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Monty Widenius, co-foundateur de MySQL AB, a lancé tout récemment son blog. Les deux premières entrées sont consacrées à l'acquisition de MySQL par Sun, et sur un nouveau moteur de table MySQL appelé Marie.

La vente de MySQL a un autre éditeur était l'alternative disponible à l'entrée en bourse, qui apparaissait plus incertaine à Monty : "dans ce cas, il n'y a aucune garantie à long terme que MySQL AB soit une entreprise dédiée à l'Open Source." Avec Sun, Monty a le sentiment d'avoir fait un choix constructif.

Pour Maria, c'est l'annonce de la disponibilité de ce nouveau moteur. L'objectif principal est de proposer une alternative robuste aux crash à MyISAM : en cas de crash, le moteur réparera les tables automatiquement pour repartir. De plus, les fonctionnalités sont plus importantes dans ce moteur que les performances : ces dernières seront étudiées une fois le moteur fonctionnel. Maria est disponible depuis MySQL 5.1

- MONTY SAYS
- The Maria engine is released
- Sun buys MySQL
le 28/01/2008 à 22:09
Mozilla fait dans le social
Weave est un module complémentaire pour le futur Firefox 3. Son but est de synchroniser les marque-pages et l'historique de son navigateur, sur différents postes (le Firefox de l'ordinateur fixe, du travail, du portable, etc.). Certains modules complémentaires réalisaient déjà ces tâches ("Bookmarks Synchronizer", par exemple), mais le projet souhaite aller beaucoup plus loin. En effet, il projette d'implémenter les points suivants :
- Synchronisation des mots de passe conservés par le navigateur, voire des personnalisations de celui-ci ;
- "Collaborative Bookmarking", c'est à dire partage des marques-pages à certains de vos amis ;
- Système de gestions de droits déterminant quelles sont les personnes qui ont accès à certaines de vos données ;
- Création d'une API permettant à d'autres applications / modules de se greffer sur votre compte.
- Utilisation autant que possible des standards du web ("leverage existing open standards and propose new ones as needed").

Attention néanmoins, Weave est en version alpha, il se base sur un Firefox qui est en version bêta et peut donc souffrir de gros problèmes.

- Explications agrémentées d'images
- Annonce de la sortie de Weave 0.1
- Quelques exemples d'utilisations type ("use cases")
- Mozilla services
Qtrax, qui devait initialement voir le jour fin 2006, est présenté comme un ambitieux service permettant à tout un chacun de télécharger gratuitement et légalement de la musique au moyen d'un réseau de type peer-to-peer. Après de longs mois d'attente, Qtrax est aujourd'hui prêt à prendre son envol, du moins sous la forme d'une version bêta. Le catalogue de ce service qui se veut parfaitement légal afficherait 25 millions de titres, soit quatre fois plus que chez Apple et son iTunes Store, en vertu d'accords passés avec les principales maisons de disque du marché. A première vue, Qtrax réunit tous les arguments nécessaires pour ringardiser le téléchargement illégal.

En pratique, le tableau risque de se révéler nettement moins idyllique, à commencer par le catalogue. Les quatre grandes majors du disque que sont Universal, Warner, EMI et Sony BMG ont en effet démenti avoir passé un accord avec Qtrax. Faute de contrat, ce dernier risque donc d'éprouver quelques difficultés à se constituer un catalogue de 25 millions de titres.

Contrairement aux services de diffusion de musique en ligne tels que Deezer ou le récent Musiline lancé par Orange et Lagardère, Qtrax ambitionne de permettre le téléchargement définitif, gratuit et légal des morceaux. La publicité s'impose alors comme la contrepartie logique pour rémunérer les ayants droits. D'après les retours des quelques utilisateurs ayant pu accéder à cette première bêta, il semblerait toutefois que le système Qtrax impose d'importantes restrictions d'usage, à commencer par l'obligation d'écouter les titres téléchargés au sein du lecteur intégré à l'application, Songbird.

