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Alors que les informations sur la prochaine version de Windows, le système d'exploitation de Microsoft, sont encore rares, on apprend que Windows 7 pourrait prendre en charge les disques durs virtuels. En effet, Microsoft recruterait actuellement des développeurs pour travailler sur la prise en charge native du format VHD. Rappelons que le format VHD est semi-propriétaire et est utilisé par le logiciel de virtualisation maison, Microsoft Virtual PC.

Les implications de ce choix semblent, du moins sur le papier, intéressantes puisque cela permettrait d'avoir un disque VHD dynamique qui n'occupe que l'espace nécessaire et non une taille fixe prédéterminée à l'avance comme c'est le cas aujourd'hui. Par ailleurs, cela ouvre la porte à l'usage de disques VHD préconfigurés sur n'importe quelle autre machine, en mode de virtualisation et ce sans même redémarrer l'ordinateur. Bien sûr, pour des performances maximales il faudra utiliser le disque VHD sur le PC original sur lequel le disque virtuel a été créé.
Si Steve Ballmer prend désormais le parti de minimiser l'importance, sur le plan stratégique, d'une opération telle que l'acquisition de Yahoo pour plus de 40 milliards de dollars, Microsoft n'aurait pas tout à fait dit son dernier mot en la matière. Selon différentes sources évoluant au sein de la Silicon Valley, l'éditeur de Redmond serait même prêt à relever légèrement son offre afin d'emporter une bonne fois pour toute le morceau. En mettant un dollar de plus sur la table, soit 34 dollars le titre Yahoo, Microsoft convaincrait-il un conseil d'administration secoué, en proie à des dissensions internes ainsi qu'à l'entrée au capital de nouveaux actionnaires désireux de signer une cession rapide ?

Après qu'une première offre à 31 dollars par action eut été refusée par Yahoo, Microsoft a accepté de relever sa proposition à 33 dollars, soit un montant total d'environ 47,5 milliards de dollars qui, encore une fois, n'a pas convaincu un conseil d'administation plus enclin, selon les analystes, à accepter 37 dollars par action. Entre temps, Microsoft a fait volte-face et choisi de ne pas transformer sa proposition en une offre publique d'achat (OPA) hostile.

La donne pourrait toutefois changer, avec l'arrivée au sein de Yahoo d'actionnaires comme le milliardaire Carl Icahn, qui déclarait le 15 mai dernier dans une lettre ouverte s'être offert 50 millions de titres Yahoo, soit environ 4,3% du capital, pour parvenir à dégager le conseil d'administration et placer à sa place des responsables qui vendraient rapidement à Microsoft. De quoi réaliser, pour ce septuagénaire rodé aux tractations boursières, une jolie plus-value en très peu de temps.

Suivi par d'autres hommes d'affaire alléchés par ces perspectives de gain rapide, Icahn inquiète manifestement le conseil d'administration de Yahoo, qui a finalement pris la décision de retarder la tenue de la future assemblée générale lors de laquelle les partisans de la cession espèrent voir institués des dirigeants favorables à leur point de vue. Yahoo a par ailleurs adressé à ses actionnaires un document dans lequel il les invite à ne pas céder aux sirènes de la revente immédiate, expliquant que ce serait un mauvais calcul de brader la société.

Yahoo souhaite donc gagner du temps, pour préparer la tenue de cette assemblée générale. Un laps de temps pendant lequel Microsoft pourrait revenir à la charge, ou proposer une alternative telle que le rachat des seules activités de recherche de Yahoo.
Le monde du logiciel libre est en émoi depuis la découverte d'une faille de sécurité majeure qui affecte plusieurs logiciels ou couches logicielles d'importance. La faille en question se situe dans la bibliothèque OpenSSL de Debian au niveau de la génération des clés utilisées pour le cryptage ou le décryptage, une fonction largement utilisée par le protocole SSH, le serveur Web Apache ou encore par les logiciels sécurisés de messagerie et le protocole VPN notamment. Deux lignes de code erronées sont à l'origine de cette faille, une faille qui affecte quatre systèmes d'exploitation et 25 logiciels au bas mot sans parler des ordinateurs affectés.

