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On n'avait plus entendu le chien de Lycos depuis quelque temps, mais voilà qu'il refait surface. Une entreprise de marketing en ligne indienne, Ybrant Digital, vient d'annoncer son intention de racheter le moteur de recherche pour 36 millions d'euros.

Cette acquisition va permettre à Ybrant d'offrir les technologies de Lycos à ses clients, y compris le moteur de recherche. Selon son PDG, Suresh Reddy, « cela va significativement améliorer nos activités de recherche en marketing. » Ybrant, avec 70 millions de dollars de chiffre pour l'année fiscale 2010, détient des droits exclusifs avec Microsoft en Amérique du Sud, et avec Yahoo en Ukraine, pour vendre leurs espaces publicitaires dans ces régions.

« Nous aidons les sites américains à vendre leur trafic international aux annonceurs, » explique Reddy. L'entreprise achète du trafic, et la revend aux annonceurs publicitaires. La technologie d'Ybrant lui assure aussi que l'entreprise peut offrir de la publicité ciblée aux annonceurs dans un nombre important de pays.

L'acquisition de Lycos va permettre à Ybrant une meilleure influence auprès des annonceurs, puisqu'il aura désormais les sites médias de Lycos à leur proposer. La fonctionnalité de moteur de recherche va aussi offrir à Ybrant une diversification de son portefeuille de solutions, qui consiste aujourd'hui essentiellement en bannières.

Daum, à qui appartient Lycos pour l'instant, va pouvoir recentrer ses ressources sur ses activités premières, qui comprennent la recherche, les services mobiles et la cartographie, selon un communiqué de presse. En 2004, Daum avait racheté Lycos à Terra Networks pour 95 millions de dollars. Selon son communiqué, il a réorganisé les activités de Lycos en 2009, et l'a rendu profitable.
La page d'accueil du site de l'aéroport de Montpellier a été remplacée pendant quelques heures, la nuit de dimanche à lundi, par une image peu élogieuse du président de la République. Cette photo représentant Nicolas Sarkozy avec la mention « Fuck you Sarkozy (stop support Israël) » était alors clairement visible.

La méthode de défaçage est un peu la technique traditionnelle pour faire comprendre son désaccord ou au contraire pour brouiller les cartes lorsque l'on est un hacker. Un moyen classique qui a pour but de faire passer un message ou de montrer qu'un tel acte est possible. Le hacker a d'ailleurs revendiqué son action sous le pseudo Ma3STr0-Dz.

L'aéroport de Montpellier a décidé de porter plainte contre X auprès de la gendarmerie. Le hacker, s'il est découvert risque une peine qui peut aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Pour éviter qu'un tel épisode ne se reproduise, un porte-parole de l'aéroport a même déclaré auprès de l'AFP que des « pare-feux plus importants avaient été depuis installés ».

La méthode de défaçage est bien connue puisqu'elle est souvent utilisée pour faire passer un message. C'était notamment le cas du hacking de sites officiels géorgiens par le « South Ossetia Hack Crew » (des pirates pro-russes) lors de l'attaque russe de l'été 2008.
Microsoft vient de publier deux nouvelles préversions de ses logiciels destinés aux serveurs : Small Business Server Aurora (SBS Aurora) et Windows Home Server 2.0. Le premier est une version beta du logiciel basé sur le cloud, et le second, connu sous le nom de code "Vail", est une mise-à-jour de beta.

La première beta de Vail avait été dévoilée en avril. Cette nouvelle version de Windows Home Server apporte une gestion du stockage plus fine et plus puissante, avec notamment de meilleures options de sauvegarde des données. Vail a notamment la possibilité de sauvegarder des données depuis des ordinateurs sous Mac OS X. Alors que Microsoft avait annoncé cette nouvelle beta comme une Release Candidate 0, il a préféré faire demi-tour, et ne lui donne plus que l'importance d'une deuxième beta.

Quelques bugs subsistent, qui conduisent notamment à des pertes de données. Une release candidate viendra donc plus tard pour corriger ces imperfections. Microsoft met évidemment en garde contre l'utilisation de ces produits en production, notamment à cause de failles de ce type qui peuvent subsister.

