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Le site de micro-blogging Twitter a annoncé une nouvelle version de sa plateforme web. Plus qu'une simple mise à jour, le service repense complètement sa stratégie et entend crier haut fort qu'il ne s'agit plus d'un réseau communautaire.

Jusqu'à présent, les mises à jour de ses contacts étaient présentées sous la forme d'un simple flux rafraichi en temps réel. Désormais, l'interface sera composée de deux volets et acceptera divers types de médias. A gauche, l'internaute retrouvera le flux classique avec les options existantes comme la possibilité de republier un message ou de l'ajouter à ses favoris. Lorsque l'utilisateur cliquera sur une entrée accompagnée d'un lien vers YouTube, le message s'ouvrira dans le panneau latéral de droite et affichera la vidéo associée.

Cette nouvelle fonctionnalité permettant de lire un média directement sur Twitter a été également implementée pour les médias publiés sur DailyBooth, DeviantART, Etsy, Flickr, Justin.TV, Kickstarter, Kiva, Photozou, Plixi, Twitgoo, TwitPic, TwitVid, USTREAM, Vimeo et yfrog. Sur son blog officiel, l'équipe explique : "depuis le début de Twitter nous avons appris que la vie ne tenait pas toujours en 140 signes". Notons par ailleurs que le profil utilisateur a été modifié.

Parallèlement, lors du sommet Nokia World 2010, Kevin Thau, vice-président du développement stratégique de Twitter, a annoncé que le service n'était pas un réseau communautaire mais plutôt une plateforme d'actualité. Cette nouvelle vision ne fait finalement que s'accorder avec les usages réels des internautes, à savoir : chercher les mots-clés populaires du moment, recevoir les flash info et découvrir les dernières actualités relatives à une société souvent publiées les employés eux-mêmes. Pour illustrer sa présentation, Kevin Thau revient sur un fait d'actualité. "Le gars qui a vu un avion se poser sur le fleuve Hudson juste devant ses yeux n'a pas pensé à envoyer un email. Il l'a "Twitté" ».
Les ingénieurs de Mozilla annoncent la disponibilité d'une sixième bêta pour son navigateur Firefox 4. Cette nouvelle version n'était pas prévue sur la feuille de route. Elle ne rajoute d'ailleurs aucune nouvelle fonctionnalité mais corrige deux problèmes soulevés par plusieurs testeurs.

D'une part, le navigateur ne se serait pas avéré très stable pour les utilisateurs sous Windows avec des problèmes fréquents au démarrage du logiciel. Ce bug fut initialement rapporté le 20 août dernier avec tout de même 9399 plantages enregistrés au travers du rapport d'erreur.

D'autre part, la gestion des plugins pour Mac OS X posait quelques soucis, notamment au niveau de la prise en charge du clavier et de la souris. En tout seuls cinq bugs ont été corrigés pour cette bêta 6. Une septième version d'évaluation sera disponible dans quelques semaines. Mozilla précise que le calendrier de sortie sera tout de même respecté avec la mouture finale déployée le mois prochain..

Retrouvez ici un peu plus de détails. La mise à jour se fera automatiquement pour les testeurs ; elle est également disponible au téléchargement ici.
La plateforme de blog Wordpress.com, gérée par la société Automattic, se transforme peu à peu en réseau communautaire avec l'introduction d'une nouvelle option permettant aux utilisateurs de s'inscrire à un autre blog hébergé sur les mêmes serveurs.

En soulignant que beaucoup d'internautes ne maîtrisent pas forcément la notion de flux RSS, l'équipe de Wordpress.com explique vouloir simplifier la gestion des blogs sur son réseau. Cette fonctionnalité permet à l'utilisateur de s'inscrire au flux d'un blog créé sur Wordpress.com afin de recevoir les dernières mises à jour directement affichées dans une nouvelle section sur la page d'accueil de son compte utilisateur. Pour chaque nouvelle publication, il sera aussi possible de choisir d'être notifié par email ou par messagerie instantanée (basée sur le protocole Jabber).

La possibilité de s'inscrire à un blog du réseau et la réception de mises à jour a été popularisée par la service Tumblr. Rappelons également qu'avec son service Vox, la société Six Appart souhaitait proposer une plateforme à mi-chemin entre le blog et le réseau social. Vox est en passe de fermer ses portes. Aujourd'hui, l'internaute est invité à transférer son blog hébergé sur Vox vers une autre plateforme. Wordpress.com a d'ailleurs mis à disposition des outils de migration.
Source : Boursorama.fr34 euros par action, c'est trop peu. C'est la raison qui a poussé Seloger.com à rejeter l'offre d'OPA (offre publique d'achat) du numéro 1 de la presse en Europe, Axel Springer. Pour le conseil de surveillance du site d'annonces immobilières, le prix proposé par Axel Springer « ne reflète pas la valeur intrinsèque du groupe Seloger.com ni ses perspectives de croissance. »

Axel Springer insiste sur le fait qu'il a déjà obtenu un accord pour le rachat de 12,4% du capital à 34 euros par action. Le conseil de surveillance affirme ne pas avoir eu connaissance des termes de l'accord de cession pour cette participation. Ce rachat partiel du capital monterait à 70 millions d'euros, pour une valorisation totale portée à 556 millions d'euros si l'OPA à 34 euros par action avait été accepté.