Découverte à la mi-mai, cette faille existe en vérité depuis deux années maintenant, date à laquelle des développeurs ont supprimé une portion de code utilisée par le package OpenSSL de Debian en vue de stopper l'apparition d'alertes dans les outils de validation de la sécurité du code comme Valgrind et Purify. Hélas, la suppression de ces lignes de code a introduit une vulnérabilité au niveau de la génération de nombres aléatoires dans la bibliothèque OpenSSL : au lieu d'utiliser des données aléatoires pour générer les valeurs des clés, la bibliothèque OpenSSL utilise l'identifiant du processus en cours. Le problème est que sous Linux, la valeur maximale par défaut utilisée pour identifier un processeur est 32 768. En clair, il n'existe que 32 768 clés possibles pour une architecture, un type de clé et une longueur de clé donnée ce qui rend les attaques en brute force réalisables.

Un patch vient d'être distribué mais il ne peut hélas pas réparer les dommages sur les systèmes compromis puisque tous les certificats générés doivent être recréés et renvoyés à l'autorité de certification pour une nouvelle validation. En clair, tous les certificats émis à partir de systèmes Debian doivent être révoqués et regénérés alors que les administrateurs systèmes sont vivement encouragés à pratiquer un audit des clés utilisées sur leurs serveurs par le protocole SSH pour interdire l'utilisation de clés vulnérables.

Un peu moins de 24 heures après l'annonce de cette faille, divers outils ont déjà été publié pour compromettre la sécurité des systèmes Linux à base Debian. Pour l'heure, personne ne sait exactement combien d'ordinateurs sont concernés et divers analystes se demandent si cette faille est belle et bien due à une erreur ou à une volonté délibérée d'introduire des portes cachées dans les systèmes d'exploitation libres. D'autres se contentent simplement de faire remarquer que le très décrié Windows Vista de Microsoft a prouvé depuis quelques mois sa fiabilité en matière de sécurité, notamment face à Windows XP. Rappelons pour conclure que seules les distributions Debian et ses dérivés (Ubuntu inclus donc) sont concernées par cette faille.
La normalisation des échanges culturels sur Internet serait-elle au goût du jour ? C'est en tout cas ce que semble démontrer une étude concernant le marché de la vidéo à la demande sur Internet, révélée à Cannes par le Centre national de la cinématographie (CNC).

D'après cette étude, les 45 services en ligne qui permettent de visionner des films via internet auraient vu leur chiffre d'affaires doubler en 2007, atteignant 29 millions d'euros. Ceci représenterait, sur un panel de quelque 2500 films allant de trois à cinq euros, plus de huit millions de transactions. Un résultat qui aurait essentiellement profité, pour près d'un tiers, aux sites distribuant des films pour adultes.

Avec la multiplication des offres dites "normalisées", l'industrie du cinéma espère ainsi limiter les pertes induites par le téléchargement illégal. Avec la VOD ou les accords entre auteurs, éditeurs et distributeurs, comme celui signé en octobre 2007 aux États-Unis par le site de partage de vidéos DailyMotion et le site communautaire MySpace, propriété de News Corp, Microsoft et Walt Disney entre autres, des solutions se dessinent enfin. Pourtant, le problème du téléchargement illégal perdure. Et pour cause, "les droits européen et américain sont assez similaires: l'intermédiaire technique, l'hébergeur ( le site de partage ), peut stocker du contenu sans être inquiété, du moins en l'absence de toute notification, même une simple lettre recommandée, lui intimant de le retirer", précise Winston Maxwell, un avocat associé du cabinet américain Hogan & Hartson, interrogé par Reuters.

