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Bien décidé à ne pas répéter les erreurs du passé et à ne pas laisser cinq années s'écouler entre deux versions majeures de son système d'exploitation, Microsoft vient de confirmer que Windows 7, le nom de code du successeur de Windows Vista, était prévu pour une sortie dans le courant de l'année 2010. D'après des informations confidentielles, Windows 7 devra être finalisé pour la fin de l'année 2009 avant sa commercialisation en 2010.

Officiellement, Microsoft indiquait que le développement de Windows 7 devrait durer trois ans, mais jusqu'alors la compagnie avait toujours refusé de préciser quand cette période démarrait. On apprend aujourd'hui que Microsoft entend bel et bien commercialiser Windows 7 trois ans après la disponibilité mondiale de Windows Vista, soit en 2010. Dans un email envoyé à notre confrère Softpedia, un porte-parole de Microsoft déclare que la compagnie est en train de planifier son projet Windows 7 alors que la date de sortie exacte n'a bien évidemment pas encore été déterminée.

Après une première version M1 publiée en janvier, Windows 7 vient tout juste d'être soumis aux autorités américaines de la régulation de la concurrence pour une étude de sa conformité avec les régles américaines en matière d'antitrust.
Une faille très similaire à celle qui avait été découverte il y a plusieurs années au niveau du module FTP d'Internet Explorer 6 et 5 fait aujourd'hui parler d'elle. La faille en question pourrait permettre à certains hackers de voler des données. Pour être exploitée, la faille requiert tout de même de connaitre le nom d'utilisateur employé sur le FTP, il faut que l'utilisateur soit déjà identifié sur le FTP via Internet Explorer.

Internet Explorer 7 n'est pas concerné par cette nouvelle faille. Microsoft a indiqué qu'aucune opération malveillante connue n'avait encore exploitée cette vulnérabilité qui pourrait bien être corrigée prochainement par la publication d'un nouveau correctif pour Internet Explorer 6 seulement.
le 13/03/2008 à 21:34
AOL rachète Bebo.com, 850 M$, cash
Convoité par Google, Microsoft ou News Corp, le réseau social Bebo.com tombe finalement dans l'escarcelle du groupe TimeWarner. Dans un communiqué envoyé en début d'après midi, sa filiale AOL vient en effet d'annoncer son acquisition pour la somme de 850 millions de dollars, en cash.

Revendiquant 40 millions d'utilisateurs à travers le monde (22,4 millions de V.U. selon comScore), Bebo.com devrait permettre à AOL -déjà propriétaire des logiciels de communication AIM ou ICQ-de toucher plus de 80 millions de visiteurs uniques sur ce segment.

Une masse d'utilisateurs qui devrait permettre à AOL de se rapprocher d'autres leaders des “médias sociaux” comme Windows Live Spaces (Microsoft), MySpace (News Corp.) ou Facebook, respectivement crédités de 113 millions, 109 millions et 100 millions de visiteurs uniques par l'institut d'études comScore.

Plutôt bon marché si on la compare aux 240 millions de dollars déboursés par Microsoft pour le rachat de 1,6% du capital de Facebook (valorisation de 15 milliards de dollars), l'opération confirme en tout cas l'ambition d'AOL de s'imposer comme l'un des principaux groupes internet mondiaux.
Historiquement, Microsoft est plutôt connu pour le côté fermé et propriétaire de ses technologies et plus particulièrement de ses formats de fichiers. Il faut bien reconnaître que, sorti des formats historiques .DOC ou .XLS, le pauvre format RTF mis à l'époque à disposition des utilisateurs, pour l'interopérabilité entre les applications, n'avait rien de commun avec la richesse des binaires Office, autrement dit avec la richesse du format de fichier proposé par un Word notamment.

Malgré ce lourd passif, Microsoft a procédé, dès le début des années 2000, à une certaine ouverture. Celle-ci a véritablement pris tournure avec l'arrivée du format XML dans Office 2003, une première approche qui vaudra à Microsoft de recevoir une recommandation, de la part d'une agence européenne, l'enjoignant à poursuivre ses efforts en matière d'ouverture. Dès 2005, Microsoft fonde un comité technique auprès de l'ECMA, un organisme de standardisation. Ce dernier travaille pendant près d'une année pour définir l'ECMA 376, une première ébauche du standard OpenXML et qui intègre une documentation de 2000 à 6000 pages sur la structure des binaires Office. A la mi-2006 Microsoft rendra public un premier brouillon de la norme avant de soumettre, à la fin 2006, l'ECMA 376 au comité ISO, l'organisme international de validation des standards. Et Microsoft d'opter pour un procédé de soumission rapide baptisé "Fast Track".

