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Via son blog consacré à Windows Vista, et à quelques semaines de la PDC 2008, Microsoft vient de lever le voile sur le nom commercial du successeur de Windows Vista, connu jusqu'à présent sous le nom de code Windows Seven. Il s'agira de... roulements de tambour... Windows 7 !

Attendu en version finale pour la fin de l'année 2009, si tout va bien, le nouveau Windows devrait proposer des améliorations sensibles tant au niveau de l'interface utilisateur que de la prise en charge des matériels modernes. C'est ainsi que ce nouveau Windows devrait tirer un meilleur parti des processeurs multi-coeurs alors qu'il intégrera la version 11 de DirectX. Autre changement notable, Windows 7 sera bien sûr doté de la version 8.0 de Windows Internet Explorer et se débarrassera pour la première fois de certains modules jusqu'alors intégrés à Windows. C'est ainsi que Windows Mail ou encore Windows Movie Maker devraient rejoindre le bouquet de services Windows Live et être proposés comme des téléchargements additionnels.

Pour l'anecdote, on retiendra que c'est la première fois que Microsoft utilise un nom de code comme appellation commerciale définitive d'un système d'exploitation de la famille Windows. Un nom qui trouve ses racines dans le fait qu'il s'agit tout simplement de la septième version de Windows ! En attendant la version finale, rendez-vous à la fin du mois d'octobre pour découvrir l'une de toutes premières builds Beta de Windows 7.
L'équipe en charge du développement de Windows 7 l'a confirmé cette semaine : le successeur de Windows Vista conservera la fonction UAC (User Account Control), mais celle-ci sera remaniée de façon à se révéler moins pénible pour les utilisateurs. Ben Fathi, vice président de la division Windows Core Operating System chez Microsoft, indique que ce qui a été identifié comme les quatre principaux défauts de l'UAC devraient être corrigés.

Activée par défaut avec Windows Vista, l'UAC part du principe qu'il est nécessaire de faire valider certaines actions dans un environnement sécurisé. Lorsque le système détecte une action susceptible d'avoir un impact sur son état, comme l'installation d'un pilote ou le lancement d'un exécutable dont la provenance n'est pas identifiée, il affiche une demande de conformation. Cette dernière est ouverte dans un environnement dit sécurisé, de façon à ce qu'une application ne puisse pas elle-même valider son action.

Intéressant sur le plan de la sécurité, l'UAC s'est aussi révélé un mécanisme assez envahissant, conduisant de nombreux utilisateurs à purement et simplement le désactiver, même si l'arrivée du SP1 de Vista a quelque peu contribué à améliorer les choses. Pour Microsoft, il importait donc de revoir le fonctionnement de l'UAC, d'autant que de l'aveu même de Ben Fathi, 40% des messages générés sont provoqués par le système d'exploitation, et non par une application tierce.

Soucieux de montrer que les nombreux retours suscités par l'UAC ont été pris en compte, Ben Fathi indique qu'avec Windows 7, le nombre de fenêtres d'avertissement devrait être considérablement réduit, de façon ne pas en galvauder le message. Le nouvel UAC devrait également être en mesure d'afficher des informations sur l'action provoquée. Enfin, l'utilisateur aura la possibilité d'en régler le fonctionnement. De plus amples informations sur la gestion des droits au sein de 7 devraient être données à l'occasion des sessions techniques de la conférence PDC, fin octobre.
Le PDG de Microsoft Steve Ballmer a récemment annoncé que Windows Cloud, l'environnement complet de développement orienté cloud computing, serait dévoilé à la Professional Developers Conference (PDC 2008), qui se tiendra au Los Angeles Convention Center du 26 au 30 octobre.

Microsoft a dévoilé aujourd'hui à son insu ce qui a de grandes chances d'être le nom commercial, du moins le nom de code, de ce nouveau système d'exploitation. Pendant quelques heures, le site internet de l'événement listait en effet un certain nombre de conférences libellées (taguées) Windows Strata, toutes liées au cloud computing (informatique à la demande). Bien qu'il ne s'agisse là que d'une spéculation, notons qu'en météorologie le mot stratus désigne un genre de nuage.

