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La Cour d'Appel de Paris a rendu un verdict favorable à Microsoft dans une affaire qui opposait le géant de Redmond à un réseau de contrefaçon. Les condamnations ont été particulièrement lourdes : 1 830 000 euros en réparation des préjudices et du manque à gagner et même de la prison ferme pour quelques-uns des principaux protagonistes de l'affaire, les fournisseurs et le principal distributeur.

Cette décision clôt une procédure vieille de 9 ans qui avait révélé la revente de quelque 44 000 produits contrefaits et de 200 000 fausses pochettes reproduisant frauduleusement la marque "Microsoft" en l'espace de trois années.

Les contrefacteurs reconditionnaient des produits authentiques, mais d'entrée de gamme, pour les transformer en produits plus élaborés et donc plus onéreux, trompant ainsi leurs clients. Ces produits étaient ainsi écoulés auprès de revendeurs informatiques puis installés sur des parcs informatiques d'entreprises dépourvus des droits d'utilisation appropriés.

Microsoft se félicite évidemment de cette décision exemplaire en n'oubliant pas de rappeler que la France reste l'un des pays d'Europe les plus touchés par la revente de logiciels piratés (47 % des logiciels utilisés en entreprises le sont, d'après une étude récente du Business Software Alliance (BSA), dont Microsoft fait partie).
L'Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep) s'était déjà prononcée pour pour "une mutualisation effective des réseaux entre opérateurs d'offres à très haut débit", demandant à France Telecom de faire une offre de location de ses fourreaux "dans des conditions économiques raisonnables".

C'est cette fois Numericable qui est dans le viseur de l'autorité ainsi que du Conseil de la concurrence, qui souhaitent que le câblo-opérateur soit soumis aux mêmes obligations que l'opérateur historique en ce qui concerne le déploiement du très haut débit. Numericable possède en effet l'un des plus importants réseaux fibrés pour les particuliers en France avec son FTTLa (fibre jusqu'au dernier amplificateur). Le Conseil "est favorable à la mutualisation envisagée par le projet de loi qui vise à obliger l'opérateur qui a déployé la partie terminale d'un réseau en fibre optique. Le Conseil souhaite que cette obligation s'impose à tous les opérateurs qui ont fibré l'immeuble, y compris les câblo-opérateurs. En effet, il convient d'éviter que les habitants d'un immeuble restent captifs du premier opérateur y ayant déployé la fibre." Numericable avait anticipé ce type de demande, comme le prouve le partenariat établi avec Neuf Cegetel dans les Hauts-de-Seine.

Ces demandes sont en accord avec l'article 29 de la future loi de modernisation de l'économie, qui concerne l'accès au très haut débit et aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Cette mesure prévoit en effet la réalisation, dans les immeubles, d'un réseau unique de fibre optique ouvert à tous les opérateurs. Cette loi sera votée par les deux assemblées début juillet.
C'est en avril de cette année que le groupe Hermès, confectionneur de luxe, avait attaqué le site d'enchères en ligne eBay pour contrefaçon. L'avocat du groupe, Emmanuel Colomes, indiquait à l'époque : "Nous considérons qu'ils (eBay) participent au phénomène de contrefaçon même s'ils s'en défendent". Une utilisatrice du célèbre moteur de vente en ligne avait en effet vendu par ce biais trois sacs Hermès, dont deux contrefaits, pour un montant total de 3 000 euros. Le groupe réclamait 30 000 euros de dommages et intérêts à eBay.

Le Tribunal de Grande Instance de Troyes a donné raison à Hermès, estimant que le site n'était pas simplement complice de la contrefaçon, mais bien responsable, au même titre que l'accusée. eBay a donc été condamné à verser 20 000 euros à Hermès.

Etant donné la difficulté pour eBay de vérifier l'ensemble des très nombreux produits qui sont échangés par son biais, cette décision pourrait avoir des conséquences importantes, d'autant que d'autres groupes comme Dior ou Vuiton se sont également attaqués au problème de la contrefaçon sur eBay.
le 04/06/2008 à 22:43
introduction au PHP/Java Bridge
Le pont PHP/Java permet d'accéder rapidement aux classes Java depuis PHP, sans avoir à connaître Java, et vice-versa. A cause de cette flexibilité bidirectionnelle, vous pouvez accéder à des centaines d'objets Java pré-compilé, et des centaines de classes PHP depuis Java : cela ouvre les possibilités de vos applications Web en termes de flexibilité et de fonctionnalités.

La Zend Platform Java Bridge est l'alternative commerciale au PHP/Java Bridge.

- Building Web Applications Using PHP and Java
- PHP/Java Bridge
- Zend Platform Java Bridge
- PHP Abstract Podcast Episode 9: PHP-Java Bridge
McAfee publie pour la deuxième année consécutive un classement des domaines nationaux les plus dangereux. Ce classement est basé sur la propre technologie SiteAdvisor de l'éditeur et analyse 9,9 millions de sites web appartenant à 265 domaines (.fr, .de...). Les résultats "distinguent" essentiellement des pays asiatiques et de l'Europe de l'Est. La triste première place revient à Hong Kong, dont 19,2% des sites représentent une menace pour les utilisateurs (attaque de virus, vers, trojans, spam ou encore liens avec d'autres sites dangereux).