En attendant que des publicités soient intégrées directement aux morceaux téléchargés via Qtrak, forcer l'utilisation du lecteur intégré à l'application permettrait au service d'en gérer la diffusion. Dans un premier temps réservé à Windows, Qtrax devrait profiter dès le mois de mars prochain d'une version Mac OS, promet la firme sur son site. Puis devraient venir l'export des morceaux vers un baladeur MP3, y compris les iPod d'Apple. Pour garantir la juste rémunération des ayants droits, Qtrax devra intégrer à ses morceaux un système de gestion des droits numériques (DRM) qui ne sera pas celui d'Apple, mais la firme assure que son système sera tout de même fonctionnel sur iPod.

Si l'intégration de publicités aux morceaux parait une contrepartie inévitable dès lors qu'on parle de téléchargement et non de simple diffusion en streaming, le consommateur adhèrera-t-il à ce modèle contraignant ?
La police grecque indique aujourd'hui avoir procédé à l'arrestation d'un pirate informatique dont les activités auraient occasionné un manque à gagner de plus 245 millions d'euros au groupe français Dassault. Objet d'une enquête depuis 2002, selon un officiel de la police grecque cité par Reuters, il aurait pénétré dans le système informatique de Dassault et volé différentes informations pour les revendre ensuite sur Internet. De nature hautement confidentielle, certaines de ces données touchaient, toujours selon cette source locale, aux dispositifs d'armement conçus par Dassault.

"Ce mathématicien de 58 ans est recherché depuis 2002, après que Dassault a contacté les autorités grecques", a déclaré un représentant de la police grecque, "Il a causé plus de 361 millions de dollars (plus de 245 millions d'euros) de dommages au groupe, et a vendu certaines données industrielles, dont des informations relatives aux systèmes d'armement, à plus de 250 acheteurs sur Internet". Ceux-ci viendraient de France, d'Allemagne, d'Afrique du Sud, du Brésil ou encore d'états des Balkans.

Recherché depuis plus de cinq ans, le pirate aurait été interpellé dans son appartement du centre-ville d'Athènes qu'il occupait sous un nom d'emprunt. Connu, d'après la police, sous le surnom Astra, il aurait opéré avec le soutien d'au moins un complice basé au Royaume Uni et faisant aujourd'hui l'objet d'une enquête.
C'est presque sans surprise que la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a donné son feu vert il y a quelques jours à la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France) pour la mise en place progressive d'un système pour des surveillances des réseaux P2P.

Rappelons que la Cnil avait déjà donné son accord à ce sujet à la Sacem et la SCPP il y a quelques semaines. Pour le moment, ces autorisations vont permettre de mettre en place des systèmes automatisés afin de procéder à un relevé des infractions pratiquées (téléchargements illégaux sur les réseaux d'échanges de fichiers).

Actuellement, l'envoi systématique et automatique de messages d'avertissement aux internautes dans l'illégalité ne peut se faire. La situation devrait néanmoins changer lorsque le Parlement aura entériné les dispositions liées au rapport Olivennes qui prévoit notamment la mise en place d'une riposte graduée. La SPFF a d'ailleurs confirmé qu'elle attendait cela avant de relancer la chasse aux petits pirates. Il a également confirmé que les forces en présence (Sacem, SCPP et SPFF) devraient mutualiser leurs moyens et se coordonner pour profiter d'un système unique et efficace.
A l'occasion de l'inauguration du Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale), Christine Albanel a dénoncé le système de licence globale préconisé par la commission pour la libération de la croissance française présidée par Jacques Attali dans son rapport remis au président de la République le 23 janvier dernier. En revanche, la ministre de la Culture a réaffirmé son soutien aux nouveaux modèles économiques qui émergent actuellement sur le marché de la musique, et confirmé que les conclusions de la mission Olivennes donneraient bien naissance à un projet de loi, qui sera soumis au vote de l'Assemblée "avant l'été".

Evincé des débats occasionnés par le vote de la loi DADVS, le principe de la licence globale suppose de "faire verser par les fournisseurs d'accès à Internet une contribution aux ayants droit auprès des différentes sociétés de gestion collective de droits d'auteur, sous la forme d'une rémunération assise sur le volume globale d'échanges de fichiers vidéo ou musicaux", explique la commission Attali.

