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Google profite de l'été pour enrichir son site de cartographie en ligne. Google Maps permet effectivement, en version bêta, de créer des itinéraires pour piétons en plus d'itinéraires pour automobiles. De quoi optimiser son temps de parcours suivant son mode de déplacement favori.

Le géant de la recherche sur Internet apprend enfin à reconnaitre les sens interdits ! 3 ans et demi après le lancement de son service Google Maps, celui-ci est régulièrement mis à jour pour proposer davantage de services à ses utilisateurs. Après les différentes vues proposées (Street View) ou l'agrégation de contenus depuis l'encyclopédie collaborative Wikipedia, c'est désormais un mode de navigation pour piétons qui est disponible.

Il devient alors possible d'entrer une adresse de départ et d'arrivée pour se voir proposer un itinéraire pour voitures et deux roues ou un second itinéraire pour les piétons. Et force est de constater que la navigation piétonne fonctionne déjà plutôt bien, permettant d'économiser dans de nombreux cas de précieuses minutes sur son temps de trajet estimé. Reste à savoir désormais à quelle échéance Google Maps permettra de gérer une offre d'information trafic en France métropolitaine et quand les clients mobiles du service permettront de gérer à leur tour un mode piéton.
Microsoft s'apprête a lancer une campagne publicitaire visant à redorer le blason de Windows Vista, son dernier système d'exploitation, qui est loin d'avoir rencontré le succès escompté. Certes 180 millions de licences sont sur le marché, mais la plupart ont été vendues en accompagnement de nouvelles machines, par la pratique controversée de la vente liée. Les critiques à l'égard de ce système sont pour la plupart peu élogieuses, et maintenant que Windows XP a quitté les étalages, il est temps de "rétablir la vérité".

Bien que Microsoft reconnaisse que Windows Vista "ne répondait pas aux attentes" des consommateurs à son lancement, le leader mondial du logiciel estime que la mauvaise réputation de son système n'est plus méritée. Il aurait maintenant rattrapé son retard, notamment avec la sortie du Service Pack 1, l'occasion de lancer un site internet sur lequel sont présentés les 10 meilleures choses à essayer ainsi qu'une liste de 100 raisons pour migrer. Sur ce site sont égalements soulignés les importants progrès réalisés du côté du support des périphériques ainsi que sur le plan des performances ou encore de la sécurité.

D'après une récente étude du cabinet d'analyses Net Applications Market Share, Windows Vista serait loin d'avoir remplacé Windows XP sur les postes clients. Vista aurait 16,14 % des parts de marché, tandis que sept ans après son lancement, son prédecesseur déclinerait tout doucement avec 71,20 % du gateau. Mac OS X quant à lui représenterait environ 8 % du parc, enregistrant une belle progression de 2 % en un an. Cette campagne changera-t-elle la donne ?
Formidable réussite avec une audience globale de plus de 100 millions de visiteurs uniques chaque mois, le modèle Wikipedia semble avoir inspiré Google qui vient d'ouvrir les portes de Knol, son encyclopédie collaborative en ligne. A la différence de Wikipedia, le numéro un mondial de la recherche en ligne entend toutefois mettre en avant les auteurs, qui auront la possibilité de signer leurs articles et de les verrouiller contre toute modification.

Conscient qu'il sera difficile de fédérer une masse de connaissances digne d'une véritable encyclopédie, Google propose enfin aux internautes d'être rémunérés pour leurs articles : ils auront la possibilité de s'inscrire au programme publicitaire AdSense et de se voir verser les revenus générés par les annonces placées au sein de leurs "knols". A la différence de la fondation Wikimedia, Google n'a en effet aucune intention de laisser les pages de Knol vierges de toute réclame.

"Chaque knol mentionnera le nom de son auteur (ou groupe d'auteurs). Ce sera leur knol, leur voix, leur opinion. Nous espérons qu'il y aura plusieurs knols sur un même sujet", explique Google, qui adopte donc la position inverse de celle de Wikipedia, où l'anonymat fait force de loi.

Les articles publiés par les contributeurs de Knol pourront être amendés par les internautes, mais la publication des modifications suggérées restera soumise à la décision du créateur de la page concernée. De son côté, Google précise qu'il n'exercera aucun contrôle éditorial, laissant la surveillance du contenu aux utilisateurs. Knol et son accent délibérément commercial sauront-ils fédérer une communauté ?
Devoirs de vacances ? Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, a réuni pendant deux jours ses homologues européens à Versailles, une façon pour la France de préparer certains des chantiers qui devront être abordés à Bruxelles dès la rentrée. La question du droit d'auteur, ravivée en France par le projet de loi "Création et Internet", a logiquement fait partie des sujets évoqués par la ministre, qui a déploré le manque de concertation et d'harmonisation des méthodes de lutte contre le piratage au niveau européen.

