News WINDOWS

le 24/06/2008 à 22:51
Windows 7 placé sous surveillance
Après avoir eu quelques démêlés avec la justice américaine au sujet de ses précédents systèmes d'exploitation, Microsoft risque d'avoir le DOJ (Departement Of Justice) ou département de la justice américaine sur le dos pendant le développement de Windows 7, le successeur de Windows Vista.

Plutôt que d'intervenir après coup et après sortie, le DOJ a en effet décidé de s'impliquer directement dans la surveillance du nouveau système pendant son développement. Sont placés sous surveillance les intégrations des logiciels / services suivants : Outlook, Internet Explorer, Windows Live Messenger, Windows Media Player et tous les autres logiciels de la gamme Live de Microsoft.

Bien que pour l'instant rien de particulier n'a été souligné par le DOJ, certains craignent que cette surveillance rapprochée provoque un retard de sortie de l'OS convoité. Si bien que Windows 7 pourrait ne pas voir le jour en 2009 comme prévu... Affaire à suivre !
Quelques jours après la fournée mensuelle de mises à jour de sécurité pour ses systèmes d'exploitation, Microsoft vient de publier une mise à jour cumulative pour le module Windows Media Center sous Windows Vista. Ce pack de mises à jour revient sur plusieurs problèmes spécifiques à Windows Media Center dont un problème d'enregistrement avec certains flux TV analogiques. Microsoft corrige un problème d'écran blanc se produisant lors de la lecture de vidéos en passant du mode fenêtré au mode plein écran.

La mise à jour améliore également l'expérience avec les unités "Extender" puisque Microsoft corrige notamment un problème de débordement de mémoire. Enfin, Microsoft revient sur un problème introduit avec le Service Pack 1 qui fait apparaitre dans la galerie les disques vides. Le téléchargement de cette mise à jour se déroule depuis les serveurs de Microsoft via le module Windows Update.
Comme tous les seconds mardis de chaque mois, Microsoft vient de publier l'ensemble de ses correctifs mensuels en matière de sécurité à destination de ses systèmes d'exploitation. Parmi les correctifs, Microsoft publie un total de sept bulletins de sécurité dont trois sont jugés critiques, les autres correctifs étant moins importants. Au menu des corrections, Microsoft revient sur une faille de sa pile Bluetooth qui pouvait permettre l'exécution de code à distance alors que l'éditeur publie une mise à jour cumulative pour son navigateur vedette. Internet Explorer profite en effet de diverses nouvelles corrections qui remédient à de potentiels risques d'exécution de code à distance.

D'autres correctifs sont également d'actualité avec la correction d'un problème modéré dans la gestion d'ActiveX ou encore le colmatage d'une brèche dans DirectX qui pouvait permettre l'exécution de code à distance. Trois autres failles dans la gestion WINS, la prise en charge ActiveDirectory ou encore dans le protocole PGM sont également corrigées alors que Microsoft met à jour son outil de suppression des virus et ses filtres de courrier indésirable. Rendez-vous sur Windows Update pour le téléchargement de ces mises à jour.
Microsoft a fait savoir qu'il avait déposé l'équivalent de 21 plaintes auprès d'une cours fédérale dans 14 états américains différents contre des revendeurs qui se livrent à des ventes de logiciels contrefaits ou pirates.

La plupart des cas enregistrés concerneraient des préchargements de logiciels Microsoft pirates. Certains de ces revendeurs chargeraient sur les disques durs des ordinateurs qu'ils vendent des logiciels Microsoft piratés. La firme de Redmond rappelle que les acheteurs de ces machines risquent des poursuites judiciaires et ne pourront pas profiter du support Microsoft et des mises à jour. Les revendeurs peu scrupuleux joueraient sur l'ignorance du grand public quant aux logiciels contrefaits préchargés sur les disques durs et fournis sans licences.
Il y'a quelques jours, Microsoft a publié une alerte concernant la version Windows de Safari, le navigateur d'Apple, à la suite de la découverte d'une vulnérabilité combinée de Safari et Internet Explorer 7, permettant d'exécuter du code à distance. Un chercheur du nom de Liu Die Yu a développé une démonstration de la faille qu'il détaille sur son blog. Selon Liu Die Yu, la faille en question profite d'une vulnérabilité non corrigée d'Internet Explorer 7, associée au comportement par défaut de Safari pour Windows, qui est de télécharger automatiquement les fichiers sur le bureau, et sans confirmation de l'utilisateur.

Internet Explorer 7, quant à lui, charge plusieurs fichiers DLL à son ouverture, fichiers qu'il recherche à divers emplacements, dont le bureau de Windows, s'il ne les trouve pas. La combinaison des deux failles consiste donc à télécharger un fichier DLL dangereux sur le bureau avec Safari, ce dont l'utilisateur ne se rend pas forcément compte, puis de lancer Internet Explorer qui cherchera et exécutera le fichier DLL contenant en fait du code malveillant. Evidemment, la réunion des deux conditions n'est pas forcément évidente. Le chercheur en profite également pour critiquer les termes employés par Microsoft qui laissent à penser que la faille provient de Safari, alors que, selon lui, il s'agit essentiellement d'un "défaut de conception d'Internet Explorer qui met en péril la sécurité de Safari". La démonstration de la faille est disponible via ce lien, à ouvrir avec Safari qui, s'il est configuré par défaut, télécharge un faux fichier schannel.dll sur le bureau. Ouvrez ensuite Internet Explorer, qui exécutera automatiquement le code contenu dans le fichier. Celui ci est évidemment inoffensif et ne fait qu'ouvrir Notepad à la recherche d'un fichier inexistant. L'article de Liu Die Yu, qui inclut le code source de la démonstration, est disponible sur le blog du chercheur.
Microsoft vient de mettre en ligne la première version de test publique du PowerPack 1 destiné à Windows Home Server, son système d'exploitation pour les serveurs domestiques. Rappelons que le PowerPack est censé apporter de nombreuses améliorations à commencer par la prise en charge des clients sous Windows Vista édition 64 bits mais aussi la sauvegarde des dossiers partagés sur le serveur, une plus grande facilité d'accès à distance, une meilleure gestion de l'énergie ou des performances supérieures.

