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Sur son blog, l'internaute condamné par deux fois à payer 10 000 euros aux ayants droit, annonce qu'il vient de bénéficier d'une aide providentielle. Le réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard lui aurait versé la somme de 1 000 euros.

Pour rappel, James Climent avait lancé un appel aux dons. Il détaille donc l'ensemble de ses gains : « ATILD : 1 000 à 1 200 euros (à confirmer ces jours-ci la somme exacte, je dois appeler mon avocat), Paypal : 104,38 euros, Flatrr : 19,24 et Jean Luc Godard : 1 000 euros ». Un coup de pousse appréciable dans sa recherche de dons.

Pour autant, cette information soulève de vieilles questions. Suite au rendez-vous de Zac Mader avec la justice (affaire wawa-mania), l'association ATILD ne répond plus. Sur son Twitter, elle évoquait le 7 juillet dernier « 1 000 euros de dons en une nuit pour James CLIMENT et l'Atild !!!! Merci à tous ! ». Une belle somme versée en guise de soutien. Climent précise donc bien que cette question sera traitée avec son avocat.

Concernant Jean-Luc Godard, il renouvelle son opposition à la vision « protectrice » du droit d'auteur. L'un des « parrains » du cinéma français s'était même déclaré anti-Hadopi. L'homme de 80 ans estimait alors « Je suis contre Hadopi, bien sûr. Il n'y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l'héritage, par exemple. Que les enfants d'un artiste puissent bénéficier des droits de l'oeuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu'à leur majorité. Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro ».

Avec ce don, il a visiblement décidé de passer des idées aux actes.
La guerre des navigateur est relancée avec le retour dans la course du numéro un du marché, Microsoft, qui depuis San Francisco vient de procéder au lancement officiel de la première version bêta du futur Internet Explorer 9 (IE9). Une bêta qui fait suite à de longs mois de développement, impliquant une réécriture complète du moteur de rendu, et qui doit permettre à Microsoft de retrouver des couleurs face aux alternatives de plus en plus courues que sont Firefox ou Chrome.

Pour cette version 9, l'éditeur indique avoir privilégié trois axes de développement : la rapidité, avec une accélération matérielle complète intervenant à différents niveaux du rendu des pages, la simplicité d'usage avec de nouvelles fonctionnalités telles que que la possibilité d'épingler ses sites favoris à la barre de lancement rapide ou l'introduction d'outils dédiés aux développeurs Web ; et enfin la compatibilité avec les standards, HTML5 en tête.

Un lancement en grande pompe

De mémoire de journaliste IT, on n'avait jamais vu Microsoft organiser un tel événement pour l'arrivée de la première bêta publique d'un de ses navigateurs, les grands raouts étant généralement réservés à la version finale. Plus de 400 personnes du monde entier, issues de la presse et de l'univers des agences de création Web, ont ainsi été réunies à San Francisco mercredi pour découvrir les nouveautés d'IE9, sur lesquelles nous reviendrons plus en détail dans les heures à venir, avec un passage en revue des nouveautés et une vérification des performances.
Enfin ? Adobe profite de l'attention soulevée par l'arrivée de la bêta d'Internet Explorer 9 pour annoncer la mise à disposition d'une version de test de la future mouture 64 bits de son Flash Player. Disponible pour Windows, Mac OS et Linux, le client s'intègre donc aux systèmes d'exploitation et navigateurs codés en 64 bits, ce qui doit permettre une amélioration des performances puisqu'il n'est plus nécessaire de passer par une couche de compatibilité avec ces logiciels.Sous Windows, cette version de test saura par ailleurs tirer parti des possibilités offertes par la bêta d'IE9 en matière d'accélération matérielle, promet Adobe. « Dans la mesure où il s'agit d'une version de démonstration, nous ne nous attendons pas à ce qu'elle soit aussi stable qu'une version finale du lecteur Flash. Faites attention lorsque vous intallez "Square" sur une machine de production », rappelle tout de même l'éditeur.

La version finale de Flash Player 10.1 64 bits est attendue pour le premier semestre 2011, sans plus de précision. Les intrépides pourront accéder au téléchargement de Square via les Labs d'Adobe.
le 15/09/2010 à 10:56
EditableGrid
EditableGrid est une bibliothèque Javascript permettant de créer des tables éditables. Celle-ci est distribuée sous Licence GPL. Il est possible de l'associer à jQuery.

