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Après plus d'un mois de bêta test, Microsoft vient de mettre en ligne la version finale du Power Pack 1 destiné au système d'exploitation Windows Home Server, destiné pour mémoire aux serveurs de fichiers domestiques. Cet ensemble de mise à jour, qui pèse environ 22 Mo, offre la prise en charge des clients sous Windows Vista édition 64 bits mais aussi la sauvegarde des dossiers partagés sur le serveur. Elle améliore en outre l'accès à distance, et permet une meilleure gestion de l'énergie. Enfin, Microsoft indique avoir procédé à la correction du fameux bug de corruption des données, ainsi qu'à celle de nombreux autres problèmes mineurs.

Dans un premier temps, cette mise à jour n'est proposée qu'en anglais, mais la version française devrait être mise en ligne dans les heures ou les jours à venir. A partir du mois d'août, Microsoft poussera cet ensemble de correctif via son outil de mise à jour, Windows Update.Mise à jour : Hewlett Packard vient de mettre en ligne la version 1.3 de son logiciel pour son serveur de fichiers HP MediaSmart Server. Cette mise à jour intègre le PowerPack 1 de Windows Home Server et est déjà disponible en français via le module de mise à jour HP accessible depuis la console d'administration du serveur. On retrouvera également dans cette mise à niveau la présence d'un antivirus signé McAfee ou encore l'adjonction d'un nouveau module pour le streaming de fichiers médias sur le réseau.
A l'heure du bras de fer avec Yahoo, Microsoft annonce des résultats trimestriels en deçà des attentes de Wall Street, malgré la hausse de ses revenus "dans des conditions économiques difficiles". Le numéro un mondial du logiciel a déclaré jeudi avoir généré 15,84 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour son quatrième trimestre fiscal 2008, clos le 30 juin, en hausse de 18% sur un an.

Le groupe américain a dégagé un bénéfice net de 4,3 milliards de dollars, soit 46 cents par action, contre 3,04 milliards (31 cts/action) sur la même période l'an dernier. Sur l'ensemble de l'exercice fiscal 2008, Microsoft a augmenté son bénéfice net de 25,7% à 17,7 milliards de dollars. Son chiffre d'affaires annuel atteint quant à lui 60,4 milliards de dollars, en hausse de 18%.

Les ventes ont notamment bénéficié de la demande soutenue pour la dernière version du système d'exploitation pour serveurs de Microsoft, Windows Server 2008, en hausse de 20% sur le trimestre et de 21% sur un an. L'éditeur affirme en outre avoir observé une augmentation de 13% des ventes de licences Windows Vista, tant sur le quatrième trimestre de son exercice que sur l'année passée. Enfin, les ventes de la suite Office augmentent de 14% sur le trimestre, et de 15% sur un an.

Du côté de la division services en ligne, à laquelle profiterait le rachat de Yahoo, Microsoft affiche en revanche des pertes de 488 millions de dollars sur le trimestre, et de 1,2 milliard de dollars sur l'année. Enfin, la division équipements de loisir, essentiellement portée par la console Xbox 360, le quatrième trimestre se révèle décevant avec des pertes de 188 millions de dollars, mais le bilan de l'exercice est positif puisque MIcrosoft réalise sur ce secteur un bénéfice annuel de 426 millions de dollars.

Pour le trimestre en cours, Microsoft table sur un bénéfice par action (BPA) de 47 à 48 cents pour un chiffre d'affaires de 14,7 à 14,9 milliards de dollars, soit des résultats inférieurs au consensus de Wall Street. Au Nasdaq jeudi soir, l'action Microsoft a perdu 0,99% pour clôturer à 27,52 dollars.
Dans l'univers Microsoft, 2008 marquera l'arrêt officiel de la commercialisation de Windows XP, fixée au 30 juin dernier, mais cette année sera aussi pour l'éditeur l'occasion de tirer un trait définitif sur l'un des vénérables aïeux de Vista : Windows 3.11, dont l'édition Workgroups, encore proposée sous licence à certains OEM en vue d'une intégration dans l'univers de l'embarqué, tirera sa révérence officielle le 1er novembre prochain, après quinze ans de service.

