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Près de trois ans (1040 jours) après l'écriture des premières lignes de code et trois mois après la sortie de la "release candidate", la version finalisée de la plate-forme de blog DotClear 2.0 (nom de code Müstek) a enfin été dévoilée par ses développeurs. Concurrent francophone du célèbre Wordpress, Dotclear est pour mémoire un gestionnaire de contenus (CMS), fonctionnant grâce au couple PHP / MySQL et permettant à tout internaute disposant d'un hébergement Web d'administrer simplement une publication de type blog.

"1040 jours qui n'auront pas toujours été de tout repos, dire que nous avons traversé de fortes périodes de doute est un euphémisme. Mais qu'importe, nous y sommes, la version 2.0 est là, elle fonctionne admirablement bien et c'est peu dire que nous en sommes très fiers." commente Olivier Meunier, créateur de DotClear, sur le site dédié à la plate-forme.

Avec un total de plus de 2200 changements depuis la version précédente, ce nouveau Dotclear se distingue notamment par une nouvelle interface d'administration, un nouveau gestionnaire de langues ou encore une meilleure prise en charge des bases de données SQLlite.

Proposé au téléchargement, Dotclear 2.0 n'est pour le moment pas disponible sous forme de blog hébergé accessible gratuitement, une stratégie qui a pourtant permis à son concurrent WordPress de s'imposer en quelques mois comme l'un des principales plates-formes de blogging au monde.
Le service Google Street View, qui prend vie peu à peu tout autour de la planète, continue d'essuyer les critiques. Le géant de la recherche propose par le biais de ce service de se promener dans les rues d'une sélection de ville au travers de photographies panoramiques. Ainsi en France on peut d'ores et déjà visiter virtuellement l'ensemble du parcours du Tour de France. Bien que la plupart des visages et des plaques d'immatriculations soient déjà masqués, la CNIL a déjà réagi, réclamant de la part de Google que ses utilisateurs soient clairement informés de leurs droits. Un formulaire permettant de signaler les clichés non conformes est à disposition des utilisateurs du service mais la mesure est jugée insuffisante par la commission française.

Suite à cette affaire et à de nombreuses autres aux États-Unis, c'est maintenant au tour de Privacy International de dénoncer le service. L'organisation britannique estime qu'en publiant à des fins commerciales des photographies sur lesquelles apparaissent des passants, Google ne respecte pas les lois sur la protection de la vie privée. Dans le cadre d'une affaire l'opposant à un couple américain, Google a déclaré que "le respect total de la vie privée n'existait pas dans ce monde, excepté dans le désert, et qu'à moins d'être un ermite, tout le monde devait s'attendre à faire face à ce genre d'incidents habituels dans la vie en communauté dans laquelle nous vivons." C'est ce qu'ont récemment répondu les avocats de Google à la plainte prononcée par ce couple dont la maison s'est retrouvée sur Street View, vraisemblablement photographiée depuis une voie privée.

Le géant de la recherche regrette que les plaintes soient formulées auprès des autorités plutôt qu'au travers de son formulaire et précise qu'il a retiré les images de la maison concernée dès le dépôt de la plainte. La solution commence à être déployée, en Europe dans un premier temps où Google emploie un système entièrement automatisé qui floute les visages ou les plaques d'immatriculation. À grande échelle cette technologie s'avérerait extrêmement coûteuse au point de remettre en cause la viabilité du produit.
Adobe a perfectionné son outil d'édition et de partage d'image en ligne Photoshop Express en corrigeant quelques bogues et en ajoutant de nouvelles fonctions.

La fonctionnalité majeure de cette mise à jour est certainement le nouvel outil de téléchargement de photos, basé sur le moteur d'exécution multi-plateforme AIR, qui permet l'envoi de photos vers le service par simple glisser-déposer.

Le partage d'images a été amélioré puisqu'il est désormais possible d'en importer directement depuis les galeries publiques d'autres utilisateurs. L'éditeur d'images quant à lui s'enrichit d'options de redimensionnement prédéfinies pour les mobiles ou les e-mails par exemple. Adobe a également ajouté la possibilité de classer et de rechercher les images par mots-clés (tags).

Du côté de la visualisation des images, les galeries web et les diaporamas s'enrichissent de nouvelles options de visualisation en 2D et en 3D et de bandes son. Enfin, Photoshop Express s'interface désormais avec le service d'impression américain Shutterfly.

