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Géant américain des technologies de recherche Web et des liens sponsorisés, Google a généré un chiffre d'affaires 2007 de 16,6 milliards de dollars, en hausse de 56% par rapport à 2006. Sur le seul 4ème trimestre 2007, ce chiffre a atteint 4,83 milliards (+11% sur un trimestre, +51% sur un an).

Multinationale, Google a réalisé 48% de son CA trimestriel hors des Etats-Unis, contre 44% un an plus tôt. Quant aux revenus générés par le programme publicitaire AdSense, ils s'établissent à 1,6 milliard de dollars sur le trimestre clos le 31 décembre 2007, contre 1,2 milliard de dollars au 4ème trimestre 2006.

Enfin, à 4,2 milliards de dollars sur l'année 2007, le bénéfice net du groupe a progressé de près de 37% par rapport à 2006. Au 4ème trimestre, ce chiffre a atteint 1,21 milliard de dollars (+17% sur un an), soit 3,79 dollars par titre, contre 3,29 dollars par action, un an plus tôt.

Malgré ces résultats solides, Google peine à satisfaire Wall Street. Jeudi, à l'annonce des résultats, l'action Google a clôturé à 564,30 dollars, mais a chuté de plus de 7% en après-bourse à 527,40 dollars.
L'observatoire des services télécoms du 3ème trimestre 2007 témoigne de la bonne santé du haut débit et de la montée en puissance de la téléphonie mobile en France. Ainsi, le volume des communications mobiles (24,1 milliards de minutes) dépasse désormais celui des communications fixes (23,9 milliards de minutes). En valeur, la téléphonie mobile domine le fixe depuis la fin 2003. Sur le trimestre concerné, le mobile a généré un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros, la téléphonie fixe de 2,7 milliards, Internet de 1,1 milliard.

La téléphonie fixe doit son salut à Internet. Ainsi, 1 abonnement sur 4 est lié à une "box" (Freebox, Livebox, Neuf Box, etc.) En outre, le volume des communications émises depuis ces modems/routeurs ADSL représente un tiers du volume total des appels émis depuis un fixe, contre 20% il y a un an. L'abonné équipé appelle en moyenne 4h41/mois via une box (téléphonie sur IP), 2h55/mois depuis une ligne fixe classique (RTC) et 2h32/mois depuis un téléphone mobile.

Dans le domaine de l'Internet haut débit, la téléphonie sur IP n'est pas la seule à se développer. Selon l'observatoire publié jeudi par le régulateur (Arcep), la télévision sur ADSL fait toujours plus d'émules. 4 millions d'internautes en France sont abonnés à la TV sur ADSL, soit une augmentation de près de 100% sur un an !

Globalement, l'accès Internet haut débit représente désormais 90% du marché Internet en France, soit 14,8 millions d'abonnements sur 16,5 millions au total. Par ailleurs, la croissance du nombre d'abonnements haut débit reste soutenue. Ainsi, 3 millions d'abonnements supplémentaires ont été souscrits entre septembre 2006 et septembre 2007 (+25,6% sur un an).
Hitwise présente une analyse statistiques effectuée du 20 au 26 janvier 2008 qui révèle quels services de Google sont les plus utilisés par les internautes aux USA. Les résultats sont présentés sous forme de pourcentages, comme des parts de marché, selon les visites effectuées sur ces différents services. Après la recherche web classique (70%), c'est désormais les vidéos de YouTube qui arrivent en bon deuxième (10%) suivi par la recherche d'images (6,8%) et Gmail (6,3%).

La plupart de ces services ont connu une forte croissance en termes de trafic sur les 12 derniers mois (20% pour la recherche classique et 19% pour YouTube). Seuls quelques uns ont régressé : Google Video (-57%, au profit de YouTube), Orkut (-15%), Google Pack (-32%) et la barre Google (-31%).

- Google Properties Breakdown
Ayant suscité près de 2,8 milliards d'euros d'investissements en 2007 selon TNS Sofres, le marché de la publicité en ligne ne laisse plus les pouvoirs publics indifférents. Du pain béni pour le gouvernement, qui cherche justement de nouvelles sources de revenus pour compenser la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision ? D'après le quotidien Les Echos, l'exécutif envisagerait effectivement de taxer les recettes publicitaires sur Internet, au motif qu'une partie des budgets publicitaires se déportent de la télévision vers Internet.

