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le 16/08/2010 à 19:01
Free et Orange font la paix
Free et Orange viennent de mettre un terme aux différentes poursuites qu'ils avaient respectivement engagées l'un à l'encontre de l'autre. A en croire le quotidien La Tribune, Free a renoncé aux plaintes relatives aux supposées pratiques d'Orange visant à l'empêcher de déployer son propre réseau ADSL entre 2000 et 2006. Dans le même temps, France Télécom / Orange a mis un terme aux poursuites pour diffamation déposées à l'encontre des dirigeants de Free.« Les différends qui nous opposaient à Free ont été réglés au cours du premier semestre », a confirmé un porte-parole d'Orange à l'AFP. Free demandait à la justice de condamner Orange à lui payer la somme provisionnelle de 500 millions d'euros allant même jusqu'à évoquer un préjudice d'1,9 milliard d'euros. Le groupe Iliad a également retiré la plainte déposée devant le tribunal de l'Union européenne dans laquelle il demandait la scission des activités de France Télécom en deux branches, opérateur de réseau télécoms et fournisseur de services.

Dans le même sens, Orange a également abandonné ses plaintes pour diffamation déposées l'an dernier contre Xavier Niel qui avait traité le p-dg d'Orange de l'époque de « délinquant multi-récidiviste ». Reste à connaître le pourquoi d'un tel redoux dans les relations entre les deux FAI.
Un petit Guide vient d'être publier sur le blog de mathgladiator qui va vous permettre de bien construire votre base de donnée lorsque vous démarrez avec une start-up.

Ce guide présente une façon originale dont vous devez utilisez à la fois une solution existante et des bases de données NoSQL.

- Guide to Databases in a Start-Up
le 16/08/2010 à 19:01
TestFest 2010 à Lille
Cette année, pour les « TestFest PHP » vont se dérouler le samedi 21 août 2010 à Lille, suite à une initiative du site MageekBlog, en partenariat avec l'AFUP (Association Française des Utilisateurs de PHP) dans les locaux de la société de No Parking.

Il est important d'apporter son ordinateur pour pouvoir commencer à réaliser vos premiers tests.

Cet événement annuel est ouvert à tous et gratuit. Et il est important d'envoyer un email pour signaler votre présence.

- PHP TestFest 2010 à Lille le 21 août 2010
A l'image du bouton "J'aime" de Facebook, qui permet d'indiquer son intérêt pour une page web sans la quitter, Twitter vient de lancer le "bouton tweeter" qui facilite le partage de liens sur le service de microblogging.

Le bouton s'installe grâce à code très simple à configurer et offre une alternative à d'autres services populaires du même genre, comme Tweetmeme. Maintenant que Twitter propose une solution officielle, Tweetmeme compte abandonner progressivement le suivi de son script de RT (retweet, l'action de re-tweeter un tweet) pour « travailler sur d'autres services liés à Twitter » explique PCWorld.

En cliquant sur le fameux bouton, on ouvre un pop-up qui propose de partager le lien de la page sur son compte Twitter. Le script comptabilise ensuite le RT. Graphiquement, l'ensemble n'est pas sans rappeler la fonction proposée par le réseau social de Mark Zuckerberg depuis quelques mois et, cette dernière s'étant rapidement rependue sur la toile, la contre-attaque de Twitter ne semble pas liée au hasard. Reste à savoir si les webmasters troqueront leur script tiers habituel pour ce script officiel.
Oracle vient de déposer une plainte contre Google, estimant que le système d'exploitation pour téléphones mobiles Android contrevenait à sa propriété intellectuelle sur plusieurs brevets, en lien avec Java.

En développant Android, Google a directement, consciemment et à plusieurs reprises porté atteinte à la propriété intellectuelle d'Oracle sur Java selon Sun Microsystems. Cette plainte en justice vise à trouver des solutions pour résoudre ce cas de violation, explique la porte-parole d'Oracle, Karen Tillman.

La plainte a été déposée auprès d'une cour de San Francisco. Google, de son côté, n'a pas encore réagi. Oracle a acquis la technologie Java en rachetant Sun Microsystems dans son intégralité au début de l'année 2010. Java est un environnement logiciel qui permet à des applications écrites en Java de tourner potentiellement sur n'importe quel appareil, pour peu qu'une machine Java y ait été installée.

