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Le services Pagesjaunes.fr propose depuis quelques temps une nouvelle façon de situer avec un module baptisé "Ville en 3D". Ainsi, Pagesjaunes.fr propose une modélisation 3D de certaines villes dans lesquelles on peut naviguer librement.

Depuis aujourd'hui, le service offre une numérisation 3D de la ville d'Issy-les-Moulineaux. La ville des Hauts-De-Seine profite à ce sujet d'une résolution de 25 cm par pixel et de la modélisation de 400 types de façade de bâtiments et de 42 monuments "modélisés à la main". 9 028 arbres de la ville ont aussi été redessinés manuellement.

Issy-Les-Moulineaux rejoint ainsi les villes d'Aix-en-Provence, Lyon, Marseille, Paris, Rennes et Toulouse qui sont déjà proposées en 3D. L'application permettant cette navigation virtuelle est basée sur Adobe ShockWaves et peut fonctionner sous Firefox (avec le plugin ShockWaves installé). A noter que la fenêtre de navigation est composée de deux parties : une vue 3D et une vue 2D qui prend la forme d'un plan classique de la ville. Outre la navigation 3D, le module permet d'afficher des photos de la ville dans trois directions différentes et de naviguer dans les rues en question en changeant de cliché.

Pagesjaunes.fr précise au sujet de ce service que "au-delà de la promenade virtuelle et ludique, 'Ville en 3D' répond à un vrai besoin : localiser le professionnel ou le particulier que vous recherchez". Le service peut être testé gratuitement en vous rendant à l'adresse v3d.pagesjaunes.fr.
Comme prévu, le Sénat a procédé cette semaine à l'examen de l'amendement au projet de loi de finances rectificatives pour 2007 proposé par Marie-Hélène Des Esgaulx fin novembre et voté dans la foulée par l'Assemblée nationale. Ce texte, qui prévoyait de taxer à hauteur de 2% les recettes publicitaires des sites diffusant ou hébergeant des contenus audiovisuels pour financer la création cinématographique a rapidement été rejeté par les membres de la Haute assemblée. Une décision relativement prévisible, dans la mesure où même l'auteur de cet amendement avait rapidement reconnu la non adéquation de ce dernier avec la réalité du développement de la vidéo sur Internet.

"Aucun chiffrage n'est disponible des recettes attendues ; celles-ci seront faibles au départ mais, le secteur se développant rapidement, on peut penser que la taxe freinera son essor. Le coût de gestion risque de plus d'être disproportionné, au moins les premières années, et les contentieux se multiplier", a exposé Philippe Marini, rapporteur général, précisant en outre que la Commission des lois n'a pas été convaincue de la nécessité d'affecter des ressources supplémentaires au CNC.

Le sénateur Yann Gaillard a alors suggéré que l'on supprime la mention "gratuit" de façon à ce que les sites tels que Google ou Dailymotion soient exclus du champ de cette taxe et que celle-ci ne concerne plus que les services de vidéo à la demande qui sponsorisent leurs activités par l'affichage de publicités.

"Cette question mérite une réflexion plus approfondie. Quel serait le rendement de la taxe ? Ces ressources sont-elles réellement nécessaires au CNC ? Faut-il taxer cette activité naissante, au risque de freiner son développement ? Le dispositif a été voté un peu rapidement par l'Assemblée nationale, sans concertation préalable", a finalement tranché Eric Woerth, ministre du Budget.
Le site d'indexation de fichiers BitTorrent, TorrentSpy, est visiblement loin d'avoir réglé ses démêlés avec la justice. Après avoir été menacé une première fois, suite à une plainte de la MPAA, TorrentSpy est de nouveau pointé du doigt par la justice américaine.

Suite aux réclamations de la MPAA, la juge Florence-Marie Cooper du tribunal de Californie a ainsi jugé coupable TorrentSpy d'avoir détruit des preuves liées à la diffusion de contenus commerciaux sans autorisation par des internautes tiers. « Ils ont cherché, à une grande échelle et de façon systématique, à détruire des preuves et à fournir des faux témoignages pour cacher ces destructions », précise ainsi le juge dans son compte rendu.

TorrentSpy aurait ainsi fait disparaître des preuves liées à l'existence de contenus pirates, notamment au niveau de ses forums. Des répertoires entiers du site et des sous-catégories, ainsi que des listes entières de contenus pirates et d'adresses IP auraient ainsi été détruites notamment pour préserver la vie privée de certains internautes, habitués à se rendre sur TorrentSpy. Tout cela n'est vraiment pas du goût de la MPAA qui réclame depuis des mois ces informations / preuves pour faire avancer le dossier devant la justice.