Vendredi dernier, le groupe Arnault, qui détient 9% du capital du site d'annonces, avait déjà rejeté l'offre. Il avait évoqué les mêmes raisons que le conseil de surveillance de Seloger.com.

Autre rebondissement : selon l'Autorité des marchés financiers (AMF), l'Australien Caledonia Private Investment a racheté des parts et détient désormais plus de 10% du site. Une contre-offre est ainsi envisagée, alors qu'au regarde de l'action de Seloger.com (elle est à 38,01 euros ce matin), l'offre d'Axel Springer semble légèrement sous-évaluée.
Outre la prise en charge du HTML5, ces dernières années, l'éternelle guerre des navigateurs s'est également caractérisée par la vitesse d'exécution du moteur Javascript. Qu'il s'agisse de V8 sur Chrome, de Carakan sur Opera, de Nitro sur Safari, de Chakra sur IE9 ou de JägerMonkey sur Firefox, les performances de chacun ont été mesurées à plusieurs reprises via différents type de tests comme SunSpider ou l'outil de Google V8.

Mozilla dévoile aujourd'hui un nouvel outil baptisé Kraken. Non il ne s'agit pas du logiciel permettant de craquer le système de sécurité des réseaux GSM mais bien d'un utilitaire de test censé représenter les mesures de performance en contexte réel de navigation. Ces résultats sont censés encourager les développeurs à redoubler d'efforts pour les années à venir et notamment avec le développement des applications web toujours plus lourdes.

Actuellement en version 1.0 Kraken sera gratuit et distribué en open source. Au travers des premiers tests effectués Firefox 4 serait 2,5 fois plus rapide que Firefox 3.6. Si vous souhaitez tenter l'expérience, rendez-vous ici.
La firme présente les mises à jour de sécurité pour le mois de septembre. Comme prévu, 4 bulletins critiques concernent Windows XP pour les Service Pack 2 et 3 tout comme Windows Vista dans les versions SP1 et SP2 et Windows Server 2003 et 2008. Comme nous l'avions déjà mentionné, les éditions 32 et 64 bits sont prises en charge dans cette série de mise à jour. De même, Office est également concerné dans ses versions 2002, 2003 et 2007 pour Outlook.

Voilà pour ce qui était prévu. Microsoft a donné plus de précisions sur la mise à jour critique MS10-061. Le site officiel TechNet rappelle qu'elle corrige une vulnérabilité 0-day que Stuxnet pouvait utiliser. Pour rappel, ce malware avait fait parler de lui puisqu'il était soupçonné d'avoir été utilisé pour visiter des installations industrielles aux Etats-Unis et même en Iran.

Précisément, la mise à jour pallie à une vulnérabilité dans le service Spouleur d'impression. De même, tous les systèmes d'exploitation Windows sont concernés.
Alors que plusieurs rumeurs spéculent sur l'introduction prochaine d'un nouveau réseau communautaire signé Google, le PDG Eric Schmidt a annoncé hier, lors d'une conférence, que les produits phares de la société recevraient peu à peu des fonctionnalités communautaires.

Ces nouveautés devraient être déployées sous la forme de couches se superposant au service d'origine et devrait se traduire par de nouvelles acquisitions. "nous essayons d'ajouter des éléments sociaux au coeur des produits de Google », déclare le PDG en ajoutant : "quand on y pense, c'est relativement évident. Avec votre permission, nous pouvons vous retourner des recommandations plus personnalisées en sachant qui sont vos amis. La qualité du moteur de recherche peut être améliorée.".

A l'instar de Yahoo! Google n'a jamais su répliquer le succès de Facebook sur la Toile sociale. Orkut cherche toujours une audience en dehors du Brésil et de l'Inde. Google Buzz ne fait plus bourdonner les médias et Google Wave se voit distribué en open source. Alors qu'en est-il de ce prétendu prochain réseau baptisé Google ME ? Et quid de ces acquisitions dans le domaine du jeu en ligne ? "Tout le monde est convaincu qu'il y a une sorte de gros projet qui doit être annoncé la semaine prochaine", déclare Eric Schmidt. "Et je peux vous assurer qu'il n'en est rien".

Finalement Google Buzz semble avoir été la première pierre de ce projet en s'inscrivant dans l'ère de la "boite mail sociale". Après avoir été mis à jour en version instantanée, le moteur de recherche pourrait donc lui aussi embarquer de nouveaux outils communautaires.
La France aurait bien joué le « bon élève du devant de la classe » au sujet de l'augmentation de la TVA sur les forfaits Triple-Play. Selon un document (.pdf) exhumé par Les Echos, la mise en demeure de l'Europe ne demandait pas à la France d'appliquer une TVA à 19,6% sur la totalité de l'abonnement Triple-Play.