En développant Android, Google y a inclus une technologie compatible Java, baptisée Dalvik. Selon l'analyste Ken Dulaney, cette technologie a été développée en partant de zéro, et n'a pas utilisé de technologie sous propriété intellectuelle de Sun. « Vous ne pouvez pas juste prendre une application Java sur un environnement Sun, où elle est sous licence, et la faire tourner sur Android, » explique l'analyste. « Vous devrez la recompiler pour Dalvik. »

On ne sait pas si Oracle a tenté de négocier avec Google avant de porter plainte, mais selon Dulaney, la principale motivation de l'éditeur repose dans le succès récent des téléphones Android. « Ils détiennent Sun et ils veulent récupérer les royalties sur le langage. » Mais Oracle explique que Google était au courant de ces brevets, et les avait délibérément violés. L'éditeur avance d'ailleurs que Google aurait engagé plusieurs anciens employés de Sun spécialisés dans le développement de Java. Il souhaite que la justice bloque les technologies sous brevet, et lui donne des dommages et intérêts.

Selon Dulaney, le cas Oracle pourrait être « difficile à prouver » et que la bataille légale pourrait prendre longtemps. « Ce qu'ils auront à déterminer, c'est si Google est bien reparti de zéro ou s'ils avaient quelqu'un qui avait participé au développement du langage chez Sun. » Dalvik n'est qu'une option pour écrire les applications sur Android, aux côtés du C ou du HTML 5, mais il est utilisé pour certaines applications centrales, comme les emails.Sur le blog de James Gosling, ancien employé de Sun parti lors du rachat par Oracle, et inventeur du langage Java, l'auteur estime que « ce n'est pas une grosse surprise. Lorsque nous avons expliqué la situation sur les brevets de Java entre Google et Sun, lors du rachat par Oracle, nous avons pu voir les yeux de l'avocat briller. Déposer des plaintes sur les brevets n'a jamais été dans le code génétique de Sun. » James Gosling espère seulement éviter d'être pris dans la tempête : « Ils ont pris seulement l'un de mes brevets pour porter plainte. Hélas... »
Un temps navigateur vedette, Internet Explorer voit depuis plusieurs années déjà sa part de marché s'éroder de manière constante. Après des années d'immobilisme, Microsoft s'est remis au travail en faisant à nouveau évoluer son navigateur Web. La prochaine version, Internet Explorer 9.0 est maintenant en développement depuis plus d'un an. Signe que les choses avancent, l'éditeur de logiciels devrait prochainement proposer une version Beta.

En effet, comme annoncé hier tard dans la soirée par plusieurs sites dont le blog Microsoft, l'éditeur vient d'officialiser la date à laquelle il compte publier la première version Beta publique d'Internet Explorer 9.0. Jusqu'à présent, le géant de Redmond n'avait publié que des versions dites Platform Preview : réservées aux développeurs, ces pré-versions d'Internet Explorer 9.0 ne contenaient que le moteur de rendu, et ce afin de permettre aux développeurs de sites Web de découvrir les nouvelles spécificités d'Internet Explorer 9.0 en ce qui concerne l'affichage des pages Web.

La première version Beta devrait quant à elle proposer la nouvelle interface d'Internet Explorer 9.0 ainsi que les nouvelles fonctionnalités utilisateur du navigateur. Du côté de l'interface, il serait question d'un design minimaliste, mais pas question pour autant d'adopter une interface à ruban ou bien l'interface Metro qui doit faire ses premiers pas avec les Windows Phone 7. Parmi les nouveautés fonctionnelles, Internet Explorer 9.0 devrait se doter d'un gestionnaire de téléchargements, une grande première pour Microsoft. Espérons que d'autres nouveautés viendront enrichir Internet Explorer 9.0. La gestion des onglets devrait notamment profiter d'améliorations sensibles.

Rappelons que du côté du moteur de rendu et d'affichage des pages Web, Microsoft inaugure une accélération matérielle par la puce graphique alors que l'éditeur prend en charge le HTML5 et certains types de feuilles de style tout en inaugurant un nouveau moteur Javascript, nom de code Chakra. Internet Explorer 9.0 devrait qui plus est être plus respectueux des standards et normes du Web. Rendez-vous donc le 15 septembre prochain pour cette première version Beta d'Internet Explorer 9.0.
« Notre intention est de faire de SUSE Linux Enterprise la distribution Linux pour entreprises la plus accessible dans le cloud. » C'est par ces mots que Michael Applebaum, directeur marketing Linux et appliances chez Novell, a annoncé que la version professionnelle du système d'exploitation SUSE serait bientôt disponible sur Amazon EC2. Selon lui, Amazon finalise encore le prix qu'il va facturer pour les Amazon Machine Images (AMIs) chargées avec SUSE Linux 10 ou 11.