A partir de là, les organismes de chacun des pays constituant le groupe ISO avait huit mois pour étudier le standard et se prononcer quand à son adoption ou non, sachant que trois types de vote sont autorisés : le vote pour, le vote contre et le vote non avec commentaires également perçu comme un oui conditionnel. A l'issu de ce premier tour de vote, en Septembre 2007, Microsoft a vu son format OpenXML rejeté et près de 3000 commentaires techniques ont été publiés. Des commentaires émanant principalement d'un acteur, un certain IBM, dont Marc Gardette, responsable stratégie plate-forme de Microsoft France, reconnaît la qualité et le fondement de la contribution apportée. Sur 3000 commentaires il y avait un certain nombre de doublons et au final, ce sont 1100 commentaires uniques qui ont été retenus.

Au début du mois de janvier, l'ECMA a travaillé avec ses partenaires sur une proposition de réponse à l'ensemble des commentaires soumis depuis le premier tour de vote. Une étape qui a une fois de plus déchaîné les passions et déclenché toutes sortes de polémiques. Selon Marc Gardette, tous les commentaires ont été traités alors que les différents représentants nationaux, tels l'AFNOR pour la France, ont eu depuis accès à l'intégralité des réponses. Pendant ce séminaire, qui a tout de même duré une semaine, près de 32 délégations représentant 32 pays ont pu s'exprimer avec 43 thématiques discutées en séance et 98,73% d'approbation des commentaires techniques.

En septembre 2007, il manquait à Microsoft cinq votes positifs pour faire adopter son format OpenXML par l'ISO. Le géant des logiciels va de nouveau être confronté à l'épreuve des urnes puisque les pays participants ont jusqu'au 31 mars pour reconsidérer (ou non) leurs votes. Pour ce qui concerne la France, l'AFNOR se réunit à la fin du mois afin de prendre sa décision finale. Interrogé sur les chances de succès quant à la normalisation d'OpenXML, Microsoft indique, par la voix de Marc Gardette :

"Il est difficile de faire des prédicitions car la décision finale dépend d'énormément de facteurs. Si le résultat du premier tout est effectivement le fruit des commentaires techniques, on peut imaginer que les réponses apportées, et leur qualité, influeront positivement sur l'avis des différents pays. Microsoft a fait les choses dans le bon ordre puisqu'à chaque étape du processus, la spécification a été un peu plus ouverte. Il serait donc idiot de refuser aujourd'hui cette spécification. Bien sûr la décision n'appartient pas à Microsoft mais il est évident que nous souhaitons un vote positif vu toute l'énergie et les efforts que nous avons effectué.

Au final, ceux qui souhaitent barrer la route de l'ISO à l'OpenXML sont peu nombreux. La standardisation est le meilleur moyen d'aller vers l'interopérabilité tout en permettant une co-évolution d'OpenXML et de son pendant l'ODF afin que chaque standard puisse se nourrir des meilleurs pratiques de l'autre. OpenXML n'est pas là pour faire perdurer le monopole de Microsoft : songez que notre solution permet aux ASF (Autoroutes du Sud de la France) de réaliser des publipostages sans recourir à la suite Office. "
Nouveau venu sur le segment des services d'écoute de musique en ligne gratuite et illimitée, Jiwa entend se démarquer de ses concurrents tels que Deezer, l'historique Radioblogclub ou des initiatives comme le Musiline d'Orange et Lagardère grâce à un catalogue fourni, des fonctionnalités communautaires et une qualité d'encodage supérieure. Accessible sous la forme d'une version bêta sur invitation depuis quelques semaines, Jiwa ouvre aujourd'hui ses portes au grand public, et annonce la signature d'un accord avec le numéro un des maisons de disques, Universal. Uniquement financé par la publicité, Jiwa tente un pari risqué. Présentation.