Cette première version propose de nombreuses fonctionnalités comme :
- Utilisation du format XML pour le chargement des fichiers
- L'ensemble des options HTML sont gérées par une gestion de typage (String, Integer, Email, date...)
- Validateurs intégrés de chaque format défini
- Construction possible en PHP
- Gestion des filtres
- Ajout et suppression des lignes
- Affichage de résultat avec Open Flash Chart à partir de la saisie

Pour essayer l'ensemble de la bibliothèque, les auteurs proposent de le découvrir en ligne.

- EditableGrid site officiel
Le lecteur hébergé de flux RSS Bloglines fermera ses portes le 1er octobre prochain. Fondé en juin 2003 puis revendu en février 2005 à Ask.com pour 10 millions de dollars, Bloglines était également décliné sur iPhone.

Sur son blog officiel, l'équipe d'Ask explique que les priorités du moment sont focalisées sur le service de questions/réponses présenté au mois de juillet. La plateforme aurait enregistré une forte popularité se traduisant alors par un besoin croissant des ressources. Le domaine du web communautaire aurait, selon les ingénieurs, donné un coup de vieux à l'aggrégateur de flux RSS. "Rester enfermé dans un lecteur de flux RSS fait de moins en moins sens aux utilisateurs dans la mesure où Twitter et Facebook dominent le flux des informations en temps réel".

Ce serait toutefois oublier la concurrence de Google Reader, un service similaire dévoilé en octobre 2005 et dont l'interface fut premièrement critiquée. Celle-ci fut retravaillée pour reprendre l'ergonomie de Bloglines en septembre 2006. En juillet 2009, c'est la société Newsgator qui annonçait de son côté la fermeture de son lecteur hébergé. Finalement le grand gagnant de l'histoire semble être Google qui devrait probablement accueillir les fichiers OPML des utilisateurs actuels de Bloglines. Reste que selon les propos de Doug Leeds, président d'Ask.com, le marché des lecteurs de flux RSS connaîtrait un véritable déclin global avec une baisse constante des utilisateurs.Exportation des flux sur Bloglines sous la forme d'un fichier OPML à importer au sein de Google Reader
Le groupe Microsoft prévoit d'augmenter sa dette cette année, pour payer les dividendes des actionnaires et financer un plan de rachat de ses propres parts, considérant que son capital est trop dispersé, selon une personne proche du dossier.

L'entreprise compte essayer d'accélérer son expansion autant que possible, tout en maintenant sa note - triple A, la maximale. Microsoft pourrait emprunter jusqu'à 6 milliards de plus, sans mettre sa note en danger, selon les données compilées par Bloomberg.

Le PDG, Steve Ballmer, est sous pression pour le reversement aux actionnaires. C'est pourquoi l'entreprise pourrait lancer un plan de rachat de parts, la plupart étant détenues à l'étranger, ce qui oblige Microsoft à payer des taxes pour rapatrier l'argent.
Peu connue des internautes, l'Enisa est l'agence chargée de la cyber-sécurité de l'Union Européenne. L'European Network and Information Security Agency a remis son rapport depuis sa base de Crête. Elle estime que les Etats devraient faire montre d'une meilleure volonté de collaboration.

Dans son rapport, l'Enisa pointe du doigt les réticences rencontrées dans le domaine du partage des informations liées à la cyber-criminalité. Selon l'agence, la notification des failles par les professionnels devrait être incitée par des incitations économiques. Les entreprises pourraient ainsi être plus poussées à dévoiler leurs failles.

L'Enisa donne quelques pistes sous la forme de 20 recommandations. Elle conseille donc aux Etats de créer, par exemple, une plate-forme nationale de partage et de coopération autour de la cyber-sécurité. De même, les entreprises devraient être plus transparentes dans leur communication.

Enfin, les laboratoires de recherche tout comme les universités devraient travailler de concert à l'avenir afin de réaliser « des recherches basées sur des études de cas ». Des recommandations qui n'ont qu'une valeur d'incitation...
Ebay vient de remporter une victoire en justice avec l'arrêt des poursuites qui l'accusaient d'avoir trompé ses clients en autorisant la vente de bijoux contrefaits de la marque Tiffany.