Small Business Server Aurora, de son côté, est un nouveau produit édité par la firme de Redmond. Il est destiné à la configuration et à l'installation de SBS, plus faciles grâce à l'utilisation de services cloud comme Exchange pour l'email et SharePoint pour la collaboration. Une beta de Small Business Server 7, la prochaine version, doit arriver d'ici la fin du mois. Elle inclura entre autres Windows Server 2008 R2 et Exchange Server 2010.

Les deux préversions sont disponibles via leurs sites Connect respectifs : ici pour Aurora et ici pour Vail.
Apple lorgnerait-il du côté du paiement mobile ? Le New York Times rapporte que la firme de Cupertino vient d'embaucher Benjamin Vigier, un français spécialisé dans les technologies de paiements mobiles.

Ancien chef produit "porte-monnaie mobile" chez mFoundry, une plateforme de transactions bancaires, Benjamin Vigier a une expérience reconnue dans le milieu du paiement NFC (Near Field Communication, soit communication en champs proche). Il occupe désormais le poste de chef de produit en commerce mobile chez Apple, comme le laisse percevoir son profil LinkedIn.

Selon le New York Times, il ne s'agirait pas d'une embauche isolée : Apple aurait récemment « recruté des ingénieurs avec une expérience et des connaissances dans le domaine de la NFC et de technologies mobiles similaires.  »

Le paiement mobile pourrait donc bel et bien devenir une réalité prochaine sur les appareils griffés de la pomme : on se souvient également du brevet déposé par la marque en avril dernier, qui posait les bases d'un système de paiement mobile sur iPhone.
IBM renforce sa présence sur le marché des serveurs UNIX, avec de nouvelles machines basées sur ses processeurs Power7. Big Blue inclue dans sa nouvelle gamme un serveur pour les grandes entreprises, sa plus grosse machine à l'heure actuelle, avec 256 coeurs.

Le Power 795 est la plus grosse machine d'IBM à ce jour. Il vise les entreprises avec des applications nécessitant une base de donnée à grande échelle, ou qui souhaitent consolider plusieurs workloads UNIX ou Linux sur un système unique avec le logiciel de virtualisation d'IBM PowerVM. IBM a aussi lancé plusieurs serveurs Power7 moins gros, chacun avec un ou deux processeurs.

Toutes les machines sont commercialisées avec une distribution Linux ou les systèmes AIX ou i d'IBM - i étant le nouveau nom de i5/OS d'IBM). En ligne de mire de Big Blue : les serveurs UNIX d'Oracle et HP. Si peu d'entreprises ont besoin d'une machine de la capacité du 795 pour faire tourner une lourde mais importante mais unique application, IBM espère que d'autres clients voudront l'utiliser pour consolider leur équipement, par exemple en remplacement de plusieurs machines pour économiser l'énergie ou de l'espace.

La machine peut être divisée en 254 partitions pour l'heure, mais devrait atteindre le millier l'année prochaine, lorsque tous les tests seront terminés du côté d'IBM. « Vous aurez peut-être besoin d'une mise-à-jour logicielle pour faire ça, mais pour l'instant nous ne nous attendons pas à ce que les clients aient besoin de quoi que ce soit, » explique Steve Sibley, responsable mondial du marketing des systèmes Power.

Le 795 a 8To de mémoire principale, et utilise huit "livres" de processeurs, comme IBM les appelle, chacun avec quatre processeurs Power7. Chaque puce a huit cœurs, à comparer avec les deux cœurs des puces Power6. Selon IBM, les nouveaux processeurs sont compatibles avec les serveurs basés sur du Power6. Les clients de Big Blue pourront donc mettre des "livres" Power7 dans un châssis de Power 695, sans que d'autres mises-à-niveau soient nécessaires.
Après s'être expliqué auprès des autorités allemandes, françaises, irlandaises et même américaines, c'est au tour de l'Espagne de demander des comptes à Google. Le sujet est plutôt chaud puisqu'il s'agit de la collecte d'informations de réseaux WiFi sans autorisation.

Une juge espagnole a convoqué le représentant de Google en Espagne au motif que les Google cars auraient capturé des données d'utilisateurs connectés à des réseaux Internet sans fil non protégés. La juge Raquel Fernandino se base sur une plainte de l'Association pour la prévention et l'étude de délits, d'abus et de négligences dans l'informatique et les communications avancées (Apedanica), sorte de Cnil locale.