"Cette proposition n'a fait l'objet d'aucune concertation préalable avec mon ministère ni, que je sache, avec les professionnels", a déclaré Christine Albanel. "Je proposerai donc au Président de la République de ne pas retenir cette proposition, dont la simplicité a pu séduire dans un contexte où l'offre légale était déficiente, mais qui apparaît désormais en décalage total avec le dynamisme dont font preuve les acteurs économiques".

"La licence globale en revanche ne manquerait pas de décourager ces efforts d'adaptation, d'innovation et d'amélioration de l'offre légale : en effet, la rémunération ne serait plus liée aux stratégies qualitatives et quantitatives portant sur les contenus mais au nombre d'abonnés des fournisseurs d'accès à Internet", a encore estimé Christine Albanel. Officiellement, le ministère de la Culture campe donc sur les positions construites par la commission Olivennes, qui préconise quant à elle de ne pas facturer les fournisseurs d'accès à Internet mais de les impliquer plus étroitement dans la lutte contre le piratage, sous l'égide d'une autorité administrative indépendante, qu'Albanel propose de baptiser "Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet".

Les modèles économiques tels que les "offres d'abonnement proposées par Orange, Neuf Cegetel, Free", certaines plates-formes de téléchargement ou "des sites comme deezer.com" devraient en revanche être encouragés, dans la mesure où ils "résultent d'accords exemplaires, librement négociés, entre tous les partenaires de la culture et de l'Internet et les amateurs de musique y trouvent parfaitement leur compte".

Un avant-projet de loi relatif au téléchargement illégal et à cette future autorité est déjà en cours de rédaction, a encore indiqué la ministre. "Ce calendrier accéléré devrait permettre de déposer le projet de loi, après son examen au Conseil d'État, sur le bureau du Sénat au tout début du printemps. Le Parlement disposera ainsi de tout le temps nécessaire pour en débattre sereinement en vue de son adoption avant l'été".
A l'approche de la journée européenne de la protection des données, le 28 janvier, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) souligne les craintes des Français en la matière.

Dans le cadre d'une étude TNS Sofres réalisée en novembre 2007, 61% des individus interrogés ont jugé que la constitution de fichiers "porte atteinte à leur vie privée". Par ailleurs, seuls 26% d'entre eux ont estimé être suffisamment informés de leurs droits. Début 2007, 76% des internautes interrogés par l'agence ETO (baromètre de l'intrusion) se déclaraient gênés du fait que de nombreuses informations les concernant soient stockées dans des fichiers. Enfin, 61% estimaient être insuffisamment informés de leur utilisation.

Or, souligne la CNIL, cette protection jugée insuffisante est citée par une personne sur quatre comme le principal frein à l'utilisation d'Internet (enquête 2007 sur la diffusion des TIC dans la société française - Credoc). Dans ce contexte, la Commission informatique estime qu'il est urgent "de sensibiliser le plus grand nombre à ces droits à la protection des données personnelles", et de mener, "avec le soutien des pouvoirs publics", des campagnes d'information notamment à destination des plus jeunes.

Enfin, la CNIL rappelle "qu'en l'état actuel de son budget" (environ 10 millions d'euros par an), "et malgré les efforts significatifs récemment consentis par le gouvernement", ne pas pouvoir mener seule cette mission. Il est vraisemblable qu'Alex Türk, président de l'autorité administrative indépendante, profite de la journée du 28 janvier 2008 pour tenter d'obtenir davantage.
Firefox poursuit son petit bonhomme de chemin sur le Vieux Continent. En effet, d'après la dernière étude publiée par Xiti, le panda rouge et/ou renard de feu progresse lentement, mais sûrement. Ainsi, après une petite période de stabilité, l'utilisation de Firefox aurait été mesurée en Europe sur les sites audités à 28% en décembre 2007. Cela représente un gain de 0,7 point par rapport à novembre et 5 points par rapport à décembre 2006.