Du streaming à la demande

Ceux qui utilisent déjà Deezer ne se sentiront guère dépaysés en arrivant sur Jiwa, puisque le principe de fonctionnement est similaire. Un moteur de recherche permet de localiser les titres ou les artistes de son choix, et de les écouter immédiatement, sur le mode du streaming, ou diffusion en direct, ce qui signifie que les fichiers ne sont théoriquement pas téléchargés sur la machine de l'utilisateur.

Après création d'un compte, l'internaute se verra proposer la création de listes de lecture, ainsi que diverses fonctionnalités communautaires, comme l'échange de messages avec d'autres membres du service ou la recommandation de morceaux. Jiwa intègre enfin des dispositifs de recommandation automatiques, par exemple basés sur la coïncidence entre les goûts des différents utilisateurs. Aux côtés de la musique à la demande, l'internaute dispose de la possibilité de lancer des flux de contenus sélectionnés par le moteur du service, comme s'il écoutait une radio traditionnelle.

Comme la plupart de ses concurrents, Jiwa utilise un lecteur audio basé sur la technologie Flash d'Adobe. Les morceaux profiteraient d'un encodage en MP3 dont le bitrate varierait de 128 à 192 Kb/s : compromis idéal, selon Jiwa, entre la qualité de l'expérience utilisateur et les contraintes de type stockage ou bande passante. Le service étudierait toutefois la possibilité de se tourner vers un format libre comme l'Ogg Vorbis, de façon à proposer une qualité d'écoute supérieure sans pour autant augmenter ses frais de fonctionnement.

De la musique gratuite, mais légale et... difficile à financer ?

"Après un an et demi d'efforts, nous sommes heureux d'annoncer que nous sommes le premier service français d'écoute à la demande à avoir signé avec Universal", annonce Jean-Marc Plueger, co-fondateur du service. Jiwa aurait également réussi à convaincre Believe (qui regroupe plusieurs dizaines de labels indépendants) ainsi que des sociétés de producteurs comme la SCPP et la SPFF. Enfin, la société serait en train de finaliser l'indispensable accord passé avec la Sacem, prérequis indispensable au lancement d'un tel service. En parallèle, elle aurait d'ores et déjà bien entamé les négociations avec Sony BMG et Warner Music. Le catalogue comprend aujourd'hui quelque 500.000 titres, et serait donc amené à croitre rapidement.

Une fois les ayants droit convaincus de donner accès à leurs catalogues, reste la principale difficulté : les rémunérer pour l'usage qui est fait de leur musique. Comme en radio, un décompte précis des titres diffusés est effectué par Jiwa. Une partie des recettes générées par la publicité est ensuite reversée aux différentes maisons de disque et sociétés d'auteur. Aujourd'hui, la publicité se limite à l'affichage de bannières, dont l'achat est négocié par la régie Influence, particulièrement active dans le domaine des blogs. Des publicités audio pourraient un jour venir les compléter, de façon à augmenter ses recettes. "L'expérience utilisateur en pâtirait forcément", admettent les représentants de Jiwa.

Aujourd'hui, les contrats passés font que le service de musique à la demande de Jiwa n'est accessible que depuis une adresse IP française. L'objectif est toutefois de se déployer rapidement à l'international, en commençant par l'Europe. Soumis à des accords impliquant le versement de minimums garantis aux maisons de disques concernées ainsi qu'aux frais engendrés par l'hébergement et la diffusion des morceaux, Jiwa devra rapidement trouver son public pour parvenir à la rentabilité. Fort d'un fonds de départ d'environ 450.000 euros, la société s'apprête à organiser un second tour de table auprès de fonds spécialisés. L'équilibre financier pourrait être atteint d'ici deux ans, estime Jiwa, qui compte sur des accords avec des fournisseurs d'accès (à l'image de ce qu'a fait Deezer avec Free) pour se faire connaitre du plus grand nombre. A tester sur jiwa.fm/fr.
le 13/03/2008 à 21:31
De nouveaux retards pour Galileo ?
L'ambitieux projet européen de radionavigation par satellite Galileo fait visiblement face à de nouveaux problèmes qui pourraient remettre en cause son calendrier de déploiement. En effet, d'après un papier publié par Les Echos, le projet accuserait déjà un nouveau retard de 3 mois. Pour ce projet de GPS à l'européenne un calendrier d'appels d'offres pour mener à bien différentes opérations de déploiement (satellites, stations au sol, lanceur...) a été publié. Il prévoit que les appels aient été lancés à la mi-février, que les réponses soient parvenues avant la mi-avril, qu'une sélection intervienne en mai et que les contrats soient définitivement signés en décembre.