Toujours est-il que cette magistrate s'est déclarée compétente pour traiter de ce cas et tenter de comprendre si cette collecte était intentionnelle ou non de la part de Google (ce qu'affirme la firme invoquant un accident). De son côté, l'Apedanica se base sur les informations de l'ONG Privacy international.

Reste également à connaître quelle attitude va adopter Google. Il paraît difficile de penser que la solution traditionnelle de Google, à savoir de faire effacer par une société tierce les disques durs visés, soit acceptée par la justice espagnole.
le 17/08/2010 à 20:21
Les caches de données
Voici quelques semaines, Google a annoncé que la vitesse de chargement d'un site web sera un des critères pris en compte pour le référencement d'un projet Web. Cependant, même si cela n'est pas réellement prouvé, il est important de proposer un site web qui s'affiche rapidement.

Le site Webrankinfo a publié un article sur les principaux systèmes de gestion du cache de données et de son utilisation. Celui-ci peut se placer à différents endroits comme au niveau de MySQL, de PHP et aussi du coté du serveur web.

L'article se décompose de la façon suivante :
- Définition de la notion de cache en informatique
- Fonctionnement d'un cache
- Les différents mécanismes de cache
- Benchmark
- Conclusion
- PS : les buffers

Bien sur, il existe différents outils, qui vous sont proposés avec un tableau comparatif des performances obtenues par chacun. Ainsi, vous pouvez avoir une idée plus précise de l'importance de rapidité d'affiche d'un site internet.

- Les caches de données avec PHP, MySQL, HTTP...
le 16/08/2010 à 19:01
La Corée du nord est sur Twitter
Le système de propagande nord-coréen s'entiche d'un nouveau moyen de diffuser ses informations. Le pays vient, en effet, de créer son propre compte Twitter sous le nom @uriminzok en postant quelques tweets sur le site de micro-blogging.

Selon l'AFP, ces messages expriment des positions clairement opposées au voisin sud-coréen mais aussi aux Etats-Unis. Ces propos sont repris sur le site officiel du pays, un site bloqué par la Corée du sud, et évoquent les récentes tensions navales entre les deux états.

Le mois dernier, la Corée du nord avait ouvert un compte YouTube en postant des vidéos du chef du pays, Kim Jong-Il. Le compte Twitter fait donc désormais partie de l'arsenal de communication de l'Etat afin de montrer ses positions politiques mais également de se donner une image de façade.
C'était en août 1995, peu de temps après la commercialisation mondiale de Windows 95, Microsoft lançait, sans trop y croire, MSIE ou Microsoft Internet Explorer. Pour concevoir ce logiciel, Microsoft prend une licence auprès de Spyglass lui permettant de disposer du code source de Mosaic. Et alors même que Microsoft lançait Internet Explorer 1.0, sous la forme d'un logiciel payant intégré au Microsoft Plus Pack pour Windows 95, Bill Gates croyait fermement en un réseau des réseaux fermé et contrôlé par... sa société. La vision d'alors était en effet de créer une sorte de réseau parallèle à l'Internet : le Microsoft Network qui devint rapidement MSN. Si bien d'ailleurs que la première version du logiciel d'accès au Microsoft Network ne permettait en aucune manière la consultation de sites en HTML. Une particularité que la version 1.3 du client MSN corrigera bien vite histoire de séduire d'éventuels abonnés.

Rudimentaire, Internet Explorer 1.0 faisait sourire : le navigateur ne faisait rien d'autre que d'afficher du texte. A l'époque Netscape tenait le haut du pavé avec son Navigator tandis qu'AOL et CompuServe se taillaient tous deux la part du lion dans un marché des fournisseurs d'accès Internet encore très américain. Rapidement l'équipe initiale de développement constituée pour Internet Explorer se met au travail et enrichit le navigateur. Quelques semaines seulement après la sortie d'Internet Explorer 1.0, Microsoft propose Internet Explorer 2.0 : nous sommes en novembre 1995. Et à l'époque cette version est déjà assez importante puisqu'elle ajoute la prise en charge des cookies, le protocole SSL et la gestion des groupes de discussion. De plus, Microsoft la décline pour Windows 3.1 et pour le Macintosh ! Mais pour en profiter il faut l'acheter... avec le Microsoft Internet Starter Kit.