L'idée derrière cette opération est d'offrir un accès à SUSE Linux sur EC2 avec un paiement à l'heure, au mois ou au trimestre. Novell rejoint ainsi Red Hat dans le cloud, et va lui faire concurrence sur un terrain où Red Hat a réussi à faire grossir son business. Comme pour Red Hat Enterprise Linux, les licences Amazon EC2 donneront accès à un support technique basique, équivalent à celui facturé 349 dollars par Novell en version web. Deux autres contrats, standard et prioritaire, seront mis à disposition des utilisateurs avec un coût évidemment supérieur. L'équivalent du contrat standard verra ses prix baisser grâce à la mise à disposition via le cloud, selon Applebaum, qui a annoncé des prix de 50 dollars par mois, 140 par trimestre et 480 par an. Ce contrat est facturé actuellement 799 dollars par an par Novell, tandis que le contrat prioritaire coûte 1 499 dollars. Il devrait également bénéficier de la mise à disposition dans Amazon EC2.

Selon Applebaum, Novell est actuellement en train de peaufiner ses outils de conception au sein de SUSE Studio, qui peut créer des images d'applications ou de SUSE Linux pour les hyperviseurs Xen, KVM et ESX Server (VMware), pour pouvoir se débarrasser du format AMI qui tourne sur la version propriétaire de l'hyperviseur Xen sur Amazon. Cela devrait arriver bientôt, pour Applebaum, qui n'a pas fourni plus de précisions.
Aussi controversée soit-elle, Google Street View n'en est pas moins une application riche en situations totalement insolites et décalées : on se souvient par exemple de cette femme apparaissant plus de 43 fois dans son village photographié, de l'homme sans pantalon qui porte plainte, ou encore de la caméra de la Google Car qui n'apprécie pas de passer sous les ponts trop bas.

Ces derniers jours, une nouvelle bizarrerie a fait son apparition sur le service : en explorant leur ville sur Street View, les habitants de Worcester au Royaume-Uni ont eu la surprise de découvrir un corps inanimé sur le bord de la route.

Une image qui a étonné et choqué plus d'un riverain : ces derniers ont alors alerté Google et les médias locaux qui ont mené leur enquête. C'est le Dailymail qui dévoile aujourd'hui le fond de l'histoire, qui s'avère heureusement bien moins glauque qu'il n'y paraît puisqu'il s'agissait en fait d'une fillette, du nom d'Azura Beebeejaun, qui jouait avec ses amis du quartier.

« Je ne connaissais pas la voiture de Google. Je suis tombée par terre en jouant avec un ami et j'ai pensé qu'il serait amusant de faire la morte » a-t-elle déclaré au quotidien anglais. Un jeu qui s'est déroulé pile au moment du passage de la voiture dans le quartier, en mars dernier.

Qu'on se rassure, donc, si la Google Car n'a aucun scrupule à écraser Bambi sur le bord d'un sous-bois, elle n'a pas encore fauché d'enfants : reste que les images en question sont toujours disponibles dans Street View, et que la scène porte vraiment à confusion !Agrandir le plan
A l'occasion de l'événement LinuxCon, la directrice exécutive de la GNOME Foundation, Stormy Peters, a appelé les participants à développer des services web basés sur des logiciels libres. Estimant que beaucoup de progrès ont été réalisés sur les applications en local, grâce à GNOME et à d'autres initiatives, elle a néanmoins déclaré que les supporteurs de l'open source et du libre devraient être embarrassés du manque de disponibilité de services web basés sur des logiciels libres.

Elle distingue évidemment les services web gratuits, comme Gmail ou Flickr, des services web basés sur du libre, comme Identi.ca, une alternative libre à Twitter. « Nous devrions tous être très en colère contre les services web que nous utilisons, » a-t-elle déclaré pendant la conférence annuelle de la Linux Foundation. « Les services web que nous utilisons ne préservent pas notre liberté. Et pour l'instant aucun de nous ne se sent embarrassé. Je me suis assise ici, au premier rang, et j'ai vérifié mon compte Gmail… »

Selon Peters, utiliser de tels services peut rendre les gens fainéants. Elle estime que puisque des services comme Gmail fonctionnent extrêmement bien, les développeurs de logiciels libres n'ont pas été aussi motivés pour concevoir des alternatives que lorsqu'ils travaillaient sur des applications locales. Selon elle, c'est le Blue Screen of Death (BSoD ou écran bleu de la mort qui apparaît aux plantages de Windows) qui a mis les développeurs en colère, et les a poussés à créer des alternatives libres.