Ainsi, il est annoncé que "le déploiement de Galileo en 2013 impose que les appels d'offres soient conclus fin 2008". Seul problème, ce (long) processus n'aurait toujours pas débuté. La faute a une signature qui n'aurait toujours pas été effectuée par la Commission européene au sujet d'une convention qui doit fixer les nouvelles prérogatives de l'ESA (Agence spatiale européenne). Les questions et les réponses liées aux retours géographiques de certains Etats empêcheraient pour le moment cette signature. L'objectif serait désormais de l'obtenir en juin prochain. Le lancement du deuxième satellite test de Galileo serait toutefois toujours prévu pour fin avril.
La société ZapMedia Services, basée à Atlanta aux Etats-Unis, estime que le service de vente en ligne de musique iTunes Store et les baladeurs iPod utilisent une méthode qui lui appartient pour gérer la distribution de musique numérique sur Internet, et vient donc d'attaquer Apple en justice devant une cour du Texas. Alors qu'iTunes est récemment devenu numéro deux de la musique, tous supports confondus, pour les Etats-Unis, Zapmedia réclame le versement de royalties sur les ventes de morceaux numériques, ainsi que sur les ventes de baladeurs iPod.

Deux brevets seraient concernés. L'un d'eux recouvre une "bibliothèque numérique capable d'accéder à une bibliothèque maîtresse de contenus dont l'accès est ouvert aux utilisateurs par le truchement d'un ou plusieurs réseaux de communication. Une variété de lecteurs multimédias communique avec ce portail pour en utiliser les contenus. Chaque lecteur peut comprendre un processeur qui exécute un client de base de données capable de gérer les contenus fournis sous licence à l'utilisateur".

Le système semble effectivement rappeler le principe du fonctionnement du couple iTunes / iPod. Zapmedia aurait déposé ses demandes de brevet en 1999. L'un d'eux aurait été validé en 2006, alors que le second ne l'aurait été que mardi. La firme affirme qu'Apple a eu connaissance de ces demandes de brevets, mais n'aurait pas donné suite à ses propositions de licence. L'intéressé n'a pas encore communiqué sur le sujet.
le 12/03/2008 à 23:15
PHP Québec 2008 : c'est parti
Note de l'auteur :

Encore quelques heures, et ce sera le début de PHP Québec 2008. Philippe Gamache et moi-même, accompagné de Rob Richard et Ilia Alshanetsky ouvriront le bal des laboratoires. Apres trois mois de préparations, et un essai grandeur nature la semaine dernière, notre application est bien pleine de vulnérabilités : la découverte et l'exploitation de ces problèmes sera l'objectif de nos étudiants du jour.

Je vous tiendrai au courant durant la conférence, et vous pouvez surveiller les photos.

- Conférences PHP Québec 2008
- Photos nexen.net
Prenez le temps de vous préparer, de rédiger une bonne offre d'emploi, et postez-la sur votre site d'entreprise et ceux que vos administrateurs vous recommanderons. Puis, lors de l'entretien, soyez attentifs à sa passion pour le métier, sa manière de se former, ses horizons externes, son niveau de collaboration et la spécialisation de ses compétences.

Il s'avère que l'offre sur le marché MySQL est largement inférieure à la demande. De plus en plus de postes se créent pour MySQL, mais le nombre de candidat est très faible. C'est pourtant le bon moment pour prendre des responsabilités et gagner du galon dans les entreprises.

- How to Hire a Great MySQL DBA
le 12/03/2008 à 23:12
Le wiki PHP.net
Dans le but de donner plus d'informations à la communauté, et de faire participer plus de monde, un wiki est maintenant organisé sur le site de php.net.
Il a pour but de rassembler les discussions et les projets qui se rapportent à PHP. On y trouve ainsi le groupe d'assurance qualité, de documentation, les summer code de Google, les demandes de commentaires sur les prochaines évolutions de PHP.

- Wiki PHP.net
- A case of if you try you get what you want
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