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L'Institut National de la Consommation, l'INC, remet en question la consommation électrique des diverses « box » Internet dans l'édition d'octobre de son mensuel 60 Millions de consommateurs. Dans un dossier consacré aux fournisseurs d'accès à Internet français, l'INC pointe en effet du doigt ce qui est qualifié de véritable treizième mois. Selon l'institut, la consommation électrique des offres triple play peut coûter jusqu'à 30 euros par an, un coût qui est difficilement modulable vers le bas, les « box » ne pouvant être éteintes, sous peine de ne plus avoir ni téléphone ni Internet alors que les décodeurs TV accompagnant ces offres possèdent pour la plupart un illusoire mode de mise en veille, dans lequel l'appareil consomme autant qu'en fonctionnement. A ce sujet, seuls Neuf et Télé2 proposent des décodeurs qui peuvent être totalement éteints, faisant ainsi tomber la consommation électrique annuelle à respectivement 11 et 12 euros.

D'après les relevés de l'INC, les mauvais élèves sont Free et Darty avec une consommation électrique de 22 euros pour le premier et de 29 euros pour le second ! Alice et son Alicebox coûteraient 19 euros par an alors que la Livebox d'Orange consomme pour 16 euros d'électricité sur une année complète. Pour ses mesures, l'INC prend en compte la consommation du modem (la box) ainsi que la consommation du décodeur TV. La première est effectuée sur une période de trois heures, la seconde sur une période de quatre heures. Il faut naturellement relever que les Freebox et Dartybox disposent toutes deux d'un disque dur, à l'inverse des autres box retenues par l'INC.
Pour la première fois de sa courte histoire, le cours de l'action Google vient de passer le cap des 600 dollars. Introduite le 19 août 2004 à un prix unitaire de 85 dollars, l'action GOOG a terminé la journée de lundi à 609,62 dollars, un montant plus de sept fois supérieur à son cours de départ, qui permet au groupe de Mountain View de revendiquer une capitalisation boursière de plus de 190 milliards de dollars. La valorisation de Microsoft, numéro un mondial des éditeurs, n'est que 1,5 fois supérieure à celle de Google puisqu'elle s'établit à 280 milliards de dollars.

Si l'histoire boursière des géants du Web est souvent parsemée de hauts et de bas, comme en témoigne la courbe hésitante de l'action Yahoo en 2007, Google peut se targuer d'enregistrer une croissance quasi-continue depuis son entrée au NASDAQ. En moins de 24 heures, l'action dépasse la barre des 100 dollars. En moins d'un an, le titre franchir les 300 dollars, avant d'atteindre 400 dollars en novembre 2005 puis 500 dollars en novembre 2006.

Devenu numéro un mondial de la recherche en ligne grâce à un moteur efficace et redoutablement sobre, Google est parvenu à transformer le concept de liens sponsorisés mis au point par Overture - désormais propriété de Yahoo! - en une incroyable manne financière, qui compte aujourd'hui pour plus de 90% de ses revenus. A cela s'ajoute la récente acquisition de la régie DoubleClick qui, bien que soumise à l'approbation des autorisés antitrust américains et européennes, permettra à Google d'étendre son influence dans le domaine de la publicité en ligne. Aujourd'hui, la firme de Mountain View décline ses activités de recherche dans de nombreux domaines allant de la géolocalisation à l'actualité en passant par le projet Google Books de constitution d'une bibliothèque numérique des savoirs.

Aujourd'hui, le moteur de recherche affiche ses ambitions en Chine, considérée comme le nouvel eldorado de l'Internet mondial, et affirme être en train de combler son retard sur son principal concurrent local, Baidu. Comme Yahoo avait tenté de le faire début 2006 avec Yahoo Go, la firme prépare également sa percée dans l'univers des téléphones mobiles. La rumeur lui prêtait la mise au point d'un "Google Phone", mais il semblerait que Google se contente de mettre au point une suite logicielle réunissant ses applications et services les plus populaires qu'il proposerait aux fabricants de terminaux. Ainsi la société compte-t-elle se positionner comme un intermédiaire incontournable entre l'internaute mobile et le Web, multipliant au passage les recettes publicitaires.

Où s'arrêtera Google ? D'après la banque Bear Stearns, le cours de l'action Google devrait dépasser 700 dollars d'ici 2008. Ses analystes prévoient par ailleurs pour 2012 un chiffre d'affaires annuel de plus de 75 milliards de dollars, six fois supérieur à ce qu'enregistre actuellement la firme.
Plate-forme de partage de vidéos, Dailymotion complète son dispositif de protection des contenus sous copyright avec la technologie "Signature" développée par l'Institut national de l'audiovisuel (Ina).