Suivent notamment la Chine (11%), la Roumanie (6,75%) et la Russie (6%). Des noms de domaines "génériques" figurent également en très bonne place : 3e position pour le domaine .info et 9e place pour le domaine .com. Dans le bas du tableau, on trouve la Finlande avec un taux de seulement 0,05% , le Japon, la Norvège, la Slovénie et la Colombie et, pour les domaines génériques, les sites en .gov. La France réalise un score honorable en se classant à la 30e place (1,33% de domaines .fr considérés comme dangereux).
Microsoft ne devrait pas publier de nouvelle version de beta de son prochain navigateur Web, Internet Explorer 8, avant le prochain mois d'août. Pour rappel, la première version beta avait été publiée en mars dernier.

Bien que le contenu précis de cette beta 2 soit pour le moment assez flou, on nous promet des changements importants et une disponibilité dans 25 langues différentes. Les améliorations devraient notamment concerner les performances liés à l'interprétation des scripts, tandis que le mode "compatibilité" devrait être plus efficace.

Pour le moment, la date de sortie de la version finale d'Internet Explorer 8 reste pour le moment inconnue. Rappelons que le navigateur de Microsoft aura toutefois une concurrence assez importante en face de lui avec les versions Windows de Firefox 3.0, d'Opera 9.5 et de Safari 3.1.
Dernière ligne droite pour la fondation Mozilla avant de lancer Firefox 3.0 dans sa version finale ? Possible ! La fondation a publié aujourd'hui sa RC2 ou Release Candidate 2, laquelle vient corriger un certain nombre de bugs qui avaient été répertoriés après la sortie de la première RC.

A priori, si aucun nouveau bug fâcheux ne voit le jour, la prochaine version à voir le jour devrait bien être la mouture finale du logiciel. La fondation Mozilla devrait donc tenir son calendrier et Firefox 3.0 pourrait voir le jour vers la mi-juin.

- Télécharger Firefox 3.0 RC 2 en français
L'IGN annonce la disponibilité de la version 3D du Géoportail pour Mac OS X. Jusqu'ici, le plug-in Terra Explorer, développé par la société Skyline Software, était uniquement disponible sous Windows. Une version Linux est également sortie récemment, ce qui rend désormais le service de cartographie 3D multi plates-formes. A la sortie du plug-in pour Windows, les critiques de la part des communautés Mac et Linux avaient été nombreuses à ce sujet, au regard du statut de service public de l'IGN.

Il y'a cependant des nuances à apporter à cette disponibilité. Ainsi, la version Mac OS X du plug-in est uniquement compatible avec Safari 3.1.1, et donc réservé aux utilisateurs de Tiger et Leopard (version Intel ou PowerPC). Du côté de Linux, Firefox est le seul navigateur reconnu, et seules les versions 32 bits de Linux sont compatibles. Le plug-in peut être obtenu depuis les liens suivants :
- Télécharger le plug-in Terra Explorer pour Linux
Le Conseil d'Etat poursuit son étude des différents points liés à la loi antipiratage et aurait l'intention de supprimer purement et simplement un point important de ce texte qui soulève, depuis son annonce, bien des controverses.

En effet, selon notre confrère Les Echos, le Conseil d'Etat aurait décidé de réviser les pouvoirs alloués à l'Hadopi (la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet). Souvent présenté comme un nouveau gendarme sur Internet pour sanctionner le piratage, dans le texte initial, l'Hadopi doit être en mesure notamment de demander aux FAI de procéder à un filtrage des accès. En d'autres termes, de demander le blocage de la consultation de certains sites. Ce pouvoir rentre toutefois en conflit avec celui octroyé jusqu'à présent à la justice. Un "transfert de pouvoir" avait bien été évoqué par le ministère de la Culture, mais visiblement le Conseil d'Etat ne verrait pas cela d'un bon oeil. Pour ce dernier, un transfert de ce pouvoir serait tout simplement anticonstitutionnel.

Les FAI qui sont nombreux à demander à ce que ce point soit révisé devraient donc être satisfaits par la position du Conseil d'Etat qui devrait être officialisée dans les jours à venir. A noter que pendant ce temps, Christine Albanel a annoncé il y a quelques jours dans une entrevue que le projet de loi contre le piratage devrait être examiné en première lecture en juillet prochain au Sénat et à la rentrée au Parlement. La ministre tablerait à présent sur une publication de la loi pour le 1er janvier 2009 au lieu de la rentrée comme prévu... Cette date semble effectivement plus réaliste étant donné que certains points ne semblent pas faire l'unanimité. A moins que la loi ne soit présentée en urgence avec une seule lecture, possibilité qu'écarte Christine Albanel pour l'instant.
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