Elle a fait le point sur les choses à considérer quand on utilise des services web :

- Les données. « Vous devez savoir ce qui advient de vos données. » La plupart du temps, on donne en s'enregistrant une copie de toutes nos données au service, qui peut les utiliser comme bon lui semble, même après sa désinscription. La conférencière a illustré son propos avec l'anecdote d'un couple sur Facebook, qui était surpris que la photo de la femme se retrouve dans une publicité pour un site de rencontres. « Vous pouvez imaginer beaucoup de choses pour lesquelles vous ne voudriez pas que votre photo fasse de la publicité. Imaginez si c'était une publicité Microsoft Windows. »

- La sauvegarde. Peters a insisté sur ce point, estimant qu'il était impossible de savoir si un jour son compte n'allait pas être supprimé comme ça.

- Verrouillages du vendeur. Selon Peters, les utilisateurs de services web devraient se demander s'il existe une façon de migrer des données d'un service vers un autre, pour éviter le verrouillage. Elle a estimé que ça dépendait beaucoup des utilisateurs avec du bon sens, qui doivent pousser les fournisseurs à rendre la sauvegarde et le transfert aisés.

- Licences. La licence Affero General Public Licence (AGPL) est un bon départ pour Stormy Peters, car elle permet de rapprocher la distribution de services web de celle de logiciels, et oblige donc à ouvrir le code source comme une GPL classique.

Outre cette insistance sur les services en ligne, elle a également estimé que les applications locales devaient mieux s'intégrer avec les services web. Autre point déterminant pour Peters : le stockage, qui est insuffisant pour héberger les services web libres. Elle a néanmoins donné l'exemple de l'éditeur de texte collaboratif Gobby, qui est parvenu à trouver un hébergement pour une diffusion large de son projet.
Trafic de Facebook et Myspace en visiteurs uniques.Facebook continue sa croissance vertigineuse, Myspace poursuit sa lente chute. C'est quasiment devenu un marronnier dans la presse hi-tech, mais une nouvelle étude du cabinet eMarketer vient nous rappeler cette vérité. Ses analystes ont publié leurs prévisions d'investissement dans la publicité sur les deux sites. Elles montrent une fois de plus l'étonnante vitalité du réseau social leader, et le déclin apparemment inéluctable de MySpace.

Selon eMarketers, les annonceurs vont investir 1,28 milliard de dollars dans le monde pour placer leurs publicités sur Facebook en 2010. Un chiffre qui double par rapport à l'année 2009 s'il se confirme. Facebook avait alors généré 665 millions de recettes grâce à la publicité. Pour les seuls Etats-Unis, les ventes d'espaces publicitaires devraient atteindre 835 millions de dollars cette année.

Mais le chiffre est encore plus impressionnant lorsqu'il est comparé au rival de Facebook, Myspace. Le site affiche des perspectives qui ne sont pas si roses, puisque les analystes s'attendent à ce qu'il génère 347 millions de dollars cette année. Le réseau social enregistrerait alors une chute, puisque ces mêmes revenus de la publicité dépassaient les 400 millions en 2009. Pour 2011, les projections d'eMarketer sont encore un peu précoces, mais le cabinet annonce tout de même avec prudence une baisse de 14%. Le site ne gagnerait alors que 297 millions de revenus issus de la publicité, alors que Facebook pourrait grimper à 1,8 milliard sur la même année 2011.

Ces prévisions ne sont pas forcément une surprise. Rappelons que Facebook a dépassé récemment la barre des 500 millions de membres, et a désormais la place de numéro 1 parmi les réseaux sociaux. En comparaison, le trafic de Myspace ne cesse de dégringoler. Il compterait aujourd'hui 122 millions de membres actifs dans le monde. Le réseau social historique tente de freiner sa chute, avec notamment un nouveau design. News Corp. semble décidé à lui rendre son lustre d'antan. Plusieurs innovations majeures sont attendues d'ici peu, qui devraient aider le site à retrouver son image d'espace de créativité. Myspace envisagerait notamment d'explorer un modèle payant, et de se lancer sur le secteur très porteur des jeux sociaux.
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