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On pourrait bientôt voir une issue - certes attendue - au débat judiciaire à rebondissements multiples entre SCO et Novell. Le premier, connu pour être un troll à la licence, a en effet obtenu gain de cause devant un tribunal... Quant à sa demande de placement en redressement judiciaire, déposée en 2008. Cela lui permet d'accepter des offres pour son activité UNIX et les services liés.

Novell peut souffler, même s'il serait également en cours de démantèlement. Les principaux revenus de SCO proviennent des accords de licence avec les autres entreprises. De 16 millions de dollars en 2007, ils sont passés à 7 millions en 2009, selon le cabinet d'études IDC. D'autant que d'après le dernier jugement en date, SCO [actu: 346494 a perdu les droits] sur les brevets UNIX au profit de Novell. Une situation qu'il espère encore changer, puisque SCO a fait un nouvel appel.

SCO envisage de se séparer de ses UNIX System V, acquis à Novell en 1993 (qui les avait lui-même achetés à AT&T en 1993, dix ans après leur développement par l'opérateur). SCO n'a plus beaucoup de clients, même s'il compte quelques noms importants, comme McDonald's et Kmart. « Cette vente est un pas important pour la pérennité des activités de SCO dans le monde, » estime le directeur financier Ken Nielsen. « Notre but est d'assurer la viabilité de SCO, de ses clients, de ses employés et de la technologie UNIX. » Le reste des activités est estimé à environ 4,5 millions de dollars de chiffre d'affaires.

Les responsables judiciaires acceptent les offres jusqu'au 5 octobre. La vente est attendue depuis longtemps, et l'autorisation du tribunal pourrait enfin permettre au dossier SCO / UNIX de se clore.
« Craig (Walker, NDLR) a été un entrepreneur avec beaucoup de succès ces dernières années, » explique Bill Maris, dirigeant de Google Ventures. C'est pourquoi le bras armé de Google a décidé de prendre l'entrepreneur en résidence. En clair, il devra développer des idées, nouer des relations, et lancer sa nouvelle startup. Qui obtiendra du même coup le soutien financier de Google Ventures.

« Notre activité de financement est profondément sociale, elle concerne plus les gens que les entreprises ou les produits, » renchérit Maris. Et entre Google et Craig Walker, ça semble fonctionner. L'ancien co-fondateur de GrandCentral est à l'origine du service aujourd'hui connu sous le nom Google Voice. Un seul numéro qui permet de récupérer et rediriger vers un appareil tous ses appels et ses messages vocaux, il y a pensé le premier.

Cela lui a valu de revendre sa startup à Google en 2007 pour 45 millions de dollars. Et d'être engagé par Google comme chef de produit Communications. Il reprend aujourd'hui sa liberté, avec le filet de sécurité Google, avantage non-négligeable. S'il a déjà quelques idées, il reste relativement vague sur les pistes qu'il va creuser. Il parle des « communications de prochaine génération, » évoque le modèle du SaaS (Software-as-a-Service).

Craig Walker compte se baser sur son expérience à GrandCentral. « Je cherche des situations similaires, où venir avec une nouvelle idée et une nouvelle approche - centrée sur l'utilisateur et le web - peut être disruptif. »

Pour Google, c'est une façon d'adopter un peu plus un modèle d'entrepreneurs à résidence - comme les artistes - qui sera bientôt expérimenté en France, avec l'hébergement de startups promis par Eric Schmidt lors de son passage à Paris.
le 17/09/2010 à 11:19
MySQL Proxy 0.8
La nouvelle version de MySQL Proxy vient de sortir.

Il s'agit d'un programme permettant de faire une relation client avec les serveurs MySQL.

Vous pouvez suivre, analyser et transformer leur communication.

L'outil propose de nombreuses fonctionnalités améliorées :
- L'équilibrage de charge
- Analyse de requête
- Requête de filtrage
- etc

La documentation complète est disponible directement en ligne.

- MySQL Proxy 0.8
le 17/09/2010 à 11:19
ORM Designer
Les développeurs utilisant les frameworks PHP, réalisent leurs projets avec l'aide des ORM (Doctrine, Propel). Certains développeurs ne peuvent plus s'en passer, même sur des projets classiques car cela donne plus de liberté aux développeurs ou développeuses pour optimiser le  nouveau projet.

ORM Designer va vous aider à maintenir vos projets car il s'agit :
- Un outil de modélisation (ERD)
- Un outil de Désigner ORM

Par ailleurs un des avantages de cet ORM permet d'importer et d'exporter des fonctions sophistiquées et compatibles avec l'ensemble des ORM (Doctrine, Propel), MySQL Workbench ou fabForce DBDesigner

Dans le futur, l'outil devrait couvrir l'ensemble des ORM du marché.