Malgré ces efforts, Internet Explorer 2.0 ne convainc guère et Netscape demeure la référence. Il faut attendre la version 3.0 d'Internet Explorer pour profiter d'un navigateur enfin au niveau de ses concurrents de l'époque. Lancé en 1996, au mois d'août, Internet Explorer 3.0 profite pour la première fois du logo bleu en forme de e, ajoute la gestion des CSS, inaugure les contrôles ActiveX, se dote de VBScript en plus de supporter les applets Java (entre autres) et peut même afficher images JPG et GIF ! La version 3.0 marque un tournant dans l'histoire du navigateur puisqu'avec elle nombre d'utilisateurs commencent à se détourner de Netscape. C'est aussi avec Internet Explorer 3.0, disponible gratuitement au téléchargement ou sur CD, que Microsoft s'engage sur une pente... dangereuse. Internet Explorer 3.0 est rapidement intégré à Windows 95 via la célèbre mise à jour OSR2 ou OEM Service Release 2, une version à l'époque destinée aux seuls fabricants d'ordinateurs. Précisons qu'avec Internet Explorer 3.0, Microsoft inaugure également deux logiciels Internet Mail et Internet News, l'un pour lire ses mails, l'autre pour consulter les groupes de discussion.

L'irréparable est commis avec Internet Explorer 4.0 : un véritable bond en avant pour Microsoft, qui relègue Netscape au rang de dinosaure alors que le navigateur se dote du DHTML et est imbriqué dans Windows... 98. Une pratique qui fera bondir la part de marché du navigateur de moins de 20% en 1997 à... 60% en 1999 et qui vaudra à Microsoft ses démélés avec le département de la justice américain pour abus de position dominante. L'affaire trouvera son épilogue en 2001 avec un accord... pour le moins favorable à Microsoft.

Mais revenons en au navigateur. Avec Internet Explorer 4.0, Microsoft fait le choix de coupler ses technologies et d'utiliser le tout nouveau moteur de rendu d'Internet Explorer, Trident, pour le fonctionnement quotidien de Windows : l'explorateur Windows affiche des liens hypertexte et devient une fenêtre Internet. Lancé en septembre 1997, Internet Explorer 4.0 inaugure également le funeste concept de l'Active Desktop. Non seulement l'explorateur Windows est un navigateur Internet, mais le bureau aussi. A la place du fond d'écran on peut afficher tout un tas d'informations : cours de la bourse, flux d'informations, etc. Seulement voilà, l'Active Desktop, encore présent des années plus tard dans Windows 2000... n'est pas stable et a la fâcheuse habitude de faire planter le système. A tel point qu'en cas de plantage, Microsoft implémente une page type avec un lien... pour redémarrer Active Desktop. Internet Explorer 4.0 c'est aussi l'apparition des chaînes de contenu car à l'époque la mode est au "push" : on ne va plus chercher l'information, elle vient à vous. Le concept fera long feu et dès la version suivante, les chaînes de contenu disparaissent. Internet Explorer 4.0 est également accompagné d'Outlook Express, qui remplace avantageusement les logiciels Internet Mail et Internet News, alors que l'on voit apparaître Microsoft Chat, un logiciel mémorable permettant de clavarder avec en option des avatars animés. A noter que le moteur de rendu Trident inauguré avec Internet Explorer 4.0 est aujourd'hui... encore utilisé par Microsoft, y compris dans Internet Explorer 8.0 et le prochain Internet Explorer 9.0.