Le tag a depuis disparu. On sait en revanche de source sûre que le système d'exploitation de l'Internet, tel quel le décrit Ballmer, doit s'appeler "Windows quelque chose". C'est ce que déclarait il y a peu le PDG de Microsoft au CIGREF, ajoutant qu'il "l'annoncerait dans quatre semaines," soit à la PDC dès le 26 octobre. Nous n'allons donc pas rester longtemps dans le brouillard.
Bien qu'il ai déjà entamé son (lent) déclin, Windows XP n'a toujours pas dit son dernier mot. Tandis que Windows Vista s'impose sur la majorité des machines actuellement commercialisées, certains fabricants comme Dell ou HP proposent toujours de livrer Windows XP, en particulier à leur clientèle professionnelle. Ces derniers s'appuient sur une clause des licences des éditions professionnelles et intégrales de Windows Vista qui les autorise à fournir Windows XP en complément de la dite licence, et ce jusqu'au 31 janvier 2009.

Mais d'après le magazine en ligne anglais The Register, les fabricants auraient obtenu un sursis de 6 mois supplémentaires, les autorisant à livrer Windows XP en complément des ordinateurs livrés sous Windows Vista Professionnel et Édition Intégrale jusqu'au 31 juillet 2009. D'après les sources du site, certaines entreprises souhaiteraient sauter la case Vista et passer directement de XP à Windows Seven, successeur de Vista.

Quoi qu'il en soit, Windows XP a officiellement quitté les rayons le 30 juin dernier, près de 7 ans après sa mise en circulation le 31 décembre 2001, un record dans la gamme Windows ! Le support reste toutefois assuré jusqu'en 2014.
Alors qu'une toute première version de test de Windows 7 est attendue pour la fin du mois, Microsoft continue de donner quelques informations sur les caractéristiques techniques de son prochain système d'exploitation. Ainsi apprend-t'on ce soir que Windows 7 devrait profiter d'une meilleure gestion des processeurs multi-coeurs.

Il faut dire qu'avec Windows Vista, Microsoft n'avait pour ainsi dire pas touché à la parallélisation de son système d'exploitation. Et bien qu'officiellement, Microsoft ait indiqué son intention d'apporter le moins de changements possibles au noyau de Windows pour conserver une compatibilité aussi large que possible entre Windows Vista et Windows 7, les développeurs du géant de Redmond conviennent que Windows ne sait pas tirer parti des processeurs multi-coeurs. D'ici la fin du mois d'octobre, Microsoft devrait donc clarifier ses intentions pour permettre l'exécution efficace d'applications parallélisées sur Windows, du titre d'une des sessions techniques de la prochaine PDC, ou conférence professionnelle des développeurs.

Pour Craig Mundie, le responsable de la recherche et de la stratégie de Microsoft, la couche Win32 d'exécution des applications de Windows n'a jamais été conçue pour des traitements asynchrones hautement parallèles. Le parallélisme requiert justement divers ajustements de la pile (ou stack en anglais) avec le repartitionnement des différentes couches d'exécution. En attendant une migration de Win32 vers du code managé, Microsoft devrait donc changer certaines arcanes de Windows pour permettre aux applications de mieux tirer profit des processeurs multi-coeurs. Une bonne nouvelle ?
Comme prévu, Microsoft vient de rendre disponible au téléchargement Hyper-V Server 2008, un système d'exploitation serveur exclusivement dédié à la virtualisation. Accessible gratuitement depuis le site de l'éditeur, Hyper-V Server 2008 est centré autour de l'hyperviseur Hyper-V, aux côtés duquel on ne trouvera que les quelques briques nécessaires à son fonctionnement. Début septembre, Microsoft avait annoncé qu'il rendrait finalement Hyper-V accessible gratuitement, en réaction à la mise à disposition pour tous de l'hyperviseur ESXi du numéro un mondial du domaine, VMWare.

Ce logiciel ne se présente donc pas comme un véritable système d'exploitation serveur (il faut dans ce cas se tourner vers Windows Server 2008, au sein duquel on retrouve Hyper-V), mais comme une solution de virtualisation permettant de faire fonctionner simultanément plusieurs systèmes sur une seule et même machine physique. Au niveau de la compatibilité, la seule contrainte est de disposer d'un processeur 64 bits doté d'instructions de virtualisation.