Grâce à ce marquage (video fingerprinting), les contenus préalablement signés par un producteur ou un diffuseur (Canal+...) devraient être détectés automatiquement avant leur mise en ligne sur Dailymotion, puis rejetés. Intégrée aux 6 versions localisées du site, la technologie vient compléter le dispositif d'ores et déjà mis en place par Dailymotion, du blocage de vidéos au marquage audio.

Comme Youtube cet été, Dailymotion réaffirme contribuer au respect des droits d'auteur. Par ailleurs, la société française déclare, dans un communiqué, privilégier les contenus fournis par ses partenaires médias et ceux conçus à travers "MotionMaker". Le programme compterait, à ce jour, 1.800 créateurs.

Créé en février 2005 par Benjamin Bejbaum et Olivier Poitrey, Dailymotion est, derrière l'américain YouTube, le second site de partage de vidéos en ligne au niveau mondial avec 27 millions de visiteurs uniques en mai 2007 (+10% sur un mois), selon comScore World Metrix.
Nouveau venu dans le monde des plates-formes photo, le site Kizoa (actuellement en version Bêta) n'est toutefois pas un énième site d'hébergement et de partage de photos. Il se différencie de ses homologues de type Flickr, Kodak Gallery, et autres Picasa en se focalisant sur la création de diaporamas et de montages photo.

Kizoa offre en effet un panel assez impressionnant de transitions, d'encarts de texte, d'animations et d'effets qui permettent d'enrichir ce qui aurait été sans cela une simple succession de photos. Pour réaliser un diaporama, il suffit de glisser / déposer les photos dans la bande de montage puis d'insérer – de même façon – des transitions et des effets entre et sur les clichés retenus, tout cela de façon assez ergonomique donc. Les seuls vrais regrets viendront du fait que le site ne propose pas le code nécessaire à l'insertion du diaporama dans une page Web, ou encore qu'il ne permette pas d'exporter et de sauvegarder sous forme de vidéo les montages ainsi réalisés. Le diaporama devra nécessairement être visualisé sur la plate-forme dans la taille de votre choix comprise entre 400 x 300 et 800 x 600 pixels, le lien pouvant être envoyé par mail à un contact directement depuis la page du site.

L'accès aux services de Kizoa nécessite une inscription gratuite suivie de la création d'un groupe (ou bien l'adhésion à un groupe existant). Le site permet ensuite de conserver jusqu'à 1 Go de photos en ligne. A noter que le service montage / diaporama est complété par des fonctions de retouche (recadrage, luminosité et contraste, ajout de filtres…) suffisamment complètes pour éviter d'avoir à se tourner vers un site spécialisé du type FotoFlexer, Picnik et Snipshot. Plusieurs exemples de diaporamas sont accessibles depuis le bas de la page d'accueil de façon à donner aux curieux une idée de ce qu'ils peuvent réaliser.
Si eBay et son service de paiement Paypal ont connu un essor très important ces dernières années, les abus visant les utilisateurs de ces sites ont, eux aussi, vu leur nombre croître de manière inquiétante. Le phishing notamment, cette technique qui consiste pour un pirate à récolter des informations bancaires confidentielles via l'envoi d'un email frauduleux, inquiète de plus en plus les banques et les services de paiement en ligne comme Paypal.

Pour contrer ce genre d'attaques visant ses utilisateurs, Yahoo s'est donc engagé dernièrement à ce que ce type d'emails tendant à extorquer des informations privées soient filtrés par ses serveurs, via la technologie DomainKeys, développée par ses soins. Fonctionnant de façon similaire au SenderID de Microsoft, employé sur ses serveurs de messagerie Hotmail, la technologie DomainKeys consiste à vérifier si tous les messages émanant d'un domaine particulier possèdent bien la clé associée à ce domaine, sans quoi le message est supprimé. Notez que ce système est indépendant du serveur SMTP et peut également alimenter les définitions des filtres anti-spams afin de préciser les sites de confiance.

Logo Yahoo
Alors que Paypal et eBay utilisent cette technologie depuis 2006, Yahoo a donc décidé d'en faire profiter le plus grand nombre en l'incorporant dans sa messagerie. Cet accord entre eBay, Paypal et Yahoo est le premier partenariat impliquant un webmail grand public et symbolise la prise de conscience générale du danger que représente le phishing.
A l'heure actuelle, les moteurs de recherche de renommée mondiale que sont Yahoo!, Google ou Windows Live Search se livrent à une course effrénée pour offrir de plus en plus de services aux utilisateurs. Et si les internautes donnaient un peu au lieu de recevoir ? C'est l'idée de l'économie solidaire, celle dont est imprégné un moteur de recherche d'un genre nouveau, Veosearch.