En mars 1999, Microsoft propose Internet Explorer 5.0, une version améliorée, plus stable, avec le support de nouvelles technologies comme le XML. Cette version sera intégrée à Windows 98 Deuxième Edition et accompagnera la suite Office 2000. Car à l'époque, Microsoft nous explique qu'Internet Explorer est le complément idéal de sa suite bureautique. A l'époque, la plus grande nouveauté utilisateur d'Internet Explorer 5.0 est sans doute à chercher du côté de son client de messagerie, Outlook Express qui est singulièrement novateur, pour l'époque. Il n'évoluera d'ailleurs quasiment plus jusqu'au lancement de Windows 7 ! Le client de messagerie inclus dans Windows Vista, Windows Mail n'est qu'un simple Outlook Express très légèrement amélioré par rapport à la version 5.0. Puis vient Internet Explorer 5.01 alors que le monde découvre les failles de sécurité dans les navigateurs Internet. Et Microsoft de mettre en place des mises à jour, initialement diffusées au besoin et sans fanfare ni documentation détaillée. S'en suit Internet Explorer 5.5, une version mineure qui apportera quelques toutes petites nouveautés pour les développeurs et pour l'utilisateur l'aperçu avant impression. Internet Explorer 5.5 sera inclus dans Windows Me, et distribué sous forme de téléchargement pour les autres versions de Windows. Internet Explorer 5.5 se distinguera également par sa prise en charge du SSL 128 bits. Ca tombe bien, la France vient de légaliser la chose ! En effet jusqu'alors le gouvernement français interdisait tout algorithme de cryptage supérieur à 40 bits, de peur que cela permette à des organisations criminelles de communiquer entre elles sans aucun moyen pour les autorités de déchiffrer leurs conversations. Enfin, c'est aussi la première version d'Internet Explorer qui ne sera plus proposé pour le Macintosh. Internet Explorer dans sa version 5.0 sera donc l'ultime version du navigateur de Microsoft sur la plate-forme de la firme à la pomme.

2001 : l'année de Windows XP et de la sortie d'Internet Explorer 6.0 au mois d'août. Disponible pour Windows XP et Windows 2000 notamment, Internet Explorer 6.0 a vu son cahier des charges largement revisités pendant son développement. Sous le coup d'une enquête du département de la justice américain pour abus de position de dominante, Microsoft doit faire une croix sur l'une des fonctionnalités utilisateur les plus prometteuses d'Internet Explorer 6.0 : les smart tags. Il s'agissait de proposer des liens intelligents se greffant sur certains mots du contenu Web pour par exemple renvoyer l'utilisateur vers un plan lorsqu'une adresse s'affiche. Sous la pression, Microsoft retire cette fonctionnalité, les concurrents de l'éditeur étant particulièrement irrités par l'usage que pourrait faire l'éditeur d'une telle fonction. En revanche, pas question de pouvoir désinstaller Internet Explorer 6.0 : il est toujours au coeur de Windows. Reste à Internet Explorer 6.0 la barre de média permettant la lecture de ses radios et MP3 depuis le navigateur, l'intégration de Windows Messenger, pour voir ses contacts connectés sans quitter le navigateur et Outlook Express 6. Quelques technologies de rendu font leur apparition pour les développeurs, alors que Microsoft propose le standard P3P permettant une gestion plus fine des cookies : il est pour la première fois possible de supprimer les cookies depuis Internet Explorer. Internet Explorer 6.0 sera la dernière version du navigateur de Microsoft a prendre en charge Windows 98, Windows 98 SE et Windows Me.

De 2001 à 2006 c'est la traversée du désert. Internet Explorer 6.0 n'évolue pas et Microsoft illustre avec son seul navigateur Internet ce qu'est le risque d'un acteur en situation de monopole : pourquoi faire évoluer un navigateur alors qu'il n'y a aucun concurrent ? Et non, nous ne considérons toujours pas les Service Pack 1 et Service Pack 2 d'Internet Explorer 6.0 comme des évolutions. Tout au plus s'agit-il pour le premier d'une collection de correctifs de sécurité alors que le second tente de remédier aux lacunes en matière de sécurité du navigateur sans revoir le coeur du problème : la conception du navigateur ! Cinq années d'immobilisme.... une éternité dans un monde en perpétuelle ébullition comme celui du web. Mais c'est aussi l'occasion pour des initiatives tierces de voir le jour : on pense bien sûr à celui que l'on connaît désormais sous le nom de Firefox de la fondation Mozilla.

Octobre 2006 : après de trop longues années, Microsoft s'est remis au travail parallèlement au développement de Windows Vista et propose Internet Explorer 7.0, une version dépoussiérée du navigateur et disponible pour Windows XP et intégrée à Windows Vista. Techniquement, le moteur d'Internet Explorer 7.0 évolue doucement pour mieux respecter les standards du Web, des standards piétinés par Internet Explorer 6.0 et son DHTML. Mais la tâche est tellement grande, que dès le début les équipes de Microsoft font savoir qu'Internet Explorer 7.0 sera au mieux une étape vers un navigateur plus ouvert sur des standards non définis par Microsoft. Pour l'utilisateur, Internet Explorer 7.0 est la première version à offrir la navigation par onglets alors que le navigateur se dote d'un lecteur de flux RSS ! Deux nouveautés que l'on n'espérait plus. S'il fallait pour installer Internet Explorer 7.0 sur son PC que la version de Windows soit validée comme authentique, et donc non piratée, Microsoft changera son fusil d'épaule quelques mois après la sortie du navigateur pour faire en sorte que tout le monde puisse l'installer.