Reste donc le projet de loi Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet), soutenu par Christine Albanel, la ministre de la culture qui a d'ailleurs profité du Festival de Cannes pour relancer le débat sur cette loi antipiratage devant être présentée au conseil des ministres mercredi 11 juin après délibération du Conseil d'État. Un projet pourtant déjà fragilisé par la décision des eurodéputés de considérer la riposte graduée comme contraire aux droits de l'homme. Y aurait-il une autre issue ?
Lancé fin 2006 en version bêta en réponse à l'initiative Google Book, le service Live Search Books de Microsoft devrait fermer ses portes la semaine prochaine, faute de monétisation suffisante. L'éditeur de Redmond indique, par la voix de Satya Nadella, son vice président recherche, portails, et publicité, avoir numérisé 750.000 ouvrages et plus de 80 millions d'articles académiques au cours des dix-huit mois d'existence du projet.

Microsoft ambitionnait de scanner et rendre accessible en ligne le contenus de centaines de milliers d'ouvrages, en partenariat avec quelques-unes des plus grandes bibliothèques universitaires américaines. Dans un premier temps Microsoft avait pris le parti de ne numériser que les livres tombés dans le domaine public, histoire de ne pas se heurter aux mêmes obstacles que son rival Google, attaqué à plusieurs reprises par des éditeurs ulcérés de voir leurs oeuvres mises en ligne sans leur consentement.

Plutôt que de lui-même numériser les ouvrages, Microsoft souhaiterait maintenant que ce soient les éditeurs qui accomplissent cette tâche. Les moteurs de recherche n'auraient alors plus qu'à indexer les collections ainsi créées. "Suite à nos investissements, la technologie permettant de créer ces répertoires de dépôt est accessible à moindre coût à tous ceux qui verraient un intérêt commercial ou une mission d'ordre public à numériser des livres", invite Satya Nadella.
Coup sur coup, les versions de MySQL sont devenues plus compliquées. En fait, les moteurs de tables disponibles pour MySQL ont maintenant leur vie propre indépendante de MySQL (le serveur lui-même).

Reprenons :
- Oracle/InnoDB est livré indépendamment de MySQL depuis Avril
- Falcon est basé sur MySQL 6.0 (pas sur la 5.1)
- Maria est basé sur MySQL 5.1 (pas sur la 6.0)
- MySQL Cluster a une version indépendante (lui-même est en version 6.2)
- Les tables fédérées ont disparu de la 5.1.24 (mais reviendront en 5.1.25)

Je comprend le besoin de pouvoir faire évoluer deux projets comme le serveur MySQL et ses moteurs de tables indépendamment. Mais il faut reconnaître qu'il va être plus difficile de constituer son serveur MySQL maintenant, vu qu'il faut préciser la version de MySQL et celle des tables.

La présence d'un moteur dans la distribution de base est primordiale pour son utilisation maximale : il ne reste que MyISAM et le blackhole, en attendant que Falcon et Maria soient suffisamment mûrs. Et tous les autres moteurs qui sortent ici et là, resteront très discrets.

- MySQL 6.2 is GA, but 5.1 is RC and 6.0 is alpha
- Bravo Oracle: InnoDB Plugin 1.0 released
Frederico a dressé la liste des applications qui ont changé la face de PHP depuis 1998. On commence, bien sur, par phpMyAdmin, pour se rendre en 2008 à Magento. SquirrelMail, Symfony, eZ Publish, osCommerce,SugarCRM, Joomla! et Drupal font aussi partie des élus de Frederico.

- Open-source PHP applications that changed the world
Si Windows reste le système d'exploitation 'desktop' dominant, Mac OS d'Apple et les distributions du système libre et ouvert GNU/Linux gagnent un demi-point en part de visites.

Sur les 170.222 sites web audités par la société française de mesure d'audience XiTi, du 1er janvier 2007 au 30 avril 2008, Windows écrase la concurrence avec 94,5% des visites sur le mois d'avril, contre 4% pour Mac OS et 1% pour les distributions Linux (1%).

Si l'on s'intéresse de plus près à Windows, l'on constate que sur 100 visites effectuées depuis un ordinateur équipé du système d'exploitation de Microsoft, 16,7 sont à attribuer à Vista en avril 2008, contre 3,8 en mai 2007. Quant à la part de visites depuis Windows XP (sur l'ensemble des visites Windows), elle a atteint 79,6% fin avril 2008, contre près de 90% en mai 2007. XP reste encore, quoi qu'il en soit, la version de Windows la plus utilisée.