Ce jugement arrive alors que la MPAA a d'ores et déjà déposé d'autres plaintes contre d'autres sites BitTorrent comme IsoHunt, BTHub.com, TorrentBox.com, NiteShadow.com, Ed2k-It.com, NZB-Zone.com, BinNews.com et DVDRs.net. De son côté TorrentSpy a d'ores et déjà fait savoir qu'il fera appel de ce jugement et se défend d'avoir violé la moindre propriété intellectuelle puisqu'aucune preuve n'a été en mesure d'être fournie à ce sujet par la MPAA.
Alors que l'année 2007 va bientôt se terminer, les analystes commencent à dresser le bilan de la sécurité informatique pour l'année écoulée. Une année qui aura tout de même vue la sortie de Windows Vista mais aussi de Mac OS X 10.5 (Leopard), deux systèmes d'exploitation réputés plus sûrs. Pourtant, l'examen des alertes de sécurité révèle que l'année a été mouvementée et nos confrères de ZDNet en profitent pour dresser un panorama des vulnérabilités, en les répartissant par système d'exploitation : Windows XP, Windows Vista, Windows XP et Windows Vista, Mac OS X (10.4+10.5).

Pour établir ce palmarès, ZDNet utilise les chiffres fournis par Secunia. Résultat : Mac OS X s'affiche comme le système le plus vulnérable sur 2007 avec un total de 234 failles hautement critiques quand Vista n'en enregistre que 23. En revanche, le classement laisse apparaître 1 faille extrêmement critique pour Windows Vista et trois failles de même nature pour Windows XP quand Mac OS X n'en enregistre aucune.

Au final, ce sont donc, selon les données de Secunia, 20 vulnérabilités par mois en moyenne qui ont mis en danger les utilisateurs de Mac OS X quand les utilisateurs PC (Windows XP et Windows Vista confondus) n'ont subi que quatre vulnérabilités, en moyenne, par mois. On notera au passage que le nombre de vulnérabilités détectées dans Windows Vista est moindre que pour Windows XP, le dernier système de Microsoft ayant connu une vingtaine de vulnérabilité en 2007 quand Windows XP en a enregistré 34. Bien sûr, il est intéressant de noter que Vista aura souffert de quatre vulnérabilités hautement critiques par le simple ajout des modules Windows Defender, pourtant censé protéger Windows, et du volet Windows.
Non, l'éditeur Microsoft n'a pas encore entrepris de se séparer d'une de ses branches européennes. En revanche, la firme portugaise Microsoft Informática Lda indique cette semaine son intention de prochainement mettre sa marque et son fonds de commerce aux enchères sur le service américain eBay.

Microsoft Informática détient depuis 1981 les droits sur la marque Microsoft au Portugal, un pays dans lequel l'éditeur du même nom n'a fait son entrée qu'en 1990. A ce titre, le Microsoft de Redmond est enregistré par le sigle boursier MSFT au Portugal, précise Reuters.

"MSFT s'est dit intéressé par notre marque, mais demandait plus de temps pour discuter de la question", explique Ricardo Carvalho, directeur de la firme portugaise. "Nous en avons déjà discuté par le passé et nous ne souhaitons plus les attendre", ajoute-t-il encore. Mise à prix : un million de dollars.
En juin dernier, l'humoriste Jean-Yves Lafesse porte plainte contre les services d'hébergement vidéo YouTube et Dailymotion, au motif que ces dernières diffusent des vidéos lui appartenant sans son autorisation. Sa demande de dommages et intérêts a finalement été rejetée par le tribunal de grande instance de Paris. La question de la responsabilité des hébergeurs de contenus reste en suspens : de simples vices de procédure valent à l'humoriste une condamnation à verser 10.000 euros à Dailymotion en guise de dédommagement des frais de justice.

Dans sa décision, que l'on peut consulter sur le site Juriscom, le tribunal de grande instance de Paris indique en effet qu' "à aucun moment, Jean-Yves Lafesse n'apporte la preuve que l'une des vidéos mises en ligne par un internaute correspond à une oeuvre qui lui est attribuée". "De la sorte, il est impossible au tribunal en l'absence de preuves de considérer que les oeuvres divulguées par les internautes appartiennent à Jean-Yves Lafesse".