Sorti en 1993, Windows 3.11 n'est officiellement plus pris en charge par Microsoft depuis le 31 décembre 2001, l'éditeur ayant lancé plusieurs systèmes dans l'entre-deux (de Windows 95 à Windows XP). Dans le domaine de l'embarqué, la fin de vie d'un système serait toutefois soumises à des règles nettement moins strictes, et Windows 3.11 pourrait encore bel et bien être commandé par un intégrateur. Au moins jusqu'au 1er novembre, date à laquelle le trait sera officiellement tiré sur un pan de l'histoire de Microsoft.
Microsoft commencera à déployer en téléchargement automatique le Service Pack 3 de Windows XP. Proposé depuis la fin du mois d'avril, le Service Pack 3 devrait donc se déployer sur la plupart des machines Windows XP.

Ainsi, le SP3 sera désormais proposé de façon automatique à partir de Windows Update. Pour rappel, Microsoft a retardé deux fois ce déploiement à la suite de plusieurs problèmes de compatibilité rencontrés avec ce pack de mises à jour.

Cette nouvelle intervient alors que Microsoft a commencé à retirer Windows XP du marché il y a une semaine. Les utilisateurs qui ne souhaitent pas migrer vers le SP3 automatiquement pourront toujours modifier les paramètres de Windows Update ou installer le Windows Service Pack Blocker Tool Kit.
Il est des rituels immuables, et la publication par Microsoft des mises à jour de sécurité tous les seconds mardis de chaque mois en fait assurément parti. Ce mois-ci, l'éditeur est resté sage en proposant un total de quatre correctifs de sécurité dont un certain nombre sont tout de même critiques. C'est ainsi que la faille de gestion du DNS évoquée ce matin et non spécifique à Microsoft est corrigée.

Dans la foulée, Microsoft colmate une brêche qui aurait pu permettre une exécution de code distante dans l'explorateur Windows alors que les deux autres bulletins de sécurité corrigent des failles de sécurité dans SQL Server et Outlook Web Access pour Exchange Server. Ces mises à jour sont disponibles dès à présent sur le service Windows Update de l'éditeur.
On le sait, les ingénieurs de Microsoft travaillent depuis quelque temps déjà sur la prochaine version majeure de Windows, connue sous le nom de code Windows Seven. Cette nouvelle mouture du système d'exploitation de la firme de Redmond devrait s'appuyer en grande partie sur Windows Vista et Microsoft a déjà indiqué à plusieurs reprises qu'il aura à coeur de conserver les exigences techniques minimales de Windows Vista pour Windows 7. Bien que Microsoft ne soit guère réputé pour respecter ses calendriers, la firme évoque, à travers une lettre adressée à ses partenaires un lancement dans le courant du mois de janvier 2010, soit trois années après la sortie de Windows Vista. Reste à savoir si Microsoft respectera, ou non, son calendrier.

En attendant, et au-delà de Windows Seven, le futur de Windows s'inscrit définitivement en rupture avec le passé. Plusieurs analystes, et non des moindres, estiment en effet que Windows Seven sera le dernier système d'exploitation Windows basé sur un noyau NT tel que nous le connaissons aujourd'hui. Le projet Singularity (voir notamment ce lien), utilisant du code managé, devrait servir, pour partie, de base au développement du prochain Windows. Microsoft ambitionnerait en effet de tout réécrire son système d'exploitation : c'est le projet "Midori". Ce projet pourrait donc donner naissance à un futur Windows 8 ou Windows 9, dont le nom même Windows reste sujet à caution, les fondements même de Windows étant en voie de totale réécriture. Selon certaines sources, il serait même question d'un nouveau projet de systèmes de fichiers, nom de code Cosmos, et basé sur le système de base de données SQL : un possible successeur à feu WinFS ?
C'est effectivement aujourd'hui, lundi 30 juin, que Windows XP, le système de Microsoft qui a vu le jour en octobre 2001, est retiré officiellement des rayons... On continuera toutefois de retrouver ce système sous sa forme grand public sur les ordinateurs portables économiques de type Eee PC.