Le principe de ce site : reverser 50% des recettes publicitaires générées par vos recherches à des associations soutenant le développement durable. D'un point de vue technique, ce moteur de recherche s'appuie donc sur les résultats de Yahoo!, Exalead, Google ou encore Ask et propose les thèmes de recherches classiques que sont le Web, les images, les blogs, les vidéos et Wikipedia.

Construit pour que vous donniez "du sens à vos recherches", Veosearch propose en page d'accueil l'éco-conseil du jour en partenariat avec le Ministère de l'Ecologie, ainsi qu'un lien vers les vidéos présentant les diverses associations affiliées, comme le WWF, le Sidaction ou ATD Quart-Monde. Un compteur de la somme collectée et du nombre de recherches effectuées est également disponible, incitant les internautes à être partie prenante de cet effort de solidarité. A l'heure actuelle, quelque 1 122 786 recherches ont été effectuées pour 2 246 euros collectés, ce qui représente 0,2 centime la recherche.

En plus de la simple recherche qui génèrera automatiquement un don, vous pouvez également, via une inscription très rapide, soutenir un projet (présenté par un petit clip) et ce, d'un simple clic, pour diriger de façon privilégiée les dons que vous générez vers des associations qui vous tiennent à coeur. Un tri par thème (économie, environnement, social) est disponible, ainsi qu'un tri secondaire proposant les projets les plus soutenus ou les plus financés, alors que la logique imposerait peut-être de mettre au contraire les associations qui ont le plus besoin d'argent. Ces projets sont au nombre de 14 pour le moment, mais gageons que ce chiffre grandira rapidement.
le 07/10/2007 à 17:56
DateTime et DateTimeZone en tutoriel
PHP 5.2 a introduit deux nouvelles classes, DateTime et DateTimeZone, qui remplacent les vieilles fonctions de datetime. Elles offrent un moyen convenable pour stocker des dates sous forme d'objet, au lieu de chaînes et entiers.
Les classes supportent beaucoup mieux les fuseaux horaires, et les dates hors de l'époque Unix.

- ext/datetime
le 07/10/2007 à 17:53
Dégradabilité avec Symfony
Note de l'auteur :

L'idée est ici de ne pas avoir à utiliser les helpers fournis par Symfony (qui mettent en œuvre exclusivement Scriptaculous) et ainsi d'éviter d'utiliser les deux librairies simultanément sur le projet, mais aussi de décoreller le code javascript des templates et de favoriser une meilleure dégradabilité de ce dernier."

La dégradabilité est l'adaptation du site Web aux différents navigateurs, et notamment leurs capacités. Un Firefox, dernière génération, en fait plus qu'un vieux IE2, mais il faut savoir supporter les deux.

- Dégradabilité javascript et Ajax dans Symfony avec jQuery
- Symfony
- jQuery
- Graded Browser Support
le 06/10/2007 à 14:01
Configurer les URL agiles
Le site de PHP.net est connu pour diriger les utilisateurs vers le manuel, dès qu'un nom de fonction PHP apparait dans l'URL : http://www.php.net/mysqli_connect

C'est une fonctionnalité qui est utilisée dans les applications où les recherches sont évidentes (par exemple chercher un utilisateur par login dans un réseau social), ou pour gérer proprement les URL.

Incidemment, 2 articles ont été publié sur le sujet cette semaine : un dossier nexen.net, très complet, avec la gestion des pages 404, et un tutoriel de Brian Moon, sur ForceType.

- ForceType for nice URLs with PHP
- Gestion d'erreurs Apache avec PHP
Les RBL (Real-time Blackhole list, les listes noires en temps réel) sont très efficaces pour se débarrasser du SPAM (si vous savez choisir les bonnes). D'un autre coté, vous (et surtout vos utilisateurs) seront dans de beaux draps si votre serveur SMTP se retrouve listé dans l'une ou l'autre de ces listes.

Vérifier manuellement la présence de votre SMTP dans ces listes est une tâche laborieuse, alors que le faire automatiquement est une tâche facile avec Nagios, PHP, Net_DNSBL et Console_Getopt.

- Using Net_DNSBL and Nagios to check if your SMTP server is listed in a RBL
- DNSBL
- Net_DNSBL
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