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Quelques jours après les révélations du magazine Le Point, affirmant que TF1 attaquait les sites de YouTube et DailyMotion, leur réclamant les sommes record de 100 et 39 millions d'euros pour "contrefaçon, concurrence déloyale et parasitisme", l'heure est toujours à l'attentisme pour le champion français du partage de vidéos. Lundi matin, Martin Rogard, directeur des contenus de DailyMotion nous affirmait n'avoir toutefois pas reçu l'assignation de TF1 qui lui reproche notamment la diffusion de son journal télévisé et de la série Heroes.

Après avoir essuyé de nombreuses critiques d'ayant-droits comme Jean-Yves Lafesse ou Christian Carion pour la diffusion du film Joyeux Noël, la jeune pousse française a multiplié les signes de bonne volonté ces derniers mois en adoptant des technologies comme le hashing (bloquer automatiquement des vidéos ayant déjà été refusées manuellement), le fingerprinting audio d'Audible Magic permettant de comparer l'empreinte audio d'un fichier avec une base de données de plus de 7 millions d'œuvres ou encore le fingerprint vidéo de l'INA, permettant de comparer l'empreinte vidéo d'un fichier uploadé avec les bases de données mises à disposition par les ayants droit.

"Nous leur avons proposé d'adopter la solution de l'INA afin de protéger leur contenu. On a l'impression qu'ils ne veulent pas signer avec l'INA", s'est d'ailleurs étonné dans les colonnes du Point Giuseppe di Martino, directeur juridique et réglementaire de Dailymotion, qui juge par ailleurs que les dommages et intérêts réclamés par TF1 ne sont pas "raisonnables".

Reste à savoir si l'action de TF1, qui s'oppose au statut d'hébergeur de Dailymotion et YouTube défini par la loi de confiance dans l'économie numérique (LCEN) de 2004, ne cache pas des ambitions plus concurrentielles. Selon une étude réalisée en juin dernier par l'institut ComScore, la plate-forme de TF1 (Wat.tv) n'attirait que 881 000 visiteurs uniques par mois, loin derrière Wideo (groupe M6) avec 1,74 millions d'internautes et surtout très loin derrière DailyMotion et YouTube, les deux plates-formes leader du marché français qui attiraient respectivement 7,8 millions d'internautes et 6,7 millions d'internautes chaque mois.
Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2) qui sera présenté début 2008 comprend un volet visant à autoriser l'utilisation de dispositifs techniques permettant la surveillance d'un ordinateur à l'insu de son utilisateur dans le cadre d'enquêtes sur la délinquance organisée. Rapportée par le Figaro et étayée par l'AFP, cette composante du projet de loi Lopsi 2 vise à conférer aux forces de police le moyen de pénétrer les réseaux informatiques sous le contrôle d'un juge. Réservée aux affaires les plus importantes, elle légitimerait l'utilisation de mouchards informatiques, keyloggers et autres chevaux de Troie. Big Brother 2.0 ?

Alors que le code de procédure pénale autorise aujourd'hui, sous conditions, l'utilisation de microphones ou de caméras dans le but d'espionner des suspects, la police ne dispose pas sur le plan légal des moyens de pénétrer un ordinateur ou un réseau à l'insu de ses utilisateurs. Il lui est certes possible de saisir des machines afin d'en analyser les disques durs ou d'exiger des fournisseurs d'accès à Internet des informations personnelles sur un abonné, mais ces demandes requièrent de lourdes procédures qu'il est impossible de lancer lorsqu'on entreprend de recueillir des renseignements sur un suspect.

Les protocoles de messagerie instantanée ou de voix sur IP tels que Skype résistent aujourd'hui à la surveillance de la police, du fait du chiffrement des informations. Votée en 2002, la loi Lopsi devrait donc être adaptée pour tenir compte de l'évolution des usages et du volume grandissant de données échangées sur Internet. Le recours aux mouchards informatiques serait placé sous le contrôle du juge d'instruction et du juge des libertés et de la détention, rapporte le Figaro, et réservé aux infractions les plus graves, dès lors qu'elles sont commises en bande : terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic d'armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, etc.