L'Estonie s'accorde la plus forte progression en points : de 35,4% en novembre à 37,3% en décembre 2007 (+2 points), suivi par la Slovénie (+1.6 point). Parmi les 32 pays étudiés, seulement 3 voient la part de visites de Firefox diminuer et dans des proportions relativement minimes : le Danemark (-0,6 point), l'Ukraine (-0,3 point) et les Pays-Bas (-0,1 point). Ces deux derniers pays sont aussi ceux où la part de visites de Firefox est la moins élevée en Europe sur décembre 2007.

Le trio de tête en parts de visites reste inchangé : la Finlande avec 45.4% précède la Slovénie (44,6%) et la Pologne (42,4%). Le taux d'utilisation de Firefox en France (25,8%) demeure inférieur à celui de l'Europe, tout comme celui de l'Espagne (21,5%).

Chose intéressante à souligner, Firefox 2.0 aurait été adopté en masse par les utilisateurs du navigateur de la fondation de Mozilla, alors qu'Internet 7.0 peine à convaincre les utilisateurs d'anciennes versions du navigateur de Microsoft. Xiti précise ainsi que : "en moyenne pour un pays européen, alors que FF2 génère 93% des visites Mozilla Firefox en décembre 2007, IE7 ne génère que 46% des visites Internet Explorer".
La holding Yspo, qui préside aux destinées du câblo-opérateur Numéricable, serait d'après le Figaro candidate au rachat du fournisseur d'accès à Internet (FAI) Alice. Codétenue par les fonds d'investissement Cinven, Carlyle et Altice, elle aurait déposé en milieu de semaine dernière un dossier auprès de Calyon, la banque d'affaires mandatée par Telecom Italia pour négocier la cession de sa filiale française. Le montant de l'offre n'a pas été communiqué, mais il pourrait se situer entre 600 et 650 millions d'euros, d'après des estimations basées sur le montant versé par Neuf Cegetel pour le rachat de Club Internet.

Avec environ 570.000 clients ADSL au moment de son rachat, en mai 2007, Club Internet avait en effet été valorisé 425 millions d'euros. Alice et ses quelque 900.000 abonnés pourraient donc se voir valorisés aux alentours de 600 ou 650 millions d'euros. Ypso ne devrait toutefois pas rester seule en lice, dans la mesure où Neuf Cegetel et Free ont déjà fait part de leur intérêt pour la filiale française de Telecom Italia. Neuf Cegetel aurait d'ailleurs demandé que la mise en vente d'Alice retardée de six mois, le temps de faire valider son rapprochement avec l'opérateur mobile SFR par les autorités de la concurrence.

Avec respectivement 3 millions et 2,6 millions de clients, Neuf Cegetel et Free ont tout intérêt à mettre la main sur cette base d'environ 900.000 abonnés qui assurerait à l'éventuel vainqueur une confortable place de numéro deux sur le marché de l'ADSL français. Numéricable revendique de son côté 3,2 millions de clients à ses services de télévision par câble, et met depuis quelques mois en avant une offre "triple play" similaire à celle que proposent les FAI ADSL.
Amazon MP3, service de téléchargement de musique sans DRM (ou verrou numérique) du revendeur en ligne Amazon sera prochainement accessible à l'international, a indiqué le marchand américain dimanche dans un communiqué. Ce déploiement débutera "progressivement" en 2008 sur certaines versions locales d'Amazon (le marchand est présent au Canada, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, au Japon et en Chine.)

Pour son service lancé en septembre 2007 aux Etats-Unis, Amazon a préféré le format MP3 qui peut être lu par la plupart des terminaux et baladeurs numériques du marché, aux fichiers sous DRM (gestion des droits numériques) comme Windows Media de Microsoft ou AAC / Fairplay d'Apple.

Aujourd'hui, outre-Atlantique, plus de 3,3 millions de titres issus des catalogues des 4 majors, EMI, Universal, Warner, Sony-BMG, et de 33 000 labels indépendants sont proposés sur Amazon MP3. Le titre est généralement facturé entre 89 et 99 cents. Amazon espère concurrencer l'iTunes Store d'Apple avec ce service. Depuis de nombreux mois maintenant, l'iTunes Store propose lui aussi des morceaux sans verrou numérique au format AAC. Un format qui n'est toutefois pas compatible avec tous les baladeurs du marché, contrairement au MP3.
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