"La lutte contre le piratage des oeuvres musicales, audiovisuelles et cinématographiques s'est imposée dans nos débats comme un enjeu de première importance", retient Christine Albanel de cette rencontre dans son compte-rendu (PDF). "Il s'agit incontestablement d'un problème complexe et délicat, dont la résolution ne saurait reposer sur une seule catégorie d'acteurs mais, à l'inverse, sur une coopération accrue des différentes parties prenantes", poursuit la ministre, fidèle sur ce point à la ligne directrice établie depuis les accords de l'Elysée, en novembre dernier.

"Nous nous sommes accordés pour souligner le besoin d'information et de pédagogie auprès des internautes sur ce thème. Dans ce cadre, les fournisseurs d'accès à Internet et les opérateurs télécoms doivent jouer un rôle actif - comme certains le font déjà à titre individuel ou dans le cadre d'accords interprofessionnels - en sensibilisant et en fournissant systématiquement une information à leurs abonnés", déclare Christine Albanel. Il appartiendrait donc aux FAI de sensibiliser leurs clients du caractère illégal de certains téléchargements. Une telle mission "ne saurait naturellement être source de charges financières significatives pour ces fournisseurs", s'accordent toutefois à dire les différents représentants de la Culture en Europe.

Objet d'un examen au parlement européen le 22 septembre prochain, le "paquet télécoms" devrait donc, de l'avis de Christine Albanel, intégrer deux dispositions "instaurant une obligation d'information de leurs abonnés, aux opérateurs de communications électroniques". Une mesure à laquelle risquent de ne pas adhérer les FAI français, qui se sont déjà insurgés contre certains pans du projet de loi Hadopi.
le 24/07/2008 à 22:34
Warner Bros à la rescousse de Batman
"The Dark Knight", le dernier épisode des aventures de Batman, fait un carton aux États-Unis. En enregistrant près de 100 millions d'euros de recettes en un week-end, il détrône haut la main Spider-Man 3 au rang du film le plus vu en une semaine. Le film s'arrache également sur la Toile, où des copies pirates du film s'échangeraient déjà en masse. Un manque à gagner qui n'est pas du goût des studios Warner Bros, producteurs et distributeurs du film. La major a déclaré qu'elle traquait activement les sites et les réseaux qui proposaient au téléchargement son dernier film avec pour ferme intention de faire respecter leurs droits.

Un homme a d'ailleurs été arrêté dans un cinéma tentant de réaliser un enregistrement vidéo de la projection. Bien que d'autres pirates soient parvenus à leurs fins, Craig Hoffman, porte parole des opérations techniques et anti-piratages de la Warner, se félicite qu'aucune copie du film n'ait été publiée avant la sortie du film, en dépit d'un grand nombre de projections préliminaires et d'une distribution anticipée auprès de la presse. Il estime que c'est une victoire sans précédent, sans préciser s'il s'agit d'un coup de chance ou s'ils se sont attelés à empêcher une mise en ligne en avant première. Pragmatique, il reconnait qu'il est inévitable qu'un film soit diffusé illégalement dès sa sortie en salles.
Celui que beaucoup se plaisent à qualifier de "trublion des télécoms" ne semble pas prêt à rentrer dans le rang. Alors que se dessine la dernière ligne droite pour le projet de loi "Création et Internet" destiné à lutter contre le piratage des oeuvres de l'esprit sur Internet, Xavier Niel, actionnaire majoritaire d'Iliad, prend le mors au dent et affirme, dans une interview au magazine Capital à paraitre jeudi, que Free prendra position contre ce texte.

Cultiver son image d'agitateur auprès des internautes ? Sans doute, mais pas seulement. "Notre été sera studieux", affirme Xavier Niel, qui veut faire feu sur tous les fronts, de la fibre optique à la téléphonie mobile en passant par Internet et le P2P ou le financement de la télévision publique.

Haro sur la loi Hadopi ?

Sur la loi Hadopi tout d'abord. Particulièrement impopulaire, ce projet de loi définit pour mémoire la mise en place d'une autorité indépendante chargée de faire appliquer le principe de riposte graduée, lequel prévoit que soit mis en place une surveillance des réseaux, confiée à des organismes assermentés. Une systématisation de la traque au téléchargement illégal qui n'est pas du goût de tous.

"Nous avons d'abord envie de nous battre contre la loi Hadopi, qui crée une Haute Autorité de lutte contre le piratage sur Internet. Un organisme destiné à donner des coups de bâton sur les doigts des Français", explique Xavier Niel. "Économiquement, cela n'a aucun impact sur nous, mais certaines de ses dispositions nous paraissent liberticides. Car ce qui se dessine, en dépit de l'opposition de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, du Conseil d'état et du parlement européen, c'est bel et bien le flicage systématique de nos abonnés", poursuit-il.