L'application d'un tel projet de loi pose de nombreux problèmes pratiques, à commencer par l'implication des éditeurs de [noeudsh:18logiciels] de sécurité, le détournement de tels outils par des pirates informatiques, sans parler des considérations éthiques qu'elle ne manquera pas de soulever.
Free devrait profiter du mois de décembre pour agrémenter sa section VOD (vidéo à la demande) illimité. Déjà proposée depuis quelques mois, cette section proposé aux abonnés de Free permet, via le canal 100, d'accéder à des séries et des films de façon illimitée pour 5,99 euros/mois.

Dans sa lettre électronique, le FAI français a annoncé qu'une nouvelle offre proposée au prix de 10,99 euros/mois permettra d'accéder aux sections HD (haute définition), Kids (programmes pour les enfants) et Musique (plus de 10 000 clips musicaux seront disponibles) en plus des contenus séries et cinéma et ce dès le 25 décembre.

Malheureusement, pour le moment on ignore quels programmes exactement seront disponibles dans ces nouvelles sections. Espérons qu'ils seront un peu plus récents que ceux proposés dans Séries et cinéma.
Le Conseil Général des Hauts-De-Seine avait affirmé en 2004 que tout le département sera couvert par un accès fibre optique d'ici 2012. Ce même Conseil a finalement choisi les prestataires qui s'occuperont de cette tâche : il s'agit de Neuf et Numericable.

Cet accès très haut débit sera proposé aux entreprises et aux particuliers situés dans le département. Le réseau de fibre qui sera déployé pour réaliser cette opération devrait rester accessibles à la concurrence. D'autres FAI comme Free ou Orange, par exemple, pourront l'utiliser pour proposer des accès fibres à leurs abonnés.

La grille tarifaire n'a pas encore été annoncée, mais le prix d'accès devrait être le même pour n'importe quelle commune du 92.
Dans son rapport mensuel sur l'état du Spam, Symantec s'inquiète de la croissance toujours significative du nombre de pourriels qui arrivent dans nos boîtes électroniques. La célèbre firme aux boîtes jaunes indique que le niveau de spams pour le mois de novembre aurait représenté 72% du trafic global généré par les emails. Un chiffre à mettre en parallèle avec les données inquiétantes communiquées par Baracuda Networks qui faisait récemment état d'un taux de spam compris entre 90 et 95 % ! En se basant sur près de 450 millions de boîtes aux lettres électroniques réparties dans le monde entier, Symantec relève que les sujets préférés pour les spams sont les prochains jeux olympiques en Chine, la mise en avant de people pour la vente de médicaments ou encore des spams plus thématiques ayant trait aux fêtes de fin d'année.

Le spécialiste de la sécurité s'inquiète donc du niveau élevé de spams puisqu'en mai de cette même année, le spam ne représentait que 64% du trafic global. La firme souligne que depuis 2006, le niveau des spams ne cesse de croître alors que l'année 2007 aura vu diverses nouveautés en matière de spams comme l'utilisation des MP3 et des vidéos ou encore des alertes Google. Le spam image serait pour grande partie à l'origine de cette résurgence alors que la créativité des spammers semble fertile avec l'emploi des SMS, de la messagerie instantanée ou même des jeux massivement multi-joueurs pour diffuser leurs contenus. Reste à voir comment le spam évoluera en 2008, car une chose est certaine : le spam reste un fléau majeur pour toutes les boîtes aux lettres électroniques.
Le géant des logiciels vient de confirmer, au travers d'un bulletin de sécurité rendu public en toute fin de semaine dernière, la présence d'une vulnérabilité dans le noyau de Windows Vista. Les ingénieurs de SkyRecon Systems auraient en effet découvert un moyen pour élever les privilèges d'un processus et ce tant sur la mouture 32 bits que sur l'édition 64 bits du dernier système d'exploitation de Microsoft. Cette nouvelle tombe mal pour Microsoft puisque Windows Vista est justement censé inclure divers niveaux de sécurité intermédiaires visant à interdire ce type d'opérations.

