450.000 téléchargements par jour, soit plus de 14 millions de longs métrages téléchargés par mois, l'étude n'envisageant que les films doublés en français. Un chiffre que l'Alpa ne manque pas de rapprocher des statistiques de fréquentation des salles de cinéma, qui, pour le mois de juin, s'élèveraient selon le CNC (Centre national de la cinématographie) à 11,5 millions d'entrées.

Pour les films français, la palme du téléchargement illégal revient à la comédie Bienvenue chez les Ch'tis, avec 682.000 téléchargements depuis le début du mois de mars, pour une moyenne d'environ 10.000 par jour, devant des longs métrages comme Persepolis, ou La Môme. Du côté des films américains, Transformers aurait été téléchargé plus de 3,7 millions de fois lors des six premiers mois de l'année. En dépit de ces chiffres élevés, les réseaux d'échange suffiraient à peine à combler l'appétit des internautes français, puisqu'à peine 40% des "demandes" seraient satisfaits selon cette étude, sans que l'on sache vraiment comment est calculé ce chiffre.

"Nous sommes face à un phénomène majeur qui peut mettre en péril l'industrie du cinéma et de l'audiovisuel. On ne s'attendait pas à de tels chiffres", explique à l'AFP Frédéric Delacroix, délégué général de l'Alpa. Truffée de chiffres éloquents, cette étude a en effet de quoi alarmer, particulièrement en cette période d'été, à quelques semaines seulement de l'examen par l'Assemblée du projet de loi "Création et Internet", destiné à endiguer le piratage des oeuvres audiovisuelles sur Internet.

Une étude qui tombe à point nommé pour sensibiliser les députés à la question du préjudice subi par l'industrie du cinéma à cause du téléchargement illégal ? Selon nos informations, les résultats de cette étude ne devaient pas être divulgués avant la rentrée de septembre, période coïncidant avec la reprise des travaux parlementaires, ce qui confirme leur caractère opportun. Peut-être lui manque-t-il toutefois l'analyse du manque à gagner éventuel que sont censés avoir entrainé ces téléchargements illégaux. En dépit de ces 682.000 téléchargements, et de sa disponibilité sur le Web quatre jours après sa sortie en salle, Bienvenue chez les Ch'tis a pour mémoire dépassé les vingt millions d'entrées.
Quel sera le web de demain ? A quoi ressemblera votre navigateur ? Voilà les questions que se pose la Fondation Mozilla en vous invitant à partager vos idées au sein du centre de recherches Mozilla Labs. Que vous soyez développeur ou non, l'ensemble des concepts sera accessible au public et les développeurs pourront ensuite mettre en oeuvre le projet de leur choix.

Pour inaugurer cette énorme boite à idées, Mozilla Labs partage trois vidéos présentant des produits conceptuels qui pourraient bientôt prendre place sur votre ordinateur.

Aurora

Présenté par Adaptive Path, une société experte en ergonomie, le projet Aurora se penche sur les nouvelles interactions possibles entre l'utilisateur, le navigateur et le contenu web. Sur un système d'exploitation futuriste, le navigateur est fragmenté et chacune de ses fonctions, transformée en outil indépendant. L'utilisateur peut naturellement manipuler ces outils comme des objets de la vie réelle. D'un clic, deux personnes commencent une session de surf partagé au sein duquel l'interaction permet d'échanger tout type de données. L'écran comporte deux barres latérales et horizontales afin d'optimiser la manipulation de ces objets en permettant à l'utilisateur d'accéder facilement à ses raccourcis et son historique. Parce qu'ils tirent profit du web sémantique, ces éléments se regroupent automatiquement par classe au sein d'un espace en 3 dimensions.

Gestion des favoris

Le designer Wei Zhou s'est penché sur une nouvelle gestion des favoris d'un navigateur. Ici, l'idée d'un logiciel défragmenté est doublée d'un esprit minimaliste. Au démarrage, une simple barre de signets défile en haut de l'écran sous forme de vignettes organisées par groupes. Lorsque l'utilisateur clique sur un favori, la page web s'affiche en plein écran et la barre latérale se masque automatiquement. Un simple geste de la souris vers le haut de l'écran permet d'y accéder à nouveau. Il suffit de glisser-déposer une page vers un groupe de liens pour l'ajouter à sa collection. Ici aussi, le web sémantique opère sa magie et notamment pour le moteur de recherche qui permet de lister des sites similaires à celui visité.