Toutes ces nouveautés sont immédiatement disponibles sur le service qui n'est pour le moment qu'en anglais, l'inscription est gratuite et donne droit à 2 Go d'espace de stockage.
Peut-être en avez-vous reçu certains... Divers éditeurs en sécurité informatique ont lancé cette semaine une alerte relative à une intense campagne de spam mettant l'accent sur de supposées collusions entre le réseau social Facebook et le FBI américain. Directement incriminé, le FBI a lui même publié un bulletin d'avertissement sur son site Web. Chacun de ces messages est accompagné d'un lien hypertexte qui, s'il est activé, favorisera le téléchargement d'un malware sur la machine de l'utilisateur.

Baptisé "Storm Worm", ce malware aurait pour principal effet de transformer l'ordinateur hôte en un maillon de ce que l'on appelle les "botnets", ces réseaux de machines infectées à l'insu de leur utilisateur dont la puissance de calcul et d'exécution est utilisée par les pirates pour accomplir leurs sinistres méfaits. Selon le FBI, ceux-ci iraient du vol d'identités à l'envoi de spam en passant par la mise sur pied d'attaque de type DoS (déni de service) ou par la simple propagation du malware permettant d'étendre la superficie du réseau.

Par conséquent, mieux vaut s'abstenir de cliquer sur les liens de messages qui vous informent que le FBI "se sert de Facebook pour traquer les terroristes" ou vous "espionne via Facebook" Un avertissement qui ne retire en rien sa légitimité à la question des risques que font peser les réseaux sociaux sur la confidentialité de nos données personnelles !
La condamnation quasi unanime, au niveau international, de l'attitude de la Chine en matière de censure aurait-elle eu raison des positions adoptées par le gouvernement chinois ? Différents journalistes, basés à Pékin le temps des Jeux Olympiques, ont en effet constaté dans la nuit de jeudi à vendredi que la censure mise en place par le régime chinois avait été en partie levée : il est maintenant possible d'accéder, depuis le centre de presse international des JO, à des sites comme Amnesty International ou Reporters sans frontières.

L'apparition de ces quelques brèches laisse penser que le Comité international olympique, taxé de laxisme vis à vis de la Chine, a peut-être durci son discours. Pour autant, la "Grande Muraille" qui encercle le Web chinois n'a pas été abattue : ainsi la version localisée du site de la BBC restait inaccessible vendredi matin, tout comme la majorité des sites faisant référence à des mouvements opposés au gouvernement.

"Nous continuerons à fournir des structures et moyens pour que les journalistes étrangers puissent travailler", a déclaré le président chinois, Hu Jintao. "Bien sûr, nous espérons aussi que la presse étrangère se conformera aux lois et règlements chinois. Nous espérons qu'elle fournira des informations objectives sur ce qui se passera ici", a-t-il ajouté. Une menace à peine voilée ?
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient de publier son Observatoire du marché des services télécoms pour le premier trimestre 2008 (T1 2008). Il en ressort que le nombre d'abonnés Internet est passé à 17,6 millions (contre 13,7 au T1 2007), dont une très large majorité (92,4%) d'accès à haut débit (+18,8%). Un marché qui aura généré, sur la même période, 1,2 milliard d'euros de revenu, dont plus de 90% (1,1 milliard) est également attribuable aux accès haut débit.

Parmi les autres enseignements de ce rapport, on apprend que le revenu total des opérateurs atteint 10,7 milliards d'euros, tandis que le revenu des services vendus aux clients finals atteint 9,9 milliards d'euros (+3,1% par rapport à l'an passé). Des résultats proportionnels aux quelque 40 millions d'abonnements de téléphonie fixe existants en France.

D'autres parts, toujours selon l'Arcep, la téléphonie sur DSL, avec 11,9 millions d'abonnements, représentent désormais 30% des abonnements. Ce phénomène marque également la très forte progression du trafic IP : + 58% en un an. Les communications en VoIP représentent, en effet, 40,5% du trafic au départ des postes fixes (59% pour l'international). Enfin, il y aurait plus de 4,1 millions de lignes en dégroupage total et 5,5 millions d'abonnés à un service de TV sur DSL , soit une augmentation d'un million en un trimestre.
Battu à plate couture par Google et Yahoo sur le terrain de la recherche en ligne, Microsoft aurait dans les cartons une arme de poids pour améliorer la pertinence et l'efficacité de son service Live Search : un algorithme baptisé "Browserank", qui serait capable de déterminer l'importance d'une page Web, et donc la place qu'elle devrait occuper dans les résultats d'une recherche donnée, en fonction du comportement des internautes. Microsoft signera-t-il la fin du Pagerank ?

Numéro un mondial de la recherche en ligne, Google doit une partie de son succès à un algorithme baptisé Pagerank, qui permet de classer les pages Web affichées en tant que résultats d'une recherche, en fonction de leur importance relative. A chaque page correspond une note, sur dix, qui, pour simplifier, dépend de trois critères : le nombre de liens externes pointant vers la page cible, la note des pages dont partent ces liens, ainsi que le nombre de liens partant de la page cible vers le reste du Web.