Rappelons au passage que la technologie PatchGuard de Windows Vista a déjà été contournée par Symantec lui même. Les détails de la vulnérabilité qui nous occupe aujourd'hui n'ont pas été rendu publics même s'il semble que celle-ci ait trait au mécanisme ALPC. Un patch pour cette faille sur laquelle Microsoft a tardé à communiquer est disponible depuis mardi dernier via Windows Update ou en suivant ce lien.
le 16/12/2007 à 20:50
phpBB3 "Olympus" 3.0.0
PHPBB qu'on ne présente plus, revient aujourd'hui avec sa nouvelle monture.

phpBB3 "Olympus" 3.0.0 est officiellement disponible en version stable. De grands changements ont été effectué sur cette version par rapport à l'ancienne version de phpBB 2. Un outil de mise à jour est à disposition pour ceux qui voudraient upgrader leur version 2.x. Cependant les plugins que vous avez installé sur votre version 2.x ne pourront pas être conservés.

Pour ceux qui hésite à changer de version, la team de phpBB a listé une comparaison (lien externe) entre la Olympus (phpBB 3.0) et phpBB 2.x, basé sur les fonctionnalités de chacun.
Sur cette page, on peut aussi trouver un comparatif rapide des fonctionnalités des autres forums par rapport à phpBB 3.

- phpbb
- Comparaison phpBB 2.x et phpBB 3.0
- PHPBB 3 communique officiel
La nouvelle version 5.0 du célèbre CRM Open Source SugarCRM vient de sortir en version en version finale.

Elle comprend notamment des évolutions fonctionnelles, un nouveau système de création de modules personnalisés et un client de messagerie AJAX.

- Communauté SugarCRM
- SugarCRM 5.0 sortie officielle
Une soixantaine de membres d'associations et de collectifs opposés à des notions telles que la vidéosurveillance, la biométrie ou la constitution de fichiers informatiques ont occupé ce matin les locaux parisiens de la Cnil, rue Vivienne. A l'aide de banderoles tendues sur la façade de l'édifice, ils ont annoncé la dissolution de la Commission nationale informatique et libertés, avant qu'une petite délégation soit introduite auprès du secrétaire général de la Cnil, Yann Padova.

"Depuis sa création en 1978, la Cnil n'a cessé de faciliter et de légitimer l'exploitation numérique de nos vies. Main dans la main avec les gouvernements et les industriels, elle a concrètement travaillé à ce que l'inacceptable semble acceptable, en réduisant la liberté au contrôle des flux informatiques. Sa mission a consisté à endormir toute critique et toute révolte, en jugeant à notre place et en notre nom de ce qui pouvait porter le nom de liberté", dénonce l'association lyonnaise Rebellyon.

Loin de protéger les libertés individuelles, la Cnil contribuerait selon elle au durcissement des mesures de surveillance et à la constitution de fichiers d'informations personnelles. "De 1978 à 2007, la Cnil fut l'instrument privilégié de cette progressive réduction en esclavage, qu'elle facilita considérablement, en la présentant comme nécessaire et conforme à la liberté", explique encore Rebellyon.

A l'occasion de son bilan annuel, présenté en juillet dernier, la Cnil expliquait pour sa part ne pas avoir les moyens nécessaires à la bonne conduite de sa mission. « Notre organisation est la dernière d'Europe en terme de moyens et d'effectif. Si rien ne change, nous finirons par ne plus être en mesure de défendre le citoyen, le citoyen se retrouvera seul face au pouvoir. C'est un risque énorme quand on sait que l'informatique intéresse tous les domaines de la vie en société », expliquait alors Alex Türk, président de cette autorité administrative indépendante.
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