Concept pour Firefox Mobile

Spécialisé dans les interfaces utilisateur, Aza Raskin, nous présente son concept pour une version mobile de Firefox sur un appareil nomade doté d'un écran tactile. L'accent est principalement mis sur la gestion des onglets. S'il reprend plusieurs idées de Safari mobile sur l'iPhone, Raskin optimise l'ergonomie en optant pour des boutons de contrôle plus grands que l'utilisateur peut dévoiler à sa guise. L'ensemble des onglets peut aussi être organisé par simple touché sur l'écran d'accueil.

Si vous aussi souhaitez partager vos idées et concepts, il vous suffit d'en rédiger les grandes lignes sur votre blog ou de l'illustrer sous forme d'image sur Flickr. Utilisez simplement le mot-clé "mozconcept" afin que la Fondation puisse apprécier votre dernière trouvaille. Si vous êtes un développeur désireux de travailler sur ce projet, il suffit d'en informer la communauté et d'héberger l'application sur votre site.
Aux Etats-Unis, le plus grand piratage de cartes de crédit vient d'être dévoilé. Les autorités fédérales ont arrêté onze personnes accusées d'avoir détourné plus de 41 millions de comptes bancaires. Albert Gonzalez, à la tête de ce réseau criminel international, a été arrêté mardi dernier à Boston pour fraude informatique et détournement d'identités. Il risque l'emprisonnement à perpétuité. Gonzalez et ses acolytes américains, ukrainiens, estoniens, chinois et biélorusses pratiquaient le "war driving", un procédé visant à repérer les réseaux WiFi des commerces pour identifier les vulnérabilités de leurs ordinateurs.

Sur ces machines, ils installaient des programmes espions leur retournant les informations bancaires des clients, notamment le code secret de leur carte. En ligne de mire nous retrouvons de grandes chaînes américaines telles que les librairies Barnes & Noble, le détaillant en fournitures bureautiques OfficeMax ou Sport Authority, un magasin spécialisé dans les articles de sport.

Selon les autorités, les escrocs ne se contentaient pas d'imprimer les numéros bancaires sur des cartes magnétiques vierges afin de pouvoir retirer plusieurs milliers de dollars dans des distributeurs de billets. Le groupe vendait aussi ces informations sur Internet en se tournant vers l'ukrainien Maksym Yastremskiy et l'estonien Aleksandr Suvorov.

Lors d'une conférence de presse à Boston, Michael B. Mukasey, procureur des Etats-Unis, a déclaré : "Les réseaux informatiques comme Internet sont deux éléments indispensables de l'économie mondiale. S'ils apportent d'extraordinaires moyens de commerce et de communication, ils sont aussi de formidables opportunités pour les criminels."

Déjà en 2003 Albert Gonzalez avait été arrêté par les Services Secrets pour des charges similaires. Cependant, il avait collaboré avec la brigade anti-fraude pour arrêter le groupe de pirates ShadowCrew accusé de vendre des informations financières détournées. "Dès que nous avons su que M. Gonzalez travaillait en parallèle avec des criminels pour partager des informations confidentielles, nous avons immédiatement pris la chose en main. ", a expliqué Mark Sullivan, directeur des services secrets.

En plus d'une peine de prison, le procureur a requis une amende d'au moins 1,6 million de dollars. "De toute évidence, ces gars-là étaient sophistiqués et organisés" commente Toby Weiss, directeur général de la firme Application Security, au NY Times.
le 05/08/2008 à 22:19
Drizzle : MySQL au régime
Monty Widenius et Brian Aker lancent actuellement un projet baptisé 'Drizzle' (bruine, en anglais) : c'est un fork (le troisième?) de MySQL, qui a pour but de réduire les fonctionnalités proposées par la base à un jeu d'instructions réduit, et d'impliquer la communauté dans le processus de développement.

Le projet, disponible d'ici 3 ou 4 mois, entend se passer des fonctionnalités encombrantes (comme les index full text ou géographiques), se concentrer sur les bugs critiques et pratiquer une refactorisation du code. Les fonctionnalités seront extraites du coeur et reviendront comme des interfaces modulaires. Avec un coeur allégé, plus moderne et plus rapide, il deviendra plus facile de comparer l'évolution du serveur MySQL sur différentes plate-formes, et appliquer des corrections.