A l'occasion de ses "voeux aux forces vives de la nation", le chef de l'Etat indiquait le 17 janvier dernier que la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publiques serait "compensée" par des taxes sur "la totalité des nouveaux moyens de communication". Différentes pistes ont pour l'instant été étudiées, de l'augmentation du montant de la redevance TV, écartée car trop impopulaire, à la taxation des recettes publicitaires des chaînes privées, en passant par un prélèvement effectué sur les recettes générées par les ventes de produits électroniques - qu'ils permettent ou non de regarder la télévision.

L'idée serait donc maintenant de ponctionner une part infinitésimale des revenus de chacun de ces secteurs, en y ajoutant celui de la publicité sur Internet, de façon à ce que, pris individuellement, les industriels concernés n'aient pas la sensation d'une taxe trop lourde. En outre, et afin de ne pas pousser les éditeurs de site à s'installer à l'étranger, le gouvernement étudierait la possibilité de taxer les intermédiaires entre annonceurs et éditeurs.

Comme les chaînes privées, les opérateurs télécoms ou les fabricants d'électronique grand public, le secteur Internet risque d'assez peu goûter cette proposition et l'on devrait rapidement voir fleurir des déclarations déplorant cette propension à taxer rapidement un secteur en plein développement, au risque de freiner son essor.

De son côté, Christine Albanel a lancé mercredi sur le site forum.gouv.fr un espace de discussion consacré à la question, avant de participer à une courte session de chat, lors de laquelle la ministre de la Culture a indiqué n'avoir aucune intention de privatiser France 3 en dépit de ce qu'affirment certaines rumeurs. Quelque 200 messages ont été créés par les internautes à qui l'on promet que leur suggestion seront étudiées, mais aucune discussion n'a été amorcée.
Marchand du divertissement culturel, devenu supermarché en ligne aux Etats-Unis, Amazon.com a annoncé jeudi acquérir la société américaine Audible Inc pour la somme de 300 millions de dollars.

Fournisseur d'ouvrages au format audio (lus par des comédiens professionnels), journaux, magazines, conférences, programmes radio, etc., la société Audible est active aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France (80.000 programmes au total).

Sur Audible.com, les internautes peuvent acheter et télécharger, au forfait ou à la carte, ces "enregistrements sonores parlés" depuis un ordinateur, PC ou Mac, équipé d'un logiciel d'écoute (AudibleManager, iTunes...) Le format audio utilisé par Audible est "proche du MP3" et intègre "un cryptage particulier pour garantir la protection de la propriété intellectuelle et des droits d'auteur". Il peut être lu sur plusieurs baladeurs et terminaux mobiles du marché, de l'iPod au Pocket PC.

Avec l'ouverture, l'an dernier, d'un service de téléchargement de musique sans DRM, Amazon MP3, et le lancement du Kindle, lecteur ebook, le rachat d'Audible par Amazon témoigne du virage numérique pris par le cybermarchand "de livres et de cds". Une fois obtenu le feu vert des autorités de régulation, l'acquisition devrait être finalisée au second trimestre 2008.
Toujours dans une optique de simplifier la vie des citoyens et leurs démarches administratives, le ministère de l'Intérieur devrait autoriser le dépôt de plainte en ligne depuis Internet. Le Figaro révèle effectivement que le "commissariat virtuel" devrait devenir une réalité cet été, si tout va bien.

Proposé depuis un site Internet qui sera ouvert pour l'occasion, le dépôt de plainte depuis Internet devrait se faire via l'utilisation d'un simple formulaire. Plusieurs limites seront toutefois appliquées à ce nouveau "moyen numérique". Ainsi, le dépôt en ligne se limitera aux plaintes contre X et à certains délits (vols, actes de vandalisme...). L'internaute sera par ailleurs dans l'obligation de s'identifier (on parle notamment d'une identification via l'utilisation de son numéro de carte d'identité).

Les suites données à ces plaintes se traduiront ensuite par un rendez-vous dans un commissariat physique afin de compléter / détailler et signer la plainte pré-enregistrée. Si tout va bien, le site Internet proposera plus tard l'accès à d'autres démarches administratives.
Le service d'envoi (et de téléchargement) de fichiers volumineux de Free, qui n'a toujours pas de nom et que nous appellerons donc par son adresse, dl.free.fr, n'en finit plus d'évoluer.