Parallèlement à ces nouvelles fonctionnalités, le PowerPack 1 est aussi annoncé comme corrigeant le fameux bug de corruption des données, un bug qui aura fait couler beaucoup d'encre. Dans son annonce, Microsoft précise que la version finale du PowerPack ne sera pas proposée tant que la communauté d'utilisateurs n'aura pas validé le travail de l'éditeur. En attendant, la version finale, le téléchargement se déroule ici.
Microsoft a publié la version 4 de Windows Search, son outil de recherche locale. Disponible pour Windows XP, Vista et Server 2008, Windows Search 4 apporte tout d'abord des améliorations de performances, aussi bien dans le domaine des requêtes qu'au niveau de l'indexation. Microsoft précise tout de même que ces améliorations dépendent de la rapidité de la machine utilisée et du volume de données à indexer. L'autre amélioration majeure réside dans la possibilité d'effectuer des recherches distante sur n'importe quelle machine d'un réseau, à condition que celle ci exécute Windows Search 4.

Microsoft annonce également de nouvelles fonctionnalités pour les entreprises, telles que la possibilité de lancer une requête sur le serveur de recherche de l'entreprise depuis un lien automatiquement ajouté à l'interface de Windows Search, et des améliorations dans la prise en charge des groupes, notamment en ce qui concerne Microsoft Exchange.
La Cour d'Appel de Paris a rendu un verdict favorable à Microsoft dans une affaire qui opposait le géant de Redmond à un réseau de contrefaçon. Les condamnations ont été particulièrement lourdes : 1 830 000 euros en réparation des préjudices et du manque à gagner et même de la prison ferme pour quelques-uns des principaux protagonistes de l'affaire, les fournisseurs et le principal distributeur.

Cette décision clôt une procédure vieille de 9 ans qui avait révélé la revente de quelque 44 000 produits contrefaits et de 200 000 fausses pochettes reproduisant frauduleusement la marque "Microsoft" en l'espace de trois années.

Les contrefacteurs reconditionnaient des produits authentiques, mais d'entrée de gamme, pour les transformer en produits plus élaborés et donc plus onéreux, trompant ainsi leurs clients. Ces produits étaient ainsi écoulés auprès de revendeurs informatiques puis installés sur des parcs informatiques d'entreprises dépourvus des droits d'utilisation appropriés.

Microsoft se félicite évidemment de cette décision exemplaire en n'oubliant pas de rappeler que la France reste l'un des pays d'Europe les plus touchés par la revente de logiciels piratés (47 % des logiciels utilisés en entreprises le sont, d'après une étude récente du Business Software Alliance (BSA), dont Microsoft fait partie).
Après avoir confié une extension pour l'utilisation de Windows XP sur les ordinateurs ultraportables économiques, Microsoft a profité du Computex pour faire savoir que cette "extension particulière" s'appliquera aussi aux nouveaux ordinateurs de bureau économique comme l'Eee Box.

Les fabricants de PC de bureau "low-cost" pourront donc livrer leurs machines avec Windows XP jusqu'en 2010. A partir du 30 juin prochain, les autres types de machines ne pourront plus être livrées avec Windows XP. L'annonce de Microsoft reste toutefois ambiguë, la firme de spécifie pas de "configuration maximale" précise et il n'y a donc pas de marqueur spécifique permettant de dire que tel ou tel ordinateur peut prétendre à tirer profit de cette "extension".

Microsoft se contente en effet de préciser que cette possibilité n'est offerte qu'aux machines de type "Nettop", un terme qui désigne des machines peu puissantes, généralement employées comme machine d'appoint...
Dans un bulletin de sécurité, Microsoft vient de publier un avertissement de sécurité destiné aux utilisateurs du navigateur Internet d'Apple, Safari. Dans ce document, consultable ici, Microsoft dit étudier de nouveaux rapports d'une vulnérabilité concernant l'usage conjoint des systèmes d'exploitation Windows XP et Windows Vista avec Safari.

La faille en question peut permettre l'exécution de code à distance et Microsoft rappelle que Safari n'est, par défaut, pas installé sur les systèmes Windows. Le groupe de Bill Gates indique par ailleurs qu'il n'est pas au courant d'une quelconque attaque tirant parti de cette vulnérabilité. Et Microsoft de conclure en indiquant prendre les mesures adéquates pour protéger ses consommateurs ce qui pourrait se traduire par une mise à jour de sécurité mensuelle, un Service Pack ou un correctif séparé.
LoadingChargement en cours