"Le reste du marché bouge peu", ajoute XiTi. Ainsi, Unix et OS/2 ont compté pour 0,01% des parts de visites effectuées sur les sites web étudiés par Xiti de janvier 07 à avril 08.
Le calme avant la tempête ? Soumis à la pression de certains de ses actionnaires qui lui reprochent de ne pas avoir cédé aux sirènes de Microsoft, Yahoo vient d'annoncer qu'il allait repousser la tenue de la prochaine assemblée générale à la fin du mois de juillet. Neuf sièges parmi les dix qui composent le conseil d'administration de la firme feront l'objet de nouvelles élections. Une occasion que le milliardaire Carl Icahn, récemment entré au capital de Yahoo entend bien ne pas laisser passer pour favoriser la reprise des négociations avec Microsoft : il envisagerait déjà de proposer aux votes des actionnaires sa propre liste de candidats.

Le coup d'état d'Icahn ?

La date limite de dépôt des candidatures pour le futur conseil d'administration est fixée au 3 juin prochain. Outre Icahn, d'autres actionnaires auraient manifesté leur intérêt à l'égard des neuf places disponibles. Ceux-ci n'ont toutefois pas publiquement fait savoir s'ils étaient en faveur d'un rapprochement avec Microsoft, d'une cession pure et simple ou d'une indépendance sauvegardée.

Icahn, dont le projet ne suscite pas l'approbation de l'actuel conseil d'administration, vient de recevoir le soutien d'une grande fortune américaine. T. Boone Pickens, l'un des noms légendaires de la finance pétrolière, vient ainsi d'acheter dix millions d'actions Yahoo, en indiquant à la chaine CNBC qu'il suivrait Icahn dans la reprise de tractations avec Microsoft. Icahn disposerait déjà pour sa part de quelque 59 millions de titres, soit environ 4% du capital de Yahoo.

Ballmer souffle le chaud et le froid

Pendant que prennent forme les futures luttes intestines qui ne risquent de secouer Yahoo durant l'été, Microsoft continue de son côté à souffler le chaud et le froid. Vibrant défenseur du projet d'acquisition de Yahoo en février dernier, Steve Ballmer a déclaré jeudi lors d'une conférence tenue à Moscou que cette opération n'avait finalement rien de stratégique pour l'éditeur de Redmond. Après qu'une première offre à 31 dollars par action eut été refusée par Yahoo, Microsoft avait pourtant accepté de relever sa proposition à 33 dollars, soit un montant total de 47,5 milliards de dollars, qui correspondrait à peu près à la somme dont dispose la firme pour sa croissance externe.

"Vous pouvez en faire, des choses, avec 50 milliards de dollars", a commenté Ballmer, avant de confirmer que la stratégie de Microsoft serait maintenant de s'associer avec Yahoo ou de racheter certaines de ses activités plutôt que de se lancer dans une OPA globale. Microsoft, qui peine à faire décoller son moteur Live Search, serait prêt à racheter les actifs de Yahoo en matière de recherche en ligne. L'été s'annonce mouvementé.
Adieu papier... Les 240 compagnies aériennes membres de l'IATA (International Air Transportation) passeront définitivement aux billets électroniques le 1er juin 2008, après quatre ans de transition.

L'IATA estime le coût d'un billet électronique à 1 dollar, contre 10 dollars pour un billet papier. L'adoption complète du e-billet d'avion est censée permettre aux membres de l'organisation (Air France, Air Madagascar, British Airways, Virgin Atlantic, Continental Airlines, Delta, Japan Airlines, Cathay Pacific...) d'économiser 3 milliards de dollars par an. L'initiative va-t-elle se traduire par une réduction du prix du billet pour le passager ? Le service client - en chute libre depuis 2001 - va-t-il assurer ? La Commission européenne, après avoir mené son enquête sur la vente des billets en ligne, a déclaré début mai : "les consommateurs sont confrontés à des problèmes persistants dans le secteur des transports aériens".
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