Le plus importants, dans ce projet, est le retour de la communauté dans le coeur du développement : nombre de contributions ont été oubliées dans les années précédentes, et Drizzle demandera les contributions de chacun. La direction de Sun voit d'un bon oeil le lancement de ce projet, qui a été rendue possible par l'acquisition de MySQL par Sun. Il semble que les techniciens reprennent l'initiative et la possession du code, face aux objectifs commerciaux.

Un développement à suivre, dans les projets mois.

- Drizzle, I welcome thee
- More Drizzle thoughts
- What if
- Drizzle, Clouds, What if ?
- Drizzle, sur Launchpad
Patrick Lafontaine présente Sysbench, un outil pratique pour évaluer l'impact d'une charge MySQL sur un serveur.
En fait, l'outil mesure différentes variables importantes durant l'exécution d'une commande : processeur, mémoires, transferts, disques dur, etc. En fait, on peut l'utiliser pour MySQL mais pour bien d'autres choses, comme le serveur Web, ou un script PHP de tâche de fond.

- Sysbench pour créer et mesurer une charge de travail
- sysbench
le 05/08/2008 à 22:13
PHP 4.4.9RC1 et PHP 5.3.0alpha1
Johannes Schlützer publie la version alpha1 de PHP 5.3.0.

C'est la première version en vue de la finalisation de PHP 5.3.0, et si vous êtes déjà en train de compiler PHP 4.4.9, il est temps de faire la même chose pour PHP 5.3.0 : attendez-vous tout de même à plus longtemps de compilation, et un PHP très vitaminé :
- Espaces de noms (Namespaces)
- Late static binding et __callStatic
- Fonctions lambda et fermetures (closures)
- Ajout des extensions intl, phar, fileinfo et sqlite3
- Garbage collector cyclique et optionnel
- Support de MySQLnd en remplacement de libmysql
- Nouvelles syntaxes telle que NOWDOC, GOTO limités, opérateur ternaire "?:"

Compilez PHP 5.3.0, puis exécutez les milliers de tests, issus du test fest de juin 2008 pour vérifier que PHP fonctionne bien comme attendu sur votre plate-forme.
L'équipe de développement de PHP pourra alors corriger au mieux les problèmes rencontrés.

- Assurance qualité
- Fermeture
- [PHP-DEV] PHP 5.3.0alpha1
- php-5.3.0alpha1.tar.bz2
En offrant à l'internaute la possibilité de fixer le prix de son album In Rainbows, voire de le télécharger gratuitement, le groupe britannique Radiohead pensait certainement enrayer une part importante du téléchargement illégal effectué via des réseaux comme eMule ou BitTorrent. Il semblerait que l'expérience n'ait pas été couronnée de succès, puisque l'album In Rainbows aurait été téléchargé plus de 2,3 millions fois via BitTorrent, d'après des chiffres récemment publiés par la société Big Champagne, spécialisée dans l'étude du téléchargement illégal. 400.000 internautes l'auraient ainsi récupéré sur la seule première journée de mise à disposition, indique Big Champagne qui, fin 2007, n'estimait pourtant ce chiffre qu'à 240.000 téléchargements.

Rappel des faits : soucieux d'identifier de nouvelles méthodes de distribution, Radiohead choisit de proposer son dernier album au téléchargement via un site dédié. Après avoir renseigné quelques champs de formulaire, l'internaute est invité à fixer lui-même le montant de la somme qu'il est prêt à dépenser pour récupérer les dix pistes d'In Rainbows, au format MP3 sans DRM. L'album n'a toutefois pas tardé à se retrouver sur les réseaux d'échange, où les internautes ont donc pu le télécharger sans rien changer à leurs délictueuses habitudes, et sans livrer au groupe les informations personnelles demandées sur son site.

Aujourd'hui, Radiohead refuse de communiquer le nombre de téléchargements enregistré sur son site, et le montant moyen de la somme versée par chaque internaute. Le groupe s'est juste contenté de réfuter l'analyse effectuée par ComScore, qui affirmait que 62% des personnes ayant téléchargé l'album avaient choisi de ne rien payer. Cette mise à disposition n'a pas empêché l'édition CD d'In Rainbows de se placer numéro un des ventes lors de sa sortie, quelques semaines plus tard, aux Etats-Unis comme en Europe. De quoi décourager le groupe de renouveler l'expérience ?
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