Un juge de New-York, aux Etats-Unis, vient de débouter Tiffany. Selon la marque, eBay aurait réalisé des campagnes de publicité mensongères. Ce point précis n'était qu'une partie de l'argumentaire de Tiffany, qui avait attaqué eBay plus tôt cette année, estimant notamment que le site d'enchères violait sa propriété intellectuelle sur sa marque. Tous les arguments avaient été rejetés par la cour de justice, seule la publicité mensongère restant valable.

Ce procès était crucial pour les entreprises comme eBay, ou Google, notamment parce qu'une obligation de gérer les violations de propriété intellectuelle des marques partenaires réduirait beaucoup leur marge de manoeuvre.

« Tiffany n'est pas parvenu à établir qu'eBay avait intentionnellement mis sur pied sa campagne pour tromper ses clients, ni que les agissements du site d'enchères étaient suffisamment graves pour laisser penser que les clients allaient être trompés, » a expliqué le juge, Richard Sullivan.

Tiffany n'a pas souhaité commenter la décision de justice, tandis qu'eBay s'en est félicité par la voix de sa représentante juridique, Michelle Fang, laissant entendre que le jugement était « une validation non-équivoque des pratiques commerciales d'eBay. » Tiffany accusait le site de faire de la publicité pour des sites - notamment - qui proposaient de trouver des bijoux de sa marque à très bas prix.

Le juge a admis que le site d'enchères savait au moins qu'une partie des biens vendus étaient contrefaits, mais selon lui, Tiffany n'a pas réussi à prouver que les publicités d'eBay avaient induit les clients en erreur. Il a également mis en avant les efforts du site pour combattre la fraude, qui lui coûterait quelque 20 millions de dollars par an.
GoDaddy, le premier bureau d'enregistrement de noms de domaine au monde, est à vendre, c'est ce que rapporte le Wall Street Journal. La société, fondée en 1997, a engagé le cabinet Qatalyst Partners afin de gérer cette mise sur le marché et souhaiterait obtenir 1 milliard de dollars.

Avec 43 millions de noms de domaine enregistrés à son actif, GoDaddy est en pôle position du marché loin devant eNom et Tucows. L'année dernière la firme affichait des revenus entre 750 et 800 millions de dollars. De l'offre de base aux solutions professionnelles en passant par son programme de revendeurs et sa plateforme d'enchères, GoDaddy propose plusieurs services périphériques au dépôt de nom classique.

Parmi les sociétés pouvant éventuellement être intéressées, mentionnons Web.com qui annonçait au mois de juin le rachat de Register.com pour 135 millions de dollars ; une acquisition permettant d'augmenter ses revenus de l'ordre de 80%.
Suite à une enquête menée par le New-York Times, la firme se trouve embarrassée de la manière par laquelle les autorités russes tentent de museler l'opposition politique. Pire, des journaux locaux estiment que Microsoft a même collaboré avec le pouvoir afin d'identifier certains postes d'opposants.

Un article du quotidien américain dévoile les déboires du mouvement écologiste Baikal Environmental Wave. Ce groupement a été perquisitionné quelques jours avant une manifestation contre le pouvoir. Le motif de cette perquisition était alors la vérification de la validité de la licence des logiciels Microsoft installés sur leurs machines.

La police vérifiait donc qu'aucun produit piraté n'était installé, à quelques jours d'une manifestation d'opposition. De même, les postes ont été rendus six mois après leur confiscation. Selon certaines sources, ils contiendraient alors des malwares et n'auraient plus les vignettes attestant de l'authenticité d'une licence MS. Ensuite, les services de police auraient pu retrouver les personnes liées au mouvement grâce aux informations collectées sur les ordinateurs. Très classe.

Si Microsoft s'est officiellement inquiété de ce type de pratique, l'enquête montre que lors de l'arrestation, la firme n'a pas aidé l'association et s'est conformée à la législation russe, sans opposer aucune résistance, ni livrer de réserves quant à la manœuvre. Pire, selon le ministère de l'Intérieur russe, ces saisies auraient eu lieu sur la demande d'un avocat de Microsoft.
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