Régulièrement confrontés à des procédures de ce type, ces différents services se retranchent derrière leur statut d'hébergeur, et plaident qu'on ne peut, au titre de la LCEN (loi pour la confiance dans l'économie numérique), les tenir responsables des contenus qu'ils diffusent dans la mesure où ils acceptent de retirer ces derniers si les ayants-droit se manifestent.

En juillet dernier, Lafesse avait toutefois obtenu la condamnation de MySpace à verser 61.000 euros de dommages et intérêts. La cour avait alors jugé que dans la mesure où les contenus hébergés par MySpace étaient mis en forme dans une page Web et accompagnés de publicité, le service américain relevait plus du statut d'éditeur que de celui d'hébergeur. Un argument auquel ne manqueront pas de faire appel les avocats de Lafesse s'ils décident de renouveler leur plainte.
3,3% des internautes américains ayant reçu un courrier électronique relevant du phishing entre septembre 2006 et août 2007 se seraient laissé abuser, indique cette semaine une analyse réalisée par l'institut Gartner. Au total, cette technique aurait permis d'escroquer quelque 3,2 milliards de dollars en un an pour les seuls Etats-Unis. Le montant moyen d'une escroquerie se situerait pour 2007 à 886 dollars, contre 1.144 dollars en 2006.

Après avoir étudié les habitudes de surf de 5.000 internautes, Gartner constate que 11% d'entre eux n'utilisent aucun logiciel de sécurité, alors que 45% se tournent vers les différentes solutions gratuites qu'ils peuvent trouver en ligne, à commencer par les versions de démonstration proposées par les éditeurs spécialisés.

Pour mémoire, le phishing consiste à faire parvenir à l'internaute un courrier électronique censé émaner de sa banque ou d'un prestataire de service. Le libellé varie, mais l'objectif est toujours le même : vous inciter à saisir vos identifiants ou coordonnées personnelles sur un site ressemblant trait pour trait à celui de l'établissement dont l'identité est usurpée.

Rappelons à nos lecteurs qu'une banque ou un établissement financier ne vous demandera jamais de modifier ou de confirmer vos coordonnées par email. Par ailleurs, il est fortement recommandé de ne jamais utiliser les liens contenus dans un courrier électronique pour se rendre sur le site de sa banque, mais de toujours saisir manuellement l'adresse de ce dernier dans son navigateur afin d'éviter de se retrouver sur un site de phishing. Précisons pour finir que les internautes français et francophones ne sont pas épargnés par le phénomène et que de nombreuses campagnes de phishing avaient pour objet des établissements bancaires de l'Hexagone.
le 18/12/2007 à 20:39
Taille réelle des entiers en MySQL
Morgan Tocker nous rappelle que les indications entre parenthèses pour les entiers dans une table MySQL ne sont pas une indication de taille, mais d'affichage.

bigint(4) et int(10) consomment toujours le même espace sur le disque, et ont les mêmes limites logiques. Mais l'affichage de valeurs issues de ces colonnes ne sont pas les mêmes... C'est confus, mais c'est comme cela que ça se passe.

- Just to confuse you...
- Journal de Morgan Tocker
Chris Shiflett publie les cinq nouveaux articles sur PHP dans son calendrier de l'avent :
- Ilia Alshanetsky : plus de parse errors !
- Jeff Moore : feedback !
- Paul Reinheimer : Channels et Output
- David Sklar : temps
- Terry Chay : sécurité et pratique

Lisez le blog de Chris Shiflett pour les autres jours du calendrier !

- PHP Advent Calendar Day 17
- PHP Advent Calendar Day 16
- PHP Advent Calendar Day 15
- PHP Advent Calendar Day 14
- PHP Advent Calendar Day 13
Dans ce blog issu de chez sun, on découvre les différentes stratégies employées par les éditeurs propriétaires pour contrer les nouveaux éditeurs Open Source.

1.Assimiler les concurrents
2.Offrir une version gratuite
3.Inclure la base dans d'autres produits
4.Ne rien faire
5.Réduire les prix

Chaque stratégie est plus ou moins en cours d'utilisation, mais parfois aussi par les éditeurs Open Source. Il reste que ces derniers doivent faire face à un fossé entre leurs utilisateurs et leurs revenus.

- Are Proprietary Databases Doomed ?
- Allan Parker's blog
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