Le support technique de Windows XP devrait se poursuivre jusqu'en 2014. Par ailleurs, certains revendeurs et assembleurs sont autorisés à fournir Windows XP jusqu'au 31 janvier 2009. A ce sujet, certains fabricants d'ordinateurs continueront de proposer des outils (payants) pour passer facilement de Windows Vista à Windows XP (méthode de downgrade).

Windows XP est donc encore loin d'être complètement mort, avec presque 7 ans de vie commerciale... Un record pour un système d'exploitation signé Microsoft.
Microsoft publie aujourd'hui la version finale de son hyperviseur Hyper-V, avec plus d'un mois d'avance sur son calendrier initial. Cette annonce, importante dans la mesure où Hyper-V signe l'entrée par la grande porte de l'éditeur dans le monde de la virtualisation, intervient le jour même où Bill Gates prend officiellement sa retraite pour s'occuper de sa fondation. Simple hasard du calendrier, ou véritable virage stratégique pour Microsoft ?

L'éditeur fournit depuis plusieurs années des composants logiciels dédiés à la virtualisation (Virtual PC, Virtual Server), mais ne disposait pas jusqu'ici à son catalogue d'un composant tel que Hyper-V, un "moteur" dédié à la virtualisation sur serveur. L'idée directrice est ici de faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation sur une seule et même machine physique. On parle alors de "machines virtuelles", puisque chacun des systèmes ainsi montés fonctionne de façon autonome sur le serveur.

Intérêt : avec la virtualisation, un système d'exploitation comme Windows Server 2008 est capable d'accueillir des machines virtuelles fonctionnant sous d'autres OS. Sur des machines dotées de plusieurs processeurs multi-coeurs disposant d'instructions spécialement dédiées à la virtualisation, il est ainsi possible d'optimiser considérablement l'efficience d'un parc informatique.

La version finale d'Hyper-V, dont la première bêta publique a été proposée au téléchargement lors de la sortie de Windows Server 2008, début mars, est réservée à l'édition 64 bits du système d'exploitation serveur de Microsoft. Elle permet l'allocation d'un maximum de quatre coeurs d'exécution virtuels et de 64 Go de mémoire vive par système virtualisé ; les différentes machines virtuelles peuvent par ailleurs être assemblées en grappes, ou clusters, de façon à ce que l'une puisse prendre le relai de l'autre en cas de défaillance.

Au nombre des systèmes pouvant être "invités" sur une machine avec une prise en charge complète et immédiate grâce à Hyper-V (voir liste complète), on retrouve Windows Server, des éditions 2000 à 2008, Windows XP, Windows Vista ou Windows HPC - en version 32 ou 64 bits - mais aussi SUSE Linux Enterprise Server 10, de Novell.

S'il est tout à fait possible de virtualiser d'autres systèmes, l'absence de prise en charge exhaustive rend la mise en production plus délicate (absence de support technique par exemple), et les performances risquent de s'en ressentir, dans la mesure où, par exemple, les périphériques seront émulés au lieu d'être nativement gérés.