- site ORM Designer
Vendredi dernier, le PDG d'Alibaba David Wei avait tenu des propos relativement clairs au sujet de Yahoo! Le portail américain, qui détient à ce jour 39% des parts de la société chinoise, n'a plus rien à faire dans le capital du groupe. « Pourquoi aurions-nous besoin d'un investisseur financier sans technologie ni synergies de développement", a-t-il déclaré. Et d'ajouter « Pour Yahoo! le plus gros changement s'est traduit par la perte de son propre moteur de recherche. La principale raison d'un tel partenariat n'existe plus ».En 2005 la firme de Sunnyvale avait investi 1 milliard de dollars au sein d'Alibaba. Marianne Wolk, analyste au cabinet financier Susquehanna rapportaient hier que les choses pourraient changer avec un retrait de la part de Yahoo! Selon plusieurs rumeurs, le portail pourrait décider de revendre ses parts entre 8 et 11 milliards de dollars. L'analyste expliquait qu'au mois de mai, Joseph Tsai, chef des opérations financières d'Alibaba, s'était déclaré prêt à racheter toutes ses parts. Elle soulignait également que Yahoo! était en train de redoubler ses efforts auprès des sociétés chinoises pour se positionner en tant que régie publicitaire. Une telle initiative est évidemment perçue comme une concurrence directe avec le portail Alibaba. Enfin le gouvernement chinois verrait d'un meilleur oeil une société sur laquelle une entité étrangère ne puisse avoir de contrôle, en l'occurrence Yahoo! et Softbank.

Loin de vouloir appuyer les propos de l'analyste, la société Yahoo! a immédiatement fait savoir qu'elle ne souhaitait absolument pas revendre ses parts. La PDG du portail américain Carol Bartz explique être régulièrement approchée par la direction d'Ailbaba souhaitant retrouver son indépendance. Elle a cependant toujours refusé de céder à la pression exercée par David Wei ou le fondateur su site chinois Jack Ma. "Il s'agit-là d'un approche très stratégique", rapporte-t-elle à Reuters.

Carol Bartz précise que le marché publicitaire affichera une croissance mi-2011, après la transition de son moteur vers la technologie de Microsoft. D'ailleurs, la migration sur le portail chinois est prévue pour le mois prochain et non plus pour début 2011.
La société Skyhook, spécialisée dans les technologies de géo-localisation par triangulation pour les smartphones, a déposé une plainte contre Google. La firme explique en effet que le géant de Mountain View a exercé une pression sur Motorola et un autre fabricant de smartphones afin que ces sociétés rompent leurs accords commerciaux avec Skyhook pour utiliser les services de Google. Une seconde plainte accuse Google de violation de propriété intellectuelle.

Dans ce recours judiciaire déposé auprès de la cour supérieure de l'état du Massachusetts, Skyhook explique que Google a envoyé une notice aux deux fabricants leur précisant qu'ils devaient migrer immédiatement leur technologie de triangulation ; une condition décrite comme sine qua non pour l'utilisation du système Android sur leurs téléphones. Par le passé, Motorola faisait usage du logiciel de Skyhook, baptisé XPS, et reçut l'approbation de Google. Cependant, les pressions exercées par Google se seraient traduites par une perte sèche de plusieurs dizaines de millions de dollars pour Skyhook. Le plaignant ajoute que si Google présente son système mobile comme étant open source, la société conserve le contrôle sur la plateforme en autorisant l'accès à l'Android Market seulement sous certaines conditions précises.

La seconde plainte fait état de quatre violations de brevets déposés et formule une demande de dommages et intérêts. Le domaine de la géo-localisation est en pleine expansion. "Les gens perçoivent ce dernier comme la prochaine frontière, la prochaine stratégie pour attirer l'attention du consommateur", explique l'analyste Carl Howe du cabinet technologique Yankee Group. En associant les données géographiques aux identifiants des téléphones les annonceurs sont en effet capables de cibler davantage leurs campagnes publicitaires.

La technologie de Skyhook fut initialement embarquée au sein des premiers iPhone. Par la suite Apple a décidé d'utiliser sa propre solution.
A l'heure où l'actualité est plus portée sur la version bêta d'Internet Explorer 9, le navigateur Chrome s'améliore. Google propose donc de mettre à jour la version 6.0.472.59 en corrigeant 12 vulnérabilités pas seulement sous Windows puisque certaines concernent l'environnement Mac et Linux. De même, une faille jugée critique concerne uniquement les Mac (5361).

Pour le reste, Google s'avère plutôt discret quant à la teneur des vulnérabilités rencontrées sur son navigateur. Pour l'instant, on se rend compte que Chrome reste encore soumis à la vulnérabilité découverte sur Flash Player. Certains spécialistes recommandent alors tout simplement de désactiver le plugin Flash via un gestionnaire dédié.
"Pratiques commerciales trompeuses." C'est en ces termes que l'UFC-Que Choisir a annoncé mardi qu'elle avait assigné les opérateurs de téléphonie mobile Orange et SFR. L'association de consommateurs reproche effectivement aux intéressés d'employer à tort les notions d'"Internet" et d'"illimité".

À juste titre, de l'aveu même des dirigeants d'Orange. "Je crois qu'on a un peu trop abusé des publicités avec des astérisques (*) qui expliquent en réalité toutes les limites qu'on met aux offres illimitées. Il faut dire honnêtement aux clients ce qu'on leur propose ", avait ainsi déclaré Stéphane Richard au micro de RTL, le lendemain de son investiture à la tête de France Télécom, le 1er mars dernier.

