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La course à la capacité a-t-elle encore un sens à l'heure où certains services de messagerie en ligne proposent déjà un stockage illimité ? Google vient d'annoncer par l'entremise de Rob Siemborski, l'un des ingénieurs en charge du développement de Gmail, l'augmentation prochaine et progressive de la capacité de stockage de son service de messagerie. Permettant aujourd'hui de conserver plus de 3 Go de documents et de données, Gmail devrait progressivement voir sa capacité de stockage augmenter significativement dans les semaines et mois à venir.

En avril 2005, "nous avons réalisé que nous n'atteindrions jamais l'infini, mais nous avions promis de continuer à proposer aux utilisateurs de Gmail tout l'espace dont nous étions capables. Cela dit, certains d'entre vous utilisent tant Gmail qu'ils en arrivent à manquer d'espace et, pour honorer notre promesse, nous annonçons aujourd'hui que nous allons augmenter la vitesse d'incrémentation de notre compteur", explique Rob Siemborski. De 2,9 Go vendredi 12 octobre, celui-ci est en effet passé à plus de 3,3 Go en ce lundi.

Officiellement, Gmail n'a pas vocation à être utilisé comme un service de stockage de fichiers en ligne même si certains logiciels permettent d'assurer le transfert de documents dont la taille ne doit toutefois pas excéder 1 Go. Sans la possibilité de placer sur un serveur distant ses propres fichiers, la capacité de stockage d'un webmail tient plus de l'argument commercial que du véritable service dans la mesure où la grande majorité des internautes ne l'exploite pas pleinement.

Le stockage en ligne apparait néanmoins comme l'un des prochains enjeux de la bataille que se livrent les différents prestataires de service en ligne. Certains, comme Yahoo ou AOL, offrent déjà une capacité de stockage illimitée. D'autres, comme Microsoft, se limitent à 5 Go mais mettent en place des services dédiés au stockage en ligne comme Windows Live SkyDrive.

Google évoque par ailleurs la mise à jour de ses comptes de messagerie Education ou Premier. Les premiers, qui étaient jusqu'ici limités à 2 Go, suivront bientôt l'incrémentation du compteur Gmail, tandis que les seconds profiteront bientôt de 25 Go, contre 10 Go aujourd'hui.
Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, entend bien faire prendre conscience au fournisseur d'accès à Internet Free des devoirs qui lui incombent en matière de protection de la propriété intellectuelle et n'hésite pas à profiter de la question de la quatrième licence 3G pour faire pression sur la filiale d'Iiliad. En ligne de mire, le service dl.free.fr, dont les capacités ont récemment été revues à la hausse par Free.

Au terme d'une rencontre organisée jeudi rue de Valois avec Maxime Lombardini, directeur général de Free, Christine Albanel "a manifesté sa réticence face aux nouvelles caractéristiques du service de partage de dossiers volumineux de Free" et rappelé que celui-ci pouvait être utilisé par les internautes pour "télécharger anonymement et massivement des contenus pirates". Estimant la responsabilité du FAI engagée, le ministère de la Culture demande la "restriction effective de l'accès à ce service à des communautés fermées, voire sa suppression pure et simple".

La réponse de Free à cette requête pèsera-t-elle dans l'attribution de la quatrième licence 3G ? Menace à peine voilée, le ministère de la Culture prévient que l'engagement "tangible" de Free dans la lutte contre le piratage est un "prérequis essentiel" à l'examen de leur dossier. S'il est vrai que Free, qui propose à ses abonnés des serveurs de newsgroups permettant de télécharger films et séries en quelques minutes, fait figure de mauvais élève en ce domaine, c'est la première fois qu'un fournisseur d'accès à Internet est nommément pointé du doigt par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le piratage.
le 13/10/2007 à 14:13
Supporter le retard de réplication
Le plus gros parasite de la réplication est le retard (replication lag) : c'est le fait que les esclaves soient en retard sur le maître. Pour certaines applications, ce n'est pas un gros problème, mais pour d'autres, comme celles qui utilisent la base de données pour stocker les sessions, c'est plus difficile à accepter.

Peter Zaitsev identifie les sources de retards sur une architecture de réplication : la charge de l'esclave (qui doit servir les lectures en plus de rattraper les écritures), les verrous (qui bloquent tous les requêtes, y compris le thread de réplication), les longues requêtes (qui ennuient tout le monde).

Au final, il est recommandé d'inclure dans l'application des systèmes qui s'adaptent à ce retard, plutôt que de faire planter l'application.

- Managing Slave Lag with MySQL Replication
Les attaques systématiques peuvent être fortement calmées avec un simple compteur de hits par IP : après 10 sollicitations, un délai incrémental est ajouté à l'application. Cela de bloque pas totalement l'attaque, mais permet de réduire son efficacité.

Au lieu de faire cela avec un compteur en base de données, voici comment le faire avec APC. ET c'est juste 6 lignes de code.

- Simple brute force protection with APC
- ext/apc
Le support de la technologie de fédération des identités de Microsoft sera ajouté au framework de l'inventeur du langage Open Source.