Mars 2009 : trois ans après, Microsoft nous propose Internet Explorer 8.0, une version dont le moteur de rendu subit un nombre assez important de changements. A tel point qu'un nouveau mode d'affichage des pages web apparaît le monde d'affichage compatible qui rebascule sur le moteur d'Internet Explorer 7.0 pour des sites qui s'afficheraient mal car conçus et optimisés pour les versions antérieures d'Internet Explorer ! Quel aveu ! Disponible pour Windows XP, Windows Vista et Windows 7 notamment, Internet Explorer 8.0 propose comme nouveauté fonctionnelle majeure les accélérateurs, sorte de remise au goût du jour des smart tags avortés d'Internet Explorer 6.0. On retrouve également un mode de navigation privé, qui ne garde aucune trace des actions de l'utilisateur tandis que le logiciel passe pour la première fois le fameux test Acid2... mais pas le 3 !

2011 : Microsoft devrait publier la version finale d'Internet Explorer 9.0 au premier trimestre 2011... si tout va bien. En développement à l'heure où nous écrivons ces lignes, Internet Explorer 9.0 suit la trajectoire entamée avec l'ère post Internet Explorer 6.0 : un moteur de rendu respectueux des standards avec prise en charge CSS3, HTML5, intégration d'un nouveau moteur Javascript et pour la première fois une accélération matérielle par la puce graphique du rendu des éléments d'une page Web.

Reste que dans un domaine où la réactivité prime, et quand Google annonce vouloir accélérer encore le rythme de développement de son navigateur Chrome les cycles de développement des nouvelles versions d'Internet Explorer sont bien trop lents. L'éditeur a perdu un temps considérable entre 2001 et 2006 alors qu'aujourd'hui encore la présence d'Internet Explorer 6.0 sur un grand nombre de postes dans des entreprises l'empêche d'avancer sereinement et de tourner la page. La firme de Bill Gates risque de payer encore très longtemps ses errements ou son entêtement en la matière.
le 16/08/2010 à 19:01
France.fr est (enfin ?) arrivé
Cela ne vaut pas un test ni une analyse précise de son contenu mais le site « vitrine » de la France (france.fr) vient d'ouvrir. Le feuilleton de l'été prend fin avec cette réouverture. Le site avait été lancé le 14 juillet pour quelques heures avant de fermer à cause d'un forte abondance de trafic selon le gouvernement ou d'une erreur de l'hébergeur...

Un été moyen et un changement de prestataire après, France.fr dévoile donc ses atours. Des sites d'informations partenaires, un annuaire des « sites incontournables », des focus sur certaines régions ou encore des liens vers les sites officiel et bien encore le bouton Facebook, tout y est.

Coté langage officiel et fausse langue de bois, le site admet : « Lancé officiellement le 14 juillet 2010, le site France.fr est le portail multilingue de référence de l'ensemble des ressources et services de l'Internet public français. Il vise également à promouvoir l'image, les valeurs et les spécificités de la France dans le monde ». Il propose alors des informations pratiques et des services selon six thématiques : « Connaître et approfondir ses connaissances sur la France, visiter pour préparer son séjour, s'informer et utiliser les services pratiques, étudier, travailler et entreprendre ».

Pour rappel, les équipes du site ont désigné fin juillet un nouvel hébergeur. A en croire le Service d'information du gouvernement (SIG) la société française Typhon a alors remplacé Cyberscope. Côté budget, le site est doté d'une enveloppe d'1,6 million d'euros sur 3 ans et avait prévu son redémarrage pour le 15 aout.

Il semble donc que ce second lancement soit le bon. Dommage que pour nombre de français et d'européens, cette date sonne plus comme le symbole de la fin des vacances et de la préparation de la rentrée...
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