De même, dans une entrevue accordée au Figaro, la ministre de l'Économie Christine Lagarde a précisé que des mesures seront prises afin de réduire le déficit. Une fournée de nouveautés devrait donc être débattue devant la représentation nationale. La ministre affirme que l'an prochain, l'intégralité du forfait sera taxée à 19,6 %.

Christine Lagarde justifie ainsi cette hausse : « En 2006, cet avantage fiscal coûtait 24 millions d'euros, mais, avec l'explosion de ces offres, il coûtera plus de 800 millions cette année pour l'État et plus d'un milliard l'an prochain. Le petit vaporisateur s'est transformé en véritable geyser ! »

Reste à savoir comment les FAI vont répercuter cette hausse. Une augmentation de 2 euros pourrait être programmée. Comme le précisait l'UFC-Que Choisir : « Répercuter la hausse de la TVA aboutit inévitablement à faire sauter le verrou des 30 euros et va donc ouvrir la voie à de nouvelles stratégies de prix ». A ce rythme, le risque est donc de voir les FAI augmenter de concert de plusieurs euros leurs tarifs.
Nous rapportions dernièrement que Google était en discussion avec plusieurs maisons de disques afin de concocter un service de musique. Le magazine BillBoard.biz rapporte de son côté quelques détails des négociations en cours avec un service permettant d'héberger sa musique directement sur les serveurs de Google couplé à une plateforme de téléchargement classique.

Google souhaiterait proposer aux maisons de disques un service permettant aux internautes de stocker des chansons de manière protégée et d'y accéder depuis n'importe quel terminal connecté en streaming ou en téléchargement. A cet effet, Google développerait un lecteur de musique hébergé ainsi qu'une application mobile. Selon les informations recueillies par BillBoard.biz, le service d'hébergement pourrait scanner l'ordinateur de l'internaute afin de reconnaître tous les albums disposant d'une licence. Tous les artistes reconnus seront ainsi listés et accessibles depuis le compte utilisateur. Que l'album ait été acheté sur iTunes, Amazon ou sur le service de Google, ce dernier pourra être ajouté à la liste. Les chansons téléchargées via les clients peer-to-peer pourraient également être acceptées par les majors à partir du moment où Google met en place des mesures strictes contre le piratage par exemple en filtrant quelques sites Internet au sein de son moteur de recherche. Plusieurs fonctionnalités communautaires seraient également implementées comme la possibilité de partager des listes de lecture ou de proposer pour chacun de ses contacts l'écoute d'un morceau en entier une seule fois. Selon plusieurs sources proches de cette affaire, Google négocierait le tarif de ce service à 25 dollars par an.

A cela s'ajoute une plateforme de téléchargement traditionnelle à partir de laquelle il serait possible d'acheter des chansons et des albums. Pour l'heure aucun tarif précis n'est mentionné mais, toujours selon cette mystérieuse source, les labels conserveraient des prix de vente habituels pour Google à savoir 7 dollars par album, 70 centimes pour la plupart des chansons (généralement revendues pour 99 centimes), avec les titres à succès vendus pour 91 centimes et les moins populaires pour 49 centimes.

Les accords en cours de négociation seraient établis sur une durée de trois ans dans l'ensemble des pays concernés.
Suite à la confirmation de la hausse de la TVA sur les abonnements Triple-Play, deux postures étaient possibles pour les FAI. D'un côté, séparer leurs offres en proposant du Double-Play, la télévision n'étant alors qu'une option. L'autre choix serait d'augmenter les tarifs. Free pourrait avoir titré le premier.

Après quelques recherches sur les archives du site FRnOG, on retrouve trace de conversations entre certains journalistes et notamment Xavier Niel, le patron d'Iliad. Ce dernier estime alors qu'il n'y aura pas d'augmentation des tarifs à proprement parler.

Une autre idée prend alors forme : « Non, elle passera à 29,99 + une Taxe Baroin-Sarkozy de 3 euros en surplus. Sur le modèle de l'écotaxe, et cela chez l'ensemble des FAI. Si je calcule bien, 15 euros ttc à 5,5 % (14,22 ht), et 15 euros ttc à 19,6 % (12,54 ht), quand on ramène tout à 19,6 %, cela fait 2,00 euros ttc de plus. Donc une offre à 31,99 ou 32,00 euros » indique le site.

Contacté par la rédaction, Free a indiqué qu'il serait disponible demain pour répondre à nos questions. Si cette hypothèse prend forme, tous les opérateurs seraient logés à la même enseigne. Pour rappel, fin juin, le FAI annonçait disposer de 4,514 millions d'abonnés. Selon l'Arcep, il y a 20 millions d'internautes français connectés à haut débit. Le calcul est alors simple.
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