Pourtant les offres dites d'"internet illimité" sont encore au catalogue des opérateurs. En fait d'"illimité", ces offres sont bridées ou facturées au-delà d'un certain quota, sous couvert de protection de la qualité du réseau. Comment expliquer alors que certains de nos voisins européens, en dépit d'une densité de population plus élevée, offrent le double pour moitié moins cher ? En France, certains clients ont ainsi découvert à leurs dépens l'antinomie du hors forfait sur une offre dite "illimitée".

Ces offres usurpent en outre la notion d'"Internet" en restreignant l'accès à de nombreux protocoles, tels que la voix sur IP, qui porte pourtant "Internet" jusque dans son nom (le "i" de "IP"). Aujourd'hui encore, SFR va jusqu'à dissocier l'email de l'Internet !

Bouygues Telecom est pour l'heure épargné par l'UFC-Que Choisir. S'il semble lui aussi estimer que le courrier électronique est dissocié d'Internet, il a néanmoins le mérite de ne pas employer le terme "illimité", au profit de la mention "24 h / 24".

Reste que la plupart des opérateurs utilisent à tort la notion d'"illimité" au-delà d'Internet, pour la voix et le SMS, qui sont systématiquement limités en nombre de destinataires voire même de durée par appel et/ou par correspondant. Pour l'heure, l'assignation ne porte en revanche que sur l'Internet en attendant une prochaine assignation ?
Qualcomm a profité du DEMO Fall 2010, dans la Silicon Valley californienne, pour lancer son deuxième concours annuel de capital-risque. Il a pour but la détection de startups des nouvelles technologies. Celles considérées comme les plus prometteuses sont ensuite financées, qu'elles soient américaines, européennes, chinoises, coréennes (du Sud), israéliennes ou indiennes.

Baptisé Ventures Qualcomm QPrize, ce concours permet aux startups sélectionnées d'obtenir un financement de démarrage. Elles peuvent gagner jusqu'à 250 000 dollars. « L'an dernier, QPrize a attiré un éventail si diversifié de nouvelles idées remarquables que nous avons décidé d'étendre le concours à deux régions supplémentaires : la Corée du Sud et Israël, » explique le vice-président de Qualcomm Ventures, Nagraj Kashyap. « Dans le monde entier, des créateurs d'entreprise ingénieux imaginent de nouvelles capacités mobiles. Le concours QPrize les aide à réaliser leurs idées et à les mettre plus vite sur le marché. »

Si cette annonce a été faite au cours de la version automnale du DEMO, les startups finalistes seront invitées à la session printanière de 2011. Elles seront alors en compétition pour le grand prix, soit un pitch face à une assemblée d'investisseurs en capital-risque, de journalistes et de blogueurs. Le grand vainqueur aura donc un avantage non-financier très intéressant, même si l'investissement pur n'est pas oublié. Il bénéficiera de 150 000 dollars supplémentaires, portant le total du prix à 250 000 dollars. Les autres finalistes se conteront des 100 000 dollars de base.

Pour la procédure, il faut se référer au site mise en place par les organisateurs du QPrize. Ces derniers acceptent dès à présent les dossiers de candidature, pour une date limite de dépôt le 14 décembre 2010. Le jury sélectionnera les finalistes sur la qualité de l'innovation présentée, le potentiel sur le marché, la cohérence de l'équipe dirigeante et le réalisme du business plan.
Malgré le fait que le logiciel de streaming musical assure posséder 10 millions d'utilisateurs, peu d'entre eux passent à la version payante. Ainsi, seulement 5 % des utilisateurs disposeraient d'un compte Unlimited ou Premium.

A en croire Techcrunch, Spotify s'apprêterait à passer la barre des 10 millions d'utilisateurs. Même s'il s'agit clairement d'une réussite puisque le logiciel n'est disponible que dans sept pays d'Europe, la Grande-Bretagne, la France, l'Espagne, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède, le modèle pourrait s'essouffler.

Plus précisément, le problème se situerait dans le fait que peu d'utilisateurs passent au modèle payant Unlimited à 4,99 euros par mois ou Premium 9,99 euros par mois. Cette option permet notamment d'écouter hors-ligne des musiques enregistrées dans une liste. Seulement 5 % des clients Spotify seraient ainsi passés à la version payante.

Dès lors, la question du modèle économique de ce que certains appellent le « Freemium » est remis en cause. De même, certains ayants droits hésitent désormais à encourager le lancement du logiciel aux Etats-Unis, en suivant la même logique, le service ne serait pas rentable. Pour cela il faudrait que la part du payant passe à 10% du nombre total d'utilisateurs. Le lancement aux Etats-Unis pourrait cependant avoir lieu en fin d'année voire l'an prochain.

Spotify comme Deezer sont pourtant des modèles d'offres légales vantés par les défenseurs de l'Hadopi. Reste donc à savoir si ce modèle économique est véritablement rentable.
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