L'implémentation des spécifications d'InfoCard dans d'autres langages que ceux de .Net ne va sans doute pas assez vite au goût de Microsoft : l'éditeur vient d'annoncer qu'il allait collaborer avec Zend Technologies pour développer un composant logiciel supportant sa technologie de fédération d'identités. Ce composant viendra s'intégrer au Zend Framework, le cadre applicatif fourni par l'inventeur du langage PHP.

- Microsoft et Zend collaborent sur une implémentation PHP d'InfoCard
- Windows CardSpace (ex-InfoCard)
Jeff Moore a repéré une comparaison de différents langages de programmation, basé sur le nombre de mots réservés par le langage pour sa propre utilisation.

De manière amusante, Java et PHP sont au même classement. io (source du classement) impose aucun mot clé, et Perl se présente comme le champion du monde des mots réservés...

Un autre classement est fait en comptant les point-virgules.

- Languages simplicity
- Languages semi-colons
- Keywords and Language Simplicity
L'Internet2, ou UCAID (University Corporation for Advanced Internet Development), vient de faire la démonstration de sa nouvelle infrastructure réseau, qui permet de connecter deux points précis par des liaisons directes autorisant des débits de 10 Gb/s. L'ensemble du réseau propose désormais une bande passante de l'ordre de 100 Gb/s, de quoi télécharger en quelques secondes le contenu d'un disque Blu-ray ou HD DVD. Si l'Internet2 préfigure peut-être ce que deviendra l'Internet grand public, il est pour le moment limité aux 207 universités et organisation américaines membres du consortium UCAID.

Ce réseau, toujours basé sur le protocole IP, devrait entrer en service dès janvier prochain. Chaque portion se compose d'une fibre optique ou d'un faisceaux de fibres capables d'assurer une bande passante de 10 Gb/s par influx lumineux. En jouant sur la longueur d'onde du signal, il est possible de faire circuler plusieurs rayons lumineux sur une même portion de façon à former un tuyau capable de délivrer un débit total de 100 Gb (12,5 Go) par seconde. Jusqu'ici, le réseau était limité à une bande passante d'environ 10 Gb/s.

Avec ce nouveau réseau, l'UCAID inaugure une nouvelle technologie baptisée Dynamic Circuit Network, qui permet d'établir de façon ponctuelle des liens directs entre deux points du réseau, le temps de faire transiter des données. D'ores et déjà fonctionnelle, cette fonctionnalité aurait permis aux chercheurs en charge du développement de l'Internet2 de faire transiter plus de 300 Go en moins de cinq minutes d'un état à l'autre des Etats-Unis.

Similaire, au moins dans le principe, au réseau français Renater, l'Internet2 permet aux différents laboratoires et universités américains d'échanger rapidement d'importants volumes de données. Il permet également aux spécialistes du réseau d'expérimenter nouvelles technologies.
Le futur service de stockage en ligne de Microsoft, Windows Live SkyDrive, toujours en phase de développement, profite aujourd'hui de quelques mises à jour. La plus importante concerne naturellement sa capacité d'accueil qui passe de 500 Mo à 1 Go. Toujours gratuit, le service est pour l'heure accessible uniquement aux titulaires d'un compte Hotmail américain.

Microsoft en profite par ailleurs pour ajouter quelques nouvelles fonctions avec la possibilité d'ajouter un contact directement depuis le service sans passer par Windows Live Hotmail ou Windows Live Messenger alors qu'il est maintenant possible de savoir qui à envoyer un fichier sur l'un de vos dossiers partagés. Enfin, les dossiers publics se dotent dorénavant d'un mécanisme de flux RSS : ainsi vous êtes prévenu par votre lecteur RSS dès qu'un nouveau fichier est ajouté dans un dossier partagé.
Une vaste opération anti-cybercrime menée en France du 9 au 12 octobre 2007 aurait permis « l'interpellation des 310 personnes, dont 132 possédaient des images ou des vidéos pédo-pornographiques », souligne le Sirpa (Service d'informations et de relations publique de l'armée de l'air) dans un communiqué.

Baptisée "Arc en ciel", cette opération fait suite aux investigations menées huit mois durant par les cybergendarmes du STRJD (Service technique de recherches judiciaires et de documentation), après qu'une association de protection de l'enfance italienne ait dénoncé l'existence d'un site proposant le téléchargement de photos aux contenus pédophiles.

Dans le cadre de cette enquête, le logiciel de détection d'images pédo-pornographiques Marina, développé par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a été utilisé. Les images localisées sur un serveur français auraient été téléchargées "plus de 21.000 fois par près de 10.000 utilisateurs". Pour une centaine d'internautes français possesseurs et diffuseurs des contenus incriminés, les auditions continuent. Leur matériel informatique, des PC aux clés USB, a été perquisitionné pour analyse par les gendarmes spécialisés en technologie numérique (N'Tech).

A ce jour, 1,4 million de photos et 27.000 vidéos auraient été saisies, dix informations judiciaires ouvertes et une personne écrouée. La détention d'images pédo-pornographiques est passible de 2 ans de prison et de 30.000 euros d'amende, leur diffusion de 5 ans de prison et de 75.000 euros d'amende.
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