En plus du lecteur audio incorporé le 3 janvier de cette année (qui s'affiche automatiquement si vous vous trouvez dans un répertoire contenant un fichier audio) il est en effet possible depuis hier de regarder un document vidéo grâce à un lecteur FLV. En d'autres termes, si une personne crée une communauté et ajoute une vidéo au format FLV, il sera possible pour les personnes ayant accès à ce dossier (potentiellement de nombreuses personnes en cas de communauté publique) de visionner cette vidéo sans même avoir à la télécharger. Bien entendu, ce service se veut avant tout un moyen efficace et évolué de partager en ligne ses documents libres de droit avec sa famille ou ses proches, comme le suggère la fonction de diaporama (elle aussi disponible dès que l'utilisateur se trouve dans un dossier d'images). Notez de plus que ces fonctions multimédias ne sont disponibles que pour les freenautes. Mais il est fort probable que cette nouvelle évolution soit une occasion de plus pour certains de critiquer ce service de plus en plus évolué.

Pour rappel, vous pouvez toujours consulter l'ensemble des modifications apportées par Free sur ce service à la page suivante.
Suite à la publication de résultats financiers en baisse, le portail américain Yahoo annonce cette semaine la suppression d'un millier d'emplois, soit environ 7% de ses effectifs. En 2008, la firme à nouveau dirigée par Jerry Yang compte redresser la barre en investissant sur Panama, sa nouvelle plateforme publicitaire, ainsi que sur son portail, les services apportés aux utilisateurs tels que la messagerie électronique, ou l'information, mais pourrait ne renouer avec la croissance qu'en 2008.

Sur le dernier trimestre 2007, le bénéfice net réalisé par Yahoo s'établit à 206 millions de dollars, une baisse de 23% sur un an, même si le chiffre d'affaires progresse de 8% pour atteindre 1,8 milliard de dollars. Sur l'année, Yahoo indique avoir enregistré un résultat net de 660 millions de dollars, contre 751 millions de dollars en 2006, avec un chiffre d'affaires globale en hausse de 8% s'établissant à 6,9 milliards de dollars. Qualifiés de décevants, ces résultats ont été sanctionnés par une baisse immédiate de plus de 10% du cours de l'action Yahoo à Wall Street.

S'il est toujours le portail numéro un en termes d'audience aux Etats-Unis avec 136,6 millions de visiteurs sur le mois de décembre 2007, contre 132,9 millions pour son grand rival Google, Yahoo est à la traine du côté de la recherche en ligne, avec environ 23% des parts de marché contre près de 59% pour Google selon Comscore. En bourse, Yahoo pèse aujourd'hui 25 milliards de dollars, alors que le numéro un mondial de la recherche en ligne est valorisé près de 172 milliards de dollars.

"Nous allons sans doute continuer à faire face à des vents contraires cette année, mais nous pensons que les changements que nous avons amorcés nous permettront de sortir de 2008 plus forts, plus compétitifs, et de revenir à des revenus plus élevés en 2009", a prévenu Jerry Yang dans un communiqué.
Après avoir progressivement adopté la suite bureautique OpenOffice.org puis le navigateur Firefox, la Gendarmerie nationale a annoncé mercredi à l'occasion du salon Solutions Linux sa migration prochaine vers la distribution Ubuntu. Objectif : avoir équipé, d'ici 2013, ses 70.000 postes de travail de ce système d'exploitation issu de l'univers du logiciel libre. Emboitant le pas à l'Assemblée nationale, la gendarmerie deviendra de fait l'une des plus importantes administrations à faire aussi largement l'impasse sur les logiciels propriétaires.

De 5.000 à 8.000 postes devraient être équipés d'Ubuntu dès le second semestre 2008, a indiqué à l'AFP le colonel Nicolas Géraud, directeur adjoint du département informatique de la gendarmerie. Cette migration vers le libre se fait au détriment de Microsoft puisque les gendarmes utilisaient jusqu'ici les systèmes d'exploitation Windows, et l'annonce intervient alors même que Bill Gates, cofondateur de Microsoft, vient de signer un partenariat numérique avec la ville de Paris.

Si les économies réalisées en achats de licence constituent l'un des arguments venant justifier cette décision, la gendarmerie invoque également la nécessaire indépendance des administrations vis à vis d'un éditeur tel que Microsoft.
Les bases de données libres font souvent apparaitre en avant MySQL, 2 autres bases de données communiquent qu'il n'y a pas que MySQL.

David Maume de 01net nous montre par son article que ces bases de données alternatives sont aussi adaptées sur de nombreux projets utilisés par les grands comptes.

- Article 01net
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