Dépourvu de fioritures, Hyper-V Server 2008 dispose d'une interface basique, qui se pilote en lignes de commandes. On pourra ainsi établir le lien avec une autre machine ou avec un domaine, configurer les paramètres de connexion au réseau (adresse IP) ou activer la prise de contrôle à distance. Pour créer des machines virtuelles, les configurer et les exploiter, il faudra se connecter au système à distance, depuis une autre machine. Celle-ci devra impérativement être équipée de Windows Vista SP1 ou de Windows Server 2008 ainsi que du composant Hyper-V Manager MMC.
De passage à Paris, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a annoncé jeudi l'ouverture prochaine d'un centre de recherche et développement (R&D) dans la proche banlieue de Paris, à Issy-les-Moulineaux, où la filiale française de l'éditeur inaugurera dans le courant du deuxième trimestre 2009 son nouveau siège social. La création de ce pôle s'inscrit dans une plus large démarche visant à mettre en place un "centre de recherche européen" dont les trois antennes seront situées à Paris, Londres et Munich.

Trois axes de recherche y seront développés autour de la question de la recherche en ligne : améliorer la pertinence des résultats retournés par les moteurs, améliorer l'expérience utilisateur et développer de nouveaux modèles économiques. "Cette recherche, qui constitue le point d'entrée clé vers le Web pour les consommateurs, en est encore à ses balbutiements. Il est essentiel d'améliorer l'expérience des utilisateurs européens dans leurs recherches d'informations notamment en leur offrant accès à des informations plus riches, plus personnalisées et plus localisées", a déclaré Steve Ballmer avant de souligner l'importance que prendra à son sens la recherche sur mobile.

Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi, s'est félicitée de cette décision valorisante pour la région parisienne comme pour la France dans son ensemble. "L'image de la France est parfois associée dans la presse étrangère à certains clichés, mais vous démontrez le contraire", a-t-elle déclaré, avant de louer les mérites d'un pays où l'on est capable de travailler plus de 35 heures, où les pouvoirs publics sont efficaces et où l'on accorde depuis le mois de janvier un important crédit d'impôts aux entreprises étrangères qui choisissent de s'y établir.

"Cela confirme ce que nous faisons valoir régulièrement, à savoir que la France dispose de tous les atouts pour devenir demain un centre de R&D mondial pour l'industrie du logiciel : des compétences élevées et des dispositifs d'aide à l'innovation qui rendent ses savoir-faire très compétitifs", commente Loïc Rivière, délégué général de l'AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels)

Dirigé par Jordi Ribas, ancien directeur de la stratégie dans la division Windows Digital Media qui sera basé à Londres, ce centre européen participera à l'effort de recherche général chez Microsoft, auquel contribueraient 30.000 employés, dont 2.000 sont installés en Europe. Un continent sur lequel l'éditeur de Redmond multiplie les centres de R&D (40 à ce jour), mais aussi les opérations de croissance externe, toujours autour de la question de la recherche en ligne. Ces derniers mois, Microsoft a ainsi procédé au rachat de Multi-map, spécialiste de la cartographie, mais aussi de l'outil de comparaison de prix Ciao.com, d'origine allemande, et de l'éditeur norvégien Fast (outils de recherche à destination des entreprises).
Les détenteurs d'une édition Intégrale de Windows Vista ont dès à présent la possibilité d'accéder gratuitement à de nouveaux Ultimate Extras, via l'utilitaire de mise à jour Windows Update. Trois nouveautés sont proposées pour cette sixième vague de mise à jour depuis la sortie grand public de Windows Vista, le 30 janvier 2007.

Au programme, on trouve notamment trois nouvelles "scènes", ces fonds d'écran animés qui peuvent venir prendre place sur votre bureau, ainsi qu'un petit jeu de logique d'environ 70 Mo baptisé Tinker, dans lequel le joueur devra trouver comment mener à bon port un robot au milieu d'un terrain semé d'obstacles. Microsoft indique que ce casual game, qui rejoindra le jeu de poker déjà disponible dans les Extras, a été développé par l'un de ses partenaires, Fuel Industries. Enfin l'éditeur propose un nouveau thème sonore, dont les contenus sont en adéquation avec l'environnement du jeu Tinker.