Inventé par Larry Page, le concept de Pagerank a depuis sa création largement évolué, et la "note" conférée par Google à une page Web se voit maintenant pondérée par de nombreux critères, à commencer par la proximité sémantique entre les différentes pages qui se lient les unes les autres.

Selon les chercheurs du centre Microsoft Research Asia en charge du développement du Browserank, il manque aux algorithmes actuellement en vigueur une dimension essentielle : la prise en compte du comportement des internautes, qui se révèlerait selon eux le meilleur indicateur de la pertinence d'une page Web. Si l'internaute passe longtemps sur une page, c'est que celle-ci a de bonnes chances de répondre à sa requête, exposent-ils. De la même façon, plus une page est visitée, et plus elle est susceptible de revêtir un intérêt. Ces mesures doivent toutefois être pondérées par de nombreux critères, à commencer par la taille et le poids d'une page : plus celle-ci est volumineuse, et plus les internautes sont susceptibles d'y passer du temps, etc.

Partant de ce postulat, les chercheurs de Microsoft travaillent à l'élaboration d'un algorithme qui serait capable d'automatiser le traitement de données statistiques en provenance des d'internautes de façon à déterminer dans quel ordre les résultats devraient être affichés lors d'une recherche sur Internet (voir ce document PDF, en anglais).

Pour que l'analyse soit efficace, il faut travailler sur un échantillon représentatif de la population Web mondiale, soit plusieurs millions d'internautes. Pour ce faire, Microsoft suggèrerait d'exploiter les données qui sont remontées aux éditeurs par les différentes "barres" proposées comme extensions à nos navigateurs Web. "Toutes les informations relatives à la vie privée de l'utilisateur sont rigoureusement filtrées", préviennent d'emblée les chercheurs en charge de ce projet, sentant poindre l'inévitable vindicte des hérauts de la confidentialité des données personnelles.

A l'heure où les éditeurs de sites Web usent et abusent des techniques connues permettant d'améliorer artificiellement leur position dans les moteurs de recherche, conférer une telle importance au comportement de l'internaute permettrait sans doute de remettre de l'ordre dans cette entreprise délicate qu'est le SEO, ou Search Engine Optimisation. Google a d'ailleurs déjà commencé à prendre en compte ces données : sur une page de résultats données, les liens les plus cliqués ont de bonnes chances de voir leur positionnement amélioré, afin de refléter les choix de l'internaute.
Avec un léger temps de retard, Apple a finalement mis en ligne jeudi des correctifs pour son système d'exploitation Mac OS X, destinés à corriger la faille affectant le protocole DNS rendue publique début juillet. Ces mises à jour, réunies sous l'appellation "Security update 2008-005" sont immédiatement disponibles via le dispositif de mise à jour de Mac OS, pour les systèmes d'exploitation Mac OS X 10.4.11, Mac OS X 10.5.4 et Mac OS X Server 10.5.4, ainsi que sur le site Web d'Apple.

Cette faille, qualifiée de critique, affecte le protocole DNS (Domain Name System), qui assure la correspondance entre un nom de domaine et l'adresse IP du serveur qui héberge un site Web. De fait, elle concerne l'ensemble des systèmes d'exploitation, mais aussi les logiciels utilisés par les fournisseurs d'accès à Internet et les équipementiers réseau.

Elle confère en théorie à un pirate la possibilité de rediriger les internautes vers le serveur de son choix lorsqu'ils saisissent une adresse Web (URL) dans leur navigateur. Les modalités d'exploitation de cette faille devaient rester confidentielles jusqu'à ce qu'elle ne présente plus aucun danger. Elles ont toutefois été rendues publiques par inadvertance le 23 juillet dernier.

A l'occasion de cette mise à jour d'importance, Apple corrige par ailleurs un bug affectant l'application QuickLook, qui aurait pu permettre l'exécution de code arbitraire sur la machine hôte à partir d'un fichier Microsoft Office infecté.
le 31/07/2008 à 22:06
Acceleo 2.3 pour Eclipse
Acceleo est un générateur de code pour Eclipse qui vous permettra d'exploiter n'importe quel modèle UML. Ce générateur de code à la particularité d'être incrémental, c'est à dire que vous pouvez modifier le code généré sans perdre ses modifications.

Acceleo vous permettra de générer du langage ou un framework par exemple du UML vers PHP/smart/Pear ou vers PHP/Zend.

- Nouveaute Acceleo 2.3.0
- Demonstration Acceleo 2.3.0
- Modules disponible pour Acceleo 2.3.0
- Telechargement Acceleo 2.3.0
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