De la fibre et du mobile

A plusieurs reprises, Niel a rappelé qu'un opérateur n'avait vocation qu'à assurer la liaison de l'abonné au réseau, et non à fournir lui-même ses propres contenus. Une nouvelle fois, il enfonce le clou, en assimilant les accords d'exclusivité négociés par certains de ses concurrents à de la "vente liée". "Orange clame qu'il serait dommage d'investir des milliards d'euros dans les réseaux pour Google et Microsoft y réaliser leurs marges. Mais on vit très bien en se contentant de raccorder les foyers".

Selon lui, Free verserait aujourd'hui 120 euros par an et par abonné pour accéder à la potion terminale de la boucle locale. Dès lors, les investissements nécessaires au déploiement de la fibre, estimés à une somme comprise entre 1000 et 1500 euros par foyer, se justifient parfaitement : « racheter son appartement pour huit ans de loyer, voilà une bonne affaire", plaisante-t-il, avant d'assurer que l'objectif initial de couverture en fibre sur Paris (70% de la capitale d'ici 2009) est toujours à l'ordre du jour.

Sur le mobile, enfin, Niel ne cache pas ses ambitions : "créer un opérateur trois, quatre, cinq, voire dix fois moins cher que les autres", en partant du principe qu'un réseau mobile coûte bien moins cher à déployer qu'une infrastructure de téléphonie fixe, et que pourtant les sommes facturées par les opérateurs mobiles sont nettement supérieures à celles qui sont pratiquées dans le domaine de l'ADSL.

Enfin, Niel s'insurge contre le projet selon lequel le chiffre d'affaires des opérateurs serait taxé à hauteur de 0,9% pour financer un France Télévisions privé de ressources publicitaires. "En France, on ponctionne les secteurs qui marchent au profit de ceux qui peinent. C'est bizarre, venant d'un libéral comme notre président. On n'a pas eu le courage d'augmenter la redevance, mais ce sont bien les consommateurs qui paieront, avec l'illusion que ce n'est pas l'Etat qui ponctionne", explique-t-il, rejoint sur ce point par la majorité de ses concurrents.

Suite à l'acquisition d'Alice, Free devrait être en mesure de passer la barre des quatre millions d'abonnés avant la fin de l'année, confirmant sa place dans le trio de tête des fournisseurs d'accès à Internet français, à l'instant où tous les indicateurs s'accordent à dire que la croissance du marché de l'ADSL va ralentir. Une position enviée et enviable, qui permettra sans doute à Iliad et à Xavier Niel de faire entendre leur voix sur les sujets chauds de la rentrée.
le 23/07/2008 à 22:15
L'interface de Facebook rénovée
Le réseau social Facebook déploie peu à peu la nouvelle interface de son site internet auprès des 80 millions d'utilisateurs du service. Les développeurs se sont appuyés sur les suggestions de plus de 100 000 utilisateurs et Facebook assure qu'un grand nombre d'entre elles ont été retenues. Les changements apportés sont d'ordre esthétique, le site est désormais plus simple et plus clair, mais aussi techniques, cette nouvelle version intègrant quelques nouvelles fonctionnalités.

Facebook prend une orientation plus web 2.0 en reprenant quelques unes des fonctionnalités phares des services en ligne du moment. On retrouve ainsi une segmentation par onglet des profils avec un accès facilité aux photos, tandis qu'aucune application n'apparait par défaut. Le fil de mini-actualités et le mur ont été fusionnés en un unique flux d'informations et la possibilité de commenter n'importe laquelle de ces entrées est mise en avant. Les utilisateurs peuvent désormais contrôler plus finement leur vie privée, en gérant la quantité d'informations publiées à leur sujet ainsi qu'en choisissant les membres avec lesquels elle est partagée. Enfin, les applications devraient être moins envahissantes et mieux intégrées à l'interface.

Facebook promet "de rendre le monde encore plus ouvert et transparent en donnant aux gens la possibilité de partager", une ligne directrice qu'il souhaite conserver en dépit de nombreuses controverses, grâce à laquelle il espère consolider ses 3 millions de visiteurs uniques par mois en France et sa place de leader dans le monde, juste avant le ravalement d'automne de son grand concurrent MySpace qu'il a récemment dépassé.
Les détails de la faille de sécurité touchant le protocole DNS dont nous parlions il y a quelques jours ont été divulgués par inadvertance, ce qui pourrait conduire à des attaques tirant parti de cette vulnérabilité. Dans un premier temps l'expert Halvar Flake, PDG de la société Zynamics, aurait fait appel à la technique de la rétro-ingénierie pour découvrir et publier la nature de cette brèche. La société Matasano Security a confirmé que les spéculations de leur confrère étaient justes, avant de se rendre compte que cette démarche était imprudente mais l'information s'était déjà répandue sur Internet. L'ingénieur en sécurité Dan Kaminksy de la société IOActive, qui a découvert la faille il y a plusieurs mois, envisageait d'en présenter les détails le 6 août à la conférence Black Hat, un rendez-vous important dans le domaine de la sécurité informatique. Il laissait ainsi le temps à tous les acteurs de la toile de se prémunir d'éventuelles attaques.