De quoi redonner le goût des Extras aux utilisateurs de Vista Intégrale ? Hormis les nouveautés évoquées ici, les Ultimate Extras se composent à l'heure actuelle d'un ensemble de "scènes", d'un jeu de poker, de l'outil de protection des données Bitlocker et de quelques sons destinés au système, sans oublier des packs de langue dont on aurait pensé qu'ils seraient fournis à tous. Une offre dont Microsoft lui-même avait reconnu, en 2007, qu'elle était décevante. Des nouveautés seraient toutefois à attendre dans un avenir proche.
Hier, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, a donné une conférence au Churchill Club au fin fond de la Silicon Valley. En répondant aux questions de Ann Winblad, directrice de la société de capital-risque Winblad Venture Partners, plusieurs sujets ont été évoqués, notamment celui de la recherche sur Internet, des services web et du téléphone mobile.

Ballmer estime que face à Google, Microsoft reste finalement le seul concurrent viable. Cependant, il ajoute que cela prendra un certain temps avant de proposer un moteur aussi performant : "nous devons redéfinir en profondeur l'expérience de la recherche ainsi que son modèle économique". Déjà, en 2006, Ballmer avait affirmé qu'il s'agissait d'un combat d'au moins cinq années. A l'avenir, Microsoft devrait continuer d'injecter 5 à 10% de ses revenus annuels globaux dans domaine de la recherche sur Internet.

Pour ce qui est des services web de nouvelle génération, Ballmer pense que les produits tels que Google Apps ou Salesforce ne sont pas véritablement adaptés. Selon lui, Microsoft continuera de défendre un modèle hybride où le véritable logiciel sera couplé à des services enligne, c'est d'ailleurs ce que la firme entend développer au travers des nouveaux produits Windows Live.

Dans le domaine de la téléphonie mobile, Ballmer estime que d'ici à la fin de l'année, 125 millions de smartphones auront été vendus cette année et d'ici cinq à dix ans, tous les téléphone vendus seront des smartphones. Selon Ballmer, les modèles propriétaires où le logicel est véritablement fondu avec l'appareil (l'iPhone, entre autres) n'auront pas beaucoup de chances de survie face aux solutions ouvertes telles que celles proposées par Microsoft, Symbian ou Android avant d'ajouter : "aujourd'hui, le marché du smartphone ressemble beaucoup à celui des PC en 1983".

Finalement, le PDG de Microsoft estime que le domaine des nouvelles technologies semble bien moins affecté que d'autres secteurs par la crise qui touche les États-Unis. D'ailleurs, Microsoft continuera d'acquérir une vingtaine de sociétés chaque année.
Microsoft a annoncé que son prochain système d'exploitation, Windows 7, n'embarquera plus certains logiciels par défaut mais optera pour une solution de téléchargement. Déjà, sous Windows Vista, le service de messagerie instantanée Windows Live Messenger n'était plus livré avec le système.

Avec Windows 7, la firme de Redmond souhaite continuer dans cette voie et Brian Hall, directeur général pour Windows Vista a déclaré à Cnet que les logiciels de courrier électronique (Windows Live Mail), d'édition de photo (Windows Photo Gallery) et de montage vidéo (Windows Movie Maker) devront être téléchargés séparément par l'utilisateur.

Jeudi 18 septembre dernier, Microsoft a lancé la troisième génération de ses services Windows Live. En plus de ces trois applications, l'assistant de téléchargement permet d'installer sur la machine un module de contrôle parental et Live Writer. Il semblerait que Microsoft souhaite tirer partie de la démocratisation des accès à Internet pour proposer un système d'exploitation à la fois plus léger et plus propre.

Peut-être aussi est-ce là un moyen d'éviter d'éventuelles poursuites de la part des autorités européennes et américaines. A la sortie du premier Service Pack de Windows XP, Microsoft avait dû procéder à des modifications en cachant ses propres logiciels MSN, Windows Media Player et Internet Explorer pour mettre en valeur les outils de Real Player et Netscape.
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