Impatient de démontrer l'efficacité du couple Windows Server 2008 / Hyper-V face aux solutions concurrentes telles que celles développées par VMWare ou Citrix, Microsoft planche déjà sur la mise au point de la version 2.0 d'Hyper-V, qui pourrait voir le jour d'ici la fin de l'année. En parallèle, l'éditeur travaillera à la mise à jour de l'outil System Center Virtual Machine Manager qui, aujourd'hui, ne gère pas les systèmes virtualisés via Hyper-V.
Microsoft profite de la fin du mois de juin pour mettre en ligne plusieurs mises à jour à destination de ses systèmes d'exploitation. Le dernier d'entre eux, en l'occurrence Windows Vista profite non seulement de mises à jour pour son module Windows Media Center, qui se dote dorénavant d'une prise en charge étendue des récepteurs infrarouges et d'un correctif pour le module gérant l'Extender Xbox 360, mais également d'une mise à jour plus importante censée améliorer la fiabilité et les performances du système. Alors que les mises à jour Media Center sont téléchargées automatiquement par le module Windows Update, la mise à jour KB952709 fait pour l'instant l'objet d'un téléchargement manuel.

Parmi les améliorations apportées par cette mise à jour, signalons la correction ou tout du moins la réduction des problèmes de sauts audio et vidéo lors de la diffusion de contenu HD depuis un PC Vista SP1 avec un circuit réseau NVIDIA nForce vers un périphérique Windows Media Center Extender. Microsoft indique également avoir corrigé les plantages de la galerie photos Windows Live lors de la prévisualisation de vidéos QuickTime. Et Microsoft de corriger des problèmes de plantage lors de la réception d'emails avec Thunderbird ou Windows Mail dans certains scénarios spécifiques alors qu'un problème de lancement d'applications pouvait intervenir lorsque le PC fonctionnait depuis une trop longue période.

Le téléchargement de cette mise à jour s'effectue sur le site de Microsoft, après vérification de l'authenticité de votre licence Windows Vista en suivant ce lien.
Il n'y aura pas de délai supplémentaire, hormis certains cas spécifiques comme le marché des UMPC, a prévenu Microsoft, qui arrêtera le 30 juin de commercialiser son système Windows XP. En revanche, dans la mesure où bon nombre d'entreprises n'ont pas entrepris de passer à son successeur, Windows Vista, le numéro un mondial des éditeurs a pris la décision d'allonger la période pendant laquelle le support technique et les corrections liées à la sécurité seront assurées. Celui-ci devrait finalement prendre fin en avril 2014, treize ans après le lancement du système sur le marché.

Une fin de vie inéluctable ? "Les consommateurs qui auront besoin de Windows XP après le 30 juin pourront toujours se le procurer", explique dans une lettre ouverte Bill Veghte, vice-président de la division Windows chez Microsoft. A partir de juillet, les machines neuves équipées de Windows devront impérativement embarquer Vista, mais il restera possible de se procurer le système de Microsoft jusqu'au 31 janvier 2009 chez les revendeurs autorisés. Les entreprises continueront quant à elles à pouvoir profiter du système de "downgrade" permettant d'installer Windows XP à partir d'une licence Vista.

Enfin, l'essor des netbooks, UMPC et autres PC "low cost" a conduit Microsoft à commettre une entorse à la règle qu'il s'était lui même fixée pour assurer la propagation de Windows Vista. Les fabricants concernés pourront en effet livrer leurs machines avec Windows XP, éditions Starter ou Home, jusqu'en 2010.

Les ressources consacrées au support étendu de Windows XP, ainsi qu'au suivi de Windows Vista ne détournent pas Microsoft de son nouvel objectif, Windows 7, au sujet duquel Bill Veghte précise que la sortie est toujours prévue "dans les trois ans qui suivent la disponibilité générale de Windows Vista, en janvier 2007".

Il en profite pour rassurer les particuliers et entreprises échaudés par les problèmes de compatibilité rencontrés lors de la migration de XP vers Vista : "vous nous avez fait savoir que vous ne vouliez pas rencontrer avec la prochaine version de Windows les difficultés que vous avez pu expérimenter lors des débuts de Windows Vista. En conséquence, notre approche avec Windows 7 sera de se reposer sur la même architecture noyau qu'avec Vista, de façon à ce que vos investissements et ceux de nos partenaires, consentis pour Vista, continuent à payer avec 7".
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