Annoncée publiquement le 8 juillet, cette faille avait en effet déjà été communiquée aux principaux éditeurs de logiciels et équipementiers réseaux. La plupart ont d'ores et déjà développé et publié un correctif. Toutefois, bien que les principaux systèmes d'exploitation soient patchés, de nombreux utilisateurs finaux ne seraient pas encore à jour et seraient vulnérables à des attaques plus ou moins graves allant jusqu'à l'usurpation d'identité et au vol d'informations personnelles. D'après les consultants de Hacker Factor Solutions, la moitié des plus importants fournisseurs d'accès à internet n'étaient pas protégés il y a encore deux jours. Les spécialistes de tous bords chercheraient à exploiter cette faille, des sociétés qui développent des outils de diagnostic mais aussi des pirates qui profiteraient ainsi d'une opportunité sans précédent. Plusieurs développeurs réputés dans le domaine ont déclaré qu'ils publieraient des logiciels exploitants la faille dans les jours à venir.

Cette faille, un dérivé de la technique dite de cache poisonning, permet de rediriger les internautes vers d'autres sites que ceux visés sans qu'il soit possible pour eux de constater l'usurpation d'identité. Gageons que d'ici à ce que des personnes mal intentionnées exploitent la faille tout le monde sera à jour et immunisé.
Numericable est au coeur de l'actualité ces dernières semaines. C'est dans un courrier adressé à ses abonnés que l'opérateur Numericable annonce une augmentation du prix de l'abonnement de 2 euros par mois. Celle-ci entrera en vigueur le 1er septembre, sauf pour les nouveaux abonnés qui ont un sursis jusqu'à la fin de leur période d'engagement. Un nivellement vers le haut, fait rare, justifié par le déploiement de son réseau fibre optique censé permettre à terme "de répondre aux besoins multimédia du futur".

Cette annonce fait également suite à une récente décision du sénat. Les sénateurs ont en effet demandé la suppression d'une mesure facilitant le déploiement de la fibre optique par l'opérateur câblé. Cette mesure lui aurait permis de relier en fibre optique tous les bâtiments dans lesquels il est est déjà installé, sans passer par une assemblée générale des copropriétaires, chose à laquelle les autres opérateurs sont astreints. Une mesure jugée anti-concurrentielle par les sénateurs pour laquelle le fournisseur d'accès s'était défendu en diffusant une pétition auprès de ses abonnés puis sur internet.

Rappelons enfin que conformément à la loi, les abonnés peuvent résilier leur abonnement sans pénalité de résiliation dans les quatre mois qui suivent l'entrée en vigueur du nouveau contrat. Le temps pour les abonnés de s'assurer que l'offre correspond à leurs attentes.
le 23/07/2008 à 22:13
MySpace rejoint à son tour OpenID
A la suite d'acteurs comme Google, Yahoo et Microsoft, la référence mondiale des réseaux sociaux, MySpace, rejoint OpenID, alliance chargée d'encadrer le développement du standard d'identification du même nom. Le but ? Utiliser des données de connexion communes à différents sites et services web. L'un d'entre eux, dépositaire de ces données, assure l'identification de l'utilisateur auprès d'autres sites compatibles avec ce standard.

En ce mois de juillet 2008, MySpace se lance dans l'aventure, après avoir autorisé ses utilisateurs, plus de 115 millions de membres actifs revendiqués sur 200 millions d'inscrits, à partager certaines informations de leurs profils sur des sites tiers. Interrogé par Reuters, Jim Benedetto, VP en charge des technologies chez MySpace, a déclaré : "notre objectif est de permettre à chacun de nos utilisateurs de bénéficier de leur compte MySpace, même lorsqu'ils ne sont pas connectés au site (...) Nous espérons que nos utilisateurs pourront emporter leurs amis/contacts MySpace partout". En fait, les membres du réseau pourront utiliser leur compte MySpace sur certains sites, dont Plaxo, mais pas sur Yahoo, et vice-versa. Les ténors du Net préfèrent fournir des OpenID avant d'accepter les OpenID d'autres sites membres de l'alliance. Conclusion : on est encore loin d